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franc-maçonnerie

  • La loge secrète de Charles de Lorraine

    Ce roman historique restitue la genèse et la vie de la loge maçonnique secrète fondée à Bruxelles par le prince Charles-Alexandre de Lorraine, frère du dernier duc héréditaire François III de Lorraine. Charles de Lorraine fut gouverneur des Pays-Bas autrichiens de 1744 à 1780 et protecteur des francs-maçons tout comme son frère devenu empereur du Saint-Empire romain germanique par son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.

     La loge Saint-Charles traversa tout le XVIIIe, le XIXe et le XXe siècle. De nombreux membres essaimèrent en Europe et rencontrent Mozart à Vienne, s'efforcent à Ohain d'éviter la bataille de Waterloo ou prennent part, à Lille, à la plus surréaliste des "Révolutions à rebours", c'est aussi le prince Léopold de Saxe-Cobourg, frère de la loge Saint-Charles, qui chargent les Français à la bataille de Leipzig...

    Cette loge maçonnique dont les feux ont été allumés par un prince de la Maison de Lorraine demeure mystérieuse et fort peu connue, et pourtant tellement présente dans l'Histoire à travers ses membres plus ou moins illustres.

    Une histoire traitée sous la forme d'un roman où se révèle la personnalité d'un prince de Lorraine surprenant.

     

    ‡ La loge secrète de Charles de Lorraine, Jean van Win, éditions Télélivre, 2018, 219 p., ill., 19 €.

  • Ces bons Messieurs de Martimprey : les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution

    "Ah ! Les comtes de Martimprey, c'étaient de bien bons Messieurs !"

    Depuis Gerbépal où se situait leur vieux château féodal et Laval où ils résidaient à la mauvaise saison, cette réputation d'humanistes qu'ils avaient acquise depuis le XVe siècle auprès des paysans de la contrée, par leur bienveillance et leur disponibilité, s'était répandue dans les montagnes vosgiennes.

    Nobles éclairés en ce XVIIIe siècle, ouverts aux idées et à l'esprit des Lumières, sans doute depuis qu'ils avaient invité le philosophe Marmontel dans leurs résidences vosgiennes, ces comtes de Martimprey avaient été à l'origine de la création de deux loges maçonniques : la première en 1768, Saint Jean la parfaite amitié et, la seconde, en 1783, Saint Georges de la vraie et inébranlable réunion.

    Cet ouvrage lève le voile sur l'histoire sur cette famille influente à Bruyères et à Gérardmer, et révèle aussi l'identité de ces francs-maçons lorrains qui animèrent les deux loges vosgiennes où nobles, bourgeois, ecclésiastiques, militaires et médecins s'y côtoyaient et formaient une sociabilité originale en ce XVIIIe siècle finissant. Une biographie consacrée à chacun d'eux permet de mieux connaître le comportement qu'ils eurent durant la Révolution.

    Cette étude inédite doit en grande partie à la redécouverte d'archives maçonniques conservées jusque-là en Russie.

     

    ‡ Ces bons Messieurs de Martimprey. Les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution, Jack Chollet, éditions Gérard Louis, 2018, 201 p., ill., 22 €.

  • Trois cents ans de franc-maçonnerie

    Il y a 300 ans naissait à Londres une société de pensée, initiatique et ésotérique, porteuse d’une spiritualité dégagée des dogmes. Depuis, dans sa visée universaliste et cosmopolite, cette société s’est répandue à peu près sur toute la surface de la terre : c’est la franc-maçonnerie.

    Porteuse de mythes fondateurs, usant du langage symbolique, travaillant dans le cadre de rites, elle est à la fois « une et multiple ». Une, car quelle que soit sa diversité, elle est souchée sur l’allégorie du métier de la construction et sur l’idéal de la chevalerie comme représentation de la construction de l’individu et vise à établir entre les hommes une fraternité universelle.

    Multiple aussi par la diversité de ses rites qui font, tous, plus ou moins appel à la symbolique chrétienne, en même temps qu’à tous les courants de la pensée occidentale, du néo-platonisme à l’hermétisme en passant par la Kabbale.

    Si la franc-maçonnerie française est surtout dominée par le courant laïciste et gauchisant du Grand Orient de France, il existe d'autres obédiences qui s'interdisent toute polémique politique ou religieuse, et qui ont conservé l'obligation de croire en un Dieu créateur. L'ouvrage est d'ailleurs le fruit du travail de la loge nationale de recherche Villard de Honnecourt qui dépend de la Grande Loge nationale française, obédience reconnue par la Grande Loge d'Angleterre gardienne des traditions de la franc-maçonnerie.

     

    ‡ Trois cents ans de franc-maçonnerie, Grande Loge nationale française - Loge nationale de recherche Villard de Honnecourt, éditions Dervy, 2017, 617 p., ill. (35 €).

  • La maçonnerie en Lorraine

    "Le maçon doit croire en Dieu, respecter l'Eglise et la royauté (...)". Ce principe, inscrit dans les fondements de la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle, ne passera pas le cap du XIXe siècle anticlérical. Les deux tomes de cet ouvrage revisitent l'histoire de la franc-maçonnerie en Lorraine - et particulièrement à Nancy avec la loge historique Saint Jean de Jérusalem - où elle s'est implantée assez tôt, du premier maçon connu, le "mécanicien" Vayringe proche du duc François III, initié auprès d'une loge anglaise, jusqu'au frère Bernardin, membre influent de la loge du Grand Orient de France de Nancy au début du XXe siècle.

    Des relations apaisées entre les loges et l'Eglise au XVIIIe siècle aux joutes électorales de la République anticléricale en passant par les assauts de Mgr Turinaz, le remuant évêque de Nancy, contre les frères, la loi de Séparation de 1905 et les inventaires, ainsi que les différentes affaires qui marquèrent la vie des loges de la cité ducale, c'est tout un pan de l'histoire des idées en Lorraine qui nous est donné de revivre.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine. Tome I - Des origines au combat pour la république / Tome II - La franc-maçonnerie et l'Eglise dans la tourmente 1892-1906, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 572 p., ill. (23 € le tome).

  • La maçonnerie en Lorraine : des origines au combat pour la république

    Avec cet ouvrage, le lecteur entre dans un monde fermé - discret disent ses adeptes -, celui de la franc-maçonnerie. En fait, l'auteur retrace, dans ce premier tome, les grandes lignes de l'histoire somme toute récente de la franc-maçonnerie en Lorraine.

    Apparue probablement dans la première moitié du XVIIIe à Lunéville sous l'influence du premier maçon lorrain, le savant mécanicien Philippe Vayringe suivi par son duc, François III de Lorraine, l'ouvrage s'attache surtout à retracer les combats menés par les "libres penseurs" contre les Eglises, et tout particulièrement l'Eglise catholique. Les francs-maçons lorrains rencontrèrent d'ailleurs au XIXe siècle un opposant déterminé en la personne de Mgr Turinaz, l'évêque de Nancy & de Toul !

    Ce travail documenté constitue la première partie d'une ample histoire de cette société de pensée multiforme que constitue la franc-maçonnerie en Lorraine.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine : des origines au combat pour la république, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 272 p., ill. (23 €).

  • Quand la gauche s'opposait au droit de vote des femmes...

  • L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps

    Si l'Art nouveau est bien un symbole de la Belle Epoque, c'est à rebours du mythe décrivant des artistes en quête de formes voluptueuses dans un âge d'or crépusculaire. En effet, la Belle Epoque est une période plus troublée que ne le laisse supposer sa légende.

    Né dans le contexte lorrain de l'après-Sedan, le mouvement Art nouveau nancéien a une propension à se mobiliser sur les nombreuses questions politiques et sociales d'alors - l'annexion de l'Alsace-Moselle, l'affaire Dreyfus, l'anticléricalisme, les revendications ouvrières -, attisé en cela par les personnalités exceptionnelles de ses deux présidents, Emile Gallé puis Victor Prouvé, républicains fervents qui investissent le champ politique.

    Cet ouvrage, à travers les chefs-d'oeuvre de Gallé, Prouvé, Daum et bien d'autres, permet de découvrir un aspect passionnant et méconnu de l'Art nouveau et de ses implications dans la politique et la société en Lorraine et en France.

     

    ‡ L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps, collectif, Somogy éditions d'art, 2015, 224 p., ill. (29 €).

     

  • J'ai frappé à la porte du Temple...

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    Et si, finalement, la vérité ne se trouvait pas dans le secret maçonnique ? Après plus de vingt ans passés au sein des loges maçonniques du Droit humain - une émanation du Grand Orient de France -, l'auteur n'est plus novice : il maîtrise le rituel, il applique les méthodes maçonniques, est assidu aux "tenues", a atteint le grade de maître... Mais où cela le mène-t-il ?

    Dans cette quête de sens, Serge Abad-Gallardo s'interroge sur ce qui se cache derrière le "maçonniquement correct". Quelle est cette force qui l'attire depuis si longtemps, alors que ce langage symbolique est exigeant et si compliqué ?

    Assoiffé de vérité, sa conscience s'ouvre peu à peu aux dimensions de la transcendance et l'entraîne au cœur de la compassion humaine.

    Serge Abad-Gallardo met en évidence les antagonismes entre la vision ésotérique maçonnique et la pensée humaniste chrétienne. "Il le fait avec humilité et vérité, sans chercher à  régler des comptes avec ceux qui cherchent la Vérité" (préface du Père Michel, chanoine régulier de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse).

    De manière brillante, l'auteur livre volontiers son itinéraire pour contribuer au discernement de ses frères "chrétiens" en franc-maçonnerie ; la franc-maçonnerie constituant une impasse pour les chrétiens qui s'y engageraient.

     

    ‡ J'ai frappé à la porte du Temple... Parcours d'un  franc-maçon en crise spirituelle, Serge Abad-Gallardo, Pierre Téqui éditeur, 2014, 200 p. (16 €).

     

     

  • Metz : La levée du siège de Metz remplace le Christ en croix

    Mardi 18 juin, le Musée de La Cour d’Or de Metz a remis au Palais de Justice un tableau représentant « La Levée du siège de Metz par Charles Quint ».

    lorraine,metz,palais de justice,siège de metz,charles quint,christ en croix,franc-maçonnerie,libre pensée,musée de la cour d'orLa Levée du siège de Metz par Charles Quint en 1553 est une copie exécutée en 1928 par le peintre académique d’origine corse Léon-Charles Canniccioni (1879-1957), d’après un tableau de Lucien-Étienne Mélingue (1841-1889) datant de 1876. Le premier président de la Cour d’appel, Henri-Charles Égret, nommé en 2010, a souhaité pourvoir à nouveau les lieux d’une œuvre qui réponde au prestige historique du palais de Justice, édifié sous Louis XVI pour servir de résidence au gouverneur de Metz. En évoquant le rattachement de Metz à la France, la copie du tableau de Mélingue vient exaucer ce souhait et rappeler au public un épisode fondateur de l’histoire messine.

    A la fin des années 1920, le général Charles de Lardemelle, messin d’origine et gouverneur militaire de Metz depuis 1922, faisait partie du comité du Musée de La Cour d’Or, chargé notamment des acquisitions d’œuvres. Après avoir admiré le tableau de Mélingue au Musée des Beaux-Arts de Dijon, Lardemelle propose au comité que la Ville de Metz en fasse réaliser une copie pour le Musée. Ce travail peu gratifiant est confié par l’administration des Beaux-Arts au peintre corse Canniccioni qui l’exécutera à temps perdu.

    La levée du siège de Metz en janvier 1533 marqua un revers sérieux pour le Saint-Empire romain germanique et signifia le rattachement de facto de Metz à la France, sanctionné par les traités de Westphalie en 1648. Mélingue a représenté Charles Quint accablé et malade, regagnant avec peine sa chaise à porteurs en s’appuyant sur le chef de son armée, le duc d’Albe ; à l’arrière-plan, les murailles de Metz, en partie ébréchées, ont résisté aux canonnades intenses des troupes impériales.

    L’œuvre illustre le premier rattachement de Metz à la France. Mais elle s’est chargée d’une deuxième signification après 1871 : l’espoir de la reconquête des provinces perdues, achevée par l’armistice de 1918.

    Ce tableau remplace un Christ en croix installé en 1865 à la suite d’une commande du président du tribunal au peintre messin Théodore Devilly (1818-1886). En 2000, sa présence dans la salle des Assises déclencha une polémique malgré le régime concordataire de l’Alsace-Moselle. Elle se solda par le départ de l’œuvre pour l’abbatiale Saint-Nabor à Saint-Avold, sous la pression de la libre pensée et des loges maçonniques messines et malgré l’opposition des magistrats messins.

    [cliché : Musée de La Cour d'Or, Metz | texte : d'après les informations fournies par le service de presse de Metz Métropole]

  • La franc-maçonnerie à Mirecourt du 18e siècle à nos jours

    FM mirecourt.jpgMalgré la publication de nombreux ouvrages et études qui lui sont régulièrement consacrés, la franc-maçonnerie demeure un sujet constant de curiosité, d'intérêt ou de controverse.

    Le livre de Jack Chollet, précise Roger Wadier dans sa préface, est rédigé sur une base très documentée s'appuyant sur les travaux du vosgien Jean Bossu, résultat de recherches historiques sur la franc-maçonnerie en générale et plus particulièrement sur les loges maçonniques mirecurtiennes au cours des XVIIIe-XIXe siècles et l'organisation des hauts grades.

    L'histoire de Mirecourt, jadis chef-lieu de l'important bailliage de Vôge, puis fameuse cité de la lutherie internationalement connue, a ses zones d'ombre dont fait partie le développement des sociétés secrètes locales. Si on connaît son passé humain, militaire ou religieux, on sait moins qu'au XVIIIe siècle la cité était alors un lieu de garnison et un centre commercial actif et que s'y sont implantées des loges maçonniques. Cette vie maçonnique fut une composante de l'histoire humaine, intellectuelle et spirituelle de la ville. C'est le grand mérite de cet ouvrage de faire revivre cette aventure au travers la création de plusieurs loges ainsi qu'une galerie de vivants portraits des hommes qui les animèrent.

    Cette étude constitue une contribution essentielle et originale à l'histoire de la franc-maçonnerie dans la plaine des Vosges et, plus largement, à celle de la Lorraine ducale, royale puis républicaine.

     

    ‡ La franc-maçonnerie à Mirecourt du 18e siècle à nos jours, Jack Chollet, Gérard Louis éditeur, 2013, 293 p., ill., préface de Roger Wadier (29 €).

  • Epinal fête les 150 ans de la loge "La Fraternité Vosgienne"

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    [Est Magazine | 16.09.2012]

  • "Nos coups de coeur" : une nouvelle rubrique de votre blog préféré

    Dans cette rubrique, nous vous présenterons ponctuellement des ouvrages (ou toute autre activité ou opinion) qui sortent du cadre purement vosgien et lorrain. Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, nous vous proposons un livre d'entretien avec le Père Michel Viot, paru aux éditions de L'Homme Nouveau.

    luther,benoit XVI,protestant,catholique,église,michel viot,franc-maçonnerie,grande loge de france,grande loge nationale française,robert boulin,messe,vatican IIDans cet ouvrage, l'abbé Viot raconte son itinéraire hors du commun : militant socialiste, ordonné pasteur luthérien en mai 1968, les émeutes estudiantines le conduisent à rompre avec l'idéologie de gauche. Il devient pasteur puis évêque luthérien en région parisienne. Entré en franc-maçonnerie à la Grande Loge de France, il accède aux différents grades jusqu'à celui de vénérable et de grand officier, membre des instances dirigeante de l'obédience. C'est là qu'il rencontre Robert Boulin, ministre de Valéry Giscard d'Estaing, et dirige son initiation maçonnique avant de nouer une amitié qui durera jusqu'à la mort tragique du ministre. En 1987, Michel Viot quitte la GLDF pour la Grande loge nationale française, plus conforme à ses options chrétiennes.

    Le Père Viot fait le choix réfléchi de quitter en 2000 la franc-maçonnerie et intègre l'Eglise catholique en 2001. Personnalité atypique, il a côtoyé les grands de l'Eglise comme ceux de l'Etat. Son livre explique son cheminement, dévoile des aspects méconnus de l'affaire Boulin, aborde la question de la laïcité et de l'islam en France, propose un regard original sur le monde carcéral, l'oecuménisme, le débat liturgique sur la messe d'avant et d'après le concile Vatican II, ou les accusations contre Pie XII et Benoît XVI.

    luther,benoit XVI,protestant,catholique,église,michel viot,franc-maçonnerie,grande loge de france,grande loge nationale française,robert boulin,messe,vatican IIEn homme libre, le Père Michel Viot a décidé de parler en témoin irrécusable, sans crainte de bousculer les idées reçues.

    Né en 1944, l'abbé Viot est aujourd'hui curé de paroisse et aumônier de prison dans le diocèse de Blois.

     

    ‡ De Luther à Benoît XVI, Père Michel Viot, éditions de L'Homme Nouveau, 2011, 247 p. (19 €).

  • Metz : colloque "Armée-Nation" le 17 février 2011

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  • Mozart et la franc-maçonnerie

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