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  • Attigny (88) : avis de recherche pour Denis Granget

    Après plusieurs jours d'intenses recherches et sondages de la Saône pour retrouver Denis Granget, un septuagénaire domicilié à Attigny, disparu lundi 22 janvier, la famille a décidé de lancer des avis de recherche sur le secteur.

    Les gendarmes et bénévoles qui ont patrouillé le secteur de Darney-Attigny durant plusieurs jours afin de retrouver les traces de Denis Granget n'ont pas donné lieu à des résultats probants.

    Les membres de la famille ont décidé de distribuer des avis de recherche dans les sociétés de chasse et de pêche dans un rayon de 20 km autour d'Attigny. Les commerces afficheront également un signalement du disparu.

    Toute personne en mesure d'apporter des renseignements sur cette disparition peut le signaler à la gendarmerie la plus proche.

  • On recherche l'ouvrage de l'abbé Géhin sur "Les professions et les familles des nobles verriers d’Attigny"

    On nous demande d'insérer l'annonce suivante :

    Dans l'ouvrage "Notes d’histoire sur Attigny-en-Vôsge” (1er fascicule – Histoire générale),  publié en 1906 à Epinal par l'abbé Géhin, l'auteur indique que le prochain fascicule traitera "des professions à Attigny, des familles et spécialement des nobles verriers d’Attigny”.

    Ce fascicule a dû être publié peu de temps après mais en très peu d’exemplaires.

     
    ⇒ Si un particulier ou un collectionneur ou une librairie d'anciens possède un exemplaire dont il souhaite se dessaisir, merci de contacter M. Jean-Michel Guirten :  jeanmichelguirten@orange.fr
  • Attigny (88) : il faut sauver la chapelle Bizot

    La chapelle Notre-Dame de Pitié d'Attigny, état avril 2015 [cl. ©H&PB].

     

    Depuis notre article publié dans L'Echo des Trois Provinces en 2013 - et sur ce même blog -, la chapelle Bizot d'Attigny a bénéficié d'une sérieuse opération de nettoyage : la commune d'Attigny a en effet procédé à l'éradication de la végétation qui envahissait lentement mais inexorablement cet édifice construit en 1867 sur les ruines d'un ermitage fondé au XVIIe siècle.

    Dédiée à Notre-Dame de Pitié, cette chapelle située en forêt, entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, est depuis longtemps oubliée des fidèles et ne reçoit plus la visite que de vandales...

    Propriété privée, ce lieu de culte champêtre et forestier mériterait un meilleur sort : sa toiture étant plutôt en bon état, il suffirait d'un peu de moyens financiers et beaucoup d'huile de coude pour lui redonner une nouvelle jeunesse et en faire un lieu patrimonial et chrétien attractif dans ce secteur rural qui dépérit, lui aussi, dans le silence et l'indifférence.

    On espère que le futur parc naturel régional entre Saône et Meuse, actuellement en discussion, contribuera à la sauvegarde et à la valorisation de ce patrimoine historique et spirituel...

  • Saône Lorraine et Victor Noir

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    [Vosges Matin]

  • Attigny (88) : le patrimoine au coeur de l'AG de Saône Lorraine

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    [L'Abeille]

  • 34ème assemblée générale de Saône Lorraine : le patrimoine au coeur plus que jamais

    L'association Saône Lorraine, qui a pour objectif la valorisation du patrimoine architectural et historique des villages de la vallée de la Saône vosgienne, vient de tenir sa 34ème assemblée générale à Attigny, dans le canton de Darney. Bilan d'une année 2013 riche en travaux et en animations.

    lorraine,vosges,attigny,saône lorraineLe président Jean-François Michel a accueilli avec plaisir Jacky Frémont, délégué des Vosges pour la Fondation du Patrimoine, qui participe au soutien financier des travaux engagés sur les différents sites gérés par l'association de sauvegarde. Après avoir excusé le maire d'Attigny, une minute de silence a été observée pour les adhérents décédés au cours de 2013 : Mmes Françoise Rothiot, Lucie Bernard, Monique Mougin et Giraud, et MM. Claude Pinard et Gilbert Depoisse.

    Dans son rapport moral, le président Michel a rappelé les nombreuses activités qui ont ponctué la vie de l'association : l'AG à Lichecourt, les voyages en Bohême et dans les Flandres françaises. Bernard Delémontey, conservateur du musée d'Hennezel, a fait le point sur les animations muséales qui ont connu une belle fréquentation même s'il déplore la baisse de fréquentation des groupes de touristes générés par les autocaristes. A noter que le musée a bénéficié d'une bonne couverture médiatique avec deux reportages produits par Vosges Télévision. Le musée accueillera en 2014 la reproduction, réalisée par Henri Côme, de Darney, de la pierre armoriée de l'ancienne maison verrière de Thiétry qui porte les armes des familles de Finance et d'Hennezel de Bazoilles. 2014 verra la présentation d'une exposition exceptionnelle sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine ; elle sera inaugurée le 25 mai prochain à 15h00.

    lorraine,vosges,attigny,saône lorraineC'est à deux voix que l'année au couvent des Cordeliers des Petits-Thons a été présentée : Jean-François Michel et Robert Mougin, maire des Thons, ont insisté sur les importants travaux réalisés sur la partie des logements conventuels avec la réfection des charpentes, de la couverture et des aménagements intérieurs. Ces réalisations n'auraient pu être entreprises sans le soutien financier du Conseil régional de Lorraine, de la DRAC, du Conseil général des Vosges et de la Fondation du Patrimoine. Le site des Thons a bénéficié également d'une belle promotion par le biais du Guide du Routard qui donne un coup de chapeau à Saône Lorraine pour la restauration de l'ancienne église franciscaine. L'église conventuelle accueillera plusieurs manifestations musicales au cours de l'été prochain. Une pause dans les travaux permettra de réfléchir à l'intervention d'un chantier d'insertion qui pourrait se voir confier le réaménagement de l'ancien réfectoire des frères.

    lorraine,vosges,attigny,saône lorraineChâtillon-sur-Saône, qui reste le centre vital et sentimental de l'association, a encore connu de belles heures avec les musées vivants de mai à septembre. Ils seront reconduits cette année et agrémentés d'un concours de peinture "Sur les traces de Jan Monchablon", à l'occasion du 110ème anniversaire de la disparition du maître du paysage. Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre, a présenté deux tableaux de Jan Monchablon réalisés à la fin du XIXe siècle, acquis récemment aux Etats-Unis : "La rue de l'Assaut à Châtillon" et "Vaches au pâturage".  Ces toiles rejoindront le musée de Châtillon.

    Pour conclure son rapport moral, le président Michel a informé l'assemblée que deux voyages seront organisés en 2014 : le voyage de printemps au Danemark et celui d'automne qui fera découvrir aux participants le patrimoine de l'ouest de l'Ile-de-France.

    Après avoir approuvé le rapport financier présenté par la trésorière Nicole Hottier, l'AG a validé le renouvellement du tiers du conseil d'administration : Jean-Louis Hory, Nathalie Bonneret, Marie-Paule Gourlot, Arlette Delémontey et Laurence Floriot ont été reconduits dans leurs fonctions.

    Après le repas partagé dans une excellente ambiance par une bonne centaine d'adhérents, Jean-François Michel et Claude Bernard ont présenté lors d'une causerie la vie de l'enfant du pays : le journaliste Yvan Salmon, plus connu sous le pseudonyme de Victor Noir, né au moulin d'Attigny en 1848 et mort à Paris en 1870 sous les balles du prince Pierre-Napoléon Bonaparte.

    [clichés ©H&PB]

     

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    La rue de l'Assaut à Châtillon-sur-Saône, Jan Monchablon, huile sur toile, 1888.

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    Vaches au pâturage à Châtillon-sur-Saône, huile sur toile, Jan Monchablon, fin XIXe s.

     

     

  • Chef-d'oeuvre vosgien en péril : la chapelle Bizot d'Attigny

    Une chapelle vosgienne est en train de disparaître dans l'indifférence générale. La chapelle Bizot est située en lisière de forêt entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, dans la vallée de la jeune Saône.

    chapelle bizot CPA3.jpgLa chapelle actuelle a été construite en 1867 sur l'emplacement d'un ancien ermitage fondé à la fin du XVIIe siècle. On lui donna le nom d'un des premiers ermites, Claude Brizot, qui fut maire de la communauté d'Attigny avant de se retirer dans la solitude de son ermitage. Par déformation, la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié fut dénommée "chapelle Bizot" par les habitants d'Attigny.

    Abandonné, l'ermitage fut relevé par la famille de Finance, issue des gentilshommes verriers de la Vôge, et y fit construire la chapelle actuelle dans le style néo-gothique. Une charmante rosace et des gargouilles égayent la façade, et le clocher-façade accueillait une cloche.

    Si la toiture est en assez bon état, l'intérieur de l'édifice a été saccagé : porte d'entrée défoncée, dalles du sol partiellement déposées, vitraux cassés, murs et voûtes détériorés par l'humidité, croix sommitale cassée... Et surtout la chapelle est envahie par la végétation qui la mange progressivement.

    Il est grand temps d'agir ! Une association locale s'était constituée en 2001 afin de sauvegarder la chapelle... Mais rien ne fut entrepris. Depuis, les dégradations se sont accélérées.

    La chapelle appartient toujours aux descendants de la famille de Finance. Cependant, élus, habitants et défenseurs du patrimoine de la Saône vosgienne doivent se mobiliser afin d'entreprendre rapidement des travaux de nettoyage et de protection de cet édifice religieux témoin de la piété de nos ancêtres et de notre histoire locale.

    Quelques images de la chapelle Bizot prises en août 2013...

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    Façade de la chapelle.

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    La chapelle envahie par la végétation.

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    L'intérieur de la chapelle.

    [clichés ©H&PB]

  • L'affaire Victor Noir

    victor noir.jpgQuel destin que celui de Victor Noir ! Et celui-ci devrait particulièrement intéresser les Lorrains puisque notre homme est né Yvan Salmon en 1848 à Attigny, village vosgien du canton de Darney. Aujourd'hui, seuls les promeneurs du cimetière du Père-Lachaise connaissent son nom, surpris de rencontrer au détour d'une allée un gisant grandeur nature, objet d'un véritable culte que la sculpture du bronze donne à voir. Et pourtant, qui sait que ce jeune journaliste vosgien de 21 ans monté à Paris, a été tué le 10 janvier 1870 d'un coup de revolver par le prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III ? Ses funérailles réunirent 200 000 parisiens faisant craindre un coup d'Etat.

    Victor Noir est ainsi devenu le porte-drapeau de tous les opposants au régime impérial, de Jules Vallès à Louis Michel (une autre Lorraine du Bassigny lorrain !), en passant par Henri Rochefort et Victor Hugo. Mais son histoire ne s'arrête pas à la chute du Second Empire. Son souvenir qui parcourt la Commune de Paris, reprend au moment du boulangisme, lorsque la République se sent en danger et craint le retour de la monarchie... Loin d'être de vieux souvenirs, les combats menés à cette époque sont toujours d'actualité.

    Par son destin tragique, son éternelle jeunesse et son engagement pour la République, Victor Noir reste encore de nos jours ce symbole de la lutte contre les pouvoirs autoritaires, de gauche comme de droite, et liberticides.

     

    ‡ L'affaire Victor Noir. Le pouvoir dans la tourmente, Florence Braka, Riveneuve éditions, 2012, 460 p. (20 €).

  • Lorrain star au Père-Lachaise

    Savez-vous que l'une des tombes les plus visitées du cimetière parisien du Père-Lachaise est celle d'un Lorrain, et plus précisément d’un Vosgien ? Elle y est même l'objet d'un véritable culte.

     

    victor noir.gifEtrange destinée que celle de Victor Noir - de son vrai nom Yvan Salmon - qui naquit le 27 juillet 1848 à Attigny, entre Darney et Monthureux-sur-Saône. Tout le destinait à reprendre l'activité d'horlogerie paternelle - qui exploitait aussi le moulin du village -, mais le manque de vocation et une altercation un peu vive avec son père poussèrent le garçon de 13 ans à rejoindre son frère Louis, de 11 ans son aîné, à Paris. Là, il finit par entrer "en journalisme" à La Marseillaise, une publication anti-bonapartiste.

     

    Obscur employé de rédaction, en 1870 il provoque en duel le prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III, et périt sous ses balles. Et c'est là que Noir-Salmon accède à la célébrité. Les Républicains "récupèrent" sa mort ; 100.000 personnes suivent ses obsèques et le Second Empire ne lui survivra guère.

     

    En 1891, sa dépouille est transférée au Père-Lachaise où il commence une nouvelle vie, grâce au talent du sculpteur Amédée-Jules Dalou qui crée pour lui un magnifique gisant. Parti en pleine jeunesse, Victor est représenté avec des attributs masculins assez expressifs derrière le drapé du pantalon. Il n'en fallait pas plus pour créer la légende : toucher cet endroit stratégique apporterait la fécondité chez les jeunes femmes. Et à voir combien le bronze qui sied aux illustres est lustré à cet endroit de sa personne, on mesure la notoriété de notre Vosgien !

     

     

     

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    Victor Noir aura effectué la partie la plus brillante (dans tous les sens du terme) de sa carrière post mortem. Au champ du repos éternel, il se trouve aussi choyé que Jim Morrison et Oscar Wilde, excusez du peu... Au point que la mairie de Paris avait, il y a quelques années, dressé des barrières pour le protéger. Elle l'a finalement rendu à ses fans.

     

    Fauché à 22 ans, alors qu'il allait se marier, il a bien mérité quelques petits bonheurs posthumes.

     

     

    [d’après Vosges Matin | 07.02.09]

  • La forêt de la Vôge bien exploitée

    Entre Claudon et Attigny, un engin travaille en sous-bois dans le respect de l’environnement.

     

    forêt attigny.jpgDans le cadre du Pôle d'excellence rurale, Alain Roussel, président du Pays d'Epinal Cœur de Vosges et de la communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne, avait convié ses collègues délégués ainsi que les techniciens de l'ONF à venir voir travailler sur le terrain une impressionnante machine finlandaise.

     

    L'entreprise Sotraforest, qui a son siège sur le Pôle d'activité de la Saône Vosgienne, au Mont de Savillon, assure des prestations de services pour la production, le repeuplement, l'entretien et l'exploitation de parcelles forestières et agricoles. Elle vient d'acquérir une toute nouvelle machine qui travaille en forêt « proprement », en ce sens qu'elle respecte l'environnement, n'abîmant ni les sous-bois, ni les sols.

     

    Pourvue de pneus extra-larges pour diminuer la pression, elle coupe les branches pour les laisser flétrir au sol, afin que les feuilles se décomposent et nourrissent à leur tour celui-ci. Plus tard, ces branches seront débardées le plus écologiquement possible, et elles alimenteront une fabrique de plaquettes pour les chaufferies à bois.

     

    Une démonstration qui a retenu l'attention des élus du secteur, qui ont réussi à monter et à faire adopter le projet de Pôle d'excellence rurale bois, avec plusieurs objectifs : implantation d'une chaufferie bois pour les bâtiments publics de Monthureux, développement d'espèces sylvestres à croissance rapide, production de granulés bois, investissement, recherche et réflexion sur la création d'un chantier d'insertion bois. La finalité du projet étant de développer l'utilisation des sous-produits résultant de l'exploitation des forêts et de les valoriser tout en respectant l'environnement.

     

    L'engin, de conception finlandaise, a impressionné et particulièrement intéressé les délégués de la commission « développement » de la communauté de communes, ainsi que les professionnels de la forêt présents dans ces parcelles en exploitation dans la forêt située entre Claudon et Attigny.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23 octobre 2008]