Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lorraine - Page 96

  • Le sud-ouest vosgien à la carte

    carte_sud_ouest_vosges.jpg
    [Vosges Matin]

  • De l'opérette chez les Cordeliers des Petits-Thons (Vosges)

    opérette cordeliers thons.jpg
    [Vosges Matin]

  • Camille Hilaire, du trait à la lumière

    hilaire.jpgCamille Hilaire (1916-2004), peintre messin, s'expose jusqu'au 26 septembre au musée départemental Georges de la Tour de Vic-sur-Seille (Moselle). A cette occasion, un remarquable catalogue de ses oeuvres a été édité.

    Exposer Hilaire n'est pas un acte neutre. Face à un artiste dont l'oeuvre reste présente sur le marché de l'art, il s'agissait d'adopter une démarche raisonnée en présentant l'ensemble de sa carrière jusque-là peu mise en valeur. Hilaire au musée, c'est comprendre le processus créatif, s'arrêter sur les dessins, mettre les oeuvres en rapport les unes avec les autres.

    Hilaire est un "touche-à-tout". Tour à tour peintre, créateur de cartons pour vitraux, céramiques et tapisseries, peintre-décorateur pour monuments à la dimension de son art, Camille Hilaire se révèle dans ce superbe ouvrage qui propose la redécouverte de sa peinture et de ses multiples talents.

    Replacées dans l'histoire de l'art, ses créations artistiques, loin de l'avant-garde, révèlent une modernité étonnante.

    la liseuse.jpg
    Camille Hilaire, La liseuse, détail, vers 1950.

     

    >> Hilaire, du trait à la lumière, collectif, Conseil général de la Moselle & Serge Domini éditeur, 2010, 104 p., ill. (20 €).

  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 22 août : les fouilles de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilées

    Pour avoir suivi de près le déroulement des opérations archéologiques, Gilbert Salvini, archéologue bénévole et président du Cercles d’études locales de Contrexéville, présentera le 22 août à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, le déroulement des fouilles menées sur le site de l’ancien aérodrome de Damblain. Il dresse, pour nous, une première esquisse de cette page d’histoire locale, en attente les publications officielles de la responsable du chantier, Karine Boulanger, et de l’INRAP.

     

    villa gallo-romaine damblain - vue aerienne.jpgLes vestiges d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine s’étendant sur 7 hectares, ont été découverts en 2006 lors des sondages de diagnostic effectués sur les 302 hectares de l’emprise de la future zone d’activité qui succèdera à l’ancien aérodrome militaire de l’Otan.

     

    Les fouilles menées par l’Institut national pour la recherche archéologique préventive (IRAP), qui se sont déroulés en 2008 et 2009, ont mis au jour une villa avec ses dépendances. Une petite nécropole mérovingienne a aussi été découverte à proximité.

     

    Il s’agit certainement de la villa gallo-romaine la plus importante et la plus complète fouillée dans le département des Vosges à ce jour. Le bâtiment résidentiel était doté d’une cave et de thermes, avec de nombreux appartements chauffés par le sol. Dans la cour, entourée de bâtiments annexes, il y avait un bassin dont la destination n’a pu être fixée avec précision.

     

    Les nombreux autres bâtiments étaient réservés aux activités artisanales et agricoles, certains d’entre eux semblent avoir un caractère cultuel.

     

    Malgré l’état de ruine et de dégradation des vestiges, fragilisés par leur mise au jour et l’intense activité de la nappe phréatique, des éléments essentiels ont pu être récupérés, ils seront exposés sous l’autorité du Conseil général des Vosges après leur complète restauration.

     

    Le compte rendu de cette fouille est en cours de rédaction par l’INRAP. Il permettra de connaître la façon dont vivaient les habitants de cette villa, de savoir comment s’articulaient leurs modes de vie et quel pouvait être leur environnement.

     

    En première datation, une approche de la chronologie des diverses constructions qui se sont succédées date l’occupation du site du Ier siècle et peut être avant, à la fin du IIIème siècle de notre ère, où son abandon semble s’effectuer. Par la suite les bâtiments s’écroulèrent d’eux même, après quoi les matériaux ont été récupérés et au Moyen-Âge l’espace fut nivelé pour permettre la culture des terres.

     

    Il est resté de ce passé, un nom de lieu-dit, « la cave », qui était encore inscrit dans le cadastre de Damblain avant la construction de l’aérodrome en 1950.

     

    Dans le cadre de sa conférence, Gilbert Salvini présentera les travaux de fouilles auxquels il a participé ainsi que de nombreux clichés qui donneront corps à cette fabuleuse découverte.

     

     

    >> Conférence-diaporama sur « Les fouilles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain » par Gilbert Salvini, dimanche 22 août à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.

  • Notre-Dame de Bermont célèbre l'Assomption le 15 août

    L’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc organise sur le site de l’ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) la fête de l'Assomption le dimanche 15 août 2010.

     

    ND Bermont3 15.08.09.jpg
    Reposoir en l'honneur de Notre-Dame (Bermont, 2009)

     Le programme de la journée :

    >> messe à 11h30 en la chapelle Notre-Dame de Bermont célébrée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d’Epinal

    >> déjeuner pris en commun (repas tiré du sac)

    >> procession en l'honneur de Notre-Dame à 15h00 avec renouvellement du Vœu de Louis XIII, suivie d'un salut au Saint-Sacrement

  • Le peintre Jan Monchablon s'expose à Châtillon-sur-Saône

    jan monchablon.jpg
    [Vosges Matin]

  • Les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de Damblain (Vosges)

    villa gallo-romaine damblain.jpg

  • Camille Martin, artiste de l'Ecole de Nancy

    camille martin.jpgCamille Martin (1861-1898) fut l'un des plus actifs représentants à Nancy de "l'art dans tout" cher à l'Art nouveau et à l'Ecole de Nancy. Il créa l'une des plus célèbres images du mouvement nancéien : l'affiche au paon annonçant l'exposition d'art décoratif de 1894, qui fut à l'origine de la création de l'Ecole de Nancy.

    Peintre familier de la nature, Martin se forgea une solide réputation de vues de sous-bois et de paysages forestiers qui lui apportèrent à la fois la notoriété et de nombreuses commandes privées. L'influence exotique, celle du Japon notamment, marque considérablement son dessin, mais c'est dans l'art décoratif, et plus particulièrement celui de la reliure, que le rôle de Martin fut déterminant. En 1893, en collaboration avec Victor Prouvé et René Wiener, il composa des reliures "choquantes, bruyantes et extravagantes" qui firent sensation à Paris et à Bruxelles, apportant à l'Ecole de Nancy sa première reconnaissance internationale.

    Par la diversité de ses créations, leur originalité et leur qualité, Camille Martin est l'un des artistes emblématiques de l'Ecole de Nancy. Avide de modernité, d'expérimentations techniques et artistiques, Martin n'en gardait que le meilleur. La nature sous toutes ses formes et au coeur d'un travail animé de passion et au perfectionnisme sans concession.

     

    >> Camille Martin, artiste de l'Ecole de Nancy. Le sentiment de la nature, Valérie Thomas et Jérôme Perrin (sous la dir.), Somogy éditions & Musée de l'Ecole de Nancy, 2010, 144 p., ill. (26 €).

  • Spectacle vivant estival en Saône Lorraine

    fleur du destin.jpg
    [Vosges Matin]

  • Beaufremont (Vosges) : du côté de la distillerie du château

    distillerie beaufremont.jpg
    [Vosges Matin]

  • Dimanche 5 août, ouverture du chantier des fouilles de Morimond

    Une campagne de fouilles archéologiques est actuellement menée sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute Marne), aux confins de la Lorraine et de la Champagne, entre Lamarche et Damblain.

    Morimond fouilles02 2010.JPGLe site des fouilles sera accessible au public dimanche 8 août en après-midi. Les visiteurs bénéficieront des explications de Benoît Rouzeau, archéologue responsable des fouilles de Morimond.

    Rappelons que l'abbaye de Morimond, située sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, a été fondée en 1115. Morimond se développa rapidement, et essaima largement en France, Allemagne, Pologne, Bohême, Espagne, et Chypre. Aux confins de la Champagne et de la Lorraine, la situation de l’abbaye en faisait un avant-poste de l’ordre cistercien pour rayonner sur l’Allemagne et l’Europe orientale.

    Morimond fouilles01 2010.JPGParmi les moines célèbres de l'abbaye, on compte Othon de Freising, fils du margrave Léopold II d'Autriche : il étudia à Paris puis entra à l'abbaye, de laquelle il devint l'abbé. Le pape Benoît XII, troisième des papes d'Avignon, commença sa carrière à Morimond.

    L'abbaye fut dévastée à la Révolution et vendue comme bien national puis démantelée.

    [clichés : Cercle d'études locales de Contrexéville]

     

    >> Le chantier des fouilles de l'abbaye de Morimond est ouvert au public dimanche 5 août après-midi.

  • Les Thons (Vosges) : l'empreinte des siècles

    PATRIMOINE LES THONS.jpg
    [Vosges Matin]

  • Au fil du temps avec le musée vivant de Châtillon-sur-Saône (Vosges)

    musée vivant châtillon.jpg
    [Vosges Matin | 02.08.2010]
    >> Visualisez les photos du musée vivant du 1er août à châtillon-sur-Saône sur http://picasaweb.google.com/chrismonth/FeteRenaissance2010ChatillonSurSaone#

  • J-1 pour "La fleur du destin" à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

    fleur du destin.jpg
    [Vosges Matin | 02.08.2010]

  • Laxou (Meurthe-et-Moselle) : les prêtres de la paroisse harcelés pour une histoire de pigeons

    Des prêtres harcelés pour des histoires de pigeons... L'affaire se passe à Laxou, dans la banlieue de Nancy.

     

    saletés de pigeons !.jpgIci, comme ailleurs, les pigeons roucoulent et pullulent surtout. Fientes et plumes pleuvent. Un jour, parce qu'une habitante d'un quartier affirme souffrir d'une maladie respiratoire liée à la présence des volatiles, la commune décide d'installer des pièges à pigeons. Objectif : réguler leur population. « En tant que maire, je suis responsable pénalement des habitants alors j'ai décidé d'appliquer le principe de précaution et de tout mettre en œuvre pour assurer la salubrité publique », justifie l'élu, Laurent Garcia. Les cages vont être installées un peu partout, et notamment sur le toit de la paroisse du quartier. Et voilà comment les deux curés se font harcelés.

     

    En apprenant la nouvelle, les « amis » des oiseaux sortent leurs griffes. De leur meilleure plume, ils adressent moult lettres et passent maints coups de fils aux deux prêtres. « Au moment de mourir, vous devrez rendre compte de ces innocents (pigeons) tués pour rien et surtout de leur souffrance au moment du trépas », menacent les militants dans leurs missives ; des centaines, selon les ecclésiastiques. « Nos curés ne sont en rien dans la décision d'installer des cages à pigeons », martèle le maire de Laxou, rappelant que les églises sont des bâtiments communaux.

     

    Les amis des oiseaux reprochent de leur côté le mode d'euthanasie des bestioles qui, selon eux, périssent « dans d'atroces souffrances » ( !). «  Les oiseaux capturés par les piégeurs seront tués par des méthodes barbares et expéditives comme à coup de bâton, passés en chambre de décompression explosive, abattus au gaz carbonique pur (une mort douloureuse) ou étouffés dans des sacs en plastique... », affirme l'association belge Lapalomatriste. Reprise sur des sites des amoureux des bêtes, comme SOS Pigeons, la missive donne les adresses et téléphones des deux prêtres... L'opération de capture est gérée par une entreprise, dont les cages ont reçu l'agrément du ministère de l'Ecologie précise Laurent Garcia.

     

    Par contre personne – et surtout pas les journalistes et autres écolos ou « amis des bêtes » - ne trouve rien à redire quand des imams incitent leurs fidèles à la guerre sainte contre l’infidèle (entendez le chrétien ou le juif ou le non croyant tout simplement) ou quand l'on tue par milliers des foetus… Apparemment, en France, on préfère se soucier du devenir des pigeons que de sauver ou défendre les êtres humains…

     

    [source : TF1]

  • Droiteval (Vosges) : promenade découverte dans la vallée de l'Ourche le 15 août

    rallye dop.jpg

  • La Nouvelle revue lorraine est parue

    Le numéro 3 de La Nouvelle revue lorraine vient de paraître.

    nrl3.jpgCe numéro estival vous fera voyager en Lorraine et partir à la découverte de ses hommes - célèbres ou anonymes - et ses pays, sans vous déplacer de votre fauteuil.

    Le prieuré vosgien Notre-Dame d'Hérival, l'histoire du sel en Lorraine sous l'Ancien Régime, les combats de juin 1940 à Epinal, les hôpitaux militaires américains en Lorraine, abordent des époques ou des évènements qui ont marqué la vie des Lorrains.

    Du côté des hommes célèbres ou de ceux qui ont marqué des familles lorraines, Jean Forget, peintre meusien contemporain, le général Jordy, Sébastien Bottin, Frédéric Chopin, le général Bigeard ou un PG de retour après de longues années de captivité en Allemagne, vous en apprendront beaucoup sur le caractère et la valeur de nos ancêtres ou ceux de personnages marquants de notre Lorraine.

    Enfin, nouvelles, récréation humoristique, balade dans le royaume des arbres remarquables et autres rubriques habituelles vous divertiront en attendant le prochain numéro fin septembre !

     

    Vous voulez être sûr de ne pas "louper" un numéro de votre revue lorraine préférée, alors abonnez-vous sans tarder... et invitez vos amis et connaissances à s'abonner à La Nouvelle revue lorraine !

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies lorraines ou par abonnement en adressant vos coordonnées accompagnées de votre règlement (36 € pour 6 numéros) à Jean-Marie CUNY, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Addi Bâ ou une page d’histoire locale vosgienne oubliée

    Addi Bâ Mamadou allait tout juste avoir 30 ans, ce jour de décembre 1943, lorsqu'on le fit sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Épinal, pour le conduire au poteau d'exécution.

     

    addi ba.jpgPrésenté le 3 décembre devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Épinal, celui que les Allemands appelaient le « terroriste nègre » avait été condamné à mort pour actes de franc-tireur. Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune peul du Fouta Djalon engagé volontaire dans l'armée française et chef du premier maquis créé dans les Vosges, au printemps précédent.

     

    Que reste-t-il aujourd'hui du souvenir d'Addi Bâ ? Un nom gravé sur le monument aux morts d'Épinal, à l'endroit même où il fut fusillé, une tombe dans le carré des coloniaux de la nécropole nationale de Colmar, quelques plaques de rue, à Langeais (Indre-et-Loire), La Vacheresse-La Rouillie (Vosges) et Tollaincourt (Vosges), où il résida. Il aura fallu attendre le 13 juillet 2003 pour que l'acharnement d'ardents défenseurs de sa mémoire conduise les autorités françaises à lui accorder la médaille de la Résistance au cours d'une cérémonie du reste fort discrète.

     

    Le parcours d'Addi Bâ a pu être partiellement reconstitué grâce aux méticuleuses recherches menées à la fin des années 1980 par le Colonel Maurice Rives, officier retraité de l’infanterie coloniale et défenseur de la cause des tirailleurs africains. Des témoignages de personnes ayant côtoyé le tirailleur résistant, devenu une véritable légende dans le canton de Lamarche, ont été recueillis. Les éléments de l'histoire d'Addi Bâ sont désormais consultables sur la toile.

     

    >> Le site addiba.free.fr a pour ambition de présenter la somme des connaissances rassemblées autour du personnage d'Addi Bâ. Une manière comme une autre de compléter cette page d'histoire si longtemps restée blanche.

     

    A consulter par tous ceux qui souhaitent mieux connaître les actes de résistance menés dans le sud-ouest vosgien durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Un sympathique lorrain sur les marchés

    Les foires et marchés se meurent nous dit-on. Et bien, s'il y avait beaucoup plus de commerçants comme Philippe Marietti, les marchés de nos villes et bourgs connaîtraient sûrement un regain d'intérêt. En tout cas, notre Lorrain a su capter l'attention de la presse franc-comtoise... et des badauds de la braderie d'Audincourt ! Si vous fréquentez les marchés lorrains, vous le connaissez certainement. Et si vous ne le connaissez pas encore, et bien courrez vite à la prochaine foire ou marché de votre ville : vous ne pourrez pas le rater, notre sympathique commerçant non sédentaire vend... des chaussettes !

    Nos marchands de foires et de marchés sont un peu les derniers fantassins de la France réelle, celle "d'en bas", qui se "lève tôt" (ils n'ont pas attendu notre Président), et qui parle encore le langage du peuple véritable, la langue de Brassens ou d'Audiard (mais qui la comprend encore face au salmigondis que l'on nous sert à la TV ou dans les discours de tous poils... et ne parlons pas du langage partagé entre jeunes des banlieues ou d'ailleurs...).

    Bref, nous voulons rendre hommage à une profession traditionnelle et noble qui disparaît... Parce que la France disparaît tout doucement elle aussi, noyée dans le "village planétaire" consumériste et submergée par les flots de l'indifférence et de la perte de mémoire.

    Philippe Marietti.jpg
    [Est Républicain]

     

  • Nancy : la mémoire de la prison Charles-III

    Depuis la fermeture de la prison Charles-III de Nancy, un "groupe mémoire" s'est constitué avec le soutien de la mairie afin de réfléchir sur la conservation des éléments du passé de la prison. Composé d'habitants du quartier, d'associations d'anciens combattants, résistants et déportés, de représentants de la communauté juive, Jean-Marie Conraud fait partie de ce groupe.

    jean-parie conraud.jpgÂgé de 82 ans, ancien militant syndical, chrétien et historien de la prison Charles-III, Jean-Marie Conraud s'est intéressé de près à l'histoire de l'enfermement à Nancy. Il se définit lui-même comme un "curieux, sauveteur de mémoire régionale". Il est même "entré" à Charles-III en 2005 comme bénévole pour animer un atelier de menuiserie destiné aux détenus. Il est, par ailleurs, l'auteur d'un ouvrage sur l'histoire de la prison nancéienne paru en 2009.

    Lors de son "passage" par la prison, il a remarqué que celle-ci recelle quantité de témoignage du passé architectural et humain, comme cette belle fontaine située dans une cour intérieure souvenir de la manufacture de tabac construite par le duc Léopold, ou la chapelle de la prison, mais aussi des plaques commémoratives des résistants juifs, chrétiens ou laïcs déportés durant la Seconde Guerre mondiale.

    prison charles III ncy 2010 003.jpgComment préserver ces traces du passé et les présenter au public dans un quartier qui va connaître dans les années à venir de profondes mutations ? Le "groupe mémoire" explore plusieurs pistes dans ce sens.

    Le chantier de démolition de la prison Charles-III démarre cet été et se terminera à la fin de l'année. Le site sera ensuite livré aux archéologues pour des fouilles préventives : les bâtiments de la prison sont en effet construits sur le bastion de Saurupt, élément des fortifications de Nancy (XVIe-XVIIe siècles).

  • Jean-François Michel nous présente son dernier ouvrage : "Le Chien d'or, heurs et malheur du Lorrain Nicolas Jacquin-Philibert à Québec"

    chien d'or.jpg
    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : vernissage de l'exposition "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine"

    Celtes leuques et séquanes, et gallo-romains se sont donnés rendez-vous à l'abbaye Saint-Maur cet été. L'exposition vient d'être inaugurée officiellement.

     

    inauguration gallo-romains St-Maur 16.07.10 04.jpgLes animateurs de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville avaient convié les membres du bureau, les contributeurs ainsi qu'André Granget, maire de Bleurville, au vernissage de l'exposition "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine". "La réussite de cette rétrospective est grandement due aux objets aimablement prêtés par Gilou Salvini, le président du Cercle d'études locales de Contrexéville" a souligné d'emblée Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur. En effet, "cette exposition constitue un formidable et intéressant complément pédagogique de l'exposition présentée actuellement au musée d'Hennezel-Clairey" insistait Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur.

     

    La rétrospective s'articule autour des fouilles d'une tombe princière celte découverte dans les années 1990 à Diarville, dans le Saintois, à la limite des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle, et les découvertes de la luxueuse villa de Bleurville et de ses bains romains effectuées au XIXe siècle ainsi que celles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain découverte récemment. Les objets présentés illustrent essentiellement la vie quotidienne de nos ancêtres leuques et séquanes romanisés dans le bassin des sources de la Saône : récipients et amphores provenant de caves gallo-romaines de Contrexéville, bois foré utilisé comme conduite d'eau, provenant de Damblain ou pièces de monnaie romaines découvertes à Bleurville.

     

    Le président Beaugrand remercia les responsables de Saône Lorraine qui ont permis que l'exposition ait lieu sur deux sites patrimoniaux du sud-ouest vosgien ; les visiteurs bénéficient en particulier du tarif réduit dans le deuxième site visité. Il associa à ses remerciements Gilou Salvini, infatigable et sympathique archéologue bénévole amoureux de l'histoire de notre Ouest vosgien, ainsi qu'Isabelle Chave, directrice des archives départementales des Vosges, qui a aimablement prêté l'exposition sur les Celtes en Lorraine.

     

    En marge de l'exposition, des produits "dérivés" sont proposés au public : des lampes à huile gallo-romaines fabriquées en séries limitées par Katherine Zimmermann sont mises en vente au profit de la restauration de l'abbaye.

     

    Voilà donc plusieurs bonnes raisons pour venir découvrir cette rétrospective historique qui se visite jusqu'au 31 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

     

    >> La prochaine animation à l'abbatiale Saint-Maur aura lieu dimanche 22 août à 15h00 avec la conférence-diaporama sur la villa gallo-romaine de Damblain par Gilou Salvini qui présentera en avant-première les résultats des fouilles auxquelles il a participé.

  • "La fleur du destin", grand spectacle vivant de l'été vosgien à Monthureux-sur-Saône

    AFFICHE FLEUR DU DESTIN.JPG

     

    De Lesavonneux, à Petit Jules , en passant par Adèle Poincelot et Aurélien Baquet, le destin tragique et souvent drôle de toute une frange de la population de Monthureux-sur-Saône au 19ème siècle... sans oublier les patrons, ceux de la filature, symbole des débuts cahoteux de l'ère industrielle... Le tout en musique et chanté par Lulu la Chance, égérie du grand Jacques Offenbach en personne qui, par les hasards de la vie, se retrouva à cette époque sur les bords de la Saône avec toute sa troupe de saltimbanques.

     

    Plus de 100 acteurs et figurants, musique originale, scène à ciel ouvert dans un décor naturel remarquable !

     

    Ne manquez pas l'évènement du sud-ouest vosgien de l'été !

     

     

    >> Renseignement et réservation sur www.compagnie-odyssee.com

  • L'abbé Pierre et Jean Prouvé

    abbé pierre et prouvé.jpg"Prouvé a élevé sur le quai Alexandre III la plus belle maison que je connaisse, le plus parfait moyen d'habitation, la plus étincelante chose construite. Et tout cela est en vrai, bâti, réalisé, conclusion d'une vie de recherches." C'est Le Corbusier qui l'a écrit, dès son achèvement en février 1956. Elle fut l'oeuvre de deux hommes qui voulurent "élargir la réalité aux dimensions de leur rêve."

    De ces deux hommes, nous en connaissons au moins un qui fut le Français le plus aimé des Français durant de longues années : c'est l'abbé Pierre. L'autre, c'est le Lorrain Jean Prouvé. Durant la Seconde Guerre mondiale, Prouvé était à la tête d'une entreprise installée à Maxéville : il y fabriquait des meubles, des poêles fort utiles à la population et permettant de faire vivre le personnel. Rentré en résistance, il servira d'agent de liaison à Gilbert Grandval, qui deviendra gouverneur militaire de la Sarre après avoir dirigé le réseau lorrain de résistance. Jean Prouvé sera nommé maire de Nancy à la Libération. Son entreprise participa à la reconstruction en fournissant 800 maisons faciles à monter.

    Et puis vint l'hiver 1954. Et ce fut la rencontre entre les deux hommes. Prouvé mit son expérience de constructeur au service du prêtre des déshérités et des sans-logis qui, entre temps était devenu député MRP de Meurthe-et-Moselle.

    C'est l'histoire de cette rencontre et de cette collaboration que raconte Bernard Marrey dans son sympathique opuscule paru chez un éditeur qui s'est donné pour objectif de publier des textes de constructeurs, architectes, ingénieurs ou entrepreneurs.

     

    >> L'abbé Pierre et Jean Prouvé, Bernard Marrey, éditions du Linteau, 2010, 80 p., ill. (18 €).

  • 14-juillet nancéien sous le signe du soleil

    Quelques images du 14-Juillet fêté à Nancy sous un chaud soleil... loin du défilé parisien pluvieux. Remarqué, le passage des cinq Mirage 2000 de la base aérienne de Nancy-Ochey tout droit de retour du défilé des Champs-Elysées.

    14 juillet 10 ncy 002.jpg
    14 juillet 10 ncy 004.jpg
    14 juillet 10 ncy 006.jpg
    [crédit photo : H&PB]
  • L'épopée du fer en Meurthe-et-Moselle

    épopée du fer.jpgLa Meurthe-et-Moselle est une terre de métallurgie depuis le Moyen Âge. Dans les bassins de Nancy, Pont-à-Mousson, Lunéville, Toul, Briey, Longwy, des entrepreneurs pionniers ont bâti des usines et embauché des milliers d'ouvriers. Dès la fin du XIXe siècle, la chaudronnerie, la construction métallique et automobile, la fabrication de machines-outils et de moteurs ont connu une croissance sans précédent. C'est à Pompey, par exemple, que l'on produisit les poutrelles de la Tour Eiffel.

    A cette époque aussi, le patronat de la métallurgie a commencé à s'organiser en chambre syndicale afin de résister à la concurrence étrangère et de s'exprimer d'une seule voix face aux syndicats ouvriers et à l'Etat ; l'Union des industries métallurgiques et minières naquit en 1910, regroupant tous les fleurons de la métallurgie départementale : de Nordon à Munch, en passant par la fonderie de Pont-à-Mousson, Gouvy, les sites de Pompey et de Neuves-Maisons, mais aussi la Grande chaudronnerie lorraine ou la Compagnie générale électrique puis les sociétés liées à l'automobile ainsi qu'une multitude de petites et moyennes entreprises qui forment encore aujourd'hui un tissu économique dense malgré les crises et les restructurations.

     

    > L'épopée du fer. 100 ans de métallurgie en Meurthe-et-Moselle, François Moulin, éditions La Nuée Bleue, 2010, 160 p., ill. (30 €).