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Notre histoire - Page 86

  • La Nouvelle revue lorraine n° 16 : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir"

    NRL16.jpgDans ce numéro automnal de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny rappelle l'esprit de cette publication bimestrielle, en faisant sienne la devise du 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir".

    Et le sommaire en donne une brillante illustration, rappelant histoires et anecdotes de notre Lorraine d'hier pour mieux instruire les générations d'aujourd'hui et de demain. Vous y lirez notamment :

    - la Lorraine artiste : le peintre Sophie Guinzbourg

    - les halles de Vézelise

    - le 5e festival "Nancy-Jazz-Pulsations" de 1982

    - des gallo-romains médiomatriques en cure à Bourbonne-les-Bains

    - un illustre exilé : Rabelais à Metz

    - Jacques d'Arc

    - 50e anniversaire de la fin de l'Algérie française : les Alsaciens et les Lorrains en Algérie

    - un Lorrain gouverneur du Sénégal au XVIIIe siècle

    - le pont de Pont-à-Mousson

    - le 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg

    - le jardin du Maxime

    - japonisme et faïences de Lunéville

    Et les habituelles rubriques : l'édito', les info's, les livres, les nouvelles du Jean-Marie...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie ou par abonnement (38 € pour 6 numéros). Adressez vos coordonnées postales et votre règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Nancy - 20 octobre : Messe des Ducs à la chapelle des Cordeliers

     

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    La messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar sera célébrée

    samedi 20 octobre 2012 à 15h00

    par le Père François Weber, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, curé de la basilique Saint-Epvre de Nancy, 

    en l'église des Cordeliers, à côté du palais ducal de Nancy, avec la participation de la chorale Choralliance

  • Le terroriste noir

    terroriste noir.jpgTout commence en lisière d'une forêt vosgienne, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un "pauvre nègre" endormi au pied des arbres. Conduit au village de Romaincourt (alias Tollaincourt, dans le canton de Lamarche), ce jeune Guinéen adopté en France à l'âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation.

    Mais ce n'est qu'un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance locale et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l'appelleront "le terroriste noir".

    Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant deux familles aux haines séculaires ? A travers cette figure fascinante, c'est tout un pan méconnu de notre histoire qui défile : ceux que l'on appelait les tirailleurs sénégalais. C'est aussi la vie quotidienne de la population d'un village de l'ouest vosgien, évoquée par Tierno Monénembo avec une verve irrésistible... comme s'il s'agissait d'un village africain !

    L'auteur nous conte l'histoire d'un soldat guinéen, Addi Bâ, qui, après la débâcle, s'installa au village de Tollaincourt, dans l'ouest des Vosges, à proximité de Lamarche. Il prit la tête d'un maquis avec Marcel Arburger. Arrêté par l'occupant, il est exécuté en décembre 1943 à Epinal.

    Un roman historique pour ne pas oublier.

    L'auteur, Tierno Monénembo, est né en Guinée en 1947. Il a reçu le prix Renaudot pour son dernier roman, Le Roi de Kahel (2008).

     

    ‡ Le terroriste noir, Tierno Monénembo, Seuil éditions, 2012, 225 p. (17 €).

  • Sorcy-Saint-Martin (55) : 40èmes Journées d'études meusiennes

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  • Général Bigeard : entrée refusée aux Invalides

    Le ministère de la Défense a officiellement annoncé son refus de faire entrer les cendres du général Marcel Bigeard aux Invalides, sanctuaire des gloires militaires nationales.

     

    lorraine,toul,général bigeard,indochine,fréjus,invalides,mémorial des guerres en indochineLes cendres du général Bigeard seront prochainement transférées de Nancy à Fréjus pour être déposées solennellement le 20 novembre prochain sous une stèle du mémorial des Guerres en Indochine.

     

    De son vivant, le général avait émis le souhait que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, pour « rejoindre ses camarades tombés aux combats ». Devant le refus du gouvernement vietnamien, Gérard Longuet – alors ministre de la Défense - avait adressé une lettre à la fille du général, Marie-France, proposant le transfert des cendres de son père aux Invalides. Celle-ci avait donné son accord et l’officialisation de cette entrée aurait dû avoir lieu ce 29 septembre. Cette annonce avait déclenché des réactions d’opposition. L’actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en a donc décidé autrement.

     

    Le Vieux Soldat lorrain reposera finalement entouré de ses anciens compagnons d’armes morts en Indochine.

     

    On peut regretter cette décision politique. Marcel Bigeard n’était évidemment pas politiquement correct, et surtout pas de gauche, ce qui lui vaut d’être sanctionné même jusque dans la mort. Mais les ministres de la Défense passent… Un jour, espérons-le, notre général lorrain aura droit à sa place d’honneur aux Invalides…

  • Fête de Saint Michel

     

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    Saint Michel archange veillant sur Jehanne, basilique du Bois Chenu de Domremy [cliché © H&PB].

     

     

    En ce 29 septembre, fête de Saint Michel, et en l'année du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, nous vous proposons une prière pour notre France actuellement bien tourmentée.

     

    « Seigneur, daigne te souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, tu as fait de l'Archange saint Michel l'instrument de ta miséricorde à notre égard.

     

    Nous ne saurions l'oublier, c'est pourquoi nous te conjurons de conserver à notre patrie la protection dont tu l'as jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur.

     

    Et toi, Ô Saint Michel, Prince des Milices célestes, viens à nous, nous t'appelons.

     

    Tu es l'Ange gardien de l'Eglise et de la France, c'est toi qui a inspiré et soutenu Jeanne d'Arc dans sa mission libératrice. Viens encore à notre secours et sauve-nous !

     

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous ta protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance, tu ne laisseras pas mourrir le peuple qui t'a été confié.

     

    Que Dieu sucite parmi nous des saints !

     

    Par eux, ô saint Archange, fais triompher l'Eglise dans la lutte qu'elle soutient contre l'enfer déchaîné et, par la Vertu du Saint-Esprit, établis le règne du Christ sur la France et dans le monde, afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

     

    Saint Michel Archange, prie pour nous, pour l'Eglise et pour la France. 
    Saints et saintes de France, priez pour nous et pour le salut de l'univers entier. »

     

     

    * * *

     

     

     

    Domremy_basilique_08.09.12 05.jpgEt puisque « les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire » (Jehanne d’Arc), que se lèvent les hommes dont la France a tant besoin en ce moment :

     

    Ô Michel, Ange des Routiers,

    Pare nos cœurs de hardiesse,

    Conduis-nous pour camper joyeux

    Sur les sommets rayonnants de Dieu !

    Guide-nous sur les durs sentiers

    Et défends-nous de nos détresses !

    Ô Michel, Ange des Routiers,

    Pare nos cœurs de hardiesse.

     

    Ô Michel, Ange chevalier,

    Lave nos cœurs de nos rotures,

    Fais-nous hommes loyaux et droits,

    Bons aux petits, à tous courtois.

    Pour servir fais-nous ‘être prêts’

    Et garde-nous de tout parjure.

    Ô, Michel, Ange chevalier,

    Lave nos cœurs de nos rotures.

     

    O Michel, Ange des guerriers,

    Arme nos cœurs de sainte audace !

    De ta main tu tranchas les cieux…

    Arrache-nous des camps peureux.

    Dresse-nous, résolus et fiers,

    Sangle nos corps dans les cuirasses.
    Ô Michel, Ange des guerriers,

    Arme nos cœurs de sainte audace.

     

  • Grand (88) : toujours un mystère archéologique

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    [Vosges Matin]

  • Jeanne d'Arc, la chanson et la geste

    jeanne d'arc.jpgJeanne la Pucelle, "Jeanne sans portrait, sans sépulture" selon André Malraux, Jeanne le plus grand soldat de France, en pleine guerre de Cent Ans...

    Par un grand jour d'été dans le jardin familial à Domremy, à treize ans, Jeanne est foudroyée par le "mystère", ses voix, l'ange... A dix-sept ans, elle obtient à Vaucouleurs un habit d'homme, un cheval, une petite troupe et serend ainsi à Chinon... Elle reconnaît le Dauphin. Ebranlé, convaincu, il lui fournit une armée, une armure, cet étendard qu'elle adore. C'est la victoire. A dix-huit ans, Jeanne est au fait de son triomphe et veux achever sa "mission".

    Puis c'est la disgrâce, les trahisons. L'échec devant Paris. Condamnée au bûcher pour hérésie, Jeanne est brûlée vive. Son dernier cri est "Jésus !". Elle avait dix-neuf ans.

    1456 : le roi demande le procès en réhabilitation de Jeanne. La "Nation France" est née. En 1920, l'Eglise l'a canonisée faisant de Jeanne d'Arc la seconde patronne de la France.

    Hortense Dufour signe avec cet ouvrage une biographie époustouflante où s'entrecroisent toutes les fougues, le sacré, le profane, la douceur et la férocité des jours. Elle est allée aux sources originelles - c'est-à-dire celles issues des procès de condamnation et de réhabilitation - pour nous faire partager la geste de Jeanne.

     

    ‡ Jeanne d'Arc, la chanson et la geste, Hortense Dufour, éditions Flammarion, 2012, 704 p., ill. (24,90 €).

  • Domremy : rencontres de villes johanniques

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Renaissance dans les Vosges

    renaissance vosges.jpgAprès Renaissance en Meuse (et en attendant Renaissance en Meurthe-et-Moselle et Renaissance en Moselle !), La Gazette lorraine propose un hors-série sur la présence de l'architecture Renaissance dans l'actuel département des Vosges.

    La Lorraine ne figure pas au palmarès des régions labellisées "patrimoine et tourisme Renaissance". Ce qui ne signifie pas que ce style, venu d'Italie et des Flandres au XVIe siècle, contemporain de l'Humanisme, soit absent de notre région.

    Avec ce volume consacré à la Renaissance dans les Vosges, c'est un patrimoine plutôt discret et méconnu, mais réellement bien présent qui s'offre à la découverte.

    Si les châteaux ont été les premiers à être dévastés par les conflits de l'époque monderne, les villes et bourgs vosgiens ont, plus qu'ailleurs en Lorraine, souffert des incendies, des pillages et des destructions qui firent disparaître des quartiers entiers, les privant ainsi d'ensembles urbains médiévaux et Renaissance. Il reste cependant de très belles demeures urbaines isolées et les remarquables ensembles de Neufchâteau ou encore de Châtillon-sur-Saône, de Saint-Julien ou de Rambervillers.

    C'est finalement dans l'art religieux, des portails somptueux aux plus modestes croix de villages en passant par la statuaire, que l'art de la Renaissance, qui perdurent encore largement dans la première moitié du XVIIe siècle en Lorraine, se donne aujourd'hui le plus à voir dans les Vosges.

    Un ouvrage remarquablement mis en page et agréablement illustré. Indispensable pour mieux connaître les Vosges... qui ne se résument pas au massif montagneux et à ses pistes de ski !

     

    ‡ Renaissance dans les Vosges, Isabelle Chave et Florence Daniel-Wieser, hors-série de La Gazette lorraine, 2012, 83 p., ill. (12 €).

  • Pouxeux (88) : découvrez le village avec Maisons Paysannes des Vosges

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  • Le Pays de Dompaire, actes des Journées d'études vosgiennes 2011

    dompaire.jpgLes actes des Journées d'études vosgiennes 2011 tenues à Dompaire et Ville-sur-Illon sont parus.

    Des milieux de vie et des paysages variés, un patrimoine souvent méconnu, des familles illustres et des personnages influents qui ont marqué de leur empreinte l'histoire locale, un rayonnement spirituel intense : les Journées d'études vosgiennes d'octobre 2011 ont permis de faire découvrir au grand public les richesses parfois insoupçonnées du Pays de Dompaire. Les auteurs de ces communications, universitaires, enseignants, étudiants, membres d'associations passionnés d'histoire, développent dans ces actes les thèmes essentiels à la connaissance de ce canton vosgien rural, mais placé sous l'ombre portée d'Epinal.

    L'ouvrage part de la découverte des trois principaux volets du patrimoine local. D'abord, le patrimoine religieux auquel appartient le chant grégorien réhabilité par dom Pothier. Ensuite, le patrimoine civil : le bourg castral médiéval de Dompaire, l'habitat rural traditionnel des maisons à charri, les anciens moulins égrenés sur les ruisseaux et encore la brasserie de Ville-sur-Illon devenue écomusée. Enfin, l'affichage du pays grâce aux présentations du relief, de la géologie, de l'hydrologie, des paysages et de leur mise en valeur actuelle, des activités agricoles anciennes telle que la vigne.

    Le rappel de tous ces legs n'a de sens que par l'évocation des hommes qui ont contribué à façonner, administrer le territoire au cours de l'histoire. Du Moyen Âge à la Révolution s'illustrent les lignées seigneuriales des Ville, Livron et Canon, trois sagas familiales qui ont régenté une grande partie du territoire. Enfin, aux XIXe et XXe siècles, les familles Résal et Mathis, Jean Leroy, les brasseurs de Ville, ont occupé une place éminente dans la vie politique et le développement économique du territoire.

    Ce livre ne saurait être refermé sans parler de quelques portraits inattendus. C'est Antoine de Ville, seigneur de Domjulien qui s'illustre comme alpiniste au XVe siècle, Jean-Baptiste Tournay, soldat de la guerre de Sept Ans, ou l'abbé Louis, curé de Gugney-aux-Aulx à la veille de la Révolution. Clôturé par l'évocation de la bataille de Dompaire de septembre 1944, ces actes offre au total trente-quatre contributions qui constituent un beau florilège consacré à faire connaître et aimer le Pays de Dompaire.

     

    ‡ Le Pays de Dompaire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Actes des Journées d'études vosgiennes des 14, 15 et 16 octobre 2011, 2012, 559 p., ill., cartes (35 €). 

  • Bleurville (88) : des voix pour le patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Epinal (88) : nouveau chapitre pour les dames nobles

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    [Vosges Matin]

     

    ‡ Pour commander l'ouvrage Il était une fois les chanoinesses, de Marie-France Grandclaudon : grandclaudon.sitego.fr 

  • L'absolutisme au miroir de la guerre : le roi et Metz (1552-1661)

    metz.jpgEn 1661, Louis XIV, une fois Mazarin décédé, souverain désormais absolu entend se réserver le moindre acte d'autorité. L'ambition tranche avec les pratiques qui s'étaient imposées durant la guerre franco-espagnole (1655-1659) : non seulement le roi ne délivrait pas toutes ces "sauvegardes", des protections accordées en son nom, mais les secrétaires d'Etat eux-mêmes peinaient à les contrôler ; ils devaient aussi, avec les communautés du royaume, constamment négocier la charge des quartiers d'hiver et des passages de troupes.

    Les sauvegardes militaires constituent le coeur de cet ouvrage. Sur les frontières du nord-est du royaume, et durant le conflit, elles s'érigèrent comme l'outil d'une régulation endogène de la violence : les gouverneurs de places les levaient en toute indépendance sur les territoires espagnoles ; les provinces, les villes voire les villages, d'eux-mêmes, les négociaient avec les pouvoirs ennemis. Une inattendue division de la souveraineté se fit ainsi jour. Jointe à l'infinie négociation des décisions royales, elle questionne à nouveau la construction de l'absolutisme.

    Par l'intégration étroite des champs militaires et urbains, par les abords micro-historiques et les éclairages multiscalaires reliant l'échelle locale aux lieux de pouvoirs nationaux et internationaux, et du point de vue d'une ville placée à la pointe de l'effort militaire du royaume, Metz, conquise en 1552 puis intégrée en 1648 à la France, ce texte, de Louis XIII à Louis XIV, de Richelieu à Mazarin, ambitionne d'articuler ces étranges pratiques du politique et de la guerre.

    Avec cette étude, le lecteur revit maints aspects de la guerre de Trente Ans en Lorraine vue du côté français.

     

    ‡ L'absolutisme au miroir de la guerre. Le roi et Metz (1552-1661), Martial Gantelet, PUR, 2012, 446 p., cartes (22 €).

  • Les activités des Vosges napoléoniennes

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    Les Vosges napoléoniennes en Russie lors des commémorations de la campagne de 1812 (cliché © Vosges napoléoniennes).

     

     

    Les Vosges napoléoniennes participeront à l'accueil des Cosaques en Lorraine : ils effectuent le périple à cheval, de Moscou à Paris, afin de commémorer le bicentenaire de la campagne de 1812.

     

    Le programme provisoire est le suivant :

     

    - Arrivée à Nancy le 2 octobre : ils cantonneront à l'hippodrome de Nancy-Brabois. Il randonneront dans les environs tout en étant basés à Nancy jusqu'au 6 octobre

     

    - Banquet sur l'hippodrome tous les soirs

     

    - Echanges avec les Français, rencontres avec les scolaires.

     

    - Il est prévu des rencontres avec des « reconstitueurs » Français, des expositions, un ou plusieurs show à cheval, des animations, exposés, dépôt de gerbes (probablement à la Chartreuse de Bosserville)

     

     

    Autre rendez-vous à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) les 6 et 7 octobre. Le programme des troisièmes rencontres napoléoniennes sera le suivant :

     

    - Samedi 6 octobre à 8h00 : arrivée des troupes et montage du bivouac

    à 11h00 : inauguration des expositions (armes, uniformes, figurines, objets napoléoniens, souvenirs de la campagne de 1812 en Russie, livres...) et du bivouac

    de 16h00 à 17h00 : défilé en ville avec la musique des Grognards d'Epinal

    à 17h30 : conférence du président des Vosges Napoléoniennes sur « Napoléon III et le Thermalisme »

    à 20h30 : concert par les Grognards à la basilique de Luxeuil.

     

    Dimanche 7 octobre : vie au bivouac

    à 14h30 : danses du Second Empire avec le Quadrille Impérial

    à 15h30 : conférence de Jacques Mahieu sur « La vie quotidienne du soldat napoléonien »

    de 16h00 à 18h00 : danses par le Quadrille Impérial

  • Bleurville (88) : anecdote paroissiale... à propos de la statue de Sainte Thérèse

    bleurville 06.12.08 033.jpgLa statue sulpcienne de sainte Thérèse de Lisieux a été offerte à l'église paroissiale de Bleurville en 1942 par Madame Hélène Recouvreur, née Thouvenot. Les anciens de Bleurville se souviennent qu'elle tenait le bureau de tabac sur la place du village, à côté de l'épicerie Barbou-Lhuillier.

    Par ce geste, Madame Recouvreur souhaitait remercier la sainte - pour laquelle elle avait une dévotion spéciale - pour la protection de son fils Paul qui n'avait plus donner de ses nouvelles durant deux années. Il faut dire que depuis 1939 la France se préparait à la guerre avec l'épisode de la "drôle de guerre" puis l'invasion allemande suivie de la débacle en mai-juin 1940.

    Le jeune Paul, né en 1921, avait quitté le cercle familial pour partir on ne sait où... C'est en 1942 que ses parents reçurent les premières nouvelles qui leur apprennent que leur fils s'est engagé dans l'armée et a rejoint l'Algérie et les forces françaises libres. A la Libération, il poursuivra sa carrière militaire comme gendarme de l'Air en région parisienne.

    La statue de sainte Thérèse de Lisieux fut installée sur un pilier dans la nef de l'église, juste en face de celle de saint Antoine de Padoue ; lors de sa fête annuelle, elle était somptueusement fleurie avec des roses. Elle fut bénite par l'abbé Paul Colin qui quittera la paroisse fin 1944 victime d'un attentat contre sa personne dans son presbytère.

    La statue sera déposée à la fin des années 1960 durant le - court mais ravageur - ministère de l'abbé Raymond Demarche et reléguée dans le bas-côté nord, proche des fonts baptismaux. La donatrice en fut d'ailleurs très peinée...

    [information recueillie auprès de Mme Nelly Recouvreur, belle-soeur de Paul Recouvreur]

  • Lignéville (88) : pour sauver la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • Bleurville (88) : l'ancienne huilerie a attiré les curieux lors des Journées du Patrimoine

    Les Journées du Patrimoine ont attiré le grand public à Beurville. Plusieurs sites étaient ouverts à la visite : l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, l'abbaye bénédictine Saint-Maur et une ancienne huilerie.

    lorraine,vosges,bleurville,huilerie,moulin à huileL'ancienne huilerie du XIXe siècle ouvrait ses portes pour la première fois. Les responsables de l'association des Amis de Saint-Maur qui animent l'abbaye bénédictine du village, avaient obtenu de son propriétaire, Jérôme Toussaint, l'ouverture de ce surprenant lieu d'activité rurale de jadis.

    Si l'origine de la ferme date de 1692, celle-ci fut transformée en 1822 ; on peut penser que l'huilerie fut aménagée à cette époque dans une vaste pièce qui accueillait également le four de la maison.

    De nombreux visiteurs et, en particulier des Bleurvillois qui en ignoraient jusqu'à son existence, ont fait une halte dans ce moulin à huile remarquablement conservé. Il fut utilisé pour la dernière fois durant la Seconde Guerre mondiale où l'on fabriquait de l'huile de navette, une variété de colza rustique.

    Cette ferme fut longtemps la propriété de la famille Bisval où s'installa Prosper Bisval, né en 1860 à Bleurville, à la fin du XIXe siècle. Puis, devenue propriété de sa fille, Estelle épouse de Georges Parisot, elle fut conservée dans le giron de la famille Bisval jusqu'au décès du colonel Robert Parisot en 2010, qui en avait fait la résidence secondaire de sa famille.

    La vaste pièce conserve une monumentale meule dormante sur laquelle se déplace la meule tournante actionnée par un système mécanique entraîné par un manège à cheval ; celui-ci est installé dans la grange contiguë. On y découvre également une presse massive en bois ainsi que des broyeurs à céréales. L'huilerie dût connaître une intense activité tout au long du XIXe siècle ; Bleurville était alors un gros village agricole qui s'était fait une réputation dans l'élevage des porcs.

    On doit remercier M. Jérôme Toussaint, qui a mis en valeur cette ancienne huilerie et qui a bien voulu exceptionnellement l'ouvrir au public pour ces Journées du Patrimoine 2012.

    Il est à noter qu'une autre ferme de Bleurville, située rue Saint-Pierre, possède toujours une huilerie qui connut une intense activité durant le dernier conflit mondial.

    [cliché © M. Bisval]

  • Greux (88) : Notre-Dame de Bermont à l'honneur

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    [Abeille de Neufchâteau]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un nouveau buste pour le peintre Jan Monchablon

    L'association Saône Lorraine a choisi les Journées du Patrimoine pour inaugurer à Châtillon-sur-Saône le nouveau buste du peintre vosgien Jan Monchablon.

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleJan Monchablon, de son vrai nom Jean Baptiste Ferdinand Monchablon, est né en 1854 à Châtillon-sur-Saône et y est mort en 1904. Attiré par la peinture des maitres flamands, en 1886 il part en Hollande où il devient maître dans les paysages avec sa touche si particulière. Il laissera une trace de cette passion en signant d'un "Jan" Monchablon.

    En 1909, son ami et marchand d'art américain Roland Knoedler fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste en bronze réalisé par Antoine Bourdelle. Malheureusement, ce buste fut détruit par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale ; un buste en béton l'avait remplacé avec plus ou moins de bonheur...

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleGrâce à l'initiative de Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre châtillonnais, le moule réalisé par Bourdelle fut retrouvé dans les réserves du musée Bourdelle à Paris. Mais celui-ci était fort abîmé... Un artiste local d'origine néerlandaise installé à Fresnes-sur-Apance, Marcel Joosen, fut présenti pour la restauration du moule de Bourdelle. A l'issue, il réalisa une nouvelle sculpture du buste de Monchablon à partir de ce moule originel.

    La sculpture, réalisée en plâtre patiné façon bronze, a été dévoilée dimanche matin 16 septembre devant le musée de Châtillon en présence du maire de la commune, du conseiller général, de l'artiste Marcel Joosen, de Gérard Monchablon et de Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine, qui a rappelé la genèse de cette résurrection. Le buste sera présenté dans la salle du musée dédié au peintre.

     

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    Buste de Jan Monchablon réalisé par le sculpteur Marcel Joosen.

    [clichés © H&PB]

     

  • Journées d'études meurthe-et-mosellanes à Bayon les 29-30 septembre

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    Blason de Bayon [© A. Bisval]

     

    Les prochaines Journées d'études meurthe-et-mosellanes auront lieu à Bayon les 29 et 30 septembre 2012.

    Des conférences d'historiens amateurs et universitaires sont programmées ainsi que des visites de Bayon et des villages environnants.

     

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    ‡ Plus d'info's sur http://je2m.doomby.com

  • Saône Lorraine : le sous-préfet au chevet du patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Mémorial des Vosgiens morts pour la France en Indochine (1945-1957)

    indochine.jpgLa guerre d'Indochine reste un conflit mal connu du grand public. Les questions mémorielles qui l'entourent semblent moins brûlantes dans la société française contemporaine que celle autour de l'autre conflit de décolonisation qui l'a immédiatement suivi, la guerre d'Algérie. La distance, physique et intellectuelle, séparait les Français de cette guerre. De plus, les combats étaient menés par des soldats volontaires et n'impliquaient donc pas la population à la manière des appelés du contingent envoyés en Algérie.

    Et pourtant, entre 1945 et 1957, le Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient a perdu quelque 100 000 hommes. Parmi ces victimes militaires, 265 Vosgiens sont tombés en Indochine. Ce chiffre est l'un des plus élevé des départements français.

    Comme le rappelle Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges, dans sa préface, "cet ouvrage est le fruit d'un long travail de recherches et de collecte. Il vient saluer la mémoire des soldats nés dans les Vosges, qui se sont engagés dans la guerre d'Indochine et qui ont fait le sacrifice de leur vie au cours de ce conflit."

    En parcourant ce nécrologe, le lecteur remarquera que ce sont des volontaires de tout âge et de toute condition sociale qui ont participé à ce conflit du bout du monde, reflétant la sociologie de la population vosgienne de l'époque.

    Ce mémorial doit contribuer à entretenir le souvenir de ces hommes et à transmettre leur idéal de liberté et d'amour de la Patrie à nos enfants.

    Un classement des militaires par commune de naissance constitue la trame de cet ouvrage ; Pour chacune des victimes, une notice rappelle son état civil, sa situation militaire et ses états de service, et les conditions de son décès.

     

    ‡ Mémorial des Vosgiens morts pour la France en Indochine (1945-1957), Brigitte Préau et Romain Sertelet, ONAC Vosges,, 2012, 283 p.

  • Bleurville (88) : l'énigme de la taque aux blasons

    Nous soumettons à la sagacité des héraldistes et historiens ces clichés qui détaillent les blasons représentés sur une taque de cheminée du XVIIe siècle (1669 ?) conservée dans une maison de Bleurville, village du sud-ouest vosgien.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Vous pouvez envoyer le fruit de vos recherches ou vos remarques à histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Nancy, de l'ombre à la lumière

    nancy ombre.jpgNancy reste pour beaucoup indissociable de la place Stanislas réputée bien au-delà de nos frontières. Joyau de l’architecture du Siècle des Lumières, elle éblouit tant par sa perfection qu’elle aveugle les autres réalisations qui pourtant foisonnent dans l'ancienne cité ducale.

     

    Qu’il soit question des vestiges de l’époque médiévale, du palais ducal, des hôtels Renaissance ou de l’urbanisme novateur de l’École de Nancy, c’est une ville aux multiples visages et d'une grande richesse patrimoniale qu'il est donné de découvrir.

     

    Attachante, jeune, dynamique, certains diront « irrésistible », Nancy l’est pour toutes ces raisons, parce qu’elle ne cesse depuis qu’elle a jailli des prémices du Moyen Âge, d’inspirer une certaine idée de la Lorraine.

     

    Cet ouvrage, agréablement illustré, nous invite à découvrir son évolution, son identité et son patrimoine foisonnant.

     

     

    ‡ Nancy, de l’ombre à la lumière, Kévin Alexandre Kazek, éditions Serpenoise, 2012, 135 p., ill. (30 €).

  • Le théâtre de Ménil-en-Xaintois (88)

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    [Vosges Matin]

  • Vrécourt (88) : inauguration de la borne de la liberté

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    [Vosges Matin]