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lorraine - Page 92

  • Trois jours de prières pour la famille d'Anne-Lorraine Schmitt

    anne lorraine.jpgChacun se souvient encore de cette affaire criminelle. C’était fin novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, jeune fille étudiante en journalisme originaire de Nancy, est sauvagement assassinée de 34 coups de couteaux dans le RER, dans la banlieue nord de Paris.

    Aujourd’hui s’ouvre le procès de son agresseur, multirécidiviste. Le père d’Anne-Lorraine, le général Philippe Schmitt, a demandé aux chrétiens de France trois jours de prières pour la famille de la jeune victime afin de pouvoir supporter cette terrible épreuve de la confrontation avec l’agresseur.

    Le général Schmitt s'explique sur ce qu'il attend de la justice : la justice, c'est tout pour cette famille déjà condamnée, elle, à la peine perpétuelle.

    L’hebdomadaire Valeurs Actuelles accorde cette semaine deux articles à Anne-Lorraine : Frédéric Pons, qui a cosigné un livre sur Anne-Lorraine, a recueilli un entretien avec Philippe Schmitt et procédé à un rappel des faits et à des perspectives. A lire absolument pour comprendre le fonctionnement de la justice en France actuellement qui a adopté un principe "droits de l'hommiste" de défense systématique du délinquant et son corollaire la banalisation de l'infraction. Au mépris des droits les plus élémentaires de respect à l'égard de la victime et de ses proches.

    Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Droit, coutumes et juristes dans la Lorraine médiévale et moderne

    droit lorraine.jpgPetit clin d'oeil à notre ancien professeur d'histoire des institutions à la Faculté de Droit de l'Université de Nancy 2, le professeur Jean Coudert...

    Professeur émérite d'Histoire du Droit depuis 1995, après avoir effectué l'essentiel de sa carrière à la Faculté de Droit de Nancy, plusieurs de ses collèges et anciens étudiants ont souhaité lui rendre hommage en lui offrant ces Mélanges qui reproduisent plusieurs articles choisis publiés par le professeur Coudert durant sa longue carrière.

    Ces textes sont un bref aperçu de l'oeuvre du professeur Jean Coudert. Ils sont organisés en six thèmes, illustrant quelques-uns des domaines de recherches dans lesquels il a exercé ses patientes et fructueuses recherches archivistiques. Car il est avant tout un grand connaisseur et spécialiste de l'histoire du droit coutumier des duchés de Lorraine et de Bar. Les articles abordent successivement les coutumes du fief, les coutumes de la seigneurie, les coutumes du droit privé et quelques exemples sur la vie des coutumes et les pratiques matrimoniales en Lorraine. Enfin, illustrant encore son attachement à la Lorraine des ducs, Jean Coudert nous conduit dans l'histoire de l'Université créée à Pont-à-Mousson en 1572 et où est établie une Faculté de Droit dès 1582, avant que celle-ci ne devienne nancéienne en 1768.

    Un ouvrage bienvenu pour mieux appréhender les relations de droit en Lorraine jusqu'au rattachement des duchés au royaume de France en 1766. Ces Mélanges devraient intéresser aussi bien les historiens que les généalogistes lorrains.

     

    >> Jean Coudert. Droit, coutumes et juristes dans la Lorraine médiévale et moderne, Antoine Astaing et François Lormant (sous la dir.), PUN, 2010, 585 p. (30 €).

  • Lignéville (Vosges) : une association pour la chapelle Saint-Basle

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  • Le château de l'Avant-Garde à Pompey

    château pompey.jpgDominant le confluent de la Moselle et de la Meurthe, le château de l'Avant-Garde de Pompey, construit vers 1315, devint château ducal en 1380 avant d'être détruit en 1635 par les armées françaises.

    Exhumé dans les années 1980 à l'occasion de travaux en vue de l'aménagement du site, le mobilier archéologique resta longtemps ignoré, mais sa variété et sa qualité faisaient regretter l'absence d'une étude scientifique. C'est désormais chose faite grâce à la persévérance d'une équipe de chercheurs de l'Université de Nancy 2.

    L'ouvrage offre une documentation inédite qui éclaire d'un jour nouveau la vie quotidienne et les mentalités de l'aristocratie en Lorraine à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance. L'art de la table se reflète dans les céramiques culinaires, les récipients en grès et en verre, tandis que d'autres objets rappellent les activités domestiques et la parure.

    Une mention spéciale revient toutefois à la céramique de poêle qui éblouit par la diversité et la vitalité de son iconographie où les décors géométriques et floraux se conjuguent avec les portraits et les images de jeux, de combats, de vertus chevaleresques et de piété chrétienne pour constituer sans aucun doute, la plus belle collection de l'Est de la France.

    Ce premier opus de la trilogie prévue rassemble les contributions d'Agnès Gelé, Agnieszka Koziol, Guillaume Huot-Marchand et Cédric Moulis sous la direction de Gérard Giuliato, professeur à l'Université de Nancy 2.

     

    >> Le château de l'Avant-Garde à Pompey. Céramiques et verres du Moyen Âge et de la Renaissance (tome 1), Gérard Giuliato (sous la dir.), PUN, 2010, 249 p., ill., cartes (25 €).

  • Le saint lorrain du mois : Pierre Fourier

    Bleurville 09.2007 070.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt (Vosges) le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des jeunes filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc, une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement en Lorraine, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique. Conseiller volontiers écouté du duc de Lorraine Charles IV, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil en Franche-Comté, à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

    [cliché : H&PB - Texte : http://www.introibo.fr]

  • Sud-Ouest vosgien : profusion d'animations en 2011

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    [Vosges Matin]

  • Vers la renaissance du château d’Hombourg-Budange (Moselle) ?

    C'est l'un des plus surprenants châteaux de Lorraine, un incontournable dans l'histoire de l'architecture de notre région. Hombourg-Budange agite les esprits depuis plusieurs années mais surtout depuis 2010...

    château hombourg.jpgCe château, laissé à l'abandon depuis des décennies, a atteint un état de dégradation très inquiétant. A la suite d’une campagne médiatique et, surtout, d’une pétition pour sauver le château d'Hombourg-Budange qui a recueilli plus de 800 signatures, il semblerait que ce site sorte enfin de l’oubli dans lequel il était tombé.

    Arthur de Mortemart, de la famille du propriétaire, reprend en main l'intégralité du château avec, à la clé, une restauration totale de l'édifice. Des travaux d'urgence vont démarrer et s'accélérer d'ici le printemps 2011 pour stopper la dégradation de l'édifice. Ensuite, il conviendra de songer à la restauration à proprement parlé. Si le sauvetage immédiat a pu trouver des aides auprès des collectivités locales, nul doute que ce projet d'envergure de restauration totale à long terme devra faire appel au mécénat.

    Rappelons que le château d’Hombourg-Budange est un ancien château-fort du 13ème siècle. Il sera reconstruit à la Renaissance comme en témoignent encore trois de ses quatre ailes ou encore les fenêtres à meneaux présentes sur les parties communes et sur le château. Une magnifique aile classique est venue compléter l'ensemble au 18ème siècle avec un beau fronton qui la surplombe pour en devenir la façade principale. On constate aussi quelques modifications au XIXème siècle. L'édifice est classé Monument Historique en grande partie.

    En espérant que ce site patrimonial compte dans le patrimoine lorrain dans les années à venir.

     

    [source et cliché : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]

  • Saint Nicolas en visite à Bleurville

    Bleurville était en fête ce samedi 4 décembre. Par un froid vif, la place de la mairie accueillait exceptionnellement le marché bio mensuel transformé pour un après-midi en marché de Noël.

    Plusieurs artisans et artistes s'étaient joints aux exposants bio habituels afin de proposer aux visiteurs divers objets ou travaux artistiques. Autant d'occasions de préparer les cadeaux qui se retrouveront sous le sapin à Noël.

    Bleurville_marché Noël_04.12.10.jpg

     Les artisans de la fête

    Les différentes associations du village se sont également associées afin de participer au Téléthon. Les marcheurs du Club Vosgien ont été accueillis vers 16h00, juste pour l'envolée des ballons préparés par les enfants des écoles du regroupement pédagogique de Bleurville-Nonville.

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    Lâcher de ballons avec les enfants des écoles

    La fête n'aurait pas été complète sans la venue du Saint Patron de la Lorraine et des enfants sages, Saint Nicolas en personne ! Il a pris un bain de foule et s'est gentiment prêté à une distribution de friandises auprès des bambins heureux de pouvoir approcher leur grand saint venu leur rendre sa visite annuelle.

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     Saint Nicolas et les enfants sages

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]

    [d'autres images à voir sur http://picasaweb.google.com/ASMonthureux/MarcheDuTelethon2010]

  • Musée Lorrain : veillée autour de Saint Nicolas

    Veillée musée lorrain_05.12.10 003.jpgCe dimanche matin 5 décembre, le Musée Lorrain de Nancy organisait une veillée à l'ancienne autour des contes de la Saint-Nicolas. Belle occasion pour les enfants sages de se rassembler dans une pièce reconstituant une cuisine lorraine du XIXe siècle. Et d'écouter les légendes tissées autour du saint patron de la Lorraine.

    Saint Nicolas a vécu une grande partie de sa vie en Turquie, à Myra. On raconte qu'il a fait beaucoup de miracles et, en particulier, des miracles pour des enfants. Il est devenu depuis le saint protecteur des enfants et le 6 décembre, jour de sa fête, est devenu le jour de la fête des enfants... et ceux de Lorraine tout particulièrement !

    Saint Nicolas, accompagné parfois du Père Fouettard vient dans la nuit du 5 au 6 décembre apporter des récompenses aux enfants sages. Les enfants prennent soin de lui laisser un verre de lait (ou de vin !) pour qu'il reprenne des forces et ils ajoutent une carotte et des morceaux de sucre pour son âne qui l'accompagne.

    taque st nicolas 1677_musée lorrain.jpgPour les remercier Saint Nicolas leur apporte traditionnellement du pain d'épices, des bonbons et quelques petits cadeaux.

    En 1821 un américain, Clement Clarke Moore, écrit une histoire qui s'appelle "A visit from Santa Clauss", c'est-à-dire " Une visite de Saint Nicolas ", dans laquelle Saint Nicolas change un peu et commence à ressembler au Père Noël.  En 1840 Thomas Nast, un dessinateur, dessine un personnage qui ne ressemble presque plus à Saint Nicolas mais beaucoup au Père Noël, gros personnage vêtu de rouge à l'image de la marque "Coca-Cola"... Le mercantilisme déjà...

    Depuis ce temps, les petits Lorrains fêtent la Saint Nicolas le 6 décembre, et fêtent aussi Noël le 25 décembre, avec le Père Noël. Ou comment associer spirituel et profane.

    La veillée s'est poursuivie par une visite des collections d'art populaire où les enfants ont pu découvrir les multiples représentations de Saint Nicolas : statues et statuettes bien sûr, mais aussi taques de cheminée ou carreaux de poêle en faïence.

    [clichés H&PB]

  • Saint Nicolas et les Trois Louveteaux

    Il existe des milliers de représentations de saint Nicolas sur les cinq continents. Le monde catholique et orthodoxe a célébré - et célèbre toujours - le saint évêque de Myre en lui confiant des attributs et des postures variés. Nos églises paroissiales lorraines conservent souvent des statues ou des tableaux représentant le saint patron des enfants sages... et des Lorrains.

    Sampigny_église_st nicolas_scouts-1950 03.jpgAu hasard de nos périgrinations lorraines, nous avons eu la surprise de découvrir une statue de Saint Nicolas totalement originale. On peut l'admirer dans l'église Saint-Pierre de Sampigny, en Meuse, entre Commercy et Saint-Mihiel. On peut y voir notre saint patron des Lorrains entouré... de trois louveteaux, charmants petits scouts sortant du cuveau et remerciant le bon saint pour son miracle.

    L'histoire de cette statue de Saint-Nicolas mérite d'être connue.

    "Dans l'église paroissiale de Sampigny se trouve une émouvante statue de Saint Nicolas avec les trois enfants …vêtus en scouts ! Cette œuvre insigne résume le passage de l'abbé Marcel Monflier dans ce bourg meusien dont il fut le curé jusqu'en 1941.

    Issu d'une famille non croyante, Marcel Monflier reçoit l'appel du sacerdoce à l'occasion d'une grave blessure au visage subie dans les tranchées en 1918. Malgré l'opposition de sa famille, il rentre au séminaire et est ordonné prêtre. Nommé curé de Sampigny, il y implante le scoutisme juste avant la Seconde Guerre mondiale (vers 1938-1939 semble-t-il).

    Parallèlement, ce prêtre éclairé prend l'initiative de remplacer les vieilles statues de son église par de nouvelles, taillées dans la pierre, et affichant un style qui tranchait avec la mode "Saint-Sulpice" qui prévalait encore à l'époque.

    Cette statue du saint patron de la Lorraine avec les trois enfants lui donne l'idée d'immortaliser le scoutisme naissant dans le village : le visage de saint Nicolas portera donc ses propres traits, les enfants ceux de trois de ses scouts, à savoir Gilbert Dumanoir, Marc Poissennot et Roland Moriot. Cette statue originale a du être réalisée vers 1939.

    Bonne fête aux Nicolas et à tous les enfants sages de Lorraine... et d'ailleurs !

    [cliché H&PB]

  • Saint-Nicolas-de-Port : 765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas

    Ce samedi 4 décembre, près de 3000 fidèles avaient envahi pacifiquement l'immense nef gothique de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port pour la célébration religieuse suivie de la 765ème procession ancestrale. Grandiose !

    st-nicolas 2010 020.jpgL'office était présidé par l'évêque de Nancy et de Toul, Mgr Papin, et du prélat invité d'honneur, Mgr Fréchard, archevêque émérite d'Auch, lorrain dans l'âme puisqu'originaire de Nancy. Plusieurs prêtres diocésains, des séminaristes et des représentants du clergé orthodoxe avaient tenu également à participer à cette fête traditionnelle en hommage au saint patron de la Lorraine et des enfants.

    L'antique procession de Saint-Nicolas-de-Port s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt, après quatre années de captivité près de Gaza, en Palestine, lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers en Lorraine, a institué une procession en la basilique de Port, en union avec le clergé et le prieur de l'abbaye de Gorze, dont dépendaient les terres de Varangéville et de Saint-Nicolas. Jusqu'à la Révolution, une délégation de bourgeois de Réchicourt-le-Château (Moselle) y a participé fidèlement en exécution de ce voeu. Cette procession se perpétue ainsi depuis plus de 760 ans avec la participation de fidèles venus de Lorraine bien sûr, d'autres régions françaises aussi, et de tous les pays du monde. Hier soir, l'abbé Jacquot, recteur de la basilique, annonçait la présence d'américains, de sud-américains, de canadiens, d'australiens, d'italiens, d'espagnols, de suédois et de nombreux fidèles venus des pays de l'Est européen.

    La procession fut ouverte par les fidèles suivis de nombreuses troupes scoutes et guides lorraines puis les insignes reliques du saint patron et, enfin par le clergé. Elle s'est déroulée dans une grande ferveur populaire.

     

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    La 765ème procession de Saint-Nicolas-de-Port.

     

    [clichés H&PB]

     

  • La Nouvelle revue lorraine rend hommage à Saint Nicolas

    nrl5.jpgLa Nouvelle revue lorraine continue son petit bonhomme de chemin. Déjà 5 numéros depuis son retour chez les amoureux de la Lorraine et sur les rayons des libraires.

    Encore une fois, Jean-Marie Cuny nous propose un sommaire varié et une belle première de couverture consacrée à Saint Nicolas. Normal, à la veille de la fête du saint patron de la Lorraine !

    Dans ce numéro de début d'hiver, vous découvrirez notamment :

    - Denis Mellinger, sculpteur-restaurateur et un fondeur

    - La Vierge de Lorry-lès-Metz opte pour la France après 1871

    - Georges Claude, génial inventeur oublié

    - Quand on vidait ses pots de chambre par les fenêtres

    - Histoire du comté de Dabo

    - Au temps des sorciers

    - L'abbaye Sainte-Marie-Majeure à Pont-à-Mousson

    - La consultation des pauvres malades des campagnes en 1764

    - Capitaines de la Grande Armée

    - Le miracle de Brin-sur-Seille

    - Saint Nicolas et les trois clériaux

    - Saint Nicolas, le retour...

    Et encore bien d'autres histoires et anecdotes, des infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...

     

    >>  Pour s'abonner à La Nouvelle revue lorraine, envoyer vos coordonnées postales et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).

  • "L'Annonciation" du Caravage

    annonciation.jpgUn ange descend du ciel en un éclair, le visage caché. Dans son mouvement tendu, il domine une Vierge Marie plus soumise que surprise. La lumière, fondée sur des contrastes violents, se substitue à l'anatomie pour rendre compte du volume et de la densité du corps. Le bras de l'ange Gabriel dirigé vers la Vierge, la main qui se relève, l'index tendu vers le mobilier modeste de la chambre : voici le moment capital où Marie accepte le mystère divin qui s'accomplit en elle. Cet art du raccourci, conforme aux prescriptions d'une époque qui préfère le réalisme des images sacrées aux allégories obscures, est prodigué par le plus révolutionnaire des créateurs artistiques en ce tout début du XVIIe siècle : Michelangelo Merisi da Caravaggio.

    Commandé du vivant du Caravage par Henri II, duc de Lorraine, le chef-d'oeuvre n'a jamais quitté Nancy depuis sa réalisation, en 1608. Transposé au XIXe siècle sur une nouvelle toile, ce tableau fragile, de 2,05 m sur 1,85 m, a bénéficié de plusieurs campagnes de restauration, dont la dernière en date, en 1910, menée conjointement par les équipes de l'Instituto Superiore per la Conservazione ed il Restauro de Rome et du Centre de recherche et de restauration des musées de France.

    Le catalogue, édité à l'occasion de l'exposition de l'Annonciation du Caravage au Musée des Beaux-Arts de Nancy, croise les investigations de la nouvelle imagerie scientifique menées par les restaurateurs et le regard des historiens. Il met à l'honneur une oeuvre picturale restaurée et permet d'approfondir la connaissance de l'extraordinaire maître lombard et son empreinte laissée en Lorraine.

     

    >> L'Annonciation du Caravage. La restauration d'un chef-d'oeuvre du musée des beaux-arts de Nancy, Claire Stoullig (sous la dir.), éditions Kubik, 2010, 95 p., ill. (19,90 €).

  • Des livres lorrains pour Saint-Nicolas, Noël... et les étrennes du Nouvel An

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  • Les Croqueurs de pommes sauvegardent les variétés locales

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    [Vosges Matin]

  • Randonnée entre Saône et Vôge

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    [Est Républicain | 21.11.10]

  • Robécourt (Vosges) : les anti-décharge restent vigilants

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    [Vosges Matin]

  • Veillée pour la Vie à Saint-Pierre de Nancy

    Ce samedi 27 novembre, la communauté catholique de rite tridentin de l'église Saint-Pierre de Nancy a participé nombreuse à la Veillée pour la Vie demandée par le pape Benoît XVI, présidée par l'abbé Husson, vicaire à la paroisse Saint-Pierre - N.-D. de Bon-Secours.

    Après la procession mariale au cours de laquelle les litanies de la Sainte Vierge ont été chantées, un chapelet a été récité puis, après la prière pour Saint-Père, la veillée s'est conclue par le Salut au Saint-Sacrement.

     

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    Salut au Saint-Sacrement

     

    Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    Cieux, versez votre rosée, et que les nués fassent pleuvoir le Juste.

    [Introït de la messe du premier dimanche de l'Avent]

  • Saint-Nicolas-de-Port : samedi 4 décembre, 765ème procession en l'honneur de Saint Nicolas

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    Saint Nicolas (XVIIIe s.), basilique de Saint-Nicolas-de-Port (54).

     

    Samedi 4 décembre 2010

    à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

    765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron des Lorrains

     

    Un grand moment de ferveur populaire à ne pas manquer !

  • Au musée Lorrain de Nancy : "De l'arbre à l'armoire lorraine"

    Le travail du bois est un domaine dans lequel la Lorraine s'est illustrée durant toute son histoire. Aussi le Musée Lorrain et les Musées de Metz Métropole - La Cour d'Or se sont-ils associés pour organiser l'exposition "De l'arbre à l'armoire, l'âge d'or du mobilier lorrain" qui ouvre au public à partir d'aujourd'hui 27 novembre.

    coffre lorrain.jpgL'événement met à l'honneur le mobilier traditionnel lorrain sous tous ses aspects : matériaux, techniques, formes et décors, héritages et traductions contemporaines. Conçue sur une base commune, l'exposition "De l'arbre à l'armoire lorraine" fait l'objet de déclinaisons propres à chacun des musées. A Nancy est d'abord présenté le mobilier de l'ensemble du territoire lorrain, puis, en 2011, s'ajoutera à Metz un volet mettant plus particulièrement l'accent sur les meubles mosellans.

    A Nancy, l'exposition vise à replacer le mobilier dans son contexte historique et humain. Elle s'y organise en deux parties. Au couvent des Cordeliers sont exposés les aspects techniques de la filière bois régionale : l'exploitation de la forêt, les caractéristiques des différentes essences d'arbres utilisées, la fabrication des meubles via la reconstitution d'un atelier de menuisier, et les procédés d'assemblages en bois.

    armoire lorraine.jpgLa galerie des Cerfs du palais ducal abordera le thème de la grande diversité des meubles lorrains du milieu du 18ème siècle au milieu du 19ème siècle. Le visiteur peut y admirer des meubles "précurseurs" de la fin du 17ème siècle, puis le mobilier régional à proprement dit au travers des exemples de la chaise lorraine et du vaisselier, tous deux emblématiques de la production locale. Suivent une séquence sur la variété des coffres produits, dont ceux en sapin peint, caractéristiques de la montagne vosgienne, ainsi que la présentation de lits et berceaux d'enfants. Enfin, plusieurs exemples d'armoires montrent les différences de styles existants selon le lieu de fabrication : meubles marquetés, sculptés et moulurés.

    Comme l'histoire du mobilier lorrain ne s'arrête pas au 19ème siècle, l'exposition débouche finalement sur le 20ème par l'évocation de l'Ecole de Nancy et les arts décoratifs.

     

    >> Exposition "De l'arbre à l'armoire lorraine, l'âge d'or du mobilier lorrain", Musée Lorrain, palais ducal, 64 en Grande Rue à Nancy, du 27 novembre 2010 au 27 mars 2011.

  • Le musée de Vic-sur-Seille, chronique d'une renaissance

    musée vic sur seille.jpgIl y a un siècle, l'empereur d'Allemagne Guillaume II marquait de sa visite le nouveau musée ouvert dans l'ancien Hôtel de la Monnaie de Vic-sur-Seille - alors en Lorraine annexée -, un bel édifice Renaissance qui témoigne de la qualité de l'architecture civile dans la région mosellane.

    Ce musée, consacré à l'histoire et à la vie traditionnelle en Lorraine, avait été voulu et créé par la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine, propriétaire de l'édifice, dont elle avait aussi assuré la restauration. Aujourd'hui, l'Hôtel de la Monnaie abrite les services de la Conservation du Musée départemental Georges de La Tour construit tout à côté, place Jeanne d'Arc.

    Dans un ouvrage magnifiquement illustré,  Philippe Hoch, retrace l'histoire du musée de Vic-sur-Seille, depuis sa création durant l'annexion de l'Alsace-Lorraine au Reich, jusqu'aux manifestations artistiques les plus récentes présentées dans le bâtiment inauguré en 2003. L'auteur évoque également l'oeuvre de Georges de La Tour, l'enfant du pays, dont deux toiles sont conservées à Vic, ainsi que le milieu intellectuel et culturel bouillonnant dans lequel le peintre de la lumière grandit avant de s'établir à Lunéville.

     

    >> Le musée de Vic-sur-Seille. Chronique d'une renaissance, Philippe Hoch, Serge Domini éditeur, 2010, 112 p., ill.

  • Sampigny (Meuse) : 350ème anniversaire de la disparition d’Henriette de Lorraine

    Dimanche 21 novembre, le bourg meusien de Sampigny commémorait le 350ème anniversaire du décès de la princesse Henriette de Lorraine. Au fait, qui était cette princesse ?

    Henriette de lorraine.jpgHenriette de Lorraine (1605-1660) était la fille de François, comte de Vaudémont, troisième fils du duc Charles III et de Claude de France. Elle fut d'abord appelée Henriette de Vaudémont, et devint la princesse Henriette de Lorraine lorsque son père puis son frère devinrent les ducs de Lorraine François II et Charles IV.

    Le duc Henri II désirait marier sa fille et héritière Nicole à son favori, Louis de Guise, baron d'Ancerville, bâtard du feu cardinal de Lorraine. La famille ducale et la noblesse lorraine étant scandalisées par une telle perspective, il fut décidé que Nicole épouserait son cousin Charles, fils aîné du comte de Vaudémont, et que le favori épouserait Henriette.

    En 1621, Henriette de Vaudémont, âgée de 16 ans, épousa ainsi Louis de Guise, baron d'Ancerville, qui en avait 33, tandis que son frère Charles épousait l'héritière des duchés de Lorraine et de Bar. Henri II mourut trois ans plus tard et Nicole monta avec Charles sur le trône, avant d'être évincée par son mari en 1625.

    Sampigny_Henriette de Lorraine_21.11.10 019.jpgDevenu seul duc, Charles IV réunit en 1629, pour Louis et Henriette, les villes de Phalsbourg et Lixheim aux confins des Vosges du nord en une principauté. Ils furent connus dès lors comme prince et princesse de Phalsbourg. Ils n'en firent pas moins reconstruire un château à Sampigny dans le Barrois.

    Après la mort de Louis de Guise en 1631, Henriette séjourna dans sa principauté de Lixheim. L'occupation de la Lorraine et du Barrois par les Français en 1633 contraignit Henriette, jeune veuve sans enfants, à une fuite assez romanesque. Pendant son exil, elle épousa en 1644 un gentilhomme espagnol, don Carlos de Guasco, marquis de Sallario, général d’artillerie, qui mourut peu après. Elle convola ensuite avec Christophe de Moura, qui également succomba peu après. A court d'argent, la princesse se remaria une quatrième fois en 1649, à 44 ans, avec son créancier principal, le marquis François Grimaldi, noble génois apparenté aux prince de Monaco qui ne dédaignait pas « trafiquer » dans la banque à Anvers. Comme ses époux précédents, il reçut à son tour le titre de prince de Phalsbourg et Lixheim.

    Avec ce dernier époux, Henriette revint enfin en Lorraine, avant même la relative pacification qui, par le traité de Vic-sur-Seille (1661) suivit le traité des Pyrénées (1659).

    Sampigny_Henriette de Lorraine_21.11.10 031.jpgLe château de Sampigny ayant été dévasté par les années de guerre, Henriette et son époux durent entreprendre de le remettre en état grâce à la fortune du marquis; ils séjournèrent alors à Neufchâteau dont Henriette possédait la seigneurie. Elle y mourut en 1660. Elle fut inhumée dans le caveau de l’église Sainte-Lucie de Sampigny auprès de son premier mari. Henriette possédait également la terre de Saint-Avold où elle fonda un monastère de bénédictines. On trouve dans le château de cette ville, devenue mairie, un portrait de la princesse peint par Van Dyck.

    Henriette de Lorraine n’ayant pas d'héritiers directs, ses terres firent retour au domaine ducal par un arrêt de la Chambre des comptes de Lorraine de 1661, hormis la principauté de Lixheim et le château de Sampigny dont François Grimaldi conserva la jouissance sa vie durant. Le prince fut également enterré à l'église de Sampigny après sa mort en 1693.

    Le château de Sampigny fut bombardé durant la Première Guerre mondiale. Propriété de l’Armée, le domaine fut démembré et vendu. Désormais ruiné, le château d’Henriette de Lorraine connaît une campagne de sauvetage menée par l’association des Amis et Fidèles du Château Henriette de Lorraine.

    Lors de la journée commémorative du 21 novembre, une messe a été dite à la mémoire d'Henriette de Lorraine en l'église Saint-Pierre de Sampigny, puis une plaque a été dévoilée et bénite au cimetière en présence des élus municipaux et départementaux ainsi que des membres des associations historiques de Lixheim et Phalsbourg. De nombreux Lorrains avaient tenu à participer à cette commémoration historique.

    Pascal Flaus, archiviste de la Ville de Saint-Avold (Moselle), travaille actuellement à la rédaction d'un ouvrage sur Henriette de Lorraine ; ses travaux l'ont conduit à exploiter des fonds d'archives en France mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Espagne. Le livre devrait paraître courant 2011.

     

    >> Contact : Association des Amis et Fidèles du Château Henriette de Lorraine, 9 rue Raymond-Poincaré, 55300 SAMPIGNY – Tél. : 03.29.90.02.97.

  • Richelieu à la conquête de la Lorraine

    richelieu lorraine.jpgLe cardinal de Richelieu a légué une correspondance immense et passionnante. Grâce à la diversité de ses interlocuteurs, le cardinal-ministre s'est doté d'un réseau exceptionnel d'informateurs. Leurs lettres et mémoires permettent de mieux comprendre les grands événements du temps et d'appréhender leurs protagonistes sous un jour nouveau.

    L'année 1633 est marquée par d'indéniables progrès diplomatiques et territoriaux, grâce auxquels Richelieu dote son monarque Louis XIII d'ambitions spatiales à la mesure de la tâche accomplie depuis 1624. L'autorité royale bien assise, Louis XIII entend assujettir les duchés de Lorraine et de Bar et imposer sa médiation aux acteurs de la guerre de Trente Ans.

    La création du parlement de Metz, la prise de Nancy et le traité de Charmes débouchent sur la saisie féodale du Barrois et sur l'occupation provisoire des Etats du duc Charles IV. L'avancée vers le Rhin devient inéluctable et la question de la succession au trône cruciale.

    L'ouvrage constitue certes un formidable outil de travail pour les historiens de la Lorraine, mais c'est surtout, pour tous les amateurs d'histoire et amoureux de la Lorraine, l'occasion de se plonger dans les arcanes de la diplomatie et des intrigues qui ont marqué les débuts de la guerre de Trente Ans en Lorraine, et de mieux saisir les relations conflictuelles entre le cardinal de Richelieu et Charles IV de Lorraine.

     

    >> Le cardinal de Richelieu à la conquête de la Lorraine. Correspondance, 1633, Marie-Catherine Vignal Souleyreau, éditions L'Harmattan, 2010, 783 p. (57 €).

  • "Saône Lorraine" toujours débordante de projets

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : marché de Noël, Saint-Nicolas... et Téléthon

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : Veillée pour la Vie à la chapelle du Sacré-Coeur

    Veillée de prières pour la vie naissante

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    >> Samedi 27 novembre 2010

    >> Chapelle du Sacré-Coeur de Nancy - 65 rue maréchal Oudinot

    >> Messe à 18h30 suivie de la veillée de prières


  • 11 Novembre à Bleurville : remise officielle du nouveau drapeau ACPG 39-45

    La municipalité a souhaité donner cette année une solennité particulière à la commémoration de l’Armistice 1918.

    Remise drapeau 11.11.10 006.jpgEn effet, la cérémonie au monument aux morts au cimetière communal a donné lieu à la remise du nouveau drapeau de la section ACPG 1939-1945 à son porte-drapeau titulaire. André Granget, maire de la localité, a confié à André Beaugrand le nouveau drapeau qui remplace celui qui avait été porté par les anciens combattants 39-45 depuis la Libération.

    La cérémonie s’est déroulée en présence des porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18, ACPG 39-45 et AFN de Bleurville et de Monthureux-sur-Saône, ainsi que de M. Marcel Bisval, maire honoraire, ancien combattant et prisonnier de guerre 39-45 et ancien porte-drapeau de la section bleurvilloise.

    Remise drapeau 11.11.10 016.jpgDans son allocution, le maire devait rappeler toute la symbolique de la remise d’un drapeau : « Sous les plis du drapeau français sont tombés des hommes de toutes générations animés des plus hauts idéaux de générosité, de liberté et de fraternité. Les trois couleurs, représentant les origines du peuple de France, sont le symbole de la réconciliation nationale et de la patrie chèrement défendue ». Et de rappeler que le porte-drapeau « doit être fier d’arborer les couleurs nationales lors des manifestations patriotiques en mémoire des militaires tombés au champ d’honneur. »

    Après l’appel des soldats morts durant les derniers conflits, les enfants des écoles ont chanté la Marseillaise, accompagnés par l’assistance. Les sonneries réglementaires ont été interprétées par la batterie-fanfare de Monthureux.

    Le nouveau drapeau a ensuite été béni par l’abbé Clément Ayéméné lors du service religieux célébré à la mémoire des soldats morts pour la France en l’église de Monthureux en présence des porte-drapeaux du canton et des maires de Bleurville et Monthureux-sur-Saône.

    Un vin d’honneur offert par la municipalité clôturait la cérémonie patriotique.

  • Richelieu et la Lorraine méridionale

    richelieu et la lorraine.jpg

     

    >> Conférence organisée par la Société d'Emulation du département des Vosges | BP 38 | 88001 EPINAL CEDEX