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décharge

  • Pas de décharge à Robécourt (Vosges)

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    [L'Abeille des Vosges]

  • Robécourt (Vosges) : les anti-décharge restent vigilants

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    [Vosges Matin]

  • Communiqué de l'association contre l'implantation d'une décharge à Robécourt (Vosges)

    L’association ACCID et la Mairie de Robécourt (Vosges)

    vous invitent à une réunion publique

    samedi 4 avril à 17h00

    à l’ancienne école de Robécourt

     

    Citoyens, Adhérents, Sympathisants,

     

    Après le "NON au projet de décharge départementale à Robécourt", prononcé à la majorité de 15 voix contre 8 par les membres de la Commission Consultative de Révision du Plan Départemental des déchets le 18 septembre 2008, le projet continue d'avancer.

     

    Quand la machine administrative est en route, rien ne l'arrête…pas même un non-sens !

    En diverses occasions, tout au long de l'évolution de ce dossier, vous, élus locaux, citoyens, contribuables, agriculteurs, salariés, … nous avez accompagné et soutenu !

    Aujourd'hui, vous ne comprenez toujours pas comment faire cohabiter sur le même territoire, l'enfouissement de 110.000 tonnes de déchets par an pendant 25 ans avec :

     

    - Un pôle mondial de compétitivité de l'eau orienté vers l'obtention d'un label de qualité des eaux de Vittel et Contrexéville entres autres,

    - Un grand hôtel international à Martigny-les-Bains,

    - Une image thermale, liée à la recherche médicale et aux soins,

    - Les fleurons de l'industrie agroalimentaire que sont : Nestlé Water Supply Est, l'Ermitage et Bongrain-Gérard,

    - Le développement connexe à l'activité de la base logistique de Damblain,

    - Le tourisme en phase de développement…

     

    le tout, au cœur de la zone Nature 2000 Bassigny-Vallée du Mouzon ?

     

    C'est le sacrifice annoncé du "Mouzon" et des ruisseaux de la forêt du Creuchot qui vont servir de déversoir à toutes les pollutions générées par cette décharge !

     

    C'est également la disparition de 200 ha de terre bio ! Lourde contribution aux 700 ha qui disparaissent annuellement dans les Vosges.

     

    Par ailleurs, l'éloignement de Robécourt des principales zones de production des déchets, la surcapacité de l'installation projetée par rapport aux objectifs du PDEDMA, la trop faible valorisation matière prévue, l'absence de valorisation énergétique… vont pénaliser lourdement le contribuable et les budgets des collectivités et entraîner de graves atteintes à l'environnement.

     

    Nous voici donc arrivé au seuil de l'enquête publique qui débutera le 14 avril 2009 pour se terminer le 14 mai 2009.

     

    ACCID reste mobilisée et fera face jusqu'au bout grâce à votre soutien et notamment le mercredi 8 avril 2009 à 20h00 à Martigny-les-Bains où, associé à la municipalité de Robécourt, nous tiendrons une réunion d'information sur le pourquoi et le comment participer à l'enquête publique du 14 avril 2009.

     

    Soyez certains que notre combat est toujours déterminant pour l'avenir de notre région.

     

    Dans l’attente de nous voir et comptant vivement sur votre présence,

     

    Pour ACCID,

    le Président :

    Eric VALTOT

  • A Robécourt on ne baisse pas la garde

    L'association ACCID est optimiste depuis l'avis défavorable émis par la commission du Conseil général sur le projet de décharge à Robécourt (Vosges). Mais la vigilante demeure.

     

    accid robécourt.jpg« Avec l'avis défavorable qui a été délivré le 18 septembre par la commission consultative du Conseil général, nous avons gagné une bataille. Mais nous ne devons pas nous leurrer, la société Villers Service ira jusqu'au bout de son projet d'implanter un centre d'enfouissement sur notre commune. Dès lors, nous devons nous préparer à l'enquête publique qui sera diligentée par le préfet des Vosges », explique Eric Valtot, président d'Action citoyenne contre l'implantation d'une décharge (Accid).

     

    Une réunion d'information s'est tenue dernièrement à Robécourt pour apporter des informations précises sur les arguments avancés devant la commission consultative. « Nous avons argumenté sur trois points. Tout d'abord, sur l'étude du bureau des recherches géologiques et minières, qui écartait Robécourt. Puis nous avons souligné que l'excentration du site doublerait le coût des transports. Enfin, il y a le risque, même minime, de polluer les nappes phréatiques du secteur thermal de Vittel et Contrexéville. »

     

    L'expertise hydrogéologique commandée par le préfet pourrait aussi jouer un rôle prépondérant dans la décision finale. Là, ce serait au tour du groupe Nestlé Waters Vosges d'entrer dans la partie, comme il l'avait fait pour le site de Pierraumont, à Escles. Consulté à ce sujet, le député et conseiller général Jean-Jacques Gaultier n'a pas caché qu'il monterait au créneau, comme il l'avait fait pour Escles.

     

    « Alors que nous travaillons sur le dossier du Pôle mondial de l'eau dans le secteur thermal de Vittel et Contrexéville, il est inconcevable de voir s'implanter un site d'enfouissement de déchets ultimes alors qu'il y a un risque de pollution des nappes », répète l'élu. « D'autre part, comme l'a souligné la commission consultative du Conseil général, le choix d'une décharge à l'extrémité de l'Ouest vosgien n'est pas judicieux, en raison du coût des transports. Je suis conseiller général donc solidaire avec l'avis défavorable de la commission présidée par Alain Roussel. » Un soutien de poids que les membres d'Accid ne manqueront pas d'apprécier.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 12.10.2008]

  • Un petit tour du côté de Robécourt (Vosges)

    Le village vosgien de Robécourt, dans le canton de Lamarche, est connu pour son ancienne fonderie de cloches qui a fermé ses portes en 1939. Mais, c’était aussi ici que les hospitaliers de Saint-Jean installèrent une commanderie… à ne pas confondre avec les templiers ! Et c’est aussi dans ce village qu’il est question d’installer une immense décharge publique…

    Les Templiers n'eurent en effet jamais aucune possession à Robécourt, bien qu'il existe dans le village une "rue des Templiers" qui portait déjà ce nom au XVIIIe siècle. On ne sait que peu de choses sur cette commanderie pour les XIIe et XIIIe siècle. On pense qu'elle fut fondée avant 1180. En 1206, un prêtre appelé Pierre, vendit aux hospitaliers de Saint-Jean une maison située entre l'hôpital et la maison des religieuses de Sainte-Marie de Vaux pour 10 £. Grâce à cette acquisition, la commanderie put se développer. Il y avait deux établissements des chevaliers : la commanderie, en bordure du village, et l'hôpital près de l'église. En 1220, René d'Aigremont donna aux hospitaliers le bois des Fourches. En 1283, le duc de Lorraine Ferri III leur donna des revenus sur les salines de Rosières. La commanderie de Robécourt possédait une maison avec une chapelle à Epinal dans le quartier Saint-Michel. La Commanderie de Robécourt avait été constituée de trois immeubles à Robécourt même : une maison-forte, proche du petit étang, qui fut détruite à la fin du XVe siècle par ordonnance du duc René II ; un hôpital situé près de l'église qui fut échangé contre un bois probablement au XVIIe siècle ; au-dessus de la "rue Poirot", un vaste immeuble construit autour d'une cour et entouré de murailles avec plusieurs tours.

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    Ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean
     
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    Linteau armorié de l'ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean de Robécourt
    Un village qui ne manque pas de charme... mais qui pourrait être défiguré par l'aménagement d'une décharge publique après la fermeture de l'ancienne fonderie de cloches que tous les amateurs d'histoire et de patrimoine déplorent.