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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 16

  • Carnets d'un fantassin (7 août 1914 - 16 août 1916)

    La Collection Mémorial de Verdun présente une nouvelle édition des "Carnets d'un fantassin" permettant de découvrir un carnet supplémentaire inédit à ce jour, couvrant une période de convalescence d’une année et offrant un regard, en contrepoint des combats, sur la vie à l’arrière.
    Cette édition est préfacée par François Cochet, spécialiste de l'histoire militaire à l'Université de Lorraine.

    Les carnets de combattant qui sont présentés vont du vendredi 7 août 1914 au mercredi 16 août 1916. Le texte se divise en quatre grandes parties. La première partie a trait au combat de couverture dans les Hauts-de-Meuse, à la bataille des frontières, à la retraite, à la Marne, et au début de la course à la mer. Gravement blessé, Charles Delvert interrompt la rédaction de ses carnets à partir du 26 septembre 1914.

    La deuxième partie présente le texte d’un carnet inédit, l’auteur ayant repris la plume au début de novembre 1914 pour relater une période de convalescence passée principalement dans un Paris vivant à l’arrière des combats.

    La troisième est l’histoire de la 8e compagnie du 101e régiment d’infanterie, reconstitué après l’attaque du 25 septembre 1915 en Champagne, et qui mourut au cours de la défense du fort de Vaux (1er au 15 juin 1916).

    La quatrième partie nous fait vivre dans les tranchées de Maisons-de-Champagne, lesquelles furent un secteur estimé calme en cet été 1916.

     

    ‡ Carnets d'un fantassin 7 août 1914 - 16 août 1916, Charles Delvert, Dacres éditions, 2017, 468 p., 18 €.

  • Les Amis d'Alfred Renaudin vous attendent...

  • Le Charme(s) de nos rues et leur histoire

    Le centre de la cité de Charmes, dans la plaine vosgienne, fut détruit en septembre 1944 et reconstruit en un temps record. Le "nouveau" Charmes a retrouvé la plus grande partie de ses rues de jadis, certaines à d'autres endroits ou avec un tracé différent, et quelques noms ont disparu...

    Henriette Méline, amoureuse de sa ville, nous relate l'histoire des nom des rues, ruelles et places de sa cité natale qui sont autant de chapitres de son histoire. Les générations passées les ont choisis afin de conserver la mémoire d'un personnage local illustre ou d'un événement, afin que les suivantes se souviennent ; c'est ce qu'on appelle le devoir de mémoire.

    Un ouvrage, appuyé sur les meilleures sources historiques, qui nous fait connaître et partager la petite et la grande histoire de la cité carpinienne.

     

    ‡ Le Charme(s) de nos rues et leur histoire, Henriette Méline, UBC édition, 2017, 202 p., ill., cartes, 20 € (+ 5 € de port). Disponible chez l'auteur, 1bis rue Didierjean, 88130 Charmes.

  • Soutenez l'action des Amis de Saint-Maur de Bleurville en 2018 !

    Suivre les activités de  l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville sur notre blog et lire nos informations c'est très bien... mais y adhérer ce serait encore mieux !

    Alors que les responsables de la structure réfléchissent à des projets de restauration d'envergure - sur les intérieurs de l'abbatiale notamment -, l'association patrimoniale doit rassembler un maximum d'adhérents afin de présenter un projet crédible auprès de la DRAC. Et plus les adhérents seront nombreux, plus l'association sera forte pour défendre et promouvoir le patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien dans lequel l'abbaye Saint-Maur de Bleurville a toute sa place.

    Il y va aussi de la survie de l'association qui oeuvre depuis bientôt 45 ans au sauvetage de ce monastère bénédictin lorrain du XIe siècle...

    > Alors, rejoignez Les Amis de Saint-Maur de Bleurville en envoyant votre adhésion (15 € par chèque à l'ordre de "Amis de Saint-Maur") à :
    MONSIEUR LE PRESIDENT
    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR
    2 RUE BEZOUT
    88410 BLEURVILLE

    Merci pour votre soutien et bonne nouvelle année à tous !

  • Le crime d'Anthoine : enquête sur la mort d'une jeune femme dans les Vosges au XVIIe siècle

    Le 21 septembre 1617, une jeune mère est retrouvée morte dans la maison des Petermann dans le val de Lièpvre, terre relevant  du duché de Lorraine. On la dit suicidée, mais l'expertise médicale conclut au meurtre. L'affaire Petermann va accuser Anthoine, le pater familias - beau-père de la victime - qui règne sur la famille et qui n'avait jamais attiré l'attention.

    Au terme de l'instruction judiciaire, Anthoine sera condamné à mort. Le crime d'Anthoine commis il y a 400 ans aurait pu avoir été perpétré de nos jours pour les mêmes raisons profondes et se retrouver dans la presse et devant le tribunal.

    L'auteur décortique et analyse les différentes étapes de cette affaire et en décrypte tous les ressorts psychologiques, sociologiques et judiciaires ; autant d'aspects qui donnent corps et âme à cette époque qui, somme toute, n'était pas plus violente que la nôtre...

     

    ‡ Le crime d'Anthoine. Enquête sur la mort d'une jeune femme dans les Vosges au XVIIe siècle, Antoine Follain, éditions L'Harmattan, 2017, 234 p., ill., 22,80 €.

  • Ducs de Lorraine : biographies plurielles de René II à Stanislas

    La dynastie ducale qui se met en place à compter de René II et qui s'éteint, pour le trône lorrain, avec François-Étienne, les Habsbourg-Lorraine et l'avènement du roi de Pologne Stanislas comme duc de Lorraine et de Bar, est une histoire familiale et politique tumultueuse à l'époque moderne.

    Le présent ouvrage a pour volonté de répondre à un double objectif : offrir au lecteur une vision de l'histoire ducale où les individus constituent des acteurs d'importance, et en donner une autre lecture, davantage politique, pour mieux appréhender l'histoire de l'État ducal, de son existence en regard de la France, mais aussi son positionnement envers l'Empire et les Habsbourg.

    Derrière de courtes biographies se décrypte l'histoire d'un État lorrain qui intéresse de plus en plus les chercheurs. Des archives jusque-là peu exploitées ont ainsi été travaillées et d'autres, parfois plus connues, ont été soumises à un questionnement actualisé au gré des nouvelles tendances de la recherche. C'est cet état actuel qui est livré ici au travers du fil de l'histoire de ces règnes pour beaucoup méconnus, illustrés par les collections du Musée lorrain.

    Un ouvrage d'universitaires qui ont réussi à mettre à la portée du grand public l'histoire de nos derniers ducs qui ont dessiné la Lorraine indépendante.

     

    ‡ Ducs de Lorraine. Biographies plurielles de René II à Stanislas, Laurent Jalabert (dir.), éditions des Paraiges, 2017, 220 p., ill., 20 €.

  • Les lettres d'Anne Charlotte de Lorraine à Gabrielle de Bouzey

    « Je vous réitère ma tendre et constante amitié », « je vous assure d’une amitié éternelle », « je vous aime de tout mon cœur, passionnément ». C’est par ces tendres aveux qu’Anne Charlotte, abbesse de Remiremont et de Mons, princesse lorraine, conclut ses lettres à Gabrielle de Bouzey, son ancienne demoiselle d’honneur.

    Au fil de cette correspondance rédigée de 1761 à 1773, Anne Charlotte nous invite au cœur de la société aristocratique lorraine et impériale. Elle nous assoc...ie à ses plaisirs futiles, à la chasse, aux jeux de cartes, aux jours heureux. Mais il n’est pas que du bon temps dans ce siècle de fer... La peste et la petite vérole frappent jeunes et vieux, pauvres et riches, jusque dans les familles princières. Anne Charlotte en souffre directement. Elle n’en est pas moins attentive à la misère du petit peuple, à « ces pauvres qui sont de chair et d’os comme nous ». Elle s’inquiète de ce monde ébranlé par les guerres et les révoltes, et dont elle pressent la fin : « Nous vivons dans un temps où l’on fait des choses sans exemples et je ne suis pas étonnée que l’on devienne fou. Je crois que le monde finira bientôt, car j’y vois bien des phénomènes ».

    Abbesse, Anne Charlotte s’acquitte sincèrement de ses dévotions dans son abbaye de Mons pendant les temps de l’Avent et de Pâques, mais elle avoue sortir « extrêmement fatiguée de la Semaine sainte », et nous assure qu’elle « n’est pas dévote ». Princesse, elle vit davantage à la cour de son frère, gouverneur des Pays-Bas, que dans son abbaye. Elle n’en garde pas moins assez d’indépendance pour regretter ouvertement l’expulsion des Pères de la Compagnie de Jésus.

    La lecture de ces 183 lettres inédites nous plonge dans l’univers de cette personnalité complexe, entre profondeur et futilité, entre espoir et inquiétude, entre violence et douceur de vivre, à l’image de ce XVIIIe siècle à la fois si proche et si différent du nôtre.

     

    ‡ Une tendre et constante amitié. Lettres d'Anne Charlotte de Lorraine à Gabrielle de Bouzey, Pierre Heili et Alain Petiot (prés.), FSSV, coll. Mémoires et documents sur l'histoire des Vosges, 2017, 272 p., ill. couleurs, 20 €. A commander sur http://www.fssv.fr/ 

  • Bonne année 2018 !

    Bonne année 2018 à tous nos fidèles lecteurs et à tous les visiteurs !

    ... Et, comme on disait jadis en Lorraine, je vous souhaite une bonne année, une bonne santé et le paradis à la fin de vos jours !

  • 540e anniversaire de la Bataille de Nancy célébrée le 5 janvier 2018

    L'association Pèlerins de Lorraine - Mémoire des Lorrains célébrera le 540e anniversaire de la Bataille de Nancy (1477-2017)

    - victoire du duc de Lorraine René II sur Charles le Téméraire qui conforta l'indépendance des duchés -

    vendredi 5 janvier 2018 à 18h30 au pied du monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy :

    - Harangue de Jean-Marie Cuny

    - feu d'artifice

    - partage du vin chaud

    Vive la Lorraine !

     

  • Châtillon-sur-Saône entre dans le club des "Beaux villages lorrains"

  • La grande histoire des rues de Lunéville

    Le nom des rues raconte l'histoire de nos villes. Il en est ainsi pour Lunéville dont le passé et l'architecture sont parmi les plus riches de la Lorraine.

    Grâce à Pierre Poncet, les Lunévillois "d'origine" et de cœur vont mieux connaître les lieux où ils habitent ou découvrir des endroits ignorés par ceux qui n'y résident pas !

    Nos lecteurs-visiteurs verront ainsi que certains noms de rues ont une explication purement géographique, que d'autres évoquent parfois l'usage des lieux, mais le plus souvent que ces noms qui donne une âme aux rues permettent "d'immortaliser" des personnages importants ou des bienfaiteurs de la ville qui ont marqué son histoire.

    Les nombreuses cartes postales anciennes qui illustrent ce bel ouvrage racontent la vie quotidienne, économique, religieuse et festive d'une cité qui a réussi un siècle plus tard à préserver l'essentiel de son art de vivre et de son patrimoine.

     

    ‡ La grande histoire des rues de Lunéville, Pierre Poncet, éditions Gérard Louis, 2017, 173 p., ill., 25 €.

  • Bleurville (88) : bilan de la saison 2017 à l'abbaye Saint-Maur

  • 540e anniversaire de la Bataille de Nancy et fête nationale des Lorrains le 5 janvier 2018

    A l'occasion de la célébration du 540e anniversaire de la Bataille de Nancy et de la fête nationale des Lorrains, l'association Pèlerins de Lorraine - Mémoire des Lorrains invite les Lorrains et les Lorraines à assister à la manifestation commémorative qui aura lieu devant le monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, vendredi 5 janvier 2018 à 18h30.

  • L'Echo des 3 Provinces d'hiver est paru !

    Pour vos soirées d'hiver au coin de la cheminée, vous lirez avec intérêt la dernière livraison de L'Echo des 3 Provinces, le magazine du pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté...

    Au sommaire :

    - retour sur les Journées d'études vosgiennes de Lamarche et Martigny-les-Bains

    - les Cahiers de Melle Marchal : décembre 1917 à Lamarche

    - hommage au maquis de Magny-lès-Jussey

    - histoires de cuisine

    - depuis 2000 ans, la crèche de la Nativité

    - un nouvel office du tourisme à Jussey

    - l'église Saint-Martin de Purgerot

    - l'église de la Nativité de Gruey-lès-Surances

    - un été à l'ombre de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    - la passion des camions de pompiers

    - la vie des associations

    - les animations et manifestations

     

    ‡ Pour recevoir L'Echo des 3 Provinces, revue bimestrielle, contactez evelyne.relion@orange.fr

  • Joyeuse et sainte Nativité !

    Nativité, XVe s., Musée d'art sacré, Saint-Mihiel, Meuse.

    Voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : " Aujourd’hui vous est né un Sauveur ! "

    Et soudain la nuit resplendit de lumière. Les bergers réveillés par l’ange entendent le message de paix et de joie…

  • L'arrière-petit-fils d'Albert Lebrun nommé préfet de Meurthe-et-Moselle

    Eric Freysselinard, le nouveau préfet de Meurthe-et-Moselle, revient dans une Lorraine qui lui est familière.

    Il est en effet l’arrière-petit-fils d’Albert Lebrun, cette figure politique de Meurthe-et-Moselle qui fut le dernier président de la IIIe République. Né à Mercy-le-Haut, Albert Lebrun fut député de Meurthe-et-Moselle avant d’entrer dans plusieurs gouvernements sous la IIIe République puis Président de 1932 à 1940.

    Eric Freysselinard lui a consacré une biographie en 2013 à partir d’importantes sources inédites.

  • Les Thons (88) : une convention qui a du choeur

    Une sympathique cérémonie a réuni récemment une trentaine de personnes en mairie des Thons où était signée la convention entre la Fondation du Patrimoine Vosges et Saône lorraine pour les travaux à réaliser à l’église des Cordeliers des Thons, propriété de l’association patrimoniale depuis douze ans.

    Deuxième convention en vérité, la première ayant concerné des travaux colossaux menés en 2013-2015 sur les bâtiments conventuels perpendiculaires au sanctuaire : charpente, toiture, façade et contreforts des chapelles funéraires.

    S’il s’agit avant tout d’engager des travaux de réhabilitation du chœur du XVe siècle de l’église conventuelle Notre-Dame des Anges – Saint-François, Jacky Fremont, délégué des Vosges pour la Fondation, a rappelé aussi les avantages fiscaux et les satisfactions personnelles pour les éventuels donateurs à cette souscription pour la restauration programmée. Jean-François Michel, président de Saône lorraine, a précisé que « les travaux prévus, tranche ferme et conditionnelle, s’élevaient à plus de 400 000 € ; l’Etat et le Conseil régional Grand Est doivent y prendre une large part ». Pour Robert Mougin, maire des Thons, « ce projet aura un impact culturel, sociologique et social fort comme l’ont déjà eu les précédents chantiers : bénévoles, professionnels, encadrants, ouvriers, architectes des Monuments historiques, tous y trouveront leur compte, l’essentiel étant de ne pas baisser les bras face au scepticisme ambiant de nos campagnes et l’indifférence. » Ces projets contribuent aussi à lutter contre la désertification du secteur.

    Si le projet se déroule normalement, les travaux devraient débuter dès le printemps prochain et les entreprises choisies, par accord entre le maître d’œuvre (ACMH) et le maître d’ouvrage (Saône lorraine), seront alors, et à tous les sens du terme, au chevet de l’église pour lui rendre sa beauté et sa solidité originelles.

     

    > Les dons défiscalisables sont à adresser à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy, en précisant « pour l’église des Cordeliers des Thons ».

  • Les parlers du pays de Neufchâteau

  • Des âmes drapées de pierre : sculpture en Champagne à la Renaissance

    À la Renaissance, une foule de statues et de reliefs d’une exceptionnelle qualité, de toutes tailles et de tous matériaux, envahit les églises de la Champagne méridionale. Une population, désireuse de mettre en image son statut social et sa piété durement éprouvée par les guerres de Religion, confia à ses sculpteurs la mission de continuer à peupler leurs églises de retables et de statues. Les artistes étaient prêts à répondre à cette demande pressante de façon neuve et inventive. Certains d’entre eux avaient aiguisé leurs talents dans les grands chantiers voisins contemporains, tout particulièrement celui du château de Fontainebleau, œuvrant aux côtés d’artistes de premier plan, tel Dominique Florentin. Ce sculpteur italien installé à Troyes au début des années 1540 a joué un rôle majeur dans le renouveau du foyer artistique champenois.

    De cet extraordinaire moment de création témoigne la profusion exceptionnelle de sculptures maniéristes, volet essentiel de la Renaissance artistique en France. Ce livre, richement illustré, montre comment ces statues et ces reliefs ont accompagné la ferveur catholique des fidèles du XVIe siècle et continuent à agir sur nous.

    Malgré les aléas du temps et les conflits successifs de l’histoire, la Champagne méridionale dispose encore d’un ensemble exceptionnel de sculptures maniéristes, volet essentiel de la Renaissance artistique en France.

    La sculpture champenoise est singulière parce qu’elle s’est développée pendant les années de lutte entre les deux réformations (protestante et catholique), lutte qui s’est notamment cristallisée sur la question des images, a fortiori sculptées. En outre l’œuvre de Dominique Florentin, ce sculpteur italien, qui s’installa à Troyes au début des années 1540, suscite une vraie rupture, une « révolution maniériste ».

    A partir d’une enquête de terrain et de l’analyse de ces œuvres d’art et objets de dévotion, ce livre s’attache à comprendre comment ces statues et reliefs ont pu agir sur le fidèle du XVIe siècle et agissent encore aujourd’hui sur nous.

     

    ‡ Des âmes drapées de pierre. Sculpture en Champagne à la Renaissance, Marion Boudon-Machuel, PUR-PUFR, 2017, 342 p., ill. (39 €).

  • Metz 1940-1950, de la tourmente au renouveau

    Après le succès de C'était hier en Pays messin (1840-1920) et de La vie à Metz. Les Années Bonheur (1950-1980), publié avec son complice Maxime Bucciarelli, Christian Fauvel récidive et fait rejaillir des souvenirs à ceux qui ont connu cette époque difficile et entretient ainsi le devoir de mémoire autour de la ville de Metz qui connut des heures difficiles mais aussi des moments glorieux en cette fin du premier XXe siècle.

    En 600 photos rares ou inédites, cet album exceptionnel fait revivre la vie quotidienne à Metz de 1940 à 1950. Période tourmentée, les années de guerre sont marquées par l'occupation, les expulsions, la nazification et la répression ainsi que par les destructions de la Libération. L'après-guerre ouvre pour les Messins une ère d'espérance et de renouveau avec le retour de la paix, la reconstruction et les prémices des Trente Glorieuses.

    De belles pages animées pour se souvenir de ce qui fait l'histoire d'une ville.

     

    ‡ Metz 1940-1950. De la tourmente au renouveau, Christian Fauvel, éditions des Paraiges, 2017, 288 p., ill. (35 €).

  • Audun-le-Tiche mérovingien

    Les fouilles archéologiques entreprises à Audun-le-Tiche, en Moselle, de 1968 à 1985 ont permis de mettre au jour deux cent une sépultures mérovingiennes, ainsi que les bases d'un temple gallo-romain. Elles n'ont fait qu'affirmer l'importance d'Audun dans l'Antiquité en apportant la preuve d'une occupation ininterrompue du site d'Aqueductus jusqu'au Moyen Âge.

    La numérisation d'une série d'anciens clichés couleur, la plupart inédits et de grand format, a permis cette redécouverte de la nécropole mérovingienne d'Audun-le-Tiche.

    L'emploi généralisé de la pierre dans l'élaboration des sépultures et des rites funéraires originaux en font un site absolument unique, un véritable fossile de l'époque mérovingienne.

    Un passionnant retour vers le haut Moyen Âge, mais également à l'époque gallo-romaine qui a laissé de multiples vestiges au sein de ce site du VIIe siècle.

    Une plongée dans une archéologie de terrain authentique et originale afin de mieux connaître le passé d'Audun-le-Tiche et de ses environs.

     

    ‡ Audun-le-Tiche mérovingien, Alain Simmer, éditions des Paraiges, 2017, 64 p., ill. (18 €).

  • Histoire de passeurs au pays des deux Sarres 1940-1945

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les vallées de la Sarre rouge et de la Sarre blanche, situées sur la frontière entre l'Alsace-Lorraine annexée au Reich et les départements de Meurthe-et-Moselle et des Vosges en France occupée, ont vu passer des milliers de personnes évadées des camps de prisonniers ou fuyant le régime nazi.

    Des filières de "passeurs" se constituèrent spontanément pour venir en aide à ces personnes ; ces passeurs risquaient leur vie et celle de leurs familles pour venir en aide à des inconnus qui pouvaient être des "mouchards".

    L'histoire de ces réseaux a déjà été écrite. L'auteur a pour seule ambition de se limiter à rapporter des témoignages, à écouter certains acteurs de ces tragédies, à apporter quelques compléments d'information. Une fois passés en France, qu'ont fait ceux qui avaient profité de l'aide bénévole des passeurs ? Que sont devenus les passeurs condamnés ou déportés ? Chaque témoin apporte une contribution unique et parfois jamais exposée. D'autres restent totalement anonymes.

    L'ouvrage est préfacé par Oscar Gérard, maire et conseiller général de Phalsbourg, qui refusa de servir le Reich, s'évada et rejoignit le maquis de Viombois puis la 2e DB du général Leclerc.

     

    ‡ Histoire de passeurs au pays des deux Sarres 1940-1945, Michel-F. Henry, éditions des Paraiges, 2017, 153 p., ill. (15 €).

  • Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste lorrain (1752-1828)

    Jacques Charles-Gaffiot, ardent défenseur du patrimoine lunévillois et animateur du Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, signe ici la première biographie de Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste né à Nancy en 1752 - et décédé à Saint-Nicolas-de-Port en 1828 -, artiste complétement méconnu. Les auteurs font œuvre de justice en rendant hommage au talent de ce Lorrain et à son abondante production qui fut, trop souvent, attribuée de façon erronée à d'autres miniaturistes plus en vogue.

    L'ouvrage est également un catalogue raisonné de ses oeuvres qui, pour la plupart, appartiennent à des collections particulières.

    Cette biographie est le fruit d'un patient travail d'analyse et de comparaisons des productions de J.-B. Soyer réalisé en collaboration avec l'association des Amis de Lunéville, Thierry Jaegy et Laurent Theoleyre.

     

    ‡ Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste lorrain (1752-1828), Thierry Jaegy, Laurent Theoleyre et Jacques Charles-Gaffiot, Les Amis de Lunéville - Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, 2017, 129 p., ill. (38 €). Disponible auprès des Amis de Lunéville, 1 rue Général Leclerc, 54300 Lunéville.

  • L'ameublement en Lorraine : 150 ans d'aventure industrielle

    Terre de sidérurgie, de textile et de mines, la Lorraine a également été et continue d’être un foyer industriel d’ameu­blement significatif. Des Vosges à la Meuse en passant par la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, de multiples fabriques de meubles s’y sont développées à partir de la mi-XIXe siècle. Près de 11 000 Lorrains ont travaillé dans cette industrie régionale de l’ameublement à son apogée.

    Pourquoi ces usines se sont-elles installées en Lorraine ? Par qui ont-elles été créées ? Comment se sont-elles développées ? Quelles étaient leurs productions ? Qui y travaillaient ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage richement illustré se propose de répondre afin de permettre aux amateurs d’histoire de la Lorraine de mieux connaître ce secteur industriel qui n’avait jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble.

    Chacun y trouvera également une multitude de souvenirs de jeunesse, mais aussi familiaux. Enfin, on y découvre les fabriques lorraines de sièges et de meubles actuelles qui continuent, aujourd’hui encore, de jouir d’une notoriété internationale. Et qui dynamise l'emploi en Lorraine.

     

    ‡ L'ameublement en Lorraine. 150 ans d'aventure industrielle, Jean-Charles Vogley, éditions Vent d'Est - Vademecum, 2017, 120 p., ill. (20 €).

  • Toul la bourgeoise (1789-1848)

    La période allant du début de la Révolution à la Monarchie de Juillet présente un intérêt majeur. En abolissant l'Ancien Régime, la Révolution bouleverse soudainement les données de la répartition de la propriété et, par voie de conséquence, celles de la société. Les biens d'Église sont complètement dispersés, mais comment et au profit de qui ?

    La disparition de l'administration ecclésiale, comme facteur dirigeant et comme propriétaire, est ainsi primordiale. La non-remise en cause fondamentale de cet état de fait par les pouvoirs monarchiques qui se succèdent jusqu'à la Deuxième République consolide ce nouvel ordre social. La prise du pouvoir par la bourgeoisie demeure désormais pérenne.

    Suite chronologique de Toul, la petite évêchoise, cet ouvrage est lui aussi le fruit d'un long et patient travail dans les archives. L'étude des plus fortunés, ceux qui ont laissé le plus de traces, est le moyen le plus commode d'approcher la réalité touloise. Peu à peu, par cette analyse, c'est la société touloise tout entière qui se révèle : ensemble de la population, hommes et femmes avec une vie quotidienne, une famille, des enfants, des croyances, des mentalités et des comportements.

    Qu'en est-il, à l'échelle d'une petite ville éloignée de Paris, de cette recomposition des patrimoines qui touche tous les groupes sociaux ? Mais, au-delà des mutations, quelle est la part des permanences ? Malgré les éléments de nouveauté n'y a-t-il pas pour finir une certaine continuité dans cette ville de province que tout rattache à la terre ? La Révolution a-t-elle finalement beaucoup changé la société touloise ?

    Une étude qui révèle au passionné d'histoire régionale une approche historique de la cité touloise jusqu'ici jamais abordée.

     

    ‡ Toul la bourgeoise (1789-1848), Jean-Paul Aubé, éditions des Paraiges, 2017, 255 p., ill. (18 €).

  • La grande histoire des guerres de Vendée

    Qui mieux que l'auteur de La Cause du peuple et directeur de la chaîne Histoire pouvait mettre en mots et en images la guerre emblématique de la Contre-Révolution ? Patrick Buisson, avec une belle préface de Philippe de Villiers, a réalisé de bout en bout ce superbe album qui comprend quelque 150 illustrations, dont de nombreuses méconnues ou inédites : tableaux, gravures, drapeaux, vitraux, emblèmes, armes et objets éclairent un texte original et enlevé qui fait une large place à des mémoires et témoignages contemporains.

    Appuyé sur une masse de documents issus de l'historiographie des guerres de Vendée, cette remarquable synthèse illustrée de ces guerres de l'Ouest se double d'une analyse qui met un point final aux deux "écoles" historiques qui s'opposèrent sur les causes et les conséquences de cette guerre civile. Le génocide perpétré par les républicains est définitivement établi.

    Un album de la mémoire qui n'oublie pas le rôle joué par le Lorrain Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale, l'enfant de Bathelémont.

     

    ‡ La grande histoire des guerres de Vendée, Patrick Buisson, éditions Perrin, 2017, 270 p., ill., préface de Philippe de Villiers (29 €).

     

  • Le cimetière américain de Saint-Avold

    Plus grand cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le choix du site de Saint-Avold est lié à la géographie des lieux, à proximité de l'Allemagne et à la beauté du site.

    L'américanophilie de la population locale, qui remonte aux grandes vagues d'émigration de nombreux Mosellans, surtout germanophones, vers l'Amérique au XIXe siècle, n'est sans doute pas totalement étrangère à ce choix. Cette amitié s'est bien plus tard concrétisée par un jumelage avec la ville de Fayetteville en Caroline du Nord.

    L'essentiel de ce livre relate la construction des deux cimetières qui se sont succédé à Saint-Avold, le provisoire de 1945 à 1948, puis le cimetière définitif construit à partir de 1948 par des architectes de renom qui y réalisèrent dans les années 1952-1959 un programme architectural et monumental de haute qualité. Le nouveau cimetière fut inauguré le 19 juillet 1960. Un chapitre consacré aux "Destins brisés" vise à redonner une âme à quelques militaires sortis de l'anonymat en retraçant brièvement la vie de ces soldats pris au hasard des documents trouvés.

    Ce livre est un témoignage de reconnaissance de la Société d'histoire du Pays naborien et de la ville de Saint-Avold envers tous ces jeunes hommes qui se sont sacrifiés pour la défense de nos libertés.

     

    ‡ Le cimetière américain de Saint-Avold, Pascal Flaus, éditions des Paraiges, 2017, 153 p., ill. (25 €).
                                                                                                               

  • 1944. Un môme dans la tourmente

    6 juin 1944. Le Débarquement de Normandie coïncide avec l'annonce à un petit Lorrain de six ans du retour imminent de son père prisonnier de guerre en Allemagne depuis quatre ans. Il ne le connaît pas. Seules quelques photographies prises avant la "drôle de guerre" conserve le souvenir d'un visage...

    Dans ce récit authentique, l'auteur nous fait partager son impatience croissante durant douze longs mois, ponctués d'événements extraordinaires : la déroute allemande, les bombardements, la Libération, les Américains qui, arrivées en Lorraine, mettrons trois mois pour libérer Metz, la ville-forteresse... Et, en filigrane, l'attente insoutenable du retour du père. Qui franchira la porte de la maison... en juin 1945.

    Histoire émouvante commune à tous ces enfants nés à la veille de la Seconde Guerre mondiale et qui ne connurent leur père qu'au retour des PG... ou qui, pour certains, ne les connurent jamais...

     

    ‡ 1944. Un môme dans la tourmente, Jean-Marie Pesch, éditions des Paraiges, 2017, 245 p. (18 €).

  • On recherche l'ouvrage de l'abbé Géhin sur "Les professions et les familles des nobles verriers d’Attigny"

    On nous demande d'insérer l'annonce suivante :

    Dans l'ouvrage "Notes d’histoire sur Attigny-en-Vôsge” (1er fascicule – Histoire générale),  publié en 1906 à Epinal par l'abbé Géhin, l'auteur indique que le prochain fascicule traitera "des professions à Attigny, des familles et spécialement des nobles verriers d’Attigny”.

    Ce fascicule a dû être publié peu de temps après mais en très peu d’exemplaires.

     
    ⇒ Si un particulier ou un collectionneur ou une librairie d'anciens possède un exemplaire dont il souhaite se dessaisir, merci de contacter M. Jean-Michel Guirten :  jeanmichelguirten@orange.fr
  • Longwy, la forteresse dévastée (21-26 août 1914)

    Voulue par Louis XIV et réalisée contre son gré par Vauban, la forteresse de Longwy possède le triste privilège d'avoir été quatre fois assiégée… et quatre fois prise. Un cinquième assaut des vieilles murailles eut encore lieu en 1940 et, là encore, le sort fut contraire aux défenseurs.

    Si les trois premiers sièges qu'elle a connus (1792, 1815 et 1870) ne l'ont pas trop meurtri, celui de 1914 détruisit entièrement la ville haute, enserrée dans des fortifications totalement dépassées face à l'artillerie moderne déployée par l'armée du Kronprinz en personne. Longwy-Haut est la première ville à avoir été entièrement rasée au cours de la Première Guerre mondiale.

    Sa reconstruction lui a redonné en partie son aspect d'antan - même si seuls quelques bâtiments emblématiques (église, hôtel de ville, puits de sièges, manutention) sont encore d'origine - et a permis de l'ouvrir, moyennant l'arasement d'une partie des remparts, à une expansion rendue nécessaire par le développement de l'activité industrielle dans la ville basse. Nonobstant les ravages qu'elle a subis, la forteresse de Longwy - avec son remarquable ensemble de la porte de France avec son pont dormant et sa demi-lune - a été classée au Patrimoine mondial de l'Unesco en 2008, dans le cadre du Réseau des sites majeurs de Vauban.

    C'est l'histoire de cette forteresse et plus particulièrement celle du siège qui l'a fait entrer dans l'Histoire que ce livre richement illustré (plus de trois cents photos, plans et cartes) se propose de relater. Une promenade dans un passé pas si lointain…

     

    ‡ Longwy. La forteresse dévastée - 21-26 août 1914, Jean-Yves Mary, éditions des Paraiges, 2017, 204 p., ill. (35 €).