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  • Meurthe & Moselle, d'un pays à l'autre

    Dans l’esprit des précédents livres publiés sur la Lorraine ou sur ses principales villes, "Meurthe & Moselle, d’un pays à l’autre" n’a d’autre but que de valoriser la richesse du patrimoine et des paysages d’un département phare de la région Grand Est, d’en évoquer l’Histoire, le passé industriel et ses particularités.

    Les auteurs n'ont pu, avec regret, présenter l’ensemble de ce qui constitue un département original par sa forme, son passé et les gens qui en ont forgé l’identité. Mais, magnifiquement illustré de près de 200 photographies couleur, l’ouvrage permet une meilleure connaissance des pays qui le composent. Il en deviendra l’ambassadeur idéal. De ses châteaux de Cons-la-Grandville, Fléville-devant-Nancy, Haroué, Jaulny ou Lunéville, de Nancy avec son palais ducal et sa place Stanislas, le département a su valoriser un patrimoine architectural unique malgré les destructions des guerres successives.

    Terre de créativité, c’est ici que l’Art nouveau a pris son essort avec l’École de Nancy ; c’est ici aussi que les arts de la table, par les cristalleries de Baccarat et Daum, les faïenceries de Lunéville et Saint-Clément, sans oublier les émaux de Longwy, ont développé un savoir-faire unique encore en activité.

     

    ‡ Meurthe & Moselle, d'un pays à l'autre, Michel Brunner et Patrice Greff, éditions Gérard Louis, 2018, 160 p., ill., 25 €.

  • Radio Lorraine coeur d'acier - 1979-1980

    Le 17 mars 1979, Radio Lorraine cœur d'acier, « radio de lutte » de la CGT, émet pour la première fois, au vu et au su de tous mais en totale illégalité, depuis l’ancien hôtel de ville de Longwy, à l’aide d’une antenne fixée sur le toit de l’église. Au plus fort des mobilisations contre le démantèlement de la sidérurgie, s’y retrouvent syndicalistes, ouvriers, femmes de sidérurgistes, commerçants, immigrés, enseignants, journalistes et artistes venus de Paris. Jusqu’à ce que la CGT mette un terme brutal à l’aventure, quinze mois plus tard.

    En s’ouvrant à la société locale, à ses valeurs, ses doutes, ses tensions et ses contradictions, la radio déborde largement du cadre de références cégétistes que le syndicat souhaite diffuser. Elle saisit sur le vif l’ordinaire des rapports sociaux et des modes de domination, qu’ils soient culturels ou de nationalité.

    Témoignage rarissime d’une parole chichement consignée par l’histoire, ce livre singulier puise au fonds volumineux, et inexploité à ce jour, des émissions de « LCA ». Il fait revivre un temps fort de ce territoire ouvrier, un temps où se jouent des formes d'émancipation individuelle et collective, alors que brûlent les derniers feux des années 68.

    Une page tumultueuse de l'histoire sociologique contemporaine de notre Lorraine.

     

    ‡ Radio Lorraine cœur d'acier 1979-1980. Les voix de la crise, Ingrid Hayes, Les presses de Sciences Po, 2018, 348 p., 27 €.

  • Longwy, la forteresse dévastée (21-26 août 1914)

    Voulue par Louis XIV et réalisée contre son gré par Vauban, la forteresse de Longwy possède le triste privilège d'avoir été quatre fois assiégée… et quatre fois prise. Un cinquième assaut des vieilles murailles eut encore lieu en 1940 et, là encore, le sort fut contraire aux défenseurs.

    Si les trois premiers sièges qu'elle a connus (1792, 1815 et 1870) ne l'ont pas trop meurtri, celui de 1914 détruisit entièrement la ville haute, enserrée dans des fortifications totalement dépassées face à l'artillerie moderne déployée par l'armée du Kronprinz en personne. Longwy-Haut est la première ville à avoir été entièrement rasée au cours de la Première Guerre mondiale.

    Sa reconstruction lui a redonné en partie son aspect d'antan - même si seuls quelques bâtiments emblématiques (église, hôtel de ville, puits de sièges, manutention) sont encore d'origine - et a permis de l'ouvrir, moyennant l'arasement d'une partie des remparts, à une expansion rendue nécessaire par le développement de l'activité industrielle dans la ville basse. Nonobstant les ravages qu'elle a subis, la forteresse de Longwy - avec son remarquable ensemble de la porte de France avec son pont dormant et sa demi-lune - a été classée au Patrimoine mondial de l'Unesco en 2008, dans le cadre du Réseau des sites majeurs de Vauban.

    C'est l'histoire de cette forteresse et plus particulièrement celle du siège qui l'a fait entrer dans l'Histoire que ce livre richement illustré (plus de trois cents photos, plans et cartes) se propose de relater. Une promenade dans un passé pas si lointain…

     

    ‡ Longwy. La forteresse dévastée - 21-26 août 1914, Jean-Yves Mary, éditions des Paraiges, 2017, 204 p., ill. (35 €).

  • L'industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours

    L'auteur nous livre ici une monumentale histoire de la métallurgie du fer dans les vallée de la Chiers et de la Moulaine, de l'Antiquité à la fin du XXe siècle. Monumentale à double titre, puisqu'il s'agit d'un livre de poids de près de 600 pages avec 730 illustrations pour la plupart inédites. Monumentale également par le travail de recherche menée par l'auteur qui a exploité les fonds d'archives d'ArcelorMittal France, de l'ex-bibliothèque Yves Duteil de Mont-Saint-Martin, des archives départementales de Meurthe-et-Moselle et de Moselle ainsi que des collections privées.

    Technicien  retraité de la sidérurgie, l'auteur analyse de l'intérieur les différentes mutations de l'industrie sidérurgique de la région de Longwy en replaçant cette évolution dans le contexte économique et social de l'époque.

    Une vaste fresque industrielle, économique et humaine qui a marqué la Lorraine, la France et l'Europe et qui fera date.

     

    ‡ L'industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours, Jean Thomas Casarotto, éditions Fensch Vallée, 2017, 588 p., ill. (60 €).

  • Août 1914 en Meurthe-et-Moselle : dictionnaire des communes sinistrées

    dico.jpgLa Meurthe-et-Moselle, lors des premières semaines de la Première Guerre mondiale, est alors le théâtre des premiers affrontements entre armées ennemies ; les batailles de Lorraine initient les interminables listes de soldats morts au combat. L'ouvrage se souvient aussi des civils victimes de la barbarie des envahisseurs. L'auteur nous fait revivre le quotidien angoissé des populations livrées à elles-mêmes, abandonnées sans protection, sans défense face aux troupes allemandes en proie à une phobie réelle ou simulée et prêtes à appliquer une loi martiale inflexible à l'encontre des civils.

    Otages, boucliers humains, incarcérés, déportés, mutilés, fusillés... La liste est longue, de Longwy à Gerbéviller en passant par Baccarat, Badonviller et nombre de villages, des victimes "collatérales", de tout âge et de toute condition, sans parler du pillage organisé ni des incendies systématiques des maisons, rappelant le sort de Fontenoy-sur-Moselle en 1871 et préfigurant la destruction d'Oradour-sur-Glane en 1944.

    L'auteur s'est attaché à recueillir les témoignages laissés par les survivants ; il nous fait partager les angoisses de ces populations martyres afin que tous les civils tués lors de ces premiers combats en Lorraine ne soient pas oubliés. Victimes d'une seconde mort, submergées par les innombrables nécropoles militaires.

     

    ‡ Dictionnaire des communes sinistrées. Août 1914 en Meurthe-et-Moselle, Jeanne Vincler, éditions du Quotidien, 2014, 275 p., ill. (29 €).

  • "Les Boulons de la colère" : Longwy 1979 / Florange 2012

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  • Longwy. Les hommes, la guerre, le fer

    longwy.jpgLongwy, ville frontière. Entre le Pays-Haut, la Belgique et le Luxembourg, la cité occupe dans l'imaginaire lorrain un statut à part. Après avoir été longtemps une terre de conflits entre Bar et Luxembourg, entre France et Lorraine, entre France et Allemagne, elle s'impose aujourd'hui comme un espace d'échanges européens.

    Longwy, ville étoile. A la fin du XVIIe siècle, Vauban a imprimé durablement sa marque dans l'urbanisme, en créant une des plus belles places fortes de la ceinture de fer. Portes monumentales, vaste place et rues rectilignes sont au centre d'un dispositif bastionné entré désormais dans le Patrimoine de l'Humanité. Non loin de la ville, d'autres infrastructures militaires, celles de la Ligne Maginot, rappellent que le passé militaire de la région n'est pas si ancien.

    Longwy, ville du feu. Dès la Révolution, Longwy perfectionne la technique de la faïence puis des émaux qui ont fait sa renommée internationale. Après la guerre de 1870, l'essor de la sidérurgie profite à la ville pour transformer le minerai du Pays-Haut. Son visage s'en trouve transformé, au bénéfice de Longwy-Bas qui se développe à proximité des installations industrielles. La cité n'échappe pas aux restructurations industrielles de la fin du XXe siècle.

    Cette promenade dans le passé de Longwy rassemble les contributions des Ve Journées d'études meurthe-et-mosellanes d'octobre 2010 organisées à Longwy par l'Université de Lorraine.

     

    ‡ Longwy. Les hommes, la guerre, le fer, collectif, éditions Gérard Louis, 2013, 254 p., ill. (23 €).

  • Longwy 1979

    longwy.jpg10 décembre 1978. La presse régionale lorraine annonce la suppression de 12 500 emplois dans le bassin sidérurgique de Longwy, dans le Pays Haut meurthe-et-mosellan. 19 décembre : 20 000 marcheurs de la colère et du désespoir ouvrent la page d'une résistance farouche au plan européen d'Etienne Davignon. Sous l'emblème lumineux d'un "SOS emploi" hissé au sommet du crassier, le cri de la communauté du fer atteignit l'ensemble du pays de France. Les ressorts d'un soulèvement pour que demeure la vie brossent l'histoire des rebonds imaginés par le monde ouvrier durant les six mois qui séparèrent la dramatique annonce de la signature d'une convention de protection sociale. "Coups de poings" fulgurants et défilés populaires alterneront leur potentiel communicant.

    Le passionné trouvera dans cet ouvrage, documents d'époque inédits, messages de grands témoins, coulisses secrètes de mises en scène spectaculaires, ressorts oubliés des grandes éruptions populaires. Les moments clés d'une époque singulières se succèdent dans une valse étourdissante. Un avant-goût de la mondialisation et de son cortège de désastres économiques et humains... aujourd'hui devenus triste réalité.

    L'auteur, Janine Olmi, native de Longwy, après avoir travaillé dans le secteur sidérurgique, s'engage dans un cursus universitaire. En 2005, elle soutient une thèse en science politique "Oser la parité syndicale" et publie en 2009 La Pasionaria Rouge, récit d'une vie.

     

    ‡ Longwy 1979. Les ressorts d'un soulèvement pour que demeure la vie, Janine Olmi, éditions L'Harmattan, 2012, 156 p. (16,50 €).

  • Héritage américain pour le musée des émaux de Longwy

    C’est Noël avant l’heure pour la ville de Longwy. Elle qui rêvait de faire revenir son musée des émaux dans son cadre historique, c’est-à-dire la ville basse, avait vite abandonné ses prétentions. « Notre capacité budgétaire nous l’interdisait. Selon l’étude scénographique que nous avions réalisée pour son installation au rez-de-chaussée du bâtiment de la Banque de France, le projet était de l’ordre de 400.000 euros », explique le maire Edouard Jacque.

     

    Une-fontaine-en-emaux-de-Longwy.jpgAujourd’hui le rêve peut devenir réalité. Une riche Américaine, veuve de son second époux, vient en effet de léguer 500.000 dollars à la cité pour la revalorisation du musée. « Une providence », lâche le premier magistrat. Sûr de sa « bonne étoile » même s’il avoue s’être posé quelques questions à réception de l’heureux courrier d’un notaire américain le 20 juillet dernier.

     

    Cette riche Américaine s’appelle Marie-France Dougherty-Manners. Née en Alsace, elle a passé une grande partie de son adolescence dans le secteur de Longwy, avant de rencontrer son premier mari à Strasbourg à l’école de design puis de s’envoler pour les Etats-Unis où elle est devenue professeur de Français à Manhattan. « Les émaux étaient, je pense, ce qui la rattachait à sa jeunesse », commente Edouard Jacque, ils avaient « une haute valeur symbolique pour elle ».

     

    Régulièrement, Marie-France Dougherty-Manners revenait en France. Elle séjournait principalement dans le sud, mais n’omettait jamais de rendre visite à sa famille à Longwy. Et entretenait encore des liens forts avec des faïenciers à qui elle commandait toujours des pièces, ses goûts allant vers les émaux anciens aux décors japonisants à fleurs de pommier, raconte le maire.

     

    Aujourd’hui, Edouard Jacque est sur un petit nuage. Même s’il faut encore attendre de savoir « combien seront en réalité ces 500.000 dollars car nous supposons qu’il y aura des frais », la somme définitive devrait au pire jouer effet de levier et ne pas remettre en cause ce projet de nouveau musée.

     

    En 2013, le musée actuellement installé en ville haute dans la boulangerie militaire de 1753, devrait redescendre dans la ville basse avec « un espace dédié aux émaux anciens et contemporains », insiste Edouard Jacque, soucieux de valoriser aussi le savoir-faire des faïenceries d’aujourd’hui, « c’est 60 emplois ».

     

    Le classement de la ville au Patrimoine mondial de l’Unesco « était déjà une revanche sur le cours de l’Histoire. Voilà une seconde revanche pour la ville basse », estime le maire. Qui pourrait dans la foulée enrichir la plus « belle collection d’Europe » de son musée des fers à repasser : « Nous en sommes simplement au niveau des contacts. Un couple suisse nous fait une proposition de don » d’une collection personnelle de plusieurs dizaines de pièces « après avoir visité notre musée », riche de 3.700 objets.

     

    Un bonheur n’arrive jamais seul…

     

     

    [source : L'Est Républicain]

     

  • 27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains

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  • Hommage de la Faïencerie de Longwy à l’Armistice 1818

    Les Emaux de Longwy ont réalisé une pièce spéciale à l'occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice.

     

    émaux armistice 1918.jpgLe 90ème anniversaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale sera célébré notamment par la venue à Douaumont du Président de la République Nicolas Sarkozy et du prince Charles d'Angleterre. Les Emaux de Longwy ont décidé de marquer l'événement en créant une pièce spéciale. Le passage du « temps de la mémoire » à celui de « l'histoire », lié à la disparition du dernier Poilu Lazare Ponticelli le 12 mars à l'âge de 110 ans, apparaît dans cette création.

     

    Un œuf de 12 centimètres de hauteur a été produit en tirage limité : 500 exemplaires numérotés. « Nous avions déjà effectué la même démarche en 1998 », souligne Arnold Kostka, le Pdg des Faïenceries et Emaux de Longwy. « Cette fois, nous avons opté pour un décors moins guerrier. Certes les poilus représentés sont toujours armés et dans les tranchées, mais il n'y a plus de combat. Les couleurs expriment également une volonté d'apaisement et d'espoir avec de l'or, du bleu. »

     

    Les nuages s'écartent et laissent apparaître le soleil sur l'œuvre dessinée par Lionel Laurent, graphiste permanent des Emaux de Longwy spécialisé dans l'événementiel. Il a notamment signé les œufs consacrés au Débarquement ou à Christophe Colomb. Cette année, la manufacture a mis en lumière d'autres événements : l'exposition Van Gogh, l'hommage à Vauban, les 1.300 ans du Mont-Saint-Michel.

     

    L'œuf commémorant l'Armistice est disponible dans les boutiques de la marque et chez les revendeurs.

     

    [d'après l'Est Républicain | 09.11.08]

     

    • Renseignements sur le site : www.emauxdelongwy.com