Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Pour contribuer à la restauration de l’abbaye d’Autrey (Vosges)

    L’abbaye vosgienne classée est toujours occupée par une communauté monastique. L'association Notre-Dame d'Autrey cherche par tous les moyens à entretenir son patrimoine exceptionnel. Des activités culturelles et une souscription pour sa restauration sont lancées.

    Abbaye Autrey.jpgL’abbaye Notre-Dame d’Autrey fut fondée par l’évêque de Metz, le cardinal Etienne de Bar, sans doute à son retour de la deuxième croisade, à la fin de l’année 1149. Située dans un village du Pays d’Epinal, cœur des Vosges, l’abbaye Notre Dame d’Autrey s’élève majestueusement comme témoin d’un passé riche d’histoire, de foi chrétienne et de culture. Classée Monument Historique pour sa majestueuse abbatiale de grès rose, ses bâtiments conventuels, son pavillon abbatial et son portail, le site est représentatif d’une période allant du 12ème au 21ème siècle.

    Ses 4 hectares abritant un jardin arboretum remarquable offrent un décor et une sérénité qui en font un havre de paix et de beauté. Cette abbaye très ancienne témoigne d’une présence religieuse au fil des siècles. L’abbaye est ouverte au public pour la visite des jardins, du bâtiment, et sa programmation culturelle contribue à sa renommée. Ces actions sont soutenues par de nombreux partenaires.

    Autrey.jpgAu-delà de la restauration à proprement parler de l’édifice, c’est tout un dynamisme local que l’association de sauvegarde met en place et ceci à travers l’ouverture au public et l’organisation d’évènements ponctuels rassemblant nombre de participants.

    La restauration est entreprise dans l’esprit du respect du patrimoine historique qui demeure. Pour cela l’association s’en tient aux prescriptions de la D.R.A.C de Lorraine qui donne une garantie sur les différentes opérations réalisées ou en cours de réalisation.

    Tous les dons faits à la Fondation du Patrimoine pour contribuer à la restauration d’Autrey sont déductibles d’impôt.

    Autrey vitraux.jpgTitulaire depuis quelques années du label d’intérêt général et affiliée au Club des Partenaires « Entreprises », l’association Abbaye Notre-Dame d’Autrey offre la possibilité, sous condition d’adhésion, d’un quota de places de spectacle ou bien l’accès aux jardins ou bien encore la mise à disposition d’espaces avec une réduction sur les prix publics de location.

    L’association Abbaye Notre-Dame d’Autrey est soutenue par le Conseil général des Vosges, la Région Lorraine, la ville de Rambervillers, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Lorraine).

     

    >> Contact pour toute information ou pour faire un don : info@abbayedautrey.com

  • Les grandes affaires criminelles de Meurthe-et-Moselle

    crimes 54.jpgToutes les régions de France recèlent depuis toujours de drames et de tragédies. La Meurthe-et-Moselle n'y échappe pas. Pour preuve, l'ouvrage de Frédérique Volot regorge d'affaire qui se sont étalées depuis le XIXe siècle à la une de la presse régionale et nationale. L'auteur a consciencieusement dépouillé journaux et archives afin de restituer le plus justement possible les plus grandes affaires qui ont marqué le département depuis la fin du XIXe siècle. Ainsi, ressurgissent à la surface l'affaire de l'homme à la pèlerine (1881), l'affaire Eugène Meunier (1891), le paricide de Leyr (1898), le satyre de Pompey (1912), l'affaire Mario Verona (1950) ou encore l'affaire du monstre de Maxéville (1960).

     

    La Lorraine a aussi ses laideurs, ses laideurs humaines. Le lecteur revivra ces moments tragiques où la justice fut parfois impitoyable. La terrible "veuve" faisait encore son oeuvre...

     

    Bon voyage dans les arcanes de la criminalité et de la justice. La Lorraine n'est pas seulement le pays de la mirabelle !

     

    L'auteur, Frédérique Volot, est née en Lorraine. Auteur de contes pour enfants (Histoires de la chouette Hulu), elle publie également des recueils de nouvelles insolites et décapantes (Rue Maison-Dieu). Fascinée par le comportement humain, elle s'est naturellement tournée vers le mystère des affaires criminelles.

     

    >> Les grandes affaires criminelles de Meurthe-et-Moselle, Frédérique Volot, éditions De Borée, 2009, 320 p. (24 €)

  • Pour sauver les fresques de l’église de Battigny (Meurthe-et-Moselle)

    Dans l'église de Battigny, le travail de dégagement des fresques a débuté. Les badigeons des voûtains cachaient des splendeurs.

     

    fresques battigny.jpgLa belle église romane des 11ème et 12ème siècles qui surplombe le village de Battigny s'affiche décidément comme un étonnant édifice.

     

    En octobre 2002, Laurence Blondaux, conservatrice et restauratrice bourguignonne renommée, spécialisée en peintures murales, avait été sollicitée par la municipalité pour promener son échafaudage dans l'église battignienne, sondant ici et là, à la recherche de polychromie sur les murs et sous les voûtes...

     

    A cette époque, Mlle Blondaux avait ouvert avec son scalpel de petites « fenêtres » de quelques décimètres carrés pour vérifier les soupçons portés par l'église Saint-Germain susceptible de cacher des trésors picturaux vieux de quelques siècles. Ses investigations avaient confirmé la présence de peintures cachées sous les couches de badigeons.

     

    Seulement, l'interrogation des spécialistes restait pleine et entière. Quelles surprises seraient livrées par le dégagement des peintures ? Quel serait leur état de conservation, leur lisibilité ? La municipalité devait-elle engager des travaux pour de susceptibles œuvres séculaires ? Fin 2008, dans le prolongement de la ligne de conduite de leurs prédécesseurs, les élus de Battigny, décident de prolonger un programme global de restauration initié voilà quelques décennies. Outre la réfection de la toiture prévue pour septembre 2009, ils engagent, soutenus par l'Etat, le ministère de la Culture, le Conseil général, la Fondation du patrimoine et le lancement d'une souscription, une première tranche de travaux nécessaires au dégagement et à la conservation des peintures du chœur et des voûtains. C'est à nouveau Laurence Blondaux qui s'attelle au délicat et passionnant travail de dégagement des peintures. La suppression des couches d'enduit livre différentes scènes, dont « l'Annonciation ».

     

    fresques église battigny.jpgCertains détails, comme la représentation des « chaussures », caractéristiques de l'époque de François Ier, permettent de penser que ces peintures murales seraient bien du 16ème siècle... Mais c'est la mise au jour des peintures des voûtains, « superbement conservées » qui vont véritablement enthousiasmer la restauratrice. Au centre, un Christ en majesté, « le Christ de l'apocalypse », imposant et impressionnant, montre ses plaies et vous pénètre de son regard...

     

    Autour de lui, s'affichent les représentations symboliques des évangélistes : l'aigle pour saint Jean, l'homme ailé pour saint Mathieu, le lion pour saint Marc, le taureau pour saint Luc. « Ce sont de magnifiques peintures, de très beaux décors qui confirment la richesse du patrimoine de cette église romane », précise Mlle Blondaux ravie de découvrir des œuvres d'une telle qualité à Battigny. « Complètement dégagées et définitivement nettoyées, les œuvres n'en seront que plus lisibles » confie la restauratrice, obligée d'interrompre momentanément ce chantier lorrain mais impatiente de revenir en octobre pour poursuivre sa mission.

     

    Les prochaines Journées du Patrimoine fourniront l'occasion au public de découvrir en avant-première, ces fresques.

     

    Ce sera aussi l'occasion pour tous les amoureux de l'art de participer à la sauvegarde de ces fresques séculaires en souscrivant à la Fondation du Patrimoine.

     

     

    >> Pour souscrire, il suffit d'adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz 54000 NANCY) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant au verso du chèque « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 % ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.

  • Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République

    gaullisme dans l'est.jpgLe Rassemblement du Peuple Français (RPF) qui avait déjà emporté la plupart des villes de l'Est lors des municipales de 1947 obtint de nouveau un excellent résultat lors des législatives de 1951. A l'évidence, la France de l'Est entretenait avec le général de Gaulle et le gaullisme d'opposition un rapport privilégié où se mêlaient de manière complexe les héritages historiques, les déterminants socio-économiques et les influences culturelles et religieuses.

     

    Comment un homme - Charles de Gaulle - et un courant politique - le gaullisme - ont pu à ce point s'ancrer pratiquement et symboliquement dans un espace géographique à un moment donné, après la Libération du territoire ? A cette question, l'ouvrage issu d'un colloque tenu à Nancy en 2007, tente d'apporter des réponses autour de cinq axes thématiques : les structures, le personnel, les partenaires et adversaires, la culture politique et l'enracinement symbolique dans l'histoire et l'espace.

     

    Les auteurs : François Audigier est maître de conférence en histoire contemporaine à l'université de Nancy 2 et spécialiste de l'histoire du gaullisme. Frédéric Schwindt est professeur agrégé d'histoire, spécialiste de l'histoire lorraine et membre du Centre culturel Charles de Gaulle de Lorraine.

     

    >> Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République, François Audigier et Frédéric Schwindt (sous la dir.), Presses universitaires de Rennes, 2009, 421 p. (20 €)

  • Autour du Centenaire de Gaston Litaize, organiste aux doigts de lumière

    gaston litaize.jpg
    bio litaize.jpg
    programme litaize.jpg

  • Les fêtes de la Vierge en septembre en Lorraine

    benoîte vaux.jpgDans l’Église catholique, septembre est marqué par deux fêtes mariales : la Nativité de Marie, le 8 septembre, à l’origine l’une des quatre plus grandes fêtes de la Vierge dans l’Église (avec la Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, et l’Assomption le 15 août ; la Nativité est plutôt oubliée aujourd’hui, effacée par l’Assomption et l’Immaculée Conception) et son jour "octave", la fête de Notre-Dame des Douleurs, le 15. On peut rajouter à ces deux fêtes, celle du Saint Nom de Marie le 12 septembre. Cette fête commémore la victoire de la coalition chrétienne contre les Turcs à Vienne en 1683, coalition de 70.000 soldats polonais et impériaux menés par Charles V duc de Lorraine et le roi de Pologne Jean Sobieski.

     

    En Lorraine, septembre est un mois particulièrement marial, avec les deux grandes neuvaines des deux célèbres sanctuaires de Sion dans le diocèse de Nancy & Toul, et Benoîte-Vaux, dans l’actuel diocèse de Verdun, à la frontière de l’ancien diocèse de Toul.

     

    Le 9 septembre, on prie par l’intercession de la Reine des Cieux à Benoîte-Vaux pour tous les Lorrains.

     

    ND Sion.jpgLe 10 septembre, à Sion, sur la « colline inspirée » chère à Maurice Barrès, les Lorrains prient par l’intercession de notre « bonne Duchesse » :

     

    « Dieu Tout-puissant,

    qui, par l’intercession

    de la Vierge Marie,

    avez préservé admirablement

    nos ancêtres de bien des désastres,

    accordez-nous d’être protégés par elle

    des maux qui nous menacent,

    et de parvenir à la patrie du Ciel. »

     

    Enfin, le 20 septembre, le diocèse de Nancy & Toul commémore l’antique statue de Notre-Dame au Pied d’Argent de la cathédrale de Toul, détruite pendant la Révolution.

  • Prochaines expositions au Musée Lorrain de Nancy

    musée lorrain.jpg
    >> Renseignements au 03.83.32.18.74.

  • Auguste Majorelle et la faïencerie de Toul

    majorelle toul.jpgAuguste Majorelle s'installe à Toul en 1858 et y ouvre un commerce d'objets d'art. Ses liens amicaux avec les propriétaires de la faïencerie Toul-Bellevue, la famille Aubry, lui permettent d'exercer son art de décorateur. Il y invente également des procédés de décoration. En 1864, il dépose un brevet pour la décoration d'objets "genre chinois" sur des biscuits de faïence à l'aide d'un vernis laqué fabriqué par ses soins et appliqué à froid. En 1876, il met au point une seconde innovation où le décor est appliqué par la double utilisation du laquage et de l'émaillage. Ses techniques permettent de décorer des objets aux formes à la mode reprenant allégrement copie de style et exotisme.

     

    A la naissance de Louis en 1859, l'entreprise familiale commence à prospérer grâce à la vente notamment de meubles et de faïences dans le goût japonisant. Après son installation à Nancy en 1860, Auguste Majorelle continuera sa collaboration artistique avec la faïencerie touloise et s'y approvisionnera régulièrement en objets de toute sorte destinés à la vente.

     

    Dans le cadre des manifestations autour de la maison Majorelle, le Musée d'Art et d'Histoire de Toul présente une quarantaine de pièces de la faïencerie Toul-Bellevue décorées par Auguste Majorelle dans le goût japonisant. Un remarquable catalogue en conserve le souvenir et présente dans le détail ces oeuvres d'art.

     

    >> Auguste Majorelle et la faïencerie de Toul, Michel Hachet et Alde Harmand, Musée d'Art et d'Histoire de Toul, 2009, 77 p., ill. couleurs (10 €).

  • Les Vosges, terre catholique ?

    Le bassin parisien élargi est l'un des territoires où l'audience de l'Eglise catholique est la plus faible, à l'opposé de l'Est et de ses diocèses concordataires.

     

    france catholique.jpgLes Vosgiens seraient-ils plus catholiques que la moyenne des Français ? Oui, selon l'Ifop, pour qui 74,6 % des Vosgiens se déclarent comme tels. A l'échelle de la France, l'Est fait toujours figure de bastion du catholicisme, mais avec des taux de pratiquants très disparates.

     

    Ce dimanche, dans les Vosges, 17.000 personnes auront reçu la bénédiction d'un prêtre. 4,5 % de la population du département se rend en effet chaque dimanche à la messe. Cette moyenne nationale est l'une des nombreuses statistiques contenues dans l'analyse "Le catholicisme en France en 2009" que vient de publier l'Ifop. "Attention ! Il ne s'agit pas d'un sondage, prévient Frédéric Dabi, directeur du département "Opinion et stratégies d'entreprise" à l'Ifop. Nous avons exploité des renseignements signalétiques obtenus lors de 135 enquêtes : le sexe, l'âge, la profession, la religion…" Voilà pour la méthodologie.

     

    Sur le fond de l'analyse, plusieurs données retiennent l'attention. Premièrement, bien que tous les bancs ne soient pas occupés le dimanche à l'église, 64 % des Français se déclarent catholiques. Ils étaient 81 % en 1952. Mais 87 % en 1972. L'Ifop attribue en partie cette courbe ascendante à l'impact du concile Vatican II sur l'image de l'Eglise. "En revanche, à partir de 1978, nous n'observons pas d'effet Jean-Paul II", reprend Frédéric Dabi.

     

    Certaines régions résistent mieux que d'autres à cette "baisse de l'audience", telle que qualifiée par l'institut : l'Ouest intérieur, le Sud du Massif Central, les Pyrénées-Atlantiques et l'Est de la France. En bleu foncé sur la carte ci-dessus, les Vosges comptent au nombre de ces bastions. Dans le diocèse de Saint-Dié, 76,4 % des personnes interrogées se sont déclarées catholiques, dix points de plus que la moyenne nationale ! Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, n'est pas surpris : "Il y a toujours eu un certain nombre de terres catholiques dans les Vosges, mais elles sont inégalement réparties." Autre explication avancée par l'évêque : "La population immigrée, qui pratique une autre religion, y est moins nombreuse que dans d'autres régions."

     

    abbés pierré et villaume1 16.08.09.jpgMais ce n'est pas parce que les catholiques y sont plus nombreux qu'ils pratiquent plus que la moyenne nationale. A peine 15,5 % de pratiquants de Neufchâteau à Saint-Dié et de Charmes à Remiremont (15,2 % dans l'Hexagone). Pourquoi cette rupture ? Frédéric Dabi, de l'Ifop, y discerne la marque des catholiques sociologiques : "Des personnes nées dans des familles catholiques mais qui sont éloignées de la croyance et de l'institution."

     

    Pour l'évêque, cet effondrement de la pratique est plus sensible "dans le rural que dans le monde urbain", alors que les campagnes, territoires où les traditions sont sacrées, auraient pu nous convaincre du contraire. "Mais les prêtres y sont moins nombreux et les croyants doivent beaucoup se déplacer pour se rendre à une messe", reprend le prélat qui se demande si les sondeurs, à l'avenir, prendront en considération les nouvelles formes de célébration autour de la parole de Dieu, appelées à se démocratiser dans les paroisses sans curé.

     

    messe en lorraine.jpgParmi ces 15,5 % de Vosgiens pratiquants, ils ne sont donc, nous l'avons vu, que 4,5 % (moyenne nationale, pas de chiffres locaux) à fréquenter l'eucharistie tous les dimanches. Réduire la pratique religieuse au seul fait d'assister à la messe est discutable pour l'évêque des Vosges. "Je suis en effet frappé par les personnes rencontrées lors de rassemblements : la proclamation du projet diocésain à Saint-Dié, Festi Jeunes, celui du MRJC hier à Moriville…" Ce serait donc cela aussi, pratiquer. En 1952, 27 % des Français se rendaient à l'église tous les dimanches…

     

    Un dernier indicateur semble en revanche général dans cette livraison de l'Ifop : l'âge et le sexe des catholiques. 50 % d'entre eux ont plus de 50 ans, alors que les plus de 50 ans ne représentent que 42 % de la population française. Et l'écart se creuse encore chez les pratiquants (65 % ont plus de 50 ans) qui sont, à 61 %, des pratiquantes. "Les jeunes sont souvent accaparés par leur installation dans la vie professionnelle et dans la vie familiale. L'adhésion est plus tardive, quand intervient la stabilité, quand les enfants sont plus grands. Voyez le nombre de recommençants", termine, confiant, le chef de l'Eglise catholique des Vosges, qui appelle à "une nouvelle forme d'organisation de la vie de l'Eglise." Tout le sens du projet diocésain proclamé le 31 mai dernier devant la cathédrale de Saint-Dié.

     

    Au final, ce qui fait la force d’une Eglise, ce n’est pas forcément le nombre. C’est avant tout l’intensité de la foi. Et ça cela ne se mesure pas par sondage…

     

     

    [d’après Vosges Matin |13.09.09]

  • Journées du Patrimoine à Bleurville la Romane

    JDP 09.jpg
    patrimoine bleurville.jpg

  • Nancy : "Le livre sur la place" édition 2009

    livre sur la place.jpg
    >> Programme complet sur www.lelivresurlaplace.fr

  • Nouvelle réorganisation de la paroisse N.-D. de la Saône en perspective

    abbé ch villaume 2005.jpgLundi 14 septembre, le conseil pastoral de la grande paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) se réunira à la maison paroissiale de Monthureux afin de mettre en place la réorganisation de la paroisse. Celle-ci est rendue nécessaire par la retraite du prêtre desservant, l'abbé Charles Villaume, toujours en résidence à la cure de Bleurville. L'abbé Villlaume, qui fut prêtre fidei donum au Mali durant 30 ans avant d'être nommé à Bleurville en 1994, a connu quelques ennuis de santé au cours de l'année, nécessitant un repos prolongé et... bien mérité.

    De nombreux sujets seront abordés au cours de cette importante réunion qui rassemblera les délégués des onzes paroisses réparties sur les deux cantons ruraux du sud-ouest vosgien de Monthureux-sur-Saône et Lamarche. Les catholiques seront appelés à participer plus activement à la vie de la grande paroisse autour du prêtre administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, actuel curé de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel (Lamarche).

    Souhaitons que l'abbé Villaume puisse profiter d'une longue et paisible retraite dans son presbytère de Bleurville où il pourra assurer une présence spirituelle réconfortante auprès des paroissiens et un soutien au curé desservant la paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    [cliché H&PB]

  • Les Merveilleuses & Insolites : diversité du patrimoine du Coeur des Vosges

    patrimoine vosgien.jpgLe Pays d'Epinal, Coeur des Vosges rassemble 13 intercommunalités autour de projets communs de développement durable.

     

    Cette année, il joue la carte de la promotion du patrimoine en s'associant aux Journées européennes du Patrimoine des 19 et 20 septembre pour faire découvrir ou redécouvrir la richesse et la diversité du patrimoine architectural de ce Pays. De Châtillon-sur-Saône à Rambervillers et de Chamagne à Plombières-les-Bains, chacun pourra partir à la rencontre du patrimoine local : châteaux, usines, églises, prieurés, thermes... Les portes des monuments historiques publics et privés s'ouvrent toutes grandes rien que pour vous !

     

     

    >> Brochure disponible sur les sites ouverts lors des Journées du Patrimoine, dans les syndicats d'initiatives et les mairies du Pays d'Epinal, Coeur des Vosges.

    coeur des vosges.jpg
  • La « drôle de guerre » et la défaite de juin 1940 dans le Grand Est

    Pour ceux qui vécurent cette époque, comme pour les historiens qui l'étudient, la « drôle de guerre » puis la défaite militaire de juin 1940 constituèrent l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la France contemporaine.

     

    la grande débâcle.jpgSoixante-dix ans après la déclaration de guerre, L’Est Républicain a pris l'initiative d'explorer cette période au travers des archives historiques et grâce aux souvenirs des témoins.

     

    Pendant le conflit ou lors de l'exode, ils étaient sous les drapeaux ou encore adolescents : ils ont tous assisté plus ou moins impuissants à l'effondrement de l'armée et du pouvoir politique, à l'arrivée des troupes allemandes dans les villes et les villages, à la mise en place du régime de Vichy, à partir de juillet 1940. Leurs souvenirs sont évidemment précieux. Ils ont été recueillis avec le plus grand soin afin de les confronter aux événements et de les replacer dans le contexte général.

     

    L'accent est mis dans ce magazine sur la dimension régionale de la guerre. La Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté - avec le nord de la France - furent une fois encore en « première ligne » dès septembre 1939 avec les grandes opérations d'évacuation des populations civiles qui vivaient à proximité de la frontière et l'installation des troupes dans les abris de la ligne Maginot. Nos régions furent ensuite, en juin 1940, le théâtre des opérations terrestres et aériennes lancées par Hitler et ses généraux : des Ardennes à la Suisse en passant par le Toulois, le Saintois, le massif des Vosges, des unités françaises mais également polonaises résistèrent et infligèrent même des pertes importantes à l'ennemi. Mais, ces poches de résistance - alors que partout le front craquait - ne permirent pas de vrai sursaut militaire.

     

    L'Est de la France, après la défaite, n'en avait pas fini avec l'histoire : la Moselle et l'Alsace subissaient l'annexion, le reste de la Lorraine était englobé dans une zone interdite, les Vosges étaient placées sous haute surveillance tandis que la Franche-Comté était coupée au sud par la ligne de démarcation. Les populations allaient souffrir encore longtemps avant la Libération.

     

    >> « 39-40 : la grande débâcle », hors-série de L'Est Républicain, septembre 2009 (7 €).

  • « La Lorraine gourmande » de Jean-Marie Cuny

    lorraine gourmande.jpgJean-Marie Cuny est un récidiviste... de la gourmandise ! Pour notre plus grand bonheur, et surtout celui de nos papilles, il nous livre un nouvel ouvrage sur un domaine qu’il possède sur le bout des doigt : la gastronomie lorraine.

     

    De la plus ancienne spécialité gourmande à la plus récente reconnue comme excellente, vous trouverez dans ces pages illustrées des notices, sans aucun doute alléchantes, mais également des précisions historiques et des propos anecdotiques.

     

    Ce livre confirme aujourd'hui la notice de 1938 du célèbre Larousse Gastronomique qui déclarait alors : « La Lorraine est un pays de haute gourmandise. Dans ce pays l'amateur peut savourer maintes choses exquises... »

     

    Cet ouvrage prouve que, selon le dicton, « En Lorraine, la gourmandise est reine ! ». Et l’on peut rajouter encore : « De Nancy pour la gueule, j’en suis ! ». Ce nouveau recueil agréablement illustré vous mettra, sans aucun doute, en appétit.

     

     

    >> Sortie officielle de l’ouvrage « La Lorraine gourmande » lors des journées du Livre sur la Place à Nancy les 18, 19 et 20 septembre. Jean-Marie Cuny le dédicacera sur son stand situé côté palais du Gouverneur, en face de la buvette !

  • Les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne

    jdp saone vosgienne.jpg
    jdp 09 saone vosgienne.jpg

  • Henri Schmitt, maître faïencier vittelois

    henri schmitt.jpg

    [Vosges Matin | 30.08.09]

  • Journées d'amité entre Bleurville et Chichery-la-Ville

    Durant le week-end des 29 et 30 août dernier, des Bleurvillois sont allés rendre visite à leurs amis de Chichery-la-Ville, dans l'Yonne, à quelques kilomètres d'Auxerre.

     

    visite à chichery 30.08.09.jpg
    L'accueil des Vosgiens par leurs hôtes icaunais

     

    Depuis 1992, la cité vosgienne de Bleurville est jumelée avec une commune icaunaise, Chichery. Depuis, chaque année les membres du jumelage organisent une rencontre soit en Bourgogne, soit dans les Vosges. Cette année, c'était au tour des Vosgiens de se rendre à Chichery. Ce fut l'occasion de partager de bons moments de convivialité et de découvrir le patrimoine local. En particulier, le château-fort de Guédelon en Puisaye, en cours de construction depuis plusieurs années, selon les méthodes traditionnelles du Moyen Âge.

     

    visite à chichery repas.jpg
    Un repas partagé dans une excellente ambiance

     

     

    En 2010, ce sera au tour des Bleurvillois d'accueillir leurs amis bourguignons.

     

     

    guédelon.JPG
    Visite au château de Guédelon
    [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]
  • Bleurville : bonne retraite Bernadette et Jean-Claude !

    Après trois générations de labeur à Bleurville, la boulangerie Petitjean passe la main à la famille Lavoine.

     

    IMG_0597.JPGMardi 8 septembre en fin d'après-midi, Bernadette et Jean-Claude Petitjean accueillaient leurs fidèles clients devant la boulangerie, sur la Place du Prince, afin de fêter sympathiquement leur départ à la retraite. Une grande partie de la population a répondu présente afin de souhaiter une bonne retraite à la boulangère et au boulanger.

     

    Après Alcide, Robert et Jean-Claude au pétrin, et Yvette et Bernadette au magasin, la boulangerie-pâtisserie-épicerie du village va connaître une nouvelle vie. D'ailleurs, elle en avait déjà connu de nombreuses depuis sa création au début du XXe siècle. Désormais, c'est Sophie et Bruno Lavoine qui vont poursuivre cette activité.

     

    IMG_0610.JPGChacun se souviendra avec gourmandise des spécialités de Jean-Claude : les succulents pâtés lorrains qui font la joie des repas de fêtes familiales et, surtout, la délicieuse brioche en couronne, moelleuse à souhait, fabriquée selon une méthode traditionnelle transmise de génération en génération.

     

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois s'associe aux villageois pour souhaiter une bonne, longue, heureuse et sereine retraite à Bernadette et Jean-Claude. Et longue vie à la boulangerie avec Sophie et Bruno ! Car, au-delà de l'aspect commercial, la boulangerie au centre du village est un peu le coeur de la communauté : on y vient pour y chercher son pain certes, mais aussi y partager les évènements qui font la vie du village au quotidien. Bravo et merci à nos boulangers sympas !

     

    IMG_0665.JPG
    [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]
  • Journées du Patrimoine : Concerts en Saône Lorraine

    concert resonances.jpg

  • La correspondance entre la comtesse de Sabran et le chevalier de Boufflers

    le lit bleu.jpgStanislas Jean, marquis de Boufflers, plus souvent appelé « le chevalier de Boufflers », né à Nancy le 31 mai 1738 et mort à Paris le 18 janvier 1815, est un poète lorrain. Il était le fils de Louis François marquis de Boufflers et de la marquise, la belle et spirituelle Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon. Il grandit à la cour de Lunéville où il eut pour parrain le roi Stanislas, dont sa mère était la maîtresse en titre.

     

    Dans son ouvrage, Sue Carrell présente une partie de la correspondance que s’échangèrent le chevalier de Boufflers et la comtesse de Sabran, sa future épouse. Boufflers tomba passionnément amoureux de la charmante jeune veuve en 1777. Pendant quatre ans, ils bavarderont avec délicatesse, avec tendresse. Et le 2 mai 1781, ils se donnent enfin l’un à l’autre dans un grand lit bleu et, au printemps de 1797, vingt ans après leur première rencontre, ils s’épousent.

     

    Cette nouvelle édition de leur correspondance, établie à partir de nombreux textes inédits, par une spécialiste américaine de la langue française, révèle une des plus belles histoire d’amour du XVIIIe siècle.

     

     

    >> La comtesse de Sabran et le chevalier de Boufflers. Le lit bleu, correspondance 1777-1785, Sue Carrell, éditions Tallandier, 2009, 366 p. (22 €)

  • Journées du Patrimoine à Bleurville (Vosges) : « Résonances » en concert à l'abbaye Saint-Maur

    Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’abbaye Saint-Maur accueillera samedi 19 septembre à 20h30 l’ensemble vocal franc-comtois « Résonances ».

    Chorale Resonnance.jpg
    L'ensemble franc-comtois "Résonnances" en répétition.

     

    Le chœur est composé d'une quinzaine de choristes dirigés par Michèle Wintherlig, professeur d'éducation musicale et responsable musicale des chorales « A Cœur Joie » franc-comtoises. Ils sont issus pour la plupart de chorales « A Cœur Joie » de Franche-Comté (Besançon, Dole, Gray). Riches d'une bonne expérience chorale, ils ont plaisir à approfondir un répertoire classique varié allant de la Renaissance au 20ème siècle. Ils chantent a cappella, accompagnés par un piano ou par quelques instruments à cordes.

     

    Le programme du concert proposé en l’abbatiale Saint-Maur présente des œuvres vocales et instrumentales d’une grande richesse. La troisième suite pour violoncelle de J.-S. Bach alternera avec des pièces vocales de la Renaissance, d'Edward Elgar (compositeur britannique décédé en 1934), le Laudate dominum de Mozart avec une jeune soprano étudiante au conservatoire de Strasbourg, ou encore la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Joseph Haydn.

     

    Un programme éclectique qui mettra notre patrimoine millénaire en musique pour clôturer en beauté la 35ème saison à Saint-Maur.

    >> Concert de l’ensemble vocal et instrumental « Résonances », abbaye Saint-Maur, samedi 19 septembre à 20h30, entrée libre.

  • A Nancy : Fêtes et traditions dans le judaïsme

    culture juive.jpg
    programme.jpg
    >> Contacts et réservations :
    communauté juive de Nancy : http://www.cjn54.fr

  • Le château de Saulxures-sur-Moselotte sera démoli

    La presse régionale s'est faite l'écho récemment de la prochaine démolition du "Versailles vosgien", le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    chateau saulxures.jpgConstruit sous le Second Empire par un richissime industriel du textile, il sera abandonné en 1972. Pour l'actuel propriétaire, François Vandamme, les coûts de restauration et d'entretien étaient devenus faramineux ; plusieurs projets de reprise avaient vu le jour mais aucun n'a abouti. En 1972, il était prévu d'y transférer la maison familiale de la commune, mais les collectivités locales ne subventionnaient que les constructions neuves à l'époque.

     

    Finalement, la toiture du château s'est effondrée, les plafonds aussi. Les intempéries ont achevé le travail. Les grilles ont disparu. Le pillage et le vandalisme ont dépouillé l'édifice de tout ce qui était précieux à l'intérieur. Il y a quelques années, la mairie avait dû prendre un arrêté de péril, contraignant le propriétaire à fermer l'accès au site.

     

    L'inévitable démolition est désormais une question de mois. Une paysagiste bressaude s'est mise en tête de récupérer une partie du monument pour le réédifier dans une carrière de Travexin, à Ventron. Elle prévoit le démontage au début de l'année prochaine. Cependant, elle n'est pas certaine de pouvoir conserver les fameuses cariatides et atlantes de la façade antérieure : il semblerait qu'ils soient mangés par le salpêtre...

     

    Il ne restera donc plus que les images pour se souvenir de l'épopée de l'industrie textile dans les Vosges. Après les emplois et les usines, le textile vosgien n'aura même pas pu sauvegarder son patrimoine architectural...

     

    [d'après Vosges Matin | 31.08.09]

  • Le dernier empereur : Charles de Lorraine-Habsbourg

    dernier empereur.jpgVoici un bon ouvrage que tout lorrain amateur d'histoire régionale se doit de possèder... et de lire. Jean Sévillia nous brosse une remarquable biographie de Charles d'Autriche (ou de Habsbourg-Lorraine), dernier empereur d'Autriche-Hongrie, descendant direct du dernier duc héréditaire de Lorraine, François III. L'actuel achiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, grand ami de la Lorraine, est son fils aîné.

     

    Vienne, 1916. L'empereur François-Joseph meurt après 68 ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, Charles Ier. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.

     

    En 1918, la guerre est perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier de Habsbourg-Lorraine doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, son épouse, attend alors son huitième enfant.

     

    En le béatifiant en 2004, le pape Jean-Paul II a voulu faire de Charles d'Autriche une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.

     

    >> Le dernier empereur, Charles d'Autriche 1887-1922, Jean Sévillia, éditions Perrin, 2009, 357 p. (21,80 €)

  • Epinal : lecture d'archives aux Archives des Vosges "Souvenirs de voyage, Hanoï-Pondichéry 1910"

    images épinal.jpg

  • Bleurville (Vosges) : il y a 35 ans Saint-Maur... ressuscitait

    35 ans st maur.jpg
    [source : L'abeille des Vosges]

  • Bleurville (Vosges) : vers le Centenaire du bureau de poste

    agence postale bleurville janv. 09 001.jpgAfin de préparer une rétrospective sur la présence postale à Bleurville à l'occasion du Centenaire de l'installation du bureau de poste, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur recherchent en particulier des photographies des différents receveurs-distributeurs ayant exercé à Bleurville.

     

    Par ailleurs, tout document ou témoignage d'habitants et de « clients » du bureau de poste permettant d'enrichir cette exposition sur la vie de La Poste au village est également le bienvenu.

     

    Une exposition sera présentée dans les locaux de l’agence postale communale en décembre prochain afin de célébrer la création du bureau de poste qui a ouvert ses portes voici tout juste 100 ans, le 9 décembre 1909.

     

    >> Contact mail : abbaye.saint-maur@laposte.net

  • Visitez les fouilles archéologiques de l'îlot Sainte-Chrétienne à Metz

    fouilles metz.jpg