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  • Claudon (88) : « 100 ans de protection dans les Vosges : quelques exemples », une conférence de Jean-François Michel

     

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    Puits de Poussay.

    Le week-end des 14 et 15 septembre prochain, auront lieu les journées du patrimoine dont le thème retenu pour cette 30ème édition « 1913-2013 : 100 ans de protection ».

    Dans ce cadre, l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine organise une conférence, gratuite, parfaitement conforme au thème national, mais recentré sur notre patrimoine vosgien.

    Le titre de la conférence est clair : « Cent ans de protection dans les Vosges : quelques exemples ». Il ne s'agit pas de balayer d'une façon exhaustive les quelques 324 monuments classés ou inscrits de notre département, mais bien, à partir d'exemples choisis, de voir la différence entre monuments inscrits ou classés, de voir les modalités d'inscription dans cette liste, les avantages et les contraintes, le tout ciblé sur les Vosges.

    Dans cette même conférence, le sujet du projet d'une nouvelle loi devant remplacer à terme celle de 1913, sera abordé.

    Le conférencier, Jean-François Michel, est délégué régional Lorraine des Vielles Maisons Françaises et Président de l'association Saône lorraine.

    Vendredi 13 septembre 2013

    Salle des Fêtes de Claudon - 21 rue de l’église

    à 20h30

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    Abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville.

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    Château de Saint-Baslemont.


     

  • Vandoeuvre-lès-Nancy : Saint-François-d'Assise inscrite à l'Inventaire

    L'église Saint-François-d'Assise, construite dans le quartier de Brichambeau à Vandoeuvre-lès-Nancy, dans la banlieue de Nancy, vient d'être inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

    st-francois-d-assise.jpgSes défenseurs et amoureux ont désormais la certitude que cette édifice cultuel du XXe siècle construite par Henri Prouvé ne sera pas dénaturé.

    La mairie de Vandoeuvre n'avait pas caché au printemps dernier que l'acquéreur de l'église, qui compte la transformer en centre commercial, devait se débarrasser des fresques et des vitraux.

    La protection s'applique bien sûr au bâtiment principal de l'église mais également à ses annexes : chapelles, fresques et presbytère.

    Cette décision satisfait totalement le créateur Henri Prouvé, aujourd'hui retiré en Allemagne, ainsi que l'association Pierres & Patrimoine, présidée par Christine Ardizio, qui a porté le projet de sauvegarde de l'église et a effectué les démarches auprès de la DRAC en vue de cette inscription à l'Inventaire.

    Désormais, se pose la question du devenir de cette église contemporaine "abandonnée" par le diocèse...

    [source : L'Est Républicain]

  • « Le Versailles vosgien » sera démoli

    Les tronçonneuses s'activent depuis quelques semaines. Un à un, les arbres qui enserraient le château de Saulxures-sur-Moselotte disparaissent, révèlant au jour cette bâtisse exceptionnelle, étouffée par la végétation depuis des décennies. Pour mieux faire table rase du passé.

     

    chateau saulxures 3d.jpgNé de l'industrie textile et de l'expansion industrielle des Hautes-Vosges au XIXème siècle, le château de Saulxures-sur-Moselotte fait peine à voir.

     

    Construit de 1854 à 1861, il fut commandé par Elisabeth Gehin, veuve d'un riche industriel, à l'architecte Georges Clère qui dessina également les sculptures. Le peintre Félix Hafner réalisa les peintures du château (toiles, plafonds et fresques murales). Ce château était un vrai bijou d’architecture et méritait bien son surnom de « Petit Versailles vosgien ». D’ailleurs, le journal L'Illustration lui avait consacré à l'époque plusieurs articles avec des gravures de l’intérieur (mobilier luxueux, hall d’entrée avec colonnes et piliers de marbre, plafonds peints et dorés, boiseries…). A l'origine, il y avait deux grandes verrières qui reliaient le bâtiment principal au deux dépendances. La cour intérieure était fermée par des grilles en bronze doré imitant celles de la place Stanislas. Il y avait également deux fontaines dans la cour. Aujourd’hui toute cette splendeur a disparu.

     

    château saulxures sur moselotte.jpgLa partie architecturalement la plus intéressante se situe à l’arrière : un grand fronton soutenu par deux étages de colonnes avec un cartouche où l’on peut lire « JTG » pour Jean-Thiébaut Gehin - le mari d’Elisabeth Gehin - et un balcon soutenu par deux atlantes et deux cariatides.

     

    Le château sera abandonné dans les années 1970. Cependant, il sera inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1984. Mais cette inscription n’a pu éviter la dégradation continue des bâtiments.

     

    château saulxures.jpgExit donc le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte. Il va être « déconstruit » comme disent les technocrates d’aujourd’hui, qui manient les euphémismes doucereux afin de mieux travestir la réalité. Les cariatides, atlantes, frontons et autres éléments architecturaux les plus significatifs finiront, au mieux, dans des musées lorrains. Sic transit gloria mundi...

     

     

     

     

     

     

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