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rené d'anjou

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : les Nocturnes de René II et "Le Bon Roi René dans tous ses états"

  • Le roi René

    Prince des fleurs de lys, arrière petit-fils du roi de France Jean II le Bon, beau-frère de Charles VII, oncle de Louis XI, beau-père du roi d'Angleterre Henry VI, duc apanagé d'Anjou et comte du Maine, duc de Bar par sa mère, et duc de Lorraine par son mariage avec Isabelle de Lorraine fille du duc Charles II, comte de Provence et roi de Sicile, allié à toutes les grandes familles d'Europe, le roi René (1409-1480) a marqué la politique de son temps.

    Jeune chevalier intrépide, ardent au combat - il sera fait prisonnier lors de la bataille de Bulgnéville en 1431 -, brillant au tournoi, chef de tant d'Etats prestigieux, il a joué, comme toute sa famille, un rôle majeur dans l'entourage du roi de France, pris part à la reconquête de la Normandie sur les Anglais, soutenu le pouvoir dans les guerres civiles.

    Une belle synthèse sur ce personnage hors du commun, premier duc de Lorraine et de Bar, et copieusement illustrée avec des images couleurs pour la plupart inédites.

    Deuils cruels, défaites dramatiques, prison, jalonnent la vie tumultueuse de ce prince lettré et pieux, écrivain de talent et amateur d'art, entouré d'une cour raffinée et cosmopolite. Recréé dans l'imaginaire angevin et provençal comme une figure tutélaire, le bon roi René - René d'Anjou en Lorraine - s'affirme surtout comme le descendant d'une dynastie ambitieuse qui a porté vers l'Italie des espoirs bientôt repris par les rois de France.

     

    ‡ Le roi René, prince des fleurs de lys, Françoise Robin, éditions Ouest-France, 2015, 72 p., ill. (9,90 €).

  • Turqueries, chinoiseries... et douceur angevine à Lunéville

    Retour sur les deux dernières expositions qui ont animé le château de Lunéville actuellement en cours de restauration.

    turqueries et chinoiseries.jpgTurqueries et autres chinoiseries au XVIIIe siècle. Durant le siècle dit "des Lumières", l'Europe n'en finit pas de tourner ses regards vers des horizons aussi lointains que fascinants. L'Orient mythique exerce une profonde influence sur l'art de cour parrainé par les derniers ducs de Lorraine. Avec Léopold, les références à l'Empire ottoman rappellent les victoires de son père Charles V sur les turcs en 1682 et servent à conforter le prestige dynastique.

    L'exotisme accompagne l'épanouissement du rococo sous le règne de Stanislas qui se rêve en souverain oriental lorsqu'il agrémente ses châteaux lorrains de pavillons aux allures de pagodes. Les chinois facétieux s'échappent bientôt des palais ducaux. Ils viennent aussi égayer la production des faïenceries et contribuent à établir une tradition lorraine.

    Le catalogue édité à cette occasion invite à un voyage imaginaire où se laissent découvrir portraits d'apparat ou de fantaisie, meubles précieux, délicates porcelaines de Chine, faïences lorraines inédites...

     

    douceur angevine.jpgLa douceur angevine à Lunéville (XVe-XVIe siècles). Une exposition à la gloire de René d'Anjou, duc de Lorraine et de Bar, et de sa bonne ville de Lunéville.

    Les ducs de la Maison d'Anjou furent à l'origine d'un premier développement de Lunéville qui sortit de l'ombre pour accueillir membres de la cour, marchands et artistes mêlant les dernières traces du Moyen Âge finissant aux apports de la Renaissance.

    Cet essor se poursuivit sous le règne brillant de Charles III, mais fut compromis par le passage des Reîtres (paysans protestants allemands), malgré le renouveau que tenta d'impulser au début du XVIIe siècle le duc Henri II qui aurait envisagé de faire du château de Lunéville sa principale demeure. Mais la guerre de Trente Ans acheva de la ruiner.

    Il fallut attendre l'arrivée du duc Léopold et son installation au château reconstruit une nouvelle fois au début du XVIIIe siècle pour que Lunéville connaisse des heures glorieuses.

    La brochure de l'exposition propose de revisiter le Lunéville de René Ier à travers l'architecture civile et religieuse, l'art pictural, le livre et les enluminures, la vie religieuse...

     

    >> Turqueries et autres chinoiseries. L'exotisme en Lorraine au XVIIIe siècle, collectif, Serge Domini éditeur, 2009, catalogue de l'exposition du château de Lunéville [6 juin - 21 septembre 2009], 72 p., ill. (15 €).

    >> Douceur angevine à Lunéville (XVe-XVIe siècles), Catherine Guyon, 2009, catalogue de l'exposition du château de Lunéville [21 novembre 2009 - 24 janvier 2010], 32 p., ill. (5 €).

  • René d'Anjou et la Lorraine : conférence de Jean Favier le 29 janvier 2010 à Nancy

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  • Exposition « La douceur angevine à Lunéville au XVe-XVIe siècles »

    douceur angevine.jpgSi Lunéville est devenue au XVIIIème siècle la résidence des ducs de Lorraine, elle était déjà aux XVème et XVIème siècles un lieu de séjour apprécié de René Ier d'Anjou, titulaire du duché de Bar, devenu en 1431 duc de Lorraine.

     

    Cultivé et raffiné, aimant les fêtes et les tournois, il fit découvrir un nouvel art de vivre comme le révèle l'exemple de Lunéville qui, sous son impulsion, connut un premier essor.

     

    A travers cette exposition, vous pourrez découvrir une présentation de statues du XVème siècle, de parchemins, d'enluminures, de plans, de maquettes, de dessins, de gravures, de livres anciens...

     

    >> Exposition au Musée du Château de Lunéville dans les trois salles du premier étage de l'aile nord, jusqu'au 24 janvier 2010.

     

    >> Ouverture du mercredi au dimanche de 14 à 17h (et sur demande pour les scolaires).

     

    >> Commissaire de l’exposition : Catherine Guyon, universitaire.

     

    >> Catalogue d'exposition mis en vente.

     

    >> Renseignements au 03.83.76.04.75 | chateauluneville@cg54.fr | Entrée libre.

  • Le Roi René et les livres

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    >> Splendeur de l'enluminure. Le Roi René et les livres, Marc-Edouard Gautier (sous la dir.), Ville d'Angers-Actes Sud, 2009, 415 p., ill. (32 €).

  • René Ier d'Anjou et la Lorraine

    rené d'anjou.jpgDans le cadre de la commémoration du 600ème anniversaire de la naissance de René Ier d'Anjou, le Musée lorrain de Nancy propose une exposition-dossier sur "René Ier et la Lorraine" dont l'ambition est de montrer que ce monarque, dont on a gardé en Lorraine un souvenir un peu flou, s'inscrit pourtant définitivement dans l'histoire régionale à travers deux thèmes emblématiques qui se sont perpétués jusqu'à nos jours : le culte de saint Nicolas et la croix de Lorraine.

    Devenu duc de Lorraine par son mariage avec Isabelle, héritière du duché, René d'Anjou fut en effet le premier de la famille ducale à témoigner de son attachement au culte de saint Nicolas. En 1471, il offrit à l'église de Saint-Nicolas-de-Port un somptueux bras-reliquaire d'or dans lequel fut enfermé le doigt du saint, insigne relique que des foules immenses de pèlerins vinrent vénérer.

    C'est lui aussi qui apporta en Lorraine "l'usage" de la croix à double traverse. A l'époque de René Ier, il existait une tradition angevine de la croix double, représentant la vraie Croix. La filiation entre cette croix, dite Vraie Croix d'Anjou ou encore Croix de Baugé, qui appartint à la famille d'Anjou, et la croix de Lorraine, reste encore difficile à appréhender pour les Lorrains.

    L'exposition propose de montrer comment s'est faite cette filiation et comment, au fil de l'histoire, la croix à double traverse se transforma en symbole régional puissant, puis en symbole national de résistance et de patriotisme.

     

    >> Exposition "René Ier d'Anjou et la Lorraine, Musée lorrain, Nancy, 11 décembre 2009 au 28 février 2010. Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

  • Prochaines expositions au Musée Lorrain de Nancy

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    >> Renseignements au 03.83.32.18.74.