[Vosges Matin]
lorraine - Page 93
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Aux origines vosgiennes de Frédéric Chopin
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Nancy il y a 100 ans
L'album, sympathiquement nostalgique, présente quelque 330 cartes postales d'avant 1930.
Les images de la cité ducale sont nombreuses : elles ont gravé pour la postérité les mille et un visages de la ville, de ses habitants et des activités urbaines du début du XXe siècle.
Ces modestes "bouts de carton" offrent aujourd'hui un regard sensible de la ville et un irremplaçable témoignage de la vie d'autrefois.
Toutes les cartes postales anciennes publiées dans cet attrayant album sont issues du fonds conservé aux archives municipales de Nancy.
Cet album saura conquérir les nancéiens et tous les Lorrains qui se passionnent pour leur ville-capitale. Et comme le précise André Rossinot, le maire de Nancy, dans sa préface, "ces images concilient l'humain, l'urbain et la mémoire dans une vision vivante et attachante d'un passé récent qui [permettra] de comprendre le présent et d'apprécier l'avenir et les ambitions qui animent Nancy et son agglomération."
>> Nancy il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Fabienne Texier, éditions Patrimoines et Médias, 2010, 164 p. (35 €).
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Les Cahiers de Maurice Barrès
"Peut-on sauver Barrès, faire relire aujourd'hui ses Cahiers ? Le temps serait-il venu de tirer l'auteur du Culte du moi, des Déracinés, de La colline inspirée, mort en 1923, du purgatoire où il séjourne depuis un bon demi-siècle ?
Barrès est un antimoderne exemplaire, car nul ne fut plus ambivalent, plus joueur que lui à l'égard de la modernité, à la fois partie prenante de celle-ci, l'exténuant dans sa vie, mais lui résistant dans des conséquences politiques et sociales, égotiste à la Stendhal ou à la Baudelaire, mais réactionnaire à la Balzac ou à la Barbey d'Aurevilly.
"On sait quelle dimension nouvelle acquiert Barrès par la publication des Cahiers", signalait Albert Thibaudet dans La Nouvelle Revue française du 1er août 1934.
Barrès entama la rédaction de ses Cahiers le 11 janvier 1896, au lendemain des funérailles de Verlaine. Les Cahiers semblent relever du genre des souvenirs, mais l'entreprise se révèle vite plus diverse, plus complexe..." (préface d'Antoine Compagnon à la présente réédition des Cahiers de Maurice Barrès).
Les Cahiers sont un miroir le long de la vie et l'oeuvre de Maurice Barrès, le Lorrain. C'est aussi la matrice de ses romans. L'un des derniers grands documents jamais réédités dans son intégralité sur le monde littéraire et politique de la IIIème République. On y croise notamment Jean Jaurès, Emile Zola, Alphonse Daudet, Paul Bourget, Anatole France et tous les figurants d'un théâtre lyrique sur lequel roulent le feu de la vie, l'obsession de la mort, la vulnérabilité des hommes.
Ce premier volume couvre les années 1896 à 1904. Il est présenté par Antoine Compagnon, professeur au Collège de France et à Columbia University. Les notes sont de Philippe Barrès.
>> Mes Cahiers - Tome 1 - Janvier 1896-Novembre 1904, Maurice Barrès, éditions des Equateurs, 2010, 677 p. (30 €).
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Bilan positif à l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt
[L'Abeille | 29.10.2010]
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Bleurville : entre bilan et projets chez les Amis de Saint-Maur
Trente-six ans après le début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville, les membres du bureau des Amis de Saint-Maur ont toujours la même foi dans la défense et la promotion du patrimoine local.
C’est ce qu’a constaté le président Alain Beaugrand en faisant le bilan de la saison estivale. Plus de 400 visiteurs ont encore franchi cet été le seuil de l’abbatiale grâce à l’accueil des deux guides bénévoles, Anne-Lise Renaudot et William Bertrand. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à 2009. La fréquentation des animations reste toujours très satisfaisante, même si l’on a constaté une très légère baisse lors du concert des Ballades musicales. Cependant, les manifestations proposées reste, de l’avis de tous les membres du bureau, de haute tenue et d’excellente qualité, en particulier le concert du trio d’anches présenté par Olivier Dartevelle. L’exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine », présentée en complément de celle du musée d’Hennezel-Clairey, si elle n’a pas rencontré tout le succès escompté, n’en fut pas moins un beau produit d’appel culturel qui a su captivé les amateurs d’archéologie et d’antiquités dans la Vôge.
« Cette saison 2010 n’aurait pas rencontré ce beau succès sans le soutien d’Olivier Dartevelle, Jean-Marc Lejuste, Gilou Salvini et Marie-Madeleine Boulian, nos fidèles concertistes, contributeurs et conférenciers, et aussi nos ouvriers de l’ombre, Lucienne Thomas, Marie-Louise Benoît, Denis Bisval, André Chaumont et Roger Persin » a reconnu le président Beaugrand.
A peine les portes de l’abbaye fermées, qu’il faut déjà penser à préparer la prochaine saison. Plusieurs projets d’animations sont d’ores et déjà lancés : les traditionnelles et incontournables conférences avec notamment une ouverture sur les faïenceries lorraine et la gastronomie à la cour des ducs de Lorraine auxquelles pourra être couplée une exposition temporaire sur l’art de la faïence en Lorraine. Sur le plan musical, chant choral et formation musicale de qualité occuperont sans doute le chœur abbatial l’été 2011 pour le plus grand bonheur des mélomanes et amateurs de patrimoine.
Enfin, le président des Amis de Saint-Maur a rappelé que « l’association avait vocation, outre la sauvegarde de l’abbaye, de se soucier du devenir et de la valorisation du patrimoine architectural et historique du village. Et en particulier de l’avenir du presbytère désormais inhabité, et de la mise en valeur du patrimoine sacré et religieux paroissial ». Cela se fera bien sûr en partenariat avec la municipalité et la paroisse Notre-Dame de la Saône.
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La saga des habsbourg
L'histoire des Habsbourg concerne la Lorraine à plus d'un titre. Et le plus important ne fut-il pas celui de l'alliance en 1736 de notre dernier duc héréditaire François-Etienne avec l'archiduchesse d'Autriche Marie-Thérèse qui donnera naissance aux Habsbourg-Lorraine, dont l'héritier actuel est l'archiduc Otto.
Dans son dernier ouvrage, Jean des Cars introduit son lecteur dans la fascinante épopée de la dynastie des Habsbourg au cours des siècles.
Tout commence en Suisse, dans le canton d'Argovie, où se dresse sur un piton l'antique forteresse de Habsbourg. Ici a commencé au XIe siècle, la prodigieuse destinée d'une famille exceptionnelle, qui prend son véritable essor en 1273, lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Le 11 novembre 1918, le descendant de Rodolphe, Charle Ier d'Autriche, signe à Schonbrünn sa renonciation à la couronne impériale. De l'un à l'autre, durant plus de six siècles, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l'Europe, du Proche-Orient et de l'Amérique du Sud. Leur disparition marque l'écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur politique et d'identité européenne.
L'auteur a consulté les archives, visité tous les hauts lieux de la dynastie et recueilli les témoignages de l'impératrice Zita, épouse de Charle Ier, et de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine.
>> La saga des Habsbourg. Du Saint Empire à l'Union européenne, Jean des Cars, éditions Perrin, 2010, 505 p., ill. (22,90 €).
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Une souscription pour la restauration du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)
Une convention a été signée entre l’association Saône Lorraine et Vieilles Maisons Françaises pour la restauration de l’église Notre-Dame des Anges du couvent des Cordeliers des Thons ainsi que la partie de l’ancienne maison franciscaine propriété de l’association patrimoniale.
La première tranche des travaux commencera début 2011.
Rappelons que cette maison religieuse a été fondée en 1451 par Guillaume de Saint-Loup et Jeanne de Choiseul, aux confins du diocèse de Besançon. L’église a été classée Monument Historique en 1980 grâce à l’action de Jean-François et Marie-Françoise Michel, fondateurs de Saône Lorraine.
La Fondation du Patrimoine lancera également dans les mois prochains une souscription en faveur du couvent des Thons.
[cliché http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]
[Vosges Matin | 12.10.2010]
>> Les dons, déductibles fiscalement, sont à adresser à la Fondation VMF, 93 rue de l'Université, 75007 PARIS. Merci de préciser « Don fléché pour le couvent des Thons ».
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La sainte lorraine du mois : sainte Marguerite de Lorraine
Marguerite de Lorraine, fille de Yolande d’Anjou et du dernier comte de Vaudémont Ferri, était la sœur du duc René II, le "tombeur" de Charles le Téméraire le 5 janvier 1477.
Cette pieuse princesse est malheureusement bien méconnue des Lorrains. Elle a toutefois sa place dans la chapelle des âmes du purgatoire de l’église Saint-Epvre de Nancy et sa statue surmonte l’autel. Une autre statue, grandeur nature, se trouve curieusement placée dans un arbre creux sur la colline de Sion, sur le chemin menant à la basilique.
La vie de Marguerite de Lorraine est en tous points admirable. Marguerite naquit en 1463. Elle vécu un temps de son enfance auprès du bon roi René, en Provence. A la mort du roi René, elle revint en Lorraine et en 1488, son frère, le duc de Lorraine, René II, lui fit épouser le duc René d’Alençon (fils du célèbre compagnon de Jeanne d’Arc). Elle suivait les conseils et les exemples de sa belle-sœur la vénérable Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine, qui elle aussi entra par la suite chez les Clarisses.
Un fils aîné, nommé Charles, et deux filles, Françoise et Anne, naquirent en l’espace de quatre ans. Hélas, René d’Alençon mourut en 1492 en la fête de la Toussaint. Marguerite pris en main efficacement les affaires du duché de son mari. Elle fut également une éducatrice incomparable pour ses enfants et la bienfaitrice de tous les pauvres. Surnommée la "sainte duchesse", après 22 ans de règne, Marguerite de Lorraine laissa le duché à son fils et se retira chez les clarisses d’Argentan. Elle mourut au lendemain de la Toussaint 1521.
Son corps exposé répandait une odeur suave et merveilleuse, tandis que son visage rayonnait d’une ravissante beauté. Il y eu de nombreux miracles autour de son cercueil où la foule venait se recueillir.
Son cœur et son corps demeurèrent intacts durant plus de deux siècles. En ouvrant le tombeau en 1793, les révolutionnaires profanèrent ses restes et le jetèrent dans une fosse commune. Mais le souvenir de Marguerite de Lorraine ne s’était pas effacé de la mémoire des peuples qui vouaient à la pieuse duchesse et clarisse un culte fervent. Elle fut déclarée bienheureuse par le pape Benoît XV le 20 mars 1921. Elle est la protectrice des familles et la patronne des dentellières, car on doit à cette duchesse la création du point d’Alençon dont le couvent des Clarisses de cette ville conserve deux superbes pièces de broderie de sa main.
Le souvenir de Marguerite de Lorraine ne saurait être séparé de celui de sa belle-sœur, Philippe de Gueldre, femme de René II, qui connut, elle aussi, un long veuvage, éleva une nombreuse famille et finit ses jours chez les clarisses de Pont-à-Mousson, laissant la réputation d’une authentique sainteté.
[source : http://www.introibo.fr / cliché H&PB]
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L'âge d'or du mobilier lorrain au Musée Lorrain
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Bleurville : séance de pomologie
[Vosges Matin]
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Le chat sauvage, les yeux dans les yeux
Fabrice Cahez, photographe animalier vosgien, nous propose son huitième ouvrage sur un petit mammifère de nos campagnes et forêts de l'Est de la France : le chat sauvage, encore appelé chat forestier.
Le chat forestier n'est pas un chat domestique retourné vivre dans la nature. Il est un des plus mystérieux mammifères de nos contrées vosgiennes et lorraines où il connaît ses meilleures densités. De nombreux aspects de sa biologie n'ont pu être, à ce jour, observés ou photographiés en nature.
Fabrice Cahez nous présente dans son ouvrage un regard personnel, photographique et naturaliste sur cet animal à travers une série de portraits et de circonstances au cours desquelles il a eu la chance de croiser le regard du chat sauvage.
Le livre est une sympathique et attendrissante ode à cet énigmatique petit tigre des bois qui vous envoûtera par son regard d'émeraude.
Alors, vite, partez à la rencontre de notre chat forestier du sud-ouest vosgien ! Mais, attention, approchez-vous à pas feutrés car notre chat est timide, secret et... nocturne !
>> Le chat sauvage les yeux dans les yeux, Fabrice Cahez, Déclic éditions, 2010, 125 p. (30 €).
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Bleurville : nos instituteurs et institutrices
Vous êtes passés par l'école maternelle ou primaire de Bleurville dans votre jeunesse ? Ou vous voulez en savoir plus sur l'histoire du village ?
Vous pouvez retrouver la liste des instituteurs et institutrices de 1900 à nos jours, qui ont marqué de leur passage les écoliers bleurvillois de jadis, d'hier et d'aujourd'hui, dans l'article "Bleurville" sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleurville
Cette liste a pu être reconstituée grâce aux recherches menées par Mme Lucienne Thomas, institutrice retraitée, que nous remercions.
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412ème foire de Poussay les 23 et 24 octobre 2010
[Le Paysan Lorrain, n° 2232]
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Neufchâteau (Vosges) : découvertes archéologiques au couvent des Cordeliers
[Vosges Matin]
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Grand célèbre sainte Libaire
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Décès de Mgr Jacques Masson
Monseigneur Jacques Masson est décédé à Rome le 16 octobre.
Originaire du diocèse de Nancy & Toul, Mgr Masson avait célébré les messes dominicales à l'église Saint-Pierre de Nancy au mois d’août dernier.
Né en 1937, ordonné en 1964 pour le diocèse de Meaux, Mgr Masson a été le premier directeur du séminaire d’Ecône fondé par Mgr Marcel Lefebvre, avant de travailler pour le Saint-Siège comme official à la Congrégation pour la Propagation de la Foi.
Il menait une retraite active en travaillant notamment pour le site http://www.hermas.info où l’on peut trouver ses nombreux articles sur la liturgie ou la spiritualité.
Mgr Masson, fidèle à sa Lorraine natale, avait eu l'occasion d'écrire quelques articles pour La Revue Lorraine Populaire.
RIP.
[cliché : rencontre de l'abbé Masson avec SS. Jean-Paul II au tout début de son pontificat]
Source : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr
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Bleurville : des nouveautés à la bibliothèque municipale
La bibliothèque municipale de Bleurville enregistre régulièrement de nouvelles entrées dans son catalogue. Bleurvillois et Bleurvilloises n'hésitez pas à franchir la porte de notre bibliothèque !
Dernièrement, de nouveaux ouvrages ont fait leur entrée grâce à de généreux donateurs et amateurs de livres. Romans, biographies historiques, beaux livres, livres d'art ainsi que les derniers numéros de La Nouvelle revue lorraine - qui, rappelons-le, publie périodiquement des articles sur l'histoire du village et celle de la Saône Lorraine - vous feront voyager bien au-delà de notre petite patrie vosgienne.
Madame Caroline Simon, notre bibliothècaire bénévole, est à votre disposition pour vous conseiller dans vos choix.
Alors, en cette saison automnale, il n'y a pas que les feuilles des arbres qui tombent et qui virevoltent... Celles des livres se tournent et se lisent avec plaisir !
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Une femme empêchée
Nouveau roman de la Meusienne Henriette Bernier. Un roman à portée universelle : un cri d'amour, plein de pudeur et de compassion, d'une fille à sa mère.
Nous sommes en Lorraine, en 1933. Tout commence par le mariage de Mariette avec Paulin, un cultivateur veuf de dix ans son aîné. Le soir des noces, dans l'intimité de la chambre, le regard pénétrant d'une intruse a heurté la jeune femme : celui de la première épouse, dont le portrait est toujours accroché au-dessus du lit conjugal...
La défunte poursuivra longtemps Mariette, de plus en plus isolée par son extrême fragilité, par ces gestes qu'elle oublie, par la souffrance qu'elle tait ; sa vie, au fil des ans, se délite malgré l'attention des siens et l'amour de ses enfants.
Quarante ans plus tard, Angèle, la plus jeune de ses filles, entremêle ses interrogations au récit douloureux du destin de sa mère. Pourquoi ce silence auteur d'elle, pourquoi personne n'a-t-il voulu donner un nom à sa maladie ?
A mots blessés ou tendres, Henriette Bernier brosse un portrait digne et sublime de cette mère dépossédée de son destin, cette "femme empêchée".
>> Une femme empêchée, Henriette Bernier, éditions Presses de la Cité, collection Terres de France, 2010, 259 p. (19 €).
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Les nouveautés automnales des éditions Gens de Lorraine
Les éditions Gens de Lorraine, installées à Millery (Meurthe-et-Moselle) et dirigées par Denis Bergerot, se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans l'édition d'ouvrages en prise directe avec les traditions gastronomiques et historiques de Lorraine. Mais aussi - et c'était la raison d'être de cette sympathique maison -, dans l'édition de CD de musique traditionnelle dédiés à la petite enfance. D'ailleurs, de nombreuses établissements scolaires lorrains ont fait le choix de cette maison d'édition pour initier leurs jeunes élèves aux musiques et comptines lorraines.
Nous vous proposons ci-dessous une sélection des dernières nouveautés de Gens de Lorraine.
>> Commande possible sur www.gensdelorraine.com ou www.librairielorraine.com
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Le saint lorrain d'octobre : saint Elophe
Dans le bulletin paroissial de l'église Saint-Pierre de Nancy d'octobre, la Barrette de Saint-Pierre des Latins rapporte le récit de la vie de saint Elophe donné par notre historien régional Jean-Marie Cuny.
Premier martyr lorrain au IVe siècle, Elophe est un des plus anciens personnages connus de l'implantation du christianisme dans notre province. Fils d'une noble famille de Grand (Vosges), intrépide homme de foi, Elophe proclamait l'évangile à Grand et à Soulosse, l'ancienne Solimariaca gallo-romaine. Il est à l'origine de nombreuses conversions dans la région. Ayant détruit des idoles païennes, il est jeté en prison et comparaît devant l'empereur Julien l'Apostat. Celui-ci ne pouvant lui faire abjurer sa foi chrétienne, il le condamne à la décapitation.
Au bord du ruisseau du Vair, en présence d'une grande foule, Elophe a la tête tranchée d'un coup d'épée. Le martyr se relève alors et, saisissant son chef à deux mains, remonte la côte jusqu'au lieu de sa sépulture située à quelque mille pas. Ce lieu devint aussitôt un centre de culte chrétien et le théâtre de nombreux miracles.
Les souvenirs de ces débuts de la christianisation de la Lorraine sont encore importants dans les environs de Soulosse : l'église paroissiale est d'ailleurs surmontée d'une monumentale statue de saint Elophe qui domine la charmante vallée du Vair.
Saint Elophe est fêté au martyrologe romain le 16 octobre.
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Lamarche (Vosges) : hommage à Antoinette Lix, postière et résistante au XIXe siècle
[Vosges Matin]
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En mémoire de Marie-Antoinette
Dernière communion de Marie-Antoinette à la prison du Temple avant son exécution
Samedi 16 octobre 2010 à 18h30
Une messe sera célébrée en la chapelle du Sacré-Coeur,
65 rue Maréchal Oudinot à Nancy,
à la mémoire de Marie-Antoinette, reine de France, épouse de Louis XVI
Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg était la fille du dernier duc héréditaire de Lorraine, François II et de Marie-Thérèse d'Autriche.
Elle fut guillotinée à Paris le 16 octobre 1793.
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Messe des Ducs : le 23 octobre en la chapelle des Cordeliers de Nancy
La messe des Ducs de Lorraine sera célébrée samedi 23 octobre 2010 à 15h00 en la chapelle des Cordeliers de Nancy, par un prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, desservant la paroisse Saint-Epvre.
Messe des ducs, octobre 2008 (archives H&PB)
Cette messe, instituée par le Maréchal Lyautey, est célébrée chaque année en octobre à la mémoire des ducs et duchesses de Lorraine ainsi qu'à celle de tous leurs descendants et, tout particulièrement, les Habsbourg-Lorraine.
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Inclassable Léon Werth : conférence à Epinal le 20 octobre
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Colloque "De la gloire de Dieu à la gloire du prince" à Lunéville
À l’occasion de la fin des travaux de reconstruction de la chapelle du château de Lunéville et de sa réouverture au public en septembre 2010, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle, le château de Lunéville et le Service régional de l’Inventaire organisent des journées d’étude sur le thème des chapelles princières.
L’histoire de ces chapelles, dans une acceptation large incluant les chapelles palatiales, les saintes chapelles, les chapelles privées ou encore les chapelles patronales du XIXe siècle, a fourni matière à de nombreux travaux de recherche en France et dans le reste de l’Europe. Les journées d’étude de Lunéville offrent aux chercheurs l’opportunité d’échanger dans ce domaine pluriel qui associe à l’histoire de l’art et de l’architecture des approches d’histoire politique, religieuse et sociale.
Ces journées souligneront l’importance de la réouverture de la chapelle du château de Lunéville en proposant aux participants de découvrir ou de redécouvrir son intérêt historique, artistique et esthétique. Elles mettront également en exergue la tradition et le savoir-faire des artisans mobilisés sur ce chantier exceptionnel qui a su redonner à la chapelle du château son éclat d’origine tout en préservant son identité.
L’accès aux séances et aux manifestations proposées en marge des journées d’études se fera exclusivement sur inscription.
>> Colloque « De la gloire de Dieu à la gloire du prince »
>> Du jeudi 18 novembre à 13h00 au samedi 20 novembre à 17h00 à la chapelle du château de Lunéville
>> Contact : colloque-luneville@cg54.fr ou 03.83.30.90.91
>> Inscription à envoyer avant le 29 octobre 2010
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Nancy fête la Sainte-Fleur
Ce week-end des 9 et 10 octobre, Nancy fêtait la Sainte-Fleur. Plusieurs manifestations florales et défilés ont animé différents endroits de la cité ducale.
Sainte Fleur est née à Maurs, dans le Cantal, vers 1300. Elle a consacré sa vie à la prière. L'amour du Christ et l'amour de l'Autre ont été sa ligne spirituelle. Les membres des professions des fleuristes et horticulteurs veulent célébrer à leur manière la fête de sainte Fleur comme témoignage de la beauté, de la fragilité et de la transmission des petites et grandes émotions de la vie humaine autour du don afin d'honorer la mémoire de sainte Fleur.
Outre l'aspect religieux, la Sainte-Fleur est aussi une fête culturelle et corporative. Belle manière de promouvoir les savoir-faire des métiers traditionnels de la fleur et de l'horticulture.
Quelques images de la fête nancéienne de Sainte-Fleur...
Messe de Sainte Fleur en la cathédrale N.-D. de l'Annonciation décorée pour l'occasion
Sortie des porte-drapeaux à l'issue de la messe de Sainte-Fleur dite aussi à la mémoire du Général de Gaulle et des maréchaux de France
La place Stanislas transformée en jardin éphémère
Place Stanislas, hommage floral à la Croix de Lorraine
[clichés H&PB]
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L'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges, mille ans d'histoire
Les Annales de l'Est publient un numéro spécial 2010 consacré exclusivement au colloque qui vient de se tenir sur le millénaire de l'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges.
Tête de la croix monastique vosgienne, l'abbaye de Saint-Sauveur a été l'un des plus important établissements religieux de Lorraine. Riche d'une histoire millénaire, elle fut fondée au 7ème siècle à Bonmoutier (Val-et-Châtillon, Meurthe-et-Moselle), pour des moniales auxquelles succédèrent des moines qui, en 1010, furent transférés à Saint-Sauveur sur le piémont vosgien, avant d'être remplacés à leur tour par des chanoines réguliers. Ces derniers, en relation étroite avec les évêques de Toul, les comtes de Salm et les sires de Blâmont, édifièrent un imposant monastère dont il reste d'intéressants vestiges et une statue de la Vierge objet de pèlerinage.
Victimes des guerres de religion, les chanoines s'installèrent en 1570 à Domèvre-sur-Vezouze, puis intégrèrent en 1625 la congrégation de Notre-Sauveur instituée par saint Pierre Fourier, le "bon père" de Mattaincourt.
Grâce à sa richesse foncière et à l'exploitation forestière, l'abbaye prit de l'importance au 18ème siècle sous l'impulsion de grands abbés. L'étude de la remarquable bibliothèque, des ornements liturgiques exceptionnels et les éléments de boiseries conservés, emblématiques de la Contre-Réforme catholique, font redécouvrir sa puissance à la veille de la Révolution.
A l'occasion du millénaire du transfert de l'abbaye à Saint-Sauveur, ce volume des Annales de l'Est rassemble les actes du colloque de septembre 2010 mettant en lumière une abbaye longtemps méconnue.
>> L'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges, mille ans d'histoire, Annales de l'Est, numéro spécial 2010, 427 p., ill.(23 €).
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L'Echo des 3 Provinces d'automne est paru
Outre une nouvelle mise en page de la première de couverture, ce numéro d'octobre-novembre offre un sommaire fourni sur les activités culturelles et l'histoire du Pays des 3 Provinces, "à cheval" sur la Haute-Marne, la Haute-Saône et les Vosges :
- Cinquième anniversaire de la borne des 3 Provinces
- Le journal de Pierre Légaré, de Bourbonne-les-Bains
- Visites des villages d'Ormoy et Melincourt
- Les fouilles de l'abbaye de Morimond
- Hubert Mathieu, ancien du maquis du camp de la Délivrance durant la Seconde Guerre mondiale
- Histoire de la cuisine et dictons de saison
- Souvenirs des années 1920
- Calendrier des manifestations autour de Bourbonne-les-Bains, Val de Vôge, Lamarche et Monthureux
- La libération de Lamarche
- Le brâme du cerf au pays des 3 Provinces
- Histoire de Villotte (canton de Lamarche)
- Les frères Flammarion, nés à Montigny-le-Roy
- Bilan à La Roye Demange d'Ainvelle
>> Possibilité de s'abonner à L'Echo des 3 Provinces sur www.adp3p.com
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Les saints lorrains, entre religion et identité régionale
A la fin du XVIe siècle, le culte des saints connaît une triple évolution : d'abord, un renouveau avec la mise en place d'une iconographie, d'un discours et d'une liturgie. Puis, à partir du XVIIe siècle, les saints deviennent un enjeu de pouvoir entre les évêques et les ducs de Lorraine. Enfin, au XIXe siècle, on assiste à une renaissance du culte des saints, à travers l'émergence d'un "romantisme régional" et la volonté de l'Eglise de s'enraciner dans le milieu local. Cette évolution est soutenue par le développement du lotharingisme dans la seconde moitié du XIXe siècle.
L'étude des rites et de l'espace sacré montre une appropriation des saints lorrains par les populations avec des notoriétés différentes : un rayonnement extra-régional (Jeanne d'Arc), régional (saint Nicolas, sainte Barbe) ou purement local (la majorité des saints locaux).
Parmi les dizaines de saints lorrains décrits dans l'ouvrage, quelques-uns sont particulièrement vénérés en Lorraine : saint Clément (premier évêque de Metz), saint Mansuy (premier évêque de Toul), saint Saintin (premier évêque de Verdun), saint Epvre (septième évêque de Toul), saint Dié (évangélisateur des Vosges), saint Nicolas (patron des Lorrains depuis 1477), sainte Barbe (patronne des mineurs), saint Elophe (martyr à Soulosse), saint Romaric (fondateur du Saint-Mont), saint Amé (premier abbé du Saint-Mont), saint Pierre Fourier (curé de Mattaincourt), sainte Jeanne d'Arc, sainte Lucie de Sampigny (vénérée en Meuse)...
L'ouvrage de Marie-Hélène Colin est issue de sa thèse soutenue en 2006 sous la direction du professeur Philippe Martin, de l'université de Nancy 2.
>> Les saints lorrains. Entre religion et identité régionale (fin XVIe-XIXe siècle), Marie-Hélène Colin, éditions Place Stanislas, 2010, 285 p., ill. (22 €).
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Le Pays Lorrain n° 3 / 2010 est paru
La revue trimestrielle du Musée Lorrain nous fait voyager dans l'histoire des Lorrains et de leurs patrimoines humain, culturel et architectural. Jugez-en :
- le patrimoine écrit lorrain face à la numérisation et à internet
- la statuaire du couvent des Cordeliers des Thons
- la Société industrielle de l'Est
- Georges Chepfer, l'homme de théâtre
- l'Université de Nancy, "mère" de l'Université de Homburg (Sarre)
- la maison de Robert Schuman, un mémorial pour l'Europe
- une famille lorraine au service de la Lorraine et de la France : les d'Haussonville
- la maison seigneuriale de Lebeuville
- du papier vosgien pour des livres lorrains
- Saint-Just Péquart, bibliophile
Et les habituelles chroniques régionales, les recensions de livres et revues régionales...
>> Le Pays Lorrain, n° 3, septembre 2010 (10 €)
>> Vente sur abonnement. Plus d'infos sur www.museelorrain-payslorrain.org