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Notre histoire - Page 104

  • Grand (Vosges) : une thèse sur la décoration des monuments publics gallo-romains

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    [L'Abeille]

  • Poussay : le tilleul de Sainte Menne abattu

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    [Vosges Matin]

  • Sainte Barbe et les Lorrains

    Sainte-Barbe.jpgSainte Barbe, rayée du calendrier en 1969 et remplacée par Barbara, est toujours présente dans la mémoire ou la vie de nombreux Lorrains.

    L'ouvrage s'attache à décrire l'influence de sainte Barbe dans une Lorraine prise au sens large, incluant de nombreux lieux qui en dépendaient à l'époque des duchés de Lorraine et de Bar. Le 4 décembre, plusieurs professions continuent à la fêter : mineurs, pompiers, artilleurs et sapeurs du Génie, tunneliers, artificiers, élèves de l'Ecole des Mines... Bien d'autres métiers ou corporations l'ont honorée dans le passé.

    Barbe est une sainte qui protège. Durant des siècles, elle a été invoquée contre les méfaits des orages, pour guérir ou au moins mourir dignement, pour prédire le temps. Son nom a été donné à des sources, des chapelles et des églises, des fortifications, des rues, des commerces et des associations... Et surtout, son nom fut porté par des générations de Lorraines ; les registres paroissiaux en témoignent.

    Depuis près de mille ans, sainte Barbe protège les Lorrains. Elle fait partie de leur vie.

    L'ouvrage séduira le lecteur par ses nombreuses illustrations et par l'originalité du thème abordé.

    L'auteur, Daniel Bontemps, est historien, conférencier et écrivain. Il est l'auteur de nombreux articles publiés dans des revues régionales, et de plus d'une quinzaine de livres. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix littéraires. La Lorraine rivée au coeur, Daniel Bontemps s'attache à révéler aux Lorrains le riche passé de la région.

     

    ‡ Sainte Barbe et les Lorrains, Daniel Bontemps, éditions Serpenoise, 2011, 167 p., ill. (35 €).

  • Bleurville : à la table des ducs de Lorraine avec Marie-Françoise Michel

    lorraine,vosges,ducs,gastronomie,marie françoise michelOn sait peu de choses sur la table ducale avant le XIVe siècle, si ce n’est que mariages, baptêmes et même obsèques sont l’occasion de fastueux banquets, pouvant durer jusqu’à 9 jours d’affilée ! Il faut dire que le style d’alimentation est impérativement calqué sur le statut social : manger bien et beaucoup est un signe extérieur de richesse et de pouvoir.

    Que ce soit à Nancy, à Bar-le-Duc, ou ailleurs sur leurs terres, nos ducs et duchesses ont un impressionnant service de bouche : des volailles aux sucreries, il faut pouvoir préparer jusqu’à seize plats divers pour un seul banquet. La table de la cour de Lorraine n’a rien à envier à la table de la cour de France !

    lorraine,vosges,ducs,gastronomie,marie françoise michelGrâce à ses recherches dans les archives et l'accès à des recueils de recettes traditionnelles, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de l'association Saône-Lorraine, nous fera partager dimanche 28 août, à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, les grands moments des banquets ducaux durant les derniers siècles de leur règne.

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), dimanche 28 août 2011 à 15h00. Causerie sur « La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine aux cours des siècles ». Entrée libre.

  • 13e Journées d'études vosgiennes : 14, 15 et 16 octobre à Dompaire et Ville-sur-Illon

    jev2011.jpgLa Fédération des sociétés savantes des Vosges et l'association culturelle Histoire et Patrimoine de Ville-sur-Illon s'associent pour la 13ème éditions des Journées d'études vosgiennes.

    Elles se dérouleront à Dompaire et à Ville-sur-Illon. Une vingtaine d'universitaires, d'historiens, de géographes et d'archéologues présenteront des communications qui permettront de renouveler la connaissance de ce territoire situé au coeur de la plaine des Vosges, entre Vittel et Epinal.

    Expositions, visites des sites historiques du secteur et concert ponctueront ces rencontres annuelles.

     

     

    ‡ Consultez le programme des 13ème Journées d'études vosgiennes : programme_JEV_2011.pdf

    ‡ Pour vous inscrire aux repas et à l'excursion : réservations_repas_JEV_2011.pdf

  • Hennezel-Droiteval : à pied à travers la vallée de l'Ourche

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "La gastronomie à la Cour de Lorraine"

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  • Le calendrier celtique de Coligny décrypté

    millon.jpgRaymond Millon, chercheur et historien amateur ayant des attaches dans les Vosges, s’est penché sur l’énigme du calendrier celtique découvert en 1897 à Coligny (Ain). Ce calendrier se présente sous la forme d’une grande table de bronze du IIe siècle dont les inscriptions constituent un calendrier en langue gauloise. C'est un document capital pour la connaissance de l’Antiquité celtique qui nous renseigne sur la conception que les Celtes avaient du temps et sur leurs connaissances en astronomie. C'est aussi un document linguistique qui contribue à la connaissance du vocabulaire de la langue gauloise et, en particulier, celle parlée par les Séquanes, peuplade gauloise qui occupait l’actuelle Franche-Comté (y compris l’extrême sud du département des Vosges actuel) et les Ambares qui occupaient la vallée de l’Ain.

    Raymond Million a réalisé un véritable  travail scientifique en décryptant ce mystérieux calendrier. Il nous fait partager le fruit de ses passionnantes recherches en nous livrant l’explication des signes triples en forme de bâtonnets représentés sur les éléments du calendrier découverts. Et en particulier, il livre au lecteur un aspect qui n’a jamais été abordé dans la centaine de publications recensée à ce jour sur ce fameux calendrier : la répartition de ces bâtonnets en fonction des jours calendaires.

    Coligny.jpgCette étude - technique - contribuera, à n’en pas douter, à mieux connaître la notion du temps chez nos ancêtres celtes de l’extrême sud de la Lorraine, zone frontière naturelle entre les Leuques et les Séquanes.

    Raymond Millon est ingénieur civil des Mines en retraite. Il a effectué toute sa carrière au BRGM et a publié plusieurs articles scientifiques. Il collabore ponctuellement à La Nouvelle revue lorraine.

     

    ‡ Le calendrier celtique de Coligny. Décryptage du système des triples bâtonnets, Raymond Millon, éditions In-Quarto, 2011, 20 p., ill.

    On peut se procurer gracieusement cette brochure sur simple demande en envoyant une enveloppe A4 afffranchie à : Raymond Millon, 17 allée Anna-de-Noailles, 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX.

  • Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées

    Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinal« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.

     

    A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinalSes recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...

     

    Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.

     

    ‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".

  • Deneuvre (Meurthe-et-Moselle) : un musée à la gloire d'Hercule

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    [Vosges Matin]

  • Bourbonne-les-Bains : témoignages sur les apparitions de la Vierge à Medugorje

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  • L'église Saint-Barthélemy de Gugney-aux-Aulx (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Bains-les-Bains : autour de Julie-Victoire Daubié, la première "bachelier"

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    [Vosges Matin]

  • "Chopin, sa filiation française" : nouveau livre de Gabriel Ladaique

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    [Vosges Matin]

  • Vif succès de la fête Renaissance de Chatillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Musée du Fer de Jarville : à la recherche du second souffle

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  • Thaon-les-Vosges : vers une valorisation de l'héritage spirituel et historique des Soeurs Bernadette

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    [Vosges Matin]

  • 10 mai 1951 à Nancy : autour du mariage d'Otto de Habsbourg-Lorraine

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    [Est Républicain]

  • Procession du Voeu de Louis XIII à Notre-Dame de Bermont

    En ce jour de la solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur la commune de Greux, accueillait les fidèles pour la traditionnelle procession du Voeu de Louis XIII. C'est en 1638, en effet, que le roi Louis XIII mettait le royaume de France sous la protection de la Mère de Dieu et exhortait l'Eglise à organiser chaque 15 août cette procession en l'honneur de la Vierge Marie.

    La procession, et le Salut au Saint-Sacrement qui a suivi, était présidée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal.

    Quelques images...

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    [clichés H&PB]

  • Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

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    Le Vœu de Louis XIII, 1820, Montauban, Cathédrale Notre-Dame.

     

    Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim.

     

    Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

     

    [Introït de la messe de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie]

  • La dorsale catholique, jansénisme et dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles

    le Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire (CRULH, Université Nancy-2) propose une journée d'étude, le 6 septembre, sur "La dorsale catholique, jansénisme, dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles : mythe, réalité, actualité historiographique".

    st michel.jpgPresque 40 ans après, il s’agira de faire le point sur de nombreuses pistes évoquées déjà par le professeur René Taveneaux (« Pays d’Entre-Deux », rôle des réguliers, des nonces pontificaux, des universités, législation civile, répression contre la sorcellerie, esprit de croisade contre le protestantisme, mythes fondateurs de la Maison de Lorraine, etc.) : les délimitations chronologiques, géographiques et structurelles de la notion, l’aspect international du projet sur la Dorsale catholique.

    La table-ronde de septembre 2011 ne sera qu’une première étape d’un projet plus ample.

    L’expression « Dorsale catholique » est due à René Taveneaux qui l’avait lancée en 1972 lors de sa communication « Réforme catholique et Contre-Réforme en Lorraine » au colloque de Pont-à-Mousson organisée par l’Université Nancy-2 sur "L’Université de Pont-à-Mousson et les problèmes de son temps".

     

    ‡ Programme du colloque ici : programme CRULH_dorsale catholique.pdf

  • Les filles de Louis XV aux eaux de Plombières

    La Société d'Art et d'Histoire Louis Français de Plombières-les-Bains présente le 19 août une conférence de Pierre Heili, président de la Société d'histoire de Remiremont, sur les séjours d'Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, aux eaux de Plombières et en Lorraine en 1761 et 1762. La conférence sera agrémentée par la présentation d'illustations provenant de sources souvent inédites. Elle est le fruit de longues recherches dans les archives et les bibliothèques lorraines.

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  • Les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 : "La Vallée du Côney, métallurgie et thermalisme"

    journées d'études vosgiennes,bains les bains,fontenoy le château,vosges,fédération des sociétés savantes des vosges,manufacture royale,thermalisme,métallurgie,patrimoineFruit de deux années de recherches qui renouvellent les connaissances du Val de Vôge, des Vosges méridionales, qui n'avaient plus connues de développement depuis les écrits de l'abbé Olivier au tournant des XIXe-XXe siècles. Ces actes réunissent les communications présentées lors des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010 durant lesquelles furent abordés la métallurgie, le thermalisme et le patrimoine à travers les territoires irrigués par le Côney, affluent de la jeune Saône.

    Si la métallurgie s'est développée dans la vallée dès le XVe siècle, elle connut une période de prospérité durant les XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la Manufacture royale de fer blanc de Bains-les-Bains : l'ouvrage met en lumière l'essor de l'activité, les bâtiments, la vie des ouvriers et maîtres de forges, leur pouvoir industriel et politique au tournant des révolutions.

    Le bourg de Fontenoy-le-Château révèle un intéressant patrimoine architectural, autour de son château médiéval, gardien de la frontière entre Lorraine et Franche-Comté. Dans ce sud vosgien, le lecteur rencontrera aussi d'attachantes figures : Diane de Dommartin, le maréchal Thierry, le poète Gilbert, Julie Victoire Daubié et l'abbé Olivier.

    Avec un propos nouveau et original, les auteurs - universitaires, historiens, géographes et érudits locaux - s'attachent à l'étude du thermalisme, depuis la présence antique jusqu'à nos jours en abordant les lieux de la ville d'eau et la clientèle.

    Des actes qui marqueront durablement la connaissance de cette région rurale attachant de la Lorraine méridionale.

     

    ‡ La vallée du Côney, métallurgie et thermalisme. Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges - Amis du Vieux Fontenoy, actes des Journées d'études vosgiennes, 15-16 octobre 2010, 2011, 495 p., ill. (35 €).

  • Gilbert Bauvin, le "petit Lorrain" du Tour de France des années '50

    Il y a 60 ans, Gilbert Bauvin enfilait pour la première fois le maillot du Tour de France. La carrière cycliste de celui que l'on surnommait le "petit Lorrain" fait l'objet d'une exposition à Nancy jusqu'au 31 août.

    lorraine,nancy,tour de france,cyclisme,vélo,gilbert bauvinLe quadruple détenteur du maillot jaune dans les années 1950 vient de fêter ses 84 ans le 4 août. Il vit toujours à Nancy et se souvient encore parfaitement de toutes ses courses. Même de sa première en 1946. Il n'avait alors que 19 ans. "Le directeur de la Vedette Cyclo Lunévilloise est venu me voir chez moi, à Lunéville, pour me demander de participer. C'était ma première course de club. Après deux crevaisons, j'ai fait deuxième. Ce qui m'a incité à devenir coureur cycliste" se souvient Gilbert Bauvin.

    L'année suivante, il remporte la "Nancy-Strasbourg" et courera désormais pour la marque Nancia, "la meilleure équipe régionale de l'époque".

    Sa première participation au Tour de France remonte à 1950. Cette année-là à Nancy, il est accueilli par le maire devant une place Stanislas noire de monde, il fait le tour de la ville à bord d'une décapotable prêtée par un quotidien régional... En 1954, quand il remporte par deux fois le maillot jaune, il fait un tour d'honneur au stade Marcel-Picot !

    Les photos exposées le représentent aux côtés de Louison Bobet, Jacques Anquetil ou André Darrigade, mais aussi Tino Rossi ou Yvette Horner. Une chanson intitulée Gloire au petit Lorrain a même été composée pour lui en 1951. Ces documents ainsi que des lettres d'admirateurs ou l'un de ses maillots jaunes et même un de ses vélos Nancia sont présentés jusqu'au 31 août à la Maison du Vélo, 54 rue Charles-III à Nancy.

  • Châtillon-sur-Saône : histoires salées pour le Musée vivant

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    [Vosges Matin]