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bière

  • Amos la bière de Metz

    Benoît Taveneaux et Daniel Cardot nous font redécouvrir avec bonheur la vie d'un grand établissement brassicole messin : la brasserie Amos.

    Initialement fondée rue Hollandre-Piquemal à Metz, la brasserie Amos s'installe au Sablon en 1874. En dépit des périodes d'annexion, elle connaît un développement régulier. L'établissement, resté plus de 120 ans une entreprise familiale, est la dernière brasserie indépendante en Lorraine avant d'être reprise par le groupe allemand Karlsbräu puis fermée en 1992. Sa production annuelle dépasse alors 200 000 hectolitres de bière principalement vendue dans l'agglomération messine. En 1997, ses bâtiments sont détruits, mais les façades les plus représentatives de l'activité brassicole sont conservées et demeurent visibles rue Mangin.

    La bière Amos, toujours servie à Metz et dans toute la Moselle, est désormais brassée à Saverne par la brasserie Licorne, également propriété de Karlsbräu.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Amos, la bière de Metz, Daniel Cardot et Benoît Taveneaux, Musée français de la bière, 2018, 156 p., ill., 21 €.

  • Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port

    S'il est un spécialiste de la bière en Lorraine, c'est bien Benoît Taveneaux, président du musée français de la brasserie à Saint-Nicolas-de-Port. Et tout Benoît Taveneaux, le digne fils de son père René - éminent universitaire, historien de la Lorraine -, est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d'odeurs de malt, ouvrage rédigé au pied de cette chaudière cuivrée et brillante de la chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture des Grandes Brasseries de Saint-Nicolas, sont toujours aussi persistants.

    Des fabriques de bière devaient déjà exister à Port à l'époque des grands pèlerinages qui avaient fait de la cité une des premières de Lorraine. Au XIXe siècle, deux petites brasseries cohabitent, mais c'est au XXe siècle que les Moreau, déjà brasseurs à Vézelise depuis 1863 font de leur nouvelles brasserie un modèle du genre.

    Après un demi-siècle de production, connue internationalement, la brasserie de Saint-Nicolas, victime des concentrations industrielles, dû fermer.

    Heureusement, le magnifique bâtiment, chef-d'oeuvre de l'architecture industrielle Art Déco a été sauvé de la démolition. Devenu musée, il continue à aire briller l'étoile de la brasserie lorraine.

    Une belle histoire riche des hommes qui y ont travaillés et qui y ont apportés tous leur savoir-faire.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port, Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 2015, 157 p., ill. (15 €).

  • Benoît Taveneaux, brasseur d’histoires

    Belle actualité pour le président du Musée français de la brasserie, qui sort une 4e monographie consacrée précisément à l’épopée des Grandes brasseries de Saint-Nicolas. Rencontre.

    Le format de son livre lui ressemble : carré, mais amical et souple, rigoureux mais ouvert sur une culture qui trempe toujours sa plume dans l’histoire des hommes et femmes qui ont fait la brasserie lorraine.

    Benoît Taveneaux, dont toute la vie professionnelle a tourné autour de l’éducation populaire et de la vie de quartier, est devenu historien – et il a de qui tenir avec son père René qui fut le grand historien du jansénisme en Lorraine ! -, mais est resté un éternel directeur de MJC. Il a vieilli, comme tout le monde, mais il a su rester jeune, comme le confirme son dernier bébé, consacré aux « Grandes brasseries de Saint-Nicolas-de-Port ». La première question qui vient à l’esprit, c’est : « Pourquoi si tard ? » Alors même qu’il préside l’association du musée et qu’il a déjà traité des brasseries de Tantonville, Maxéville ou Champigneulles.

    « Je sais on me pose parfois la question. Le hic à Saint-Nicolas, c’est que les témoins de la fermeture de la brasserie sont encore là. Les plaies se referment doucement. Les 103 salariés licenciés en 1985 sont encore un peu amers et on peut les comprendre », explique l’auteur, qui a travaillé sur des archives, de nombreux témoignages de première main et a puisé dans ses propres souvenirs. Saint-Nicolas-de-Port et son musée ont fait passer l’incroyable aventure de la brasserie Moreau, dans le domaine de l’histoire brassicole autour d’un lieu unique. Une sorte de cathédrale Art déco, appelée affectueusement « le minaret » par les anciens brasseurs et signée Fernand César. C’est son père, Félicien, architecte d’origine belge, qui est l’auteur du Crédit Lyonnais rue Saint-Georges, dont la façade classique cache une splendide verrière École de Nancy.

    Parce que les plaies sont encore vives, même trente ans après, Benoît Taveneaux a su donner du temps au temps et a été récompensé : « des salariés qui avaient juré ne plus jamais remettre les pieds à la brasserie sont venus quand j’ai sorti l’ouvrage. J’étais heureux, car c’est le signe qu’on peut en parler ». Si la défection de Stella Artois, qui rachète le site en 1972, puis la fermeture en 1985, ont été si douloureuses, c’est que la Brasserie de Saint-Nicolas-de-Port était un lieu atypique. Une brasserie familiale différente de l’épopée de Tantonville, véritable saga brassicole et loin également du destin de la brasserie de Maxéville, fit faire un bond scientifique au brassage, tandis que Champigneulles inaugurait la brasserie-industrie et l’arrivée dans le monde de la bière des requins de la finance et du CAC 40. Tout Benoît Taveneaux est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d’odeurs de malt, au pied de cette chaudière cuivrée et brillante et de sa chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture, sont toujours aussi persistants.

    [source : ER]

  • La bière de mars de Ville-sur-Illon (88)

    Depuis presque vingt ans, les amateurs ont rendez-vous à l’écomusée de Ville-sur-Illon, conservatoire de la mémoire de l’histoire brassicole du département des Vosges.

    ville sur illon.jpgOn peut y déguster le cru 2014 de la fameuse bière de mars élaborée dans le courant de janvier par l’expérimentée équipe de brasseurs de la localité des bords de l’Illon. Celle qu’on appelle aussi la « rousse de printemps » est issue de malt et de houblons soigneusement sélectionnés qui, après une lente fermentation, réjouissent les papilles des connaisseurs.

    L’événement marque également la réouverture partielle de l’Ecomusée qui offrira chaque week-end des visites guidées ainsi que l’accès libre à l’espace de convivialité ou l’on peut admirer une exposition consacrée aux anciennes brasseries vosgiennes telles que Charmes ou Xertigny.

     

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    Plaque émaillée, réclame "Bière de Ville-sur-Illon", XXe s.

     

     

    ‡ Ouverture de l’Ecomusée de la bière de Ville-sur-Illon tous les dimanches jusqu’au 1er mai, de 14h30 à 18h00. Visites guidées à 15h00 et 16h30.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54 ) : expo' "Il faut qu'une bouteille soit ouverte ou fermée"

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  • Ville-sur-Illon (Vosges) : l'histoire de la brasserie

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    [Vosges Matin]

  • Ville-sur-Illon (Vosges) : la bière de mars est tirée

    Fidèles à la tradition, les bénévoles de l'écomusée de la brasserie de Ville-sur-Illon ont fait goûter leur bière de mars aux nombreux amateurs venus tremper leurs lèvres dans la belle ambrée vosgienne.

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    [Vosges Martin | 07.03.10]
  • Tradition lorraine : la bière de Saint-Nicolas-de-Port renaît

    Les Brasseurs de Lorraine, en collaboration avec le Musée de Saint-Nicolas-de-Port, ont remis la mythique boisson en bouteille. Elle sera présentée au Salon de l'Agriculture.

     

    Ils avaient déjà œuvré ensemble pour la Duchesse de Lorraine, bière sortie à l'occasion des 250 ans de la place Stanislas. Les Brasseurs de Lorraine (Pont-à-Mousson) - la plus importante des micro-brasserie de la région (2.000 hectolitres par an) - et le Musée de Saint-Nicolas-de-Port ont de nouveau collaboré pour sortir un breuvage qui risque de cartonner : la bière de Saint-Nicolas, en hommage aux Grandes Brasseries du même nom, créées en 1930 et définitivement fermées en 1985, une douzaine d'années après leur rachat par Stella Artois.

     

    benoît taveneaux bière st nicolas.jpg« Les plus grandes brasseries françaises ont été lorraines - Champigneulles, Tantonville, Bar-le-Duc, Maxéville, Vézelise ou encore Amos, à Metz, et Ville-sur-Illon, dans les Vosges - et pour Saint-Nicolas, cette nouvelle production est tout simplement une renaissance », commente Benoît Taveneaux.

     

    C'est lui, le président du Musée de Saint-Nicolas (créé en 1988), qui a eu cette lumineuse idée. « Comment ? En apprenant que le nom ‘bière de Saint-Nicolas’ n'était plus protégé. Nous l'avons donc déposé à l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) et nous le détenons donc pour dix ans. Nous avons souhaité travailler avec les Brasseurs de Lorraine parce que nous les connaissons, ils participent aux activités du musée. De plus, ils possèdent un réseau de distribution très étendu. Le musée touchera des royalties sur les ventes mais ce n'est pas le plus important. Ce sera la cerise sur le gâteau. Non, ce que nous désirions surtout, c'est conserver le patrimoine intellectuel lorrain ».

     

    Disponible en bouteilles de 33 centilitres mais aussi en fûts de 5, 10 et 30 litres, la bière de saint-Nicolas sera présentée mardi prochain à Paris lors de la traditionnelle journée lorraine du Salon de l'Agriculture (21 février-1er mars), puis aux professionnels au Musée de Saint-Nicolas, le 12 mars, à 19 h. Musée où elle sera ensuite servie en exclusivité aux visiteurs.

     

    A la fois tendance et rétro, l'étiquette représente un coq rouge - logo de la bière de Saint-Nicolas à sa grande époque - et un verre style ancien pot. La contre-étiquette est illustrée par une photo de l'une des magnifiques cuves de l'ancienne brasserie portoise. « Elle ressemble à la bière de l'époque », note Régis Bouillon, l'un des deux patrons des Brasseurs. « Ambrée, de fermentation haute, avec deux malts différents et non filtrée ». « La Lorraine est une terre de bières », souligne Jean-François Drouin, l'autre brasseur. « Et nous avons fait le constat qu'à part Champigneulles, qui appartient à des Allemands, il n'y avait plus rien. Avec ce projet, qui mêle entité économique et musée, nous avons voulu reconquérir, ne pas tout abandonner au passé. Nous faisons revivre une espèce de fantôme ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.02.09]