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  • Chatillon-sur-Saône (88) : la cité partenaire de Renaissance Nancy 2013

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    [L'Abeille]

  • Xavier Alphonse Monchablon s'expose à Bleurville

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  • "Pour La Mothe": bilan et projets pour la vieille cité lorraine

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    [L'Abeille]

  • Cartes postales pour tous !

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    ‡ Pour commander les "Cartes Postales pour Tous", plus d'info ici : Commande cartes postales pour tous.pdf

  • La basilique Saint-Pierre Fourier de Mattaincourt (88)

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    [Vosges Matin]

  • L'abbé Mugnier

    abbé mugnier.jpgL'abbé Arthur Mugnier (1853-1944), qui avait tout l'air d'un curé de campagne, a hanté sa vie durant le faubourg Saint-Germain, pénétrant là où Proust rêvait d'être reçu, directeur de conscience des grands de ce monde, ami intime d'écrivains, d'artistes, de poètes, qui se confiaient d'autant plus volontiers à lui qu'il comprenait tout, excusait tout et pardonnait tout.

    Abbé d'Ancien Régime portant soutane et rabat et, malgré cela, moderniste, épris de liberté, partisan de la messe en français, voulant que le prêtre aille au devant des fidèles au lieu de les attendre dans les églises et les sacristies, il était libéral au point d'inquiéter sa hiérarchie avec laquelle il eut de douloureux conflits avant de conquérir son indépendance et d'exercer un ministère à sa façon. Il a laissé un Journal, vite devenu célèbre, dans lequel il tient la chronique d'un monde parisien aujourd'hui disparu, entre Belle Epoque et Grande Guerre.

    Grâce à la communication d'archives privées, de correspondances inédites et de la partie non publiée du Journal, cette première biographie d'un personnage exceptionnel, raconte ses difficiles débuts de vicaire et sa double ascension vers l'Olympe aristocratique et le Parnasse des lettres, animé qu'il fut jusqu'à sa fin par cet enthousiasme en lequel il voyait le plus beau don de Dieu.

    Pour nous Lorrains, l'abbé Mugnier revêt un intérêt particulier puisque ses parents et ancêtres étaient originaires de Void, dans la Meuse, avant qu'ils émigrent vers Paris.

     

    ‡ L'abbé Mugnier, Ghislain de Diesbach, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 401 p. (10 €).

  • Vittel (88) : histoire d'une architecture, la galerie thermale

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  • Commercy (55) : adieu au 8e régiment d’artillerie

    Ultime rassemblement sur la place du Château Stanislas de Commercy ce samedi 22 juin. Et dernier défilé dans les rues de la ville pour les hommes du 8e régiment d’artillerie. Un temps fort en émotion pour dire au revoir aux habitants.

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy.jpgCe sont bien évidemment des interventions poignantes qui ont clôturé la cérémonie d’adieu à la population des militaires du 8e régiment d’artillerie de Commercy. « C’est avec beaucoup d’honneur et aussi beaucoup de tristesse que je vous reçois ici. Honneur, car votre démarche de saluer les habitants avant votre départ va droit au cœur des Commerciens. Mais également tristesse, parce que le régiment s’en va. Mais il ne va pas ailleurs. Il est dissous », lance avec amertume, le maire Bernard Muller, s’adressant au chef de corps, le lieutenant-colonel Arnaud Riche, entouré de ses hommes. L’occasion pour le premier magistrat de faire part, une fois encore, de son regret face à « cette décision prise en 2008 par le gouvernement en place ».

    Devant l’assemblée composée d’élus, dont Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, de représentants de l’État, des familles des soldats et habitants, réunis dans les salons de l’hôtel de ville, le premier magistrat assure : « Vous nous manquerez pour vos valeurs et pour vos engagements. Mais sachez que vous êtes ici chez vous, car l’âme et la mémoire du 8e RA marqueront à jamais notre ville ».

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy-1.jpgÀ son tour, le lieutenant-colonel Riche remercie l’assistance présente « pour votre action au profit du régiment, le lien Armée-Nation qui a été une réalité entre nous. Et votre attachement à la présence militaire sur votre département ». Tout aussi ému, même s’il a tout fait pour le dissimuler, l’officier supérieur poursuit : « Dans moins de 10 jours, le 8e RA n’existera plus. Cette dissolution reste pour nous un crève-cœur. Et je peux vous assurer que l’émotion était bien présente lors de cette cérémonie. Une page se tourne, mais ne regardons pas en arrière. Il faut aller vers l’avant. En revanche, nous ne vous oublierons jamais ». Après un temps d’arrêt, puis en expliquant les derniers détails à régler qui marqueront la fin de l’histoire de ce régiment, le lieutenant-colonel ajoute : « Le 1er novembre de cette année, il n’y aura plus de militaires à Commercy ! »

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy-2.jpgUn point d’ailleurs souvent entendu dans la foule qui s’était massée aux grilles du château pour assister à cette prestigieuse cérémonie, réglée comme du papier à musique, rehaussée par la présence des porte-drapeaux meusiens. Ainsi que par la batterie fanfare et l’harmonie municipale de Commercy, montant l’émotion à son paroxysme, avec La Marseillaise ou encore La Marche de Robert Bruce. « La plus ancienne marche militaire française » murmure-t-on dans la foule, résolument consciente que ce rassemblement de l’ensemble des hommes du 8e RA « dans ce cadre magnifique », était le dernier.

    [D'après ER]

     

    Le 8e régiment d’artillerie appartenait à la Grande Armée. Pour avoir contribué grandement à la victoire finale de la bataille d’Austerlitz du 2 décembre 1805, il avait reçu l’appellation de « Brave régiment d’Austerlitz » sur décision de Napoléon Ier. Héritier du régiment du corps royal de l’artillerie des colonies de Louis XVI, il devint, en 1792, le 8e régiment d’artillerie. Après la guerre d’Algérie, le 8e RA est recréé en 1964 à Commercy.

  • Saône vosgienne : animations estivales autour de la forêt

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  • Neuvilly-en-Argonne (55) : retour du crucifix « emprunté » par un Sammy en 1918

    La petite-fille d’un infirmier US du Kansas a rendu à la commune de Neuvilly-en-Argonne, dans le nord meusien, un Christ en croix du XVIIe siècle que son grand-père avait emporté en souvenir en 1918.

    patricia-carson-et-le-maire-alain-jeannesson-dans-l-eglise-de-neuvilly.jpgDevant le micro placé au chœur de l’église de Neuvilly-en-Argonne, elle réprime tant bien que mal les sanglots qui l’empêchent de parler. Venue spécialement de son Kansas natal avec son mari George et sa fille Brigitte, Patricia Carson a accompli ce 22 juin un geste fort. En effet, fin octobre 1918 son grand-père, Alfred Hayes, infirmier au 110e RI américain, quitte l’église de Neuvilly en emportant en souvenir un crucifix. Le lieu servait d’infirmerie et a vu passer des centaines de blessés touchés au cours de l’offensive de Meuse-Argonne. Le régiment qui compte 2075 hommes doit être en place pour 24 septembre 1918. « Votre grand-père est arrivé dans cette église le 19 ou le 20 septembre et il participe à l’installation d’un centre sanitaire », déclare Alain Jeannesson, le maire de la commune. « Ici, il s’occupera de très nombreux blessés ». Le village est complètement détruit ou presque et « l’église est dans un état pitoyable, mais c’est l’une des premières églises du front de Meuse à être rendue au culte ». Et 95 ans « plus tard presque jour pour jour, notre église retrouve son crucifix grâce à vous Madame Carson. Votre geste est un hommage à votre grand-père, l’infirmier Alfred Hayes, mais aussi à tous les jeunes soldats américains qui sont venus défendre des valeurs sur une terre qui n’était pas la leur, comme le font encore aujourd’hui des militaires américains et français, parfois côte à côte, sur des théâtres d’opération bien loin de chez eux ».

    Le crucifix en argent, datant probablement du XVIIe siècle, est mis en valeur sur le maître-autel. « Le crucifix était toujours chez ma grand-mère, à la place d’honneur ». « Merci d’avoir prêté ce crucifix même si vous ne saviez pas que vous l’aviez prêté ! » Patricia Carson n’a pas connu son grand-père puisqu’il est mort en 1942 lorsque sa mère avait 7 ans, mais l’objet faisait partie de sa vie. À sa mort, c’est à Patricia Carson qu’il fut confié.  

    [d’après ER]

  • L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage

    renaissance.jpgLe Musée des Beaux-Arts de Nancy présente jusqu'au 4 oût prochain une exposition exceptionnelle sur une époque charnière fondamentale dans la construction de l'imaginaire européen. Et lorrain.

    L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage rassemble environ cent cinquante chefs-d'oeuvre, prêtés par les grands musées européens ou empruntés à de prestigieuses collections privées.

    Cette rétrospective unique traite de la période 1570-1610 et invite le visiteur à pénétrer dans les grandes cours princières de l'époque, dont celle de Lorraine, et à découvrir leur raffinement extrême.

    L'exposition met en lumière le grand mouvement européen du maniérisme tardif, marqué par la sophistication, l'érotisme, la spiritualité mais aussi par un goût pour la merveille et la curiosité et une observation aiguë de la nature.

    Des artistes majeurs de la scène européenne et lorraine sont présents au sein de cette exposition, comme Giuseppe Arcimboldo, Bartholomäus Spranger, Pierre Paul Rubens, Annibal Carrache, Baroche, Greco, Hans von Aachen, Caravage ou encore Jacques Bellange et Jacques Callot.

    Nancy, au coeur de l'Europe, bénéficie de ce foisonnement artistique et culturel grâce à l'écho particulier qu'en donne la cour de Lorraine, alors en plein apogée.

     

    ‡ L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage, Claire Stoullig (dir.), édition d'art Somogy, 2013, 283 p., ill. (39 €).

  • Bleurville : le "patrimoine rond" à l'honneur

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville (54) : exposition « Marguerite Delorme (1876-1946), vers les lumières du Sud »

    Marguerithe.jpgNée à Lunéville en 1876, Marguerite Delorme est la fille d’Edmond Delorme, fondateur du musée lors de son installation au château en 1921-1922. Marguerite reçoit une formation artistique à Paris, où elle subit comme ses consœurs l’interdiction faite aux femmes d’intégrer l’Ecole des Beaux-Arts. Inscrite dans une académie privée, elle suit également les cours de Luc-Olivier Merson, grande figure de l’art parisien dont l’œuvre sort aujourd’hui de l’oubli.

    Marguerite Delorme s’intéresse à l’enfance au début de sa carrière, avant de peindre la Bretagne, avec ses scènes quotidiennes et ses métiers. La découverte de l’Italie l’imprègne d’une nouvelle lumière, celle du Sud, qu’elle s’attachera à sublimer jusqu’à la fin de sa carrière. Si l’Italie est une découverte, le Maroc est une révélation. Une révélation qui va bien au-delà des clichés d’un tourisme de cartes postales. Primée au Salon de la Société coloniale des Artistes Français, Marguerite Delorme traverse la Méditerranée en 1921.

    Le Maroc s’offre à elle ; elle lui rend l’hommage de son talent. Sa touche vive et colorée saisit les paysages, mais plus encore la chaleur d’un peuple et d’une culture dont elle sait percer les secrets. Admise dans la société des femmes, elle en livre des images pleines de noble gravité, même dans les gestes simples du travail domestique. C’est le même sentiment de dignité qui émane des portraits des soldats africains engagés dans le premier conflit mondial. Devant le regard de ces hommes fiers, tout soupçon de condescendance s’efface. En illustrant le roman de Paul Odinot Géranium, ou la vie d’une femme marocaine (1930), elle capte les soubresauts et les contrastes d’une société coloniale confrontée à la modernité.

    Femme en conquête de sa liberté, Marguerite Delorme jette sur le Maroc un regard différent de celui des artistes masculins. Elle refuse la facilité d’un exotisme de convention pour ne retenir que l’essentiel : la part d’humanité.


    > Château de Lunéville

    > Du 21 juin au 28 octobre 2013

    > Ouverture de 10h à 12h et de 14h à 18h, tous les jours sauf le mardi

  • En passant par la Lorraine de ma mémoire

    schmitt_0001.jpgPendant que les armées coalisées contre Napoléon Ier envahissent la France, un soldat du contingent royal bavarois s'éprend d'une jeune Lorraine à l'occasion d'une halte de sa troupe dans un village mosellan. Il reviendra s'y marier en 1820.

    Quelques décennies plus tard, en 1871, l'annexion de l'Alsace-Lorraine par la Prusse change la nationalité des Mosellans. Puis arrive la Grande Guerre qui envoie le père de l'auteur, Jean-Marie Schmitt, dans les services de santé de l'armée allemande. Evacuée en Charente en 1939, sa famille retrouve le pays natal sous domination nazie en septembre 1940. Mais le descendant du soldat bavarois ne tarde pas à se rebeller.

    Réfractaire à l'ordre nouveau imposé par l'occupant, il entend conserver la nationalité française. Jean-Marie Schmitt, à son tour, va connaître les bouleversements des années noires de l'Occupation. La guerre d'Algérie, la Protection civile et la francophonie lui imposeront ensuite d'ardents combats.

    L'auteur nous livre ici une épopée familiale sincère et captivante qui illustre d'une façon symptomatique les déchirures vécues par les Lorrains - et les Mosellans tout particulièrement - au cours des XIXe et XXe siècles.

    Jean-Marie Schmitt est né en 1936 à Forbach. Songeant un temps à devenir prêtre, il y renonce pour une carrière d'enseignant qui le conduit jusqu'à l'Université.

     

    ‡ En passant par la Lorraine de ma mémoire, Jean-Marie Schmitt, éditions De Borée, 2013, 480 p., ill. (26 €).

  • Metz : La levée du siège de Metz remplace le Christ en croix

    Mardi 18 juin, le Musée de La Cour d’Or de Metz a remis au Palais de Justice un tableau représentant « La Levée du siège de Metz par Charles Quint ».

    lorraine,metz,palais de justice,siège de metz,charles quint,christ en croix,franc-maçonnerie,libre pensée,musée de la cour d'orLa Levée du siège de Metz par Charles Quint en 1553 est une copie exécutée en 1928 par le peintre académique d’origine corse Léon-Charles Canniccioni (1879-1957), d’après un tableau de Lucien-Étienne Mélingue (1841-1889) datant de 1876. Le premier président de la Cour d’appel, Henri-Charles Égret, nommé en 2010, a souhaité pourvoir à nouveau les lieux d’une œuvre qui réponde au prestige historique du palais de Justice, édifié sous Louis XVI pour servir de résidence au gouverneur de Metz. En évoquant le rattachement de Metz à la France, la copie du tableau de Mélingue vient exaucer ce souhait et rappeler au public un épisode fondateur de l’histoire messine.

    A la fin des années 1920, le général Charles de Lardemelle, messin d’origine et gouverneur militaire de Metz depuis 1922, faisait partie du comité du Musée de La Cour d’Or, chargé notamment des acquisitions d’œuvres. Après avoir admiré le tableau de Mélingue au Musée des Beaux-Arts de Dijon, Lardemelle propose au comité que la Ville de Metz en fasse réaliser une copie pour le Musée. Ce travail peu gratifiant est confié par l’administration des Beaux-Arts au peintre corse Canniccioni qui l’exécutera à temps perdu.

    La levée du siège de Metz en janvier 1533 marqua un revers sérieux pour le Saint-Empire romain germanique et signifia le rattachement de facto de Metz à la France, sanctionné par les traités de Westphalie en 1648. Mélingue a représenté Charles Quint accablé et malade, regagnant avec peine sa chaise à porteurs en s’appuyant sur le chef de son armée, le duc d’Albe ; à l’arrière-plan, les murailles de Metz, en partie ébréchées, ont résisté aux canonnades intenses des troupes impériales.

    L’œuvre illustre le premier rattachement de Metz à la France. Mais elle s’est chargée d’une deuxième signification après 1871 : l’espoir de la reconquête des provinces perdues, achevée par l’armistice de 1918.

    Ce tableau remplace un Christ en croix installé en 1865 à la suite d’une commande du président du tribunal au peintre messin Théodore Devilly (1818-1886). En 2000, sa présence dans la salle des Assises déclencha une polémique malgré le régime concordataire de l’Alsace-Moselle. Elle se solda par le départ de l’œuvre pour l’abbatiale Saint-Nabor à Saint-Avold, sous la pression de la libre pensée et des loges maçonniques messines et malgré l’opposition des magistrats messins.

    [cliché : Musée de La Cour d'Or, Metz | texte : d'après les informations fournies par le service de presse de Metz Métropole]

  • La théorie du "genre" : conférence à Nancy le 24 juin

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  • La généalogie des familles Callot, Bagard et Graffigny

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    Cet ouvrage est le résultat d'un dépouillement d'environ 300 liasses notariées conservées aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

    Il renouvelle les recherches généalogiques concernant les familles Callot (d'où est issu le célèbre graveur Jacques Callot) et leurs illustres descendants.

    Ce livre est vendu au prix de 60 €, frais de port non compris.

    Pour réserver l'ouvrage, contactez Solange Louis au 03.83.35.56.26 ou 
    06.95.72.90.76, ou par mail : louis.phlinoise@free.fr 
  • Le dernier siège de Metz

    Metz.jpgLe siège de Metz de 1870 : un événement essentiel de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. A la suite des trois batailles de Borny, Rezonville-Mars-la-Tour et Gravelotte-Saint-Privat, les unités prusso-allemandes enferment dans la place de Metz l'armée du Rhin, soit 170000 combattants commandés par le maréchal Bazaine. Les assiégeants ne disposent pas de l'artillerie nécessaire pour attaquer la place ; ils décident donc de la bloquer. Ils espèrent obtenir sa capitulation par l'épuisement des vivres, l'isolement et la démoralisation des assiégés. Après le désastre de Sedan, l'armée française dont les unités campent sous les murs de la forteresse ne peut respérer aucun secours de l'extérieur. Sa neutralisation puis sa mise hors de combat sont vitales pour les armées d'invasion.

    Le drame de Metz est moins celui de la place que le sort de l'armée. Pourquoi Bazaine est-il resté passif ? Pourquoi-a-t-il négocié en vain avec Bismarck ? Pourquoi, après plus de trois mois de blocus, a-t-il été acculé à une capitulation désastreuse ? Autant de questions auxquelles François Roth apporte un éclairage renouvelé appuyé sur les meilleures sources.

    La capitulation de Metz suivie du départ en captivité de l'armée du Rhin sont de deux ordres : d'abord, elle prolonge la guerre sans empêcher la défaite finale de la France ; ensuite, elle conduit à l'annexion de Metz par l'Empire allemand dans le cadre de l'Alsace-Lorraine. Après la guerre, le siège de Metz a fait l'objet d'une double lecture, militaire et politique. La première est la lecture allemande, celle des vainqueurs, des immigrés qui s'installent dans la ville, redéfinissent sa fonction militaire et s'efforcent progressivement de la germaniser. La seconde est celle des Français et des vieux Messins, des indigènes comme on disait alors. Le blocus a été une épreuve terrible à l'issue inattendue. Il a marqué toute une génération. Metz est devenue la "rançon de la France". Les vieux Messins maudissent Bazaine, refusent les faits accomplis et vivent dans l'attente du retour à la France.

     

    ‡ Le dernier siège de Metz (20 août 1870 - 27 octobre 1870), François Roth, éditions Serpenoise, 2013, 158 p., ill. (20 €).

  • Des jeunes Lorrains ordonnés prêtres

    Bien loin de nos diocèses lorrains, Vincent Marie-Jeanne a reçu le 9 juin à Toulon l’habit des prêtres de la Congrégation missionnaire de la Miséricorde divine des mains de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

    Vincent fut scout à la IIIe Nancy Europa-Scouts ; plusieurs amis lorrains avaient fait le déplacement à Toulon pour la prise d'habit.

    Les prêtres de la Congrégation missionnaire de la Miséricorde divine travaillent notamment à l'évangélisation des populations musulmanes.

    Dimanche 16 juin à Nancy Mgr Jean-Louis Papin a ordonné en la cathédrale de Nancy deux nouveaux prêtres devant une nef archi-comble de fidèles.

    Le frère Étienne d’Hausen, de l’Oratoire Saint-Philippe Néri, diacre à la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney (Saint-Max, Tomblaine, Dommartemont) et l’abbé Marc Haeussler, prêtre diocésain, diacre au service de la paroisse Saint-Pierre Fourier à Pont-à-Mousson, ont reçu le sacrement de l’ordre et marchent désormais à la suite du Christ au service de l’Eglise et des fidèles.

    Etienne d'Hausen et Marc Haeussler furent également scouts chez les Europa-Scouts nancéiens.


    Prise d'habit de Vincent Marie-Jeanne :

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    [clichés Ch. M.-J.]

     

    Ordination des abbés d'Hausen et Haeussler :

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    [clichés ER]

     

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    Le scoutisme pour tous !


  • Bleurville (88) : le "patrimoine rond" à l'honneur

    Durant tout le week-end des 15 et 16 juin, l’ancienne huilerie de Bleurville était au cœur des Journées nationales du Patrimoine de Pays et des Moulins en Saône vosgienne. Belle occasion de découvrir un patrimoine rural rare.

    Bleurville_Moulin à huile_16.06.13.jpgLa Fédération nationale Patrimoine-Environnement, qui regroupe plusieurs centaines d'associations qui aiment et défendent le patrimoine de Pays, organisent avec d'autres partenaires comme Maisons paysannes de France, la CAPEB, les Architectes du patrimoine ou la Fédération françaises des associations de sauvegarde des moulins, les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins. Cette année, l'association des Amis de Saint-Maur était partenaire de ces Journées nationales qui avaient pour thème « le patrimoine rond » : elle a obtenu la sympathique collaboration de Jérôme Toussaint, le propriétaire de l’un des deux anciens moulins à huile du village, afin d’ouvrir sa ferme au public.

    Si pigeonniers, fontaines, puits ou tours et autres donjons étaient offerts à la découverte du public, à Bleurville, notre moulin à huile était tout indiqué pour figurer parmi ce « patrimoine rond » mis à l'honneur ce week-end. Aménagé dans la chambre à four – avec un joli clin d’œil de notre propriétaire qui y avait enfourné une belle miche de pain ! – d’une ferme de l'extrême fin du XVIIe siècle (1697) reconstruite en 1822, ce moulin rustique est constitué de deux meules massives en calcaire : la meule tournante est mue par un système mécanique entraîné par un manège à cheval situé dans la grange adjacente. Remarquablement bien conservé, ce moulin servit à produire de l'huile par pression à froid au temps où les villageois vivaient en quasi autarcie.

    « Ce moulin est dans un état de conservation exceptionnel ; il mérite vraiment d’être connu et protégé afin que les générations qui n’ont pas connu ces outils de travail puissent découvrir ce que nos ancêtres ruraux pouvaient construire pour faciliter leurs travaux agricoles et leur vie quotidienne » remarquait un couple de visiteurs originaires de Mazeley, collectionneurs eux-mêmes de matériels et d’outils agricoles anciens.

    Ce patrimoine de pays mit sur le devant de la scène durant ces Journées a permis de retrouver le chemin du travail et du goût de bien faire et des savoir-faire des générations qui nous ont précédées. Ce patrimoine bâti rustique a reçu la marque de la vie des hommes et de leur industrie : on ne les aime et les apprécie qu'à condition de les connaître et de les comprendre. Désormais, le moulin à huile du XIXe siècle de la rue de Monthureux est mieux connu et pourra encore être visité lors de prochaines journées consacrées au patrimoine.

    [cliché ©H&PB]

  • Le Centre hospitalier régional Metz-Thionville héritier d'une tradition millénaire

    CHR.jpgAu moment où se tournent plusieurs pages de l'histoire hospitalière régionale avec la fermeture des hôpitaux Notre-Dame de Bon-Secours et Sainte-Croix à Metz et Beauregard à Thionville, établissements au passé pluridisciplinaire, mais aussi à l'heure où les deux villes se dotent d'outils modernes et performants avec la construction des hôpitaux de Mercy et la rénovation de Bel-Air, il est apparu opportun de retracer l'histoire des composantes du centre hospitalier régional de Metz-Thionville, héritier d'une tradition hospitalière millénaire.

    Des hospices médiévaux de Saint-Nicolas à Metz et de Sainte-Elisabeth à Thionville à l'hôpital ultramoderne de Mercy, les structures hospitalières publiques ont bien sûr évolué, mais un même esprit de solidarité et de dévouement a en permanence guidé les hospitaliers religieux et laïcs médiévaux et contemporains.

    Cet ouvrage se veut aussi travail d'actualité, en donnant la parole à une vingtaine d'acteurs de l'histoire contemporaine du CHR pris dans différentes catégories de personnels. Leurs témoignages constituent une mémoire vivante de l'institution agrémentés d'illustrations inédites.

     

    ‡ CHR Metz-Thionville, Gérard Michaux (dir.), éditions Serpenoise, 2013, 279 p., ill. (25 €).

  • La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal

    La-renaissance-en-lorraine.jpgEn douze chapitres illustrés de manière étonnante, écrits dans une langue limpide et raffinée, Paulette Choné étudie la manière dont la Lorraine rencontra, accueillit et adapta les idées, les objets matériels et les signes dans lesquels s'exprimèrent le bouleversement et l'élan de la Renaissance européenne. La réflexion part des oeuvres connues ou non, choisies pour leur beauté, les rapprochements auxquels elles invitent, les énigmes qu'elles renferment, et parvient ainsi à débrouiller la complexité de cette époque.

    Le livre va à la rencontre de personnages que l'on croyait connaître, leur redonne voix et visages en utilisant textes et images dans un récit vivant, coloré, jamais ennuyeux. Il fait surgir des portraits inoubliables : les savants très jeunes et moins jeunes du cercle de Saint-Dié, le savoureux chroniqueur messin Philippe de Vigneulles, le duc René II, le tendre poète Pierre Gringore et le génial Gabriel Salmon, tandis que Ligier Richier revit dans des séquences inédites. A côté d'eux, voici des dizaines d'autres protagonistes qui vont et viennent, des décors dont on donne la clé, des chefs-d'oeuvre jamais vus, ou jamais de cette façon : les livres enluminés mêlant le sublime et la caricature, les allégories mystérieuses, les images des dieux et des héros, des massacres et de la féerie, l'éclat du vitrail et de la tapisserie, l'austérité en noir et blanc de la gravure. Lire et regarder tout ensemble, telle est l'invitation du livre, ici profondément pensée et habilement mise en oeuvre par l'éditeur.

    Interrogeant inlassablement les faits, les documents, les oeuvres d'art, l'auteur procure au lecteur, lorrain ou non, familier ou non de cette période, l'initiation à ses propres découvertes, ainsi qu'une méditation sur l'histoire et la civilisation.

     

    ‡ La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal, Paulette Choné, Serge Domini éditeur, 2013, 351 p., ill. (54 €).

  • Les Amis d'Alfred Renaudin en visite à Nancy

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    [ER]

  • Sillegny : la Sixtine de la Seille

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  • Châtillon-sur-Saône partenaire de Renaissance Nancy 2013

    Les manifestations Renaissance Nancy 2013 animent tout au long de cette année la cité ducale mais aussi plusieurs villes de Lorraine qui valorisent leur patrimoine des XVIe et début XVIIe siècles, dont la cité Renaissance vosgienne de Châtillon-sur-Saône.

    visite schaming chatillon.JPGRécemment, Denis Schaming, chargé de mission Renaissance Nancy 2013, est venu visiter le vieux village de Châtillon et ses maisons XVIe, restaurées ou en cours de restauration. Attaché longtemps au Conseil général de Moselle, il préside actuellement l’année Renaissance en Lorraine, grande opération culturelle lancée par Nancy et la Meurthe-et-Moselle, et étendue à toute la région Lorraine : à ce titre, il est responsable de la coordination des manifestations organisées dans un certain nombre de lieux emblématiques de la Renaissance lorraine en 2013, soit sous forme d’expositions, de publications, de fêtes et reconstitutions.

    Accueilli par le président de l’association Saône Lorraine, Jean-François Michel, et par le maire de la commune, Aimé Bonneret, il a découvert les bâtiments historiques du vieux village, et a pu apprécier l’effort de mise en valeur, tant de la part de l’association, de la commune que des propriétaires particuliers. Rappelons que Châtillon est, avec Neufchâteau, Charmes, Autrey, Epinal et Mirecourt, un des fleurons du XVIe siècle Renaissance du département des Vosges.

    Dans le cadre des animations labellisées Renaissance Nancy 2013, Châtillon et Saône Lorraine organisent deux grandes fêtes costumées, le 6 juillet en nocturne (de 19h à minuit) et le 4 août en journée, durant lesquelles sera célébré le XVIe siècle lorrain. Par ailleurs, le village historique se visite tout au long de l'été.

    Un déjeuner de travail au Grenier à sel devait ensuite réunir Marc Tochon, sous-préfet de Neufchâteau, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, ainsi que les responsables de l’association et de la municipalité châtillonaise.

  • Un nouveau monde : naissance de la Lorraine moderne

    renaissance.jpgAu XVIe siècle, rien ne semble prédisposer la Lorraine à devenir le berceau d'une Renaissance brillante et originale. Située entre royaume de France et Empire, régulièrement menacée par la guerre, terre de catholicité, elle est aussi touchée par la crise de la Réforme. Sorcières et devins prolifèrent, et les procès pour actes de sorcellerie se multiplient.

    Pourtant, tout au long du siècle, les territoires lorrains sont le théâtre d'une effervescence artistique, littéraire, musicale, religieuse et scientifique remarquable. Un état moderne naît et avec lui se construit une société de cour amatrice de fêtes et de jeux, d'innovations scientifiques, de récits de voyage et de spéculations philosophiques. L'art devient un instrument politique au service des ducs : il célèbre à la fois leur pouvoir et donne à voir l'image d'un prince vertueux et victorieux.

    Pour parfaire la mise en scène de la puissance ducale, un soin tout particulier est porté à l'aménagement de la capitale ducale, Nancy. Mais aussi les villes et bourgs les plus importants des duchés, relais de la capitale. Afin de confirmer l'importance de la cité ducale, l'ambitieux plan de la Ville Neuve voulue par Charles III est dressé et des fortifications modernes sont construites tout autour de la ville.

    A travers le renouveau de l'art, de la science, de la littérature et de la contre-réforme catholique, présenté dans cet ouvrage magistral sous toutes ses formes, la Lorraine se révèle être l'un des hauts lieux de la Renaissance européenne.

    Un remarquable catalogue édité à l'occasion de l'exposition Un monde nouveau, naissance de la Lorraine moderne présentée au Musée Lorrain.


    ‡ Un monde nouveau. Naissance de la Lorraine moderne, Olivier Christin (dir.), éditions Somogy, 2013, 400 p, ill. (39 €).

  • Robécourt (88) : la villa gallo-romaine de Damblain révélée au grand public

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    [Vosges Matin]