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Notre histoire - Page 87

  • Brisseverre, un hameau verrier en forêt de Darney

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    [Vosges Matin]

  • Journal d'un Résistant mosellan (1939-1945)

    journal resistant.jpgEtienne Rohr, né en 1920, est un jeune homme originaire d'Hagondange, en Moselle. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il décroche son diplôme d'instituteur et reste enseigner dans sa région d'origine, après l'invasion allemande de 1940 puis l'annexion de son département au Reich.

    Sa rencontre avec Madeleine, qui deviendra sa femme après la guerre, est décisive et l'incite à s'engager dans la lutte contre l'occupant.

    Français et patriote dans l'âme comme toute sa famille, Etienne commence d'abord par organiser une petite résistance avec ses amis. Mais, après l'arrestation de sa fiancée et le durcissement de la répression, il se voit contraint de fuir sa ville pour la Corrèze, où il continue le combat, cette fois, en prenant les armes et en incorporant la Brigade indépendante Alsace-Lorraine dirigée par André Malraux.

    Ce journal est le récit de son quotidien depuis le début de ce conflit mondial jusqu'au retour des camps de Madeleine.

     

    ‡ Dans l'ombre nous vaincrons. Journal d'un Résistant mosellan (1939-1945), Caroline Gérard, éditions Serpenoise, 2012, 150 p., ill. (15 €).

  • Journées du Patrimoine en Saône Vosgienne

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  • Les Journées du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • La jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa soeur

    lorraine,nancy,henri poincaré,université,mathématicien,philosophe,savant,boutrouxHenri Poincaré, dont on célèbre cette année le 100e anniversaire de sa disparition, fut probablement l'un des derniers grands savants universels. Mathématicien, physicien, philosophe, on lui doit des contributions essentielles dans ces domaines et, notamment, dans la théorie de la relativité restreinte. En philosophie, ses ouvrages rencontrèrent un vif succès auprès du grand public et exercèrent une profonde influence sur les épistémologues du XXe siècle.

    Cent ans après sa mort, son oeuvre reste encore vivace et suscite toujours de nombreux développements. Cependant, si l'on exclut les notices et éloges publiées juste après sa mort ou les textes d'hommage rassemblés lors de la célébration du centenaire de sa naissance en 1954, les ouvrages biographiques sur Henri Poincaré demeurent rares.

    Ce livre vient combler un manque dans ce domaine. En 1913, Aline Boutroux, soeur d'Henri Poincaré et épouse du philosophe Emile Boutroux, rédigea ses souvenirs de jeunesse, sous le titre Vingt ans de ma vie, simple vérité. Ce texte est demeuré inédit jusqu'à aujourd'hui, circulant seulement dans un cercle familial ou chez les spécialistes de Poincaré. Bien qu'il ne s'agisse pas à strictement parler d'une biographie d'Henri Poincaré, ce texte relate les années de jeunesse et de formation du mathématicien à Nancy puis à Paris jusqu'à la fin des années 1870. Il offre également de précieux détails sur sa famille, sur son milieu social et culturel, sur les événements qui marquèrent Nancy durant cette période, ainsi que sur son éveil précoce à la pensée philosophique.

    Traversé par la chute du Second Empire, la guerre de 1870 et l'installation de la Troisième République, ce récit de vie intéressera tout autant les historiens des sciences que les historiens généralistes et, bien sûr, tous les Lorrains !

     

    ‡ Aline Boutroux. Vingt ans de ma vie, simple vérité. La jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa soeur (1854-1878), Laurent Rollet (présenté par), éditions Hermann, 2012, 350 p., ill. (29 €).

     

  • Bleurville (88) : les animations des Journées du Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • 50 ans de fouilles à Grand avec Jean-Paul Bertaux

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Une statue pour les Malgré-Nous en Russie

    « On peut le dire Français, Alsacien d’origine, Lorrain d’adoption et universel par son talent ». Ces mots sont signés de l’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, devenu en quelques années « un grand ami » de Paul Flickinger.

     

    paul-flickinger_malgré nous_tambov.jpgLe sculpteur installé à Marly, et dont les œuvres sont aujourd’hui présentes dans une vingtaine de pays européens, n’est sans doute pas étranger au « réchauffement » des relations franco-russes, et sa proximité avec certains piliers de la Nomenklatura lui ont sans doute ouvert des (grandes) portes.

     

    À l’invitation de l’un de ces personnages, Zourab Tsereteli, artiste « officiel », Paul Flickinger a passé une dizaine de jours à Moscou, puis à Tambov.

    Dans la capitale russe, ses toiles sont exposées à l’Académie russe des Arts, sur 400 m², sous le titre « Émotions non contrôlées, condensé de ans de création ». « Au côté d’un Picasso et d’autres œuvres de renom ». Un « formidable honneur » dans un pays qui « s’ouvre doucement mais sûrement à l’art contemporain », et grâce aux moyens des nouveaux nababs russes.

     

    À Tambov (350 000 habitants) en Russie centrale, dans un tout autre décor, au milieu de barres en construction, c’est une tout autre sculpture « symbolisant l’amitié franco-russe » qui a été inaugurée récemment, en sa présence et celles de représentants du Conseil général de Moselle. Voilà la version officielle. Car ce qui peut apparaître aux yeux des « locaux » comme un rapprochement entre deux êtres (un Français et un Russe) peut s’interpréter autrement, assure Paul Flickinger.

     

    « Ce monument dédié aux Malgré-Nous peut aussi bien représenter un Français et un Allemand, on peut le prendre de différentes façons ». Fondue chez Huguenin à Vézelise, la sculpture a effectué un véritable parcours du combattant de quinze jours (avec blocage en Pologne pour des papiers) avant d’être scellée à Tambov. « En vingt jours, tout a été parfaitement préparé par les Russes pour l’accueillir, elle trône dans ce qu’ils appellent le ‘quartier français’».

     

    Si l’accueil a été chaleureux, il a fallu, reconnaît-il à demi-mot, adapter le discours officiel. Pas question d’utiliser le terme « revanche ». De trop s’étendre sur le camp d’extermination de Rada-Tambov, de triste mémoire. Et même si des tour-bus alsaciens font le déplacement sur les traces d’un père, d’un frère, enrôlé de force par les nazis à partir du 25 août 1942, « les Russes culpabilisent un peu » et préfèrent regarder devant que derrière. « Ils sont pragmatiques », note Paul Flickinger, lui aussi fils de Malgré-Nous, qui aurait même tendance à leur donner raison, « bien sûr, il ne faut rien gommer de sa mémoire, mais il ne faut pas rester focalisé sur le passé même douloureux, il faut avancer. Tous ensemble. »

     

    L’homme « nouveau » de Paul Flickinger – qui sourit lorsqu’on lui dit qu’il devient lui aussi « un artiste officiel lorrain » – est avant tout « un homme en devenir ». Comme l’intitulé de ses œuvres exposées au château de Lunéville. Et même à soixante-dix printemps.

     

    [Vosges Matin]

  • Nancy : ordination diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 9 septembre, Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré l'ordination diaconale à Marc Haeussler en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, devant une nef remplie de fidèles et en présence de nombreux prêtres, diacres et diacres permanents.

    Âgé de 39 ans, Marc Haeussler est originaire de Laître-sous-Amance, à quelques kilomètres à l'est de Nancy. Le nouveau diacre a travaillé longtemps au sein d'une communauté de L'Arche avant ses études au séminaire de Metz, puis à la Maison Sainte-Thérèse tenue par les Jésuites, en Belgique.

    Marc Haeussler a été ordonné diacre en vue du presbytérat.

    Quelques images de la cérémonie d'ordination diaconale...

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    [clichés © H&PB et © Diocèse de Nancy & de Toul]

     

    ‡ Plus de photos sur la page Facebook du diocèse de Nancy & de Toul : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.428011563902278.85499.111044328932338&type=1

     

  • La sainte lorraine du mois : Notre-Dame de Sion

    sion-vierge-basilique.jpgSion est un des lieux du diocèse de Toul où le Christianisme s’établit très tôt. On y a découvert l’épitaphe d’un jeune chrétien, nommé Nicétius, qui vivait au IVe ou Ve siècle. Une église, dédiée à Notre-Dame, y fut élevée, centre d’une très vaste paroisse à l’époque carolingienne.

    Dans cette paroisse se trouvait Vaudémont, dont les comtes favorisèrent le culte de la Vierge : au début du XIVe siècle, Henri II construisit le chœur de l’église actuelle où il plaça une très belle statue de Notre-Dame allaitant l’Enfant Jésus, détruite en 1793.

    En 1396, le comte Ferri et sa femme fondèrent, avec 36 seigneurs du pays, la confrérie des chevaliers de Notre-Dame de Sion. Mais c’est au XVIe siècle surtout que le pèlerinage prit un grand développement, devenant comme le centre religieux du patriotisme lorrain. En 1669, le duc Charles IV, à qui Sion doit beaucoup, fit par acte officiel donation solennelle de ses états à la Vierge Marie, qu’on honora dès lors du titre de "Duchesse de Lorraine".

    Les successeurs de Charles IV ne furent pas moins fidèles à Notre-Dame de Sion ; le roi Stanislas lui-même, très dévot, fit construire la nef de l’église, telle qu’elle existe encore.

    La Révolution sembla anéantir le pèlerinage : l’antique statue brisée, le sanctuaire déserté. Mais, dès 1797, le culte y fut rétabli et on remplaça l’image disparue par une gracieuse statue provenant de Vaudémont. Le pèlerinage connut au XIXe siècle un développement qu’il n’avait encore jamais atteint, et que ne ralentirent pas les extravagances dans lesquelles tombèrent trois prêtres, les frères Baillard, qui le dirigeaient au milieu du siècle. Pour combattre leurs erreurs, l’évêque de Nancy confia l’église de Sion aux Oblats de Marie Immaculée.

    Après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, on édifia la tour de l’église dominée par la statue de Marie-Immaculée. En 1873, le 10 septembre, par ordre du bienheureux Pie IX, la statue du sanctuaire fut couronnée.

    Dans les époques les plus troublées de notre histoire récente, de 1870 à 1945, N.-D. de Sion fut considérée comme le haut-lieu de l’unité lorraine, perdue et retrouvée à deux reprises. Pie XI érigea le sanctuaire en basilique en 1933.

    [source : www.introibo.fr]

  • Notre-Dame de Bermont (88) : 6e Journées d'amitiés théobaldiennes

    Les 8 et 9 septembre se sont déroulées les 6e Journées d'amitiés théobaldiennes dans le cadre de l'ermitage de Bermont, sur la commune de Greux, dans l'Ouest vosgien à deux pas de Domremy.

    lucie_02.09.12 040.jpgCette année, ces Journées dédiées à saint Thibault - ou Thiébault - revêtaient un caractère tout particulier puisque 2012 est aussi l'année du 6e centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc. Et Bermont se devait d'accueillir ces rencontres amicales, notre Jeannette y venait en effet régulièrement prier Marie durant sa prime jeunesse.

    Rappelons que la chapelle de Bermont fut fondée au XIe siècle par les bénédictins de Bourgueil, au diocèse d'Angers, sur les terres de l'évêque de Toul. Elle était dédiée à Notre Dame et à Saint Thibault de Provins. D'où l'idée des responsables de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d 'Arc d'organiser une rencontre annuelle autour de l'étude de saint Thibault.

    vosges,domremy,greux,notre dame de bermont,saint thibault,saint thibaut,saint thiébaultThibaut, né à Provins (en Brie champenoise) en 1036, rappelé à Dieu le 30 juin 1066, en son ermitage de Sossano, petite bourgade italienne, proche de Vicence et de Padoue, fut canonisé en 1073. Le retour de quelques-unes de ses reliques en France, est à l’origine d’un culte qui s’est rapidement diffusé sur plusieurs centaines de lieux et d’une vénération populaire qui ne s’est pas démentie sur plusieurs siècles.

    Ces Journées sont l'occasion de fédérer les chercheurs, historiens ou tout simplement ceux qui ont une dévotion pour saint Thibault autour de celui qui est le patron de l'ermitage de Bermont. Et ils sont nombreux, puisqu'ils viennent de Lorraine, bien sûr, mais aussi de Champagne, de Bourgogne et d'Italie, endroits où l'on recense les lieux-dits, paroisses ou chapelles dédiés à Thibault de Provins.

    Les travaux ont été ouverts par Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, en présence de l'abbé Michel Lambert, recteur de la basilique de Domremy. Cette année, plusieurs contributions furent présentées, enrichissant ainsi la connaissance de la vie de saint Thibault. Marie-Geneviève Grossel développa la genèse du mouvement érémitique au Moyen Âge. Puis, Maurice Coudert suivit la pérégrination de Thibault ermite, de Provins en Italie, en passant par les Ardennes, Trèves et l'Espagne. Patrice Wahlen fit un point précis sur les reliques de saint Thibault, aujourd'hui dispersées entre l'Italie (qui en détient la majeure partie) et les diocèses français du Grand Est. Alain Olivier développa un parallèle saisissant entre la vie et l'oeuvre spirituelle de sainte Jeanne d'Arc et saint Thibault. Enfin, la "Route Saint-Thibaut" a été présentée par Maurice Lechenault.

    vosges,domremy,greux,notre dame de bermont,saint thibault,saint thibaut,saint thiébaultCes Journées ont été magnifiquement mises en musique par M. et Mme Olivier, les infatigables animateurs et restaurateurs de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, qui ont accueilli les participants dans un cadre rénové et agréable. Sans oublier le soutien de Monsieur le Maire de Greux et de Madame qui ont offert le repas de dimanche midi !

    [clichés H&PB]

     

    ‡ Plus d'info's sur www.theobaldus.org

     

  • La place de Jehanne dans le monument d'Allar à Domremy

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Les Actes des Journées d'études vosgiennes de Dompaire - Ville-sur-Illon sont sortis

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    [Vosges Matin]

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • Journée d'étude « Évangile selon saint Marc » à la BMI Epinal-Golbey

    La BMI Epinal-Golbey conserve un manuscrit précieux, classé au titre des Monuments historiques, l’Évangile selon saint Marc. Une journée d'étude lui est consacrée le 13 septembre.

     

    vosges,épinal,bmi,golbey,évangéliaire,saint marc,journée d'étudeProvenant du chapitre Saint Goëry d’Épinal, ce manuscrit a été donné à la Ville au milieu du XIXe siècle par le marquis de Ludres. Il est remarquable par la richesse des matériaux qui le composent : parchemin pourpré écrit en lettres d’or et d’argent, ivoire gothique, métal argenté et doré.

     

    Manuscrit d’apparat, l’Évangile selon saint Marc était également un réceptacle pour des reliques qui étaient conservées dans les quatre godets supportant les symboles des évangélistes. Ce manuscrit a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. Les feuillets de vélin pourpré datant du IXe siècle ont été protégés au cours du XIVe ou XVe siècle par une reliure précieuse dont le plat supérieur porte un volet de diptyque de la seconde moitié du XIVe siècle. Deux miniatures datant du XVe siècle sont venues s’insérer au début de l’ouvrage.

     

    Dénommé couramment « Évangéliaire pourpre », le volume contient en fait l’Évangile selon saint Marc. Durant l’année 2012 ce manuscrit a fait l’objet d’une importante campagne de restauration et d’étude faisant intervenir des restaurateurs aux compétences variées.

     

    La présente journée d’étude permettra de faire le point des connaissances sur ce manuscrit et de présenter l’ensemble des travaux de restauration menés sur ce manuscrit précieux.

     

    L’ensemble du manuscrit précieux ainsi que le programme détaillé de la journée d'étude du jeudi 13 septembre 2012 et le formulaire d'inscription sont consultables sur le site de la BMI : www.bmi-epinalgolbey.fr

  • Jeanne d'Arc s'affiche à Chinon

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    [Vosges Matin]

  • Le colonel Adrien Henry, un Meusien au coeur des deux guerres

    lorraine,meuse,lacroix sur meuse,colonel,adrien henry,gendarmerie,de gaulle,pétain,1914 1918, 1939 1945Qui est le colonel Adrien Henry, un simple cultivateur de Lacroix-sur-Meuse né en 1888, devenu l'un des militaires le plus décorés de France ?

    Mobilisé comme sergent au 161e régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, en Meuse, il est de toutes les grandes batailles de 1914-1918. Blessé à quatorze reprises, devenu capitaine à la fin de la Grande Guerre, il participe alors aux engagements de l'armée française en Pologne et en Rhénanie où il côtoie le colonel De Gaulle.

    Passé dans la gendarmerie, il commande la compagnie de l'Indre à la veille de la Seconde Guerre mondiale et au moment de la débâcle, avec ses gendarmes, il fait face à l'ennemi. Bien que connaissant personnellement le maréchal Pétain depuis Verdun, il est mis à la retraite car il n'a voulu lui accorder sa confiance. Il va alors entrer activement dans la résistance dans la région de Châteauroux et lutter contre l'activisme communiste. Pourchassé par les Allemands et la Milice de Darnand, il renseigne les Alliés permettant la reddition d'une colonne SS de 1800 hommes.

    Grand officier de la Légion d'honneur, cité à l'ordre de l'armée, il est titulaire de plus d'une trentaine de décorations. Venu prendre sa retraite en Lorraine, il décède à Commercy en 1963.

    Le lecteur suivra le parcours étonnant d'un sous-officier devenu rapidement officier d'infanterie puis de gendarmerie lors de périodes particulièrement violentes.

    Ses fils et petit-fils ont réalisé un remarquable travail de collecte et de synthèse des Mémoires rédigées par le colonel Henry afin de restituer les étapes d'une vie dévouée totalement à sa patrie.

     

    ‡ Un Meusien au coeur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry - 1914-1918 et 1939-1945, Michel et Frédéric Henry (présenté par), éditions Ysec, 2012, 263 p., ill. (18 €).

  • Vandoeuvre-les-Nancy (54) : espoir pour Saint-François d'Assise

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    [Est Républicain]

  • JDP 2012 : ouverture exceptionnelle du moulin à huile de Bleurville (88)

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  • Nouveauté de la rentrée : le bulletin paroissial de la paroisse latine Saint-Pierre de Nancy

    st pierre nancy.jpgA partir de la rentrée 2012, nous vous proposons la possibilité de consulter le bulletin paroissial mensuel édité par la communauté Summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins de Nancy.

    L'abbé Husson, nommé à la tête de la communauté par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, célèbre la messe selon le missel de 1962 (rite en latin) approuvé par le pape Jean XXIII. Les offices dominicaux et messes quotidiennes sont célébrés à l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg, à Nancy.

    Ce sera notre contribution à la nouvelle évangélisation de la Lorraine en cette année dédiée à la foi par Sa Sainteté Benoît XVI.

     

    ‡ Bulletin paroissial de septembre ici : Bulletin 37 201209.pdf

    ‡ Plus d'info's sur les activités de la paroisse latine : www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Les Cahiers de La Mothe n° 4 sont parus

    cahiers la mothe.jpgC'est devenu un rendez-vous attendu. Chaque été, à l'occasion de la fête de la cité de La Mothe, l'association éponyme sort ses Cahiers annuels.

    Faut-il pleurer sur les ruines de cette antique cité fortifiée lorraine ? Sûrement pas. Tous les historiens, archéologues, érudits, passionnés qui contribuent à ces Cahiers nous prouvent que La Mothe vit toujours ; elle vit à travers ses pierres enfouies sous la végétation et ses archives, mémoire de cette cité martyre conservée pieusement pour que son souvenir ne s'estompe point.

    Au sommaire de ce 4ème opus :

    - "Il faut raser La Mothe" : la génèse de la décision

    - Le dénombrement de Louis de Saint-Loup pour Outremécourt du 1er octobre 1574

    - La construction de la boucherie de La Mothe et l'organisation de la profession

    - Le bastion Saint-Nicolas

    - La Mothe en 3D

    - Autour du siège de 1645 : Les Lavaulx et leur alliance Montarby

    - Elégie sur la ruine de La Mothe

    - Un curieux procès à La Mothe en 1606 : les filles "débordées"

    Et la chronique mothoise 2011.

    Avec ces Cahiers, malgré les ruines, malgré l'oubli et la végétation envahissante, la vie de la vieille cité du Bassigny lorrain continue. Ces contributions permettent de mieux connaître - et faire connaître - l'histoire de La Mothe. Ce qui prouve que même les ruines peuvent renaître !

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 4, 2012, Association Pour La Mothe, 95 p. (10 €).

  • Bassigny lorrain : fouilles archéologiques à l'abbaye de Morimond

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    [Vosges Matin]

  • Renaissance 2013 avec le patrimoine lorrain

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    [Est Républicain]

  • Marsal (57) : des fouilles salées

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    [Est Républicain]

  • Un inventaire des cloches de Nancy

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    [Est Républicain]

  • Pour aider à la restauration de la chapelle de Libdeau

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  • Bruley, au coeur du Toulois

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    [Est Républicain]

  • Les Journées du Patrimoine 2012 au Pays d'Epinal Coeur des Vosges

    bleurville église 12.06.10.jpgLe Pays d'Epinal Coeur des Vosges, qui s'étend de Rambervillers à Châtillon-sur-Saône en passant par Charmes et Xertigny, propose un riche programme de découvertes du patrimoine historique, architectural et traditionnel.

    Etablissez vite votre programme et partez à la découverte de ces patrimoines durant le week-end des 15-16 septembre !

    [cliché : église Saint-Pierre-aux-Liens, Bleurville | © H&PB]

     

    ‡ Consultez le programme des Journées du Patrimoine au Pays d'Epinal Coeur des Vosges ici : Merveilleuses-JDP-2012.pdf

  • VMF valorise les belles pierres lorraines

    Vieilles maisons françaises (VMF) a choisi le château de Girecourt-sur-Durbion, une demeure seigneuriale vosgienne, pour son premier prix régional de la restauration.

     

    jean-francois-et-marie-francoise-michel-un-couple-d-historiens-tres-engage-dans-la-preservation-du.jpg« Nous nous battons pour défendre, mettre en valeur les belles pierres de Lorraine ! » Jean-François Michel est, depuis 2000, le délégué régional et président de Vieilles maisons françaises en Lorraine. Ancien professeur d’histoire au lycée messin Georges-de-La-Tour, tout comme son épouse Marie-Françoise, l’homme milite au sein de cette association nationale, créée en 1958 et reconnue d’utilité publique, pour faire connaître le très riche patrimoine lorrain. « Et il n’est pas seulement concentré sur le sillon mosellan. On néglige trop souvent la Lorraine profonde et son tissu rural qui cache de magnifiques monuments. Je pourrais vous citer des presbytères, de chapelles ou d’anciennes églises monastiques, de vieux lavoirs, d’anciennes mairies, de vieilles maisons paysannes qu’il faut absolument préserver et qui sont malheureusement menacés », répète ce connaisseur.

     

    Il s’appuie sur VMF pour faire du lobbying auprès des pouvoirs publics afin de permettre, outre la préservation, la restauration d’un patrimoine par trop méconnu. Et ça tombe bien cette année. En septembre, il sera question, lors d’un week-end entier, d’une journée du patrimoine caché.

     

    A cet effet, VMF en Lorraine organise, depuis douze ans, son concours régional de restauration doté d’un premier prix de 10 000 €. Il est allé cette année à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, dans les Vosges, propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, qui ont acquis la demeure en 1994. Un couple tombé sous le charme de ce château construit en 1580 par Pierre d’Haraucourt et que l’on peut apercevoir en empruntant l’axe Epinal-Bruyères. Le couple n’a pas cessé d’investir dans des travaux remarquables qui ont permis de mettre en évidence des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine.

     

    La demeure seigneuriale était en lice parmi une douzaine de candidats (sept pour les Vosges) dont deux en Moselle : le château de Freistroff, près de Bouzonville, et celui d’Aubigny, à Coincy, lieu historique de la fameuse bataille de Borny le 14 août 1870.

     

    Les Vosges abritent, selon Jean-François Michel, parmi les plus belles pierres de notre région. « Notamment dans la partie ouest, du côté de la Saône Lorraine avec ce village magnifiquement restauré qu’est Châtillon-sur-Saône. » Sans oublier Les Thons et ses trois églises, ou Bleurville avec son ancienne abbaye bénédictine du XIe siècle !

     

    ‡ Information sur l'action de VMF : www.vmfpatrimoine.org

     

    [Le Républicain Lorrain]