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Notre histoire - Page 89

  • Void-Vacon (55) : triple vie de châtelains pour Maryvonne et André

    Ces deux-là ne seront jamais rassasiés. Maryvonne et André Tonnerieux, tous deux professeurs, ont déjà trois bâtisses ancestrales dans leur vie. Toutes médiévales. Les seules qui comptent à leurs yeux d’amoureux d’histoire.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeAndré est professeur de maths, Maryvonne de français et de latin. En matière de bricolage, il n’est pas manchot, elle non plus. André manie plutôt le marteau et le burin, Maryvonne le pinceau et les casseroles. Mais l’enseignante, passionnée par l’histoire médiévale, ne rechigne jamais à aider son époux. « Je gâche le ciment et j’évacue les seaux de gravats », précise-t-elle, mutine. Des tâches qu’elle effectue toujours en petite robe d’été. Jamais elle n’a voulu revêtir un bleu de travail. Un principe.

     

    Maryvonne a un caractère bien trempé, André pareil. Et il en a fallu de la trempe au couple Tonnerieux pour mener de front trois chantiers de sauvetage d’édifices médiévaux en piteux état, à des centaines de kilomètres de distance l’un de l’autre.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzePour les deux professeurs nancéiens, tout démarre par l’acquisition, au début de leur mariage, d’une maison à Nancy du XVIIe. Ils cassent tout à l’intérieur pour rendre à la bâtisse son lustre d’antan. Nullement épuisé, le couple passe à la vitesse supérieure voilà vingt-cinq ans. « J’ai envoyé 22 lettres à 22 agences immobilières », se souvient Maryvonne. Les Tonnerieux cherchent une demeure ancienne dans le Massif central. Le couple reçoit 16 réponses allant du splendide château à la ruine. Une photo retient cependant son attention, un château du XVe en Corrèze. « Le prix était abordable ». Une visite les rassure. « Pour un franc supplémentaire, l’agent immobilier, qui a vu que l’on aimait les vieilles pierres, nous a proposé une tour du XIe », enchaîne André. Si le château est assez bien conservé, la tour, classée monument historique, n’est qu’une ruine à ciel ouvert.

     

    Patiemment durant des années et pendant leurs deux mois de vacances, les deux professeurs se transforment en bâtisseurs. Maçon, plombier, menuisier, tailleur de pierre, électricien, ferronnier, André est une entreprise générale à lui tout seul. Maryvonne l’épaule et peste parce que les journées « n’ont que 72 heures ». Tout se détraque quand un architecte sourcilleux des bâtiments de France du Limousin fait arrêter, pendant deux ans et pour des raisons administratives, la restauration de la tour du XIe siècle.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeExcédée, Maryvonne prend sa plume et rédige une nouvelle annonce, « cherche monument antérieur au XVIe, non restauré et non classé pour le sauver ». Elle reçoit trente-quatre réponses. Parmi elles, le château de Void-Vacon, en Meuse. Question ruine, les deux enseignants sont gâtés. Tout s’effondre. Ils le rachètent en 1996 pour le franc symbolique. Et se retrouvent avec trois chantiers de sauvegarde à mener de front. Face à ce travail de Titan, les finances du couple et de leurs quatre enfants chancellent, un peu. André réhabilite, Maryvonne donne des cours particuliers. Même si André fait tout tout seul, le ciment, la chaux et le sable finissent par coûter cher. Mais la mauvaise passe sera brève, les Tonnerieux n’ont pas des goûts de luxe « pas de grosse voiture, ni de restaurants depuis des années », seules la sauvegarde les galvanise.

     

    Trente ans de ce régime sévère ne l’ont pas dégoûté des vieilles pierres. « Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? », s’interroge André. Dans chaque demeure, Maryvonne s’arrange pour qu’une pièce soit rapidement habitable pour la famille. Elle y peint, lit, travaille et s’y plonge dans les trois seuls livres existant de cuisine médiévale. Reliques indispensables pour choisir les plats qu’elle concoctera pour les soirées médiévales organisées régulièrement dans chacune de ses demeures.

     

    Actuellement, les deux sauveteurs s’échinent dans le Limousin, avant de reprendre, dès septembre, la direction de Void. Pour les visites, il faudra donc attendre la rentrée.

     

    Pour visiter le château, tél. : 03 83 27 46 97.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont

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    Procession de la fête de l'Assomption, 2011 [cliché © H&PB]

     

    Mercredi 15 août 2012
     
    Ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux, à deux pas de Domremy-la-Pucelle)

    > 11h30 - messe de l’Assomption (célébrée selon le rite extraordinaire de l’Eglise par un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre)

    > 13h00 - repas tiré du sac

    > 15h00 - procession en l’honneur de Notre-Dame de l’Assomption, Patronne principale de la France,
    suivi du Salut au Saint-Sacrement

  • Marey (88) : entre poésie et patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Journée "portes ouvertes" à l'ancienne abbaye de Morimond

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  • L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre 2012 est paru

    lorraine,champagne ardenne,franche-comté,vosges,haute marne,haute saone,écho des 3 provincesLe magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine,Franche-Comté et Champagne-Ardenne) d'août-septembre poursuit son petit bonhomme de chemin en élargissant mois après mois sa zone de diffusion : avec ce numéro d'été, ce sont les habitants du secteur de Combeaufontaine, en Haute-Saône, qui reçoivent pour la première fois ce mensuel.

    L'Echo des 3 Provinces se veut avant tout le porte-parole des habitants de ces confins des trois régions historiques, de la Vôge lorraine au Bassigny champenois en passant par la Vôge saônoise.

    Beaucoup d'informations et d'anecdotes historiques dans ce 159ème numéro : le journal de Pierre Légaré de Bourbonne-les-Bains (19ème siècle), les carnets de Melle Marchal de Lamarche (début 20ème siècle), la rubrique culinaire, un dossier sur les frères Renard, pionniers de l'aérostation issus d'une famille de fondeurs de cloches du Bassigny, visite de Cendrecourt (70), les visites de l'été de l'ADP3P, Vitrey-sur-Mance (70), le musée de Jonvelle témoin des activités fromagères du nord de la Haute-Saône, verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel-Clairey (88), Châtillon-sur-Saône entre Moyen-Âge et Renaissance, les animations estivales au Pays des Trois Provinces...

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces, n° 159, août-septembre 2012. Abonnement annuel possible en s'adressant à : L'Echo des 3 Provinces, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.

  • Grandir au Moyen-Âge : l'enfance de Jeanne d'Arc

    vosges,domremy,jeanne d'arc,enfance,jeunesse,moyen ageLe Centre d'interprétation Visages de jehanne et la Maison natale de Jeanne d'Arc à Domremy-la-Pucelle (Vosges) présente jusqu'au 31 décembre 2012, à l'occasion des 600 ans de Jeanne, une exposition sur le thème "Grandir au Moyen-Âge" autour de l'enfance de Jeanne d'Arc au XVe siècle.

    Grâce aux témoignages des procès, l'enfance de Jeanne d'Arc compte parmi les mieux connues et documentées de son époque, mais les sources n'en renseignent que certains aspects : sa famille, son milieu, sa vie religieuse. Pour en approcher au mieux le quotidien, sa vie matérielle, ses jeux, ses travaux, son éducation, l'exposition s'appuie sur le dynamisme de l'histoire de l'enfance, renouvelée par l'apport de l'iconographie et de l'archéologie.

    Le catalogue de l'exposition propose une plongée dans l'univers de l'enfance au Moyen-Âge : elle permet de mieux comprendre et appréhender la vie de Jeanne à Domremy. Trois contributions de spécialistes universitaires font le point des connaissances sur l'histoire de l'enfance et sur la jeunesse de Jeanne d'Arc au sein de sa famille et dans le contexte de la Lorraine médiévale.

     

    ‡ Grandir au Moyen-Âge. L'enfance de Jeanne d'Arc, collectif, Conseil général des Vosges, 2012, 143 p., ill., cartes (18 €).

  • Un sculpteur lorrain oublié : Charles-Adzir Trouillot (1859-1933)

    Pierre Monier s’était lancé le défi de retrouver la trace de son bisaïeul Charles-Adzir Trouillot. Un artiste tombé dans l’oubli. Après de longues et fructueuses recherches, il sort un ouvrage sur la vie de son arrière-grand-père lorrain.

     

    pierre monier.jpgAprès une enquête qui a duré près de deux ans, Pierre Monier, journaliste lyonnais, a enfin réuni tous les indices qu’il a pu glaner sur son ancêtre. Grâce à ce travail minutieux il a pu écrire un livre paru à compte d’auteur intitulé Charles-Adzir Trouillot, fils de ses œuvres.

     

    Il s’agit d’un ouvrage de 80 pages richement illustré, relatant les différentes étapes de la vie de son ancêtre. Les recherches de l’auteur l’avaient conduit de la Meuse – où il est né en 1859 – à Dijon où son bisaïeul avait établi un atelier. Ce dernier a séjourné à Dijon de 1895 à 1899 et y a réalisé plusieurs œuvres dont l’une d’elles a été retrouvée à l’église de Quétigny, un buste d’évêque portant la signature de Charles-Adzir Trouillot et une date : 1896. Il est également passé par Seurre après avoir quitté Dijon avant de s’installer en Meurthe-et-Moselle.

     

    gal louis camus.jpgA Saint-Clément (puis Lunéville), il devient faïencier aux établissements Keller & Guérin, mettant ainsi ses talents de sculpteur modeleur au service de l’art de la faïencerie, avant de partir vers d’autres cieux à Amiens puis Rouen et, enfin, à Saint-Denis où il exploite un procédé de son invention dans sa propre société de production de céramiques. Il décèdera en 1933 dans le Val d’Oise.

     

    Un parcours que certains jugeront quelque peu chaotique, mais qui a laissé de nombreuses traces dans les musées, à Châlons-en-Champagne et à Versailles notamment, et dans des collections particulières où l’on retrouve les bustes et autres sculptures offerts à la postérité par cet artiste lorrain étonnant. Et désormais mieux connu grâce à l’incroyable enquête menée par son descendant.

     

     

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    Docteur Mohen, marbre, Charles-Adzir Trouillot, Musée de Châlons-en-Champagne.

     

     

     

    ‡ L’ouvrage peut être commandé à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 Saint-Bonnet-de-Mure (18 € franco de port, règlement par chèque à l’ordre de « Pierre Monier »).

  • Ermitage de Bermont - 8 et 9 septembre : 6ème Journées d'amitiés théobaldiennes

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    Statue de Saint-Thiébaut, Notre-Dame de Bermont (Vosges).

     

    L'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux) accueille les 8 et 9 septembre 2012 les VIe Journées d'amitiés théobaldiennes (dédiées à saint Thiébaut) selon le programme suivant :

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    ‡ Plus d'info's et contact : http://www.nd-bermont.fr

  • La première université de Pont-à-Mousson exhumée

    Le lycée Marquette de Pont-à-Mousson est construit exactement là où se trouvait la prestigieuse première université de Lorraine. Des fouilles archéologiques ravivent le passé.

     

    lorraine,pont a mousson,université,charles iii,duc de lorraine,inrap,lycée marquette,jésuitesÀ genoux sur un coussin en caoutchouc, coiffées d’un chapeau de toile à larges bords, elles grattent le sol avec une minuscule brosse et un petit couteau… De loin, on se croirait dans un roman d’Agatha Christie, dans la vallée du Nil. Retour à la réalité, on est… à Pont-à-Mousson, dans la cour du lycée Marquette, à l’ombre de l’église Saint-Martin. C’est ici que l’Inrap (Institut régional de recherches archéologiques préventives) a installé son chantier d’été. Deux mois de fouilles pour savoir tout ce que recèle le sous-sol, avant de livrer le site à l’aménageur, qui construira une demi-pension.

     

    Sous la houlette de Lonny Bourada, archéologue, la petite équipe s’emploie à dégager les vestiges de la première université de Lorraine. Car c’est ici, à égale distance de Nancy et de Metz, qu’en 1572, le duc Charles III décide d’implanter la première université de Lorraine. Elle sera confiée aux Jésuites, avant que la Guerre de Trente Ans n’ait raison de ce bel outil du savoir. On y enseignait le droit, la médecine, les arts et la théologie. Les fouilles ont mis au jour des vestiges de caves voûtées. On se trouvait sans doute dans le secteur des cuisines. « Bien sûr, ce n’est pas une villa antique ou une nécropole mérovingienne, mais on a trouvé un réseau de murs assez important et encore difficile à dater », observe l’archéologue.

     

    Les strates racontent l’histoire de l’activité humaine et de la ville. C’est à cet endroit que vient s’installer, après 1870, pendant l’annexion, la famille Adt, qui fuit Forbach et va fabriquer des petits meubles en papier mâché très en vogue au XIXe siècle. On trouve trace de l’activité avec des débris de coquilles d’ormeaux. Le fond du coquillage est joliment irisé, nacré. « Ça servait probablement à la décoration des objets fabriqués ici », hasarde Lonny Bourada.

     

    Jusqu’au 30 août, les archéologues de l’Inra vont fouiller et mettre au jour la totalité du site, faire des relevés, reproduire les vestiges qu’ils exhumeront. Les échantillons les plus intéressants seront envoyés à un laboratoire. Un remblai engloutira l’excavation.

     

    [Le Républicain Lorrain]

     

     

    Des trouvailles archéologiques pieusement conservées

    la-quasi-totalite-des-fouilles-entreprises-aujourd-hui-selon-jean-marie-blaising-ingenieur-c.jpgLes deux archéologues, pinceau à la main, lavent méticuleusement des morceaux d’une fresque gallo-romaine découverte lors de fouilles près de Strasbourg. La pièce qu’ils tentent de reconstituer comme un puzzle de pierre est rare. Ils acceptent la photo, tergiversent et finalement renoncent pour ne pas trahir le secret. Lieu étrange que le local de l’Institut national d’archéologie préventive situé dans une impasse au nord de Metz, lieu de stockage, d’expertises, de confidentialité aussi. « Ils ont fait de grosses trouvailles dans un cimetière dans la Meuse, mais il ne faut pas l’ébruiter afin d’éviter les pillages », confie un archéologue. Toutes les découvertes faites lors des fouilles préventives, « la quasi-totalité des fouilles entreprises aujourd’hui », selon Jean-Marie Blaising, ingénieur chargé de recherche, passent par ici.

    Au rez-de-chaussée, sur 5000 m², les caisses en plastique sont empilées. Elles contiennent les os, sédiments, métaux… déterrés lors des chantiers les plus anodins jusqu’aux plus imposants comme le laboratoire de l’Andra à Bure ou la ligne LGV Est. « Nos interventions sont aujourd’hui bien comprises, autrefois nous étions ceux qui sauvaient les vestiges des griffes du promoteur. Aujourd’hui on serait plutôt les apaches qui partent en éclaireurs ». illustre Jean-Marie Blaising. Ici, tous les fragments sont examinés et étudiés. Les trouvailles sont parfois volumineuses, comme ce moteur d’avion installé dans la cour et découvert enfoui sur l’aérodrome de Chambley. Ou bien encore ces pirogues vieilles de 2000 ans exhumées des Sablières de Dieulouard. Mais le plus souvent, l’histoire livre des fragments. « Les pièces les plus précieuses et les mieux préservées, celles prisées par les musées proviennent le plus souvent des tombes », confie Jean-Marie Blaising. Celles trouvées dans les vestiges de villas gallo-romaines ou de villages médiévaux sont généralement en morceaux. Aux spécialistes de reconstituer. L’Inrap, parmi ses 80 salariés entre ces centres de Metz et Ludres, compte en Lorraine des chercheurs très pointus. Séverine Braguier, archéozoologue, travaille sur les restes osseux des animaux, ceux conservés dans les sols calcaires « Nous tirons des enseignements sur la chasse, l’élevage, la domestication… sur les rapports entre l’homme et l’animal », explique-t-elle. Julian Wiethold, les yeux vissés sur ses microscopes, conjugue deux spécialités : la capologie, science des graines, et l’anthracologie qui repose sur l’étude des charbons de bois. Il exhibe comme un trésor une boîte contenant du millet retrouvé à la Grange-aux-Ormes, dans un four enfoui datant de 500 ans avant notre ère. « La bouillie de millet était l’une des bases de la nourriture », annonce le chercheur.

    Une fois expertisés, les vestiges quittent les locaux messins de l’Inrap et sont entreposés pour une période plus longue dans d’anciennes caves militaires à Scy-Chazelles. Et retombent dans l’oubli.

    [Le Républicain Lorrain]

  • Vaudémont : la Ferme Duval, maison patrimoniale du Saintois

    Vaudémont_ferme Duval_2012 033.jpgAu coeur du Saintois, à Vaudémont - à une portée d'arquebuse du sanctuaire de Notre-Dame de Sion - la maison patrimoniale de la Ferme Duval (XVIIe-XVIIIe s.) propose aux visiteurs un habitat lorrain traditionnel reconstitué et, par ailleurs, retrace la place de l'histoire du comté de Vaudémont dans l'histoire de la Lorraine.

    La partie habitation ouvre sur le quotidien du paysan lorrain du XVIIe siècle jusqu'aux années 1960. On visite avec plaisir la cuisine, la belle chambre ou poêle, la chambre du fond et la chambre à four.

    les écurie, étable, grange et remise attenantes abritent des expositions permanentes dédiées aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine, à Maurice Barrès et aux vestiges Renaissance dans le Saintois. On y découvre également maints objets agricoles : éléments de laiterie, bascules, caisse à cochon, réduits à cochons, boisseau, harnachements, coupe-racines, moulins divers, etc.

    Profitez de cet été pour vous replonger dans la vie quotidienne de nos paysans lorrains des siècles passés !

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    La cuisine

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    La belle chambre

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    La chambre à four

     

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    Dans l'ancienne étable

    [clichés : © H&PB]

     

    La Ferme Duval - Maison patrimoniale, 2 rue du Pressoir à Vaudémont (30 km sud Nancy) est ouverte au public le dimanche, de mai à octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Accès libre. Contact : contact@fermeduval.com

  • Senones (88) : traditionnelle relève de la garde du prince de Salm

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    [L'Echo des Vosges]

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance

    Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.

     

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,saone lorraine,jean françois michel,renaissanceÀ l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).

     

    Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.

     

    L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.

     

    La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • L'église Saint-Pierre de Remiremont (88)

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    [Vosges Matin]

  • "Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville

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    [L'Abeille des Vosges]

  • Lamarche (88) : autour du maquis de la Délivrance et d'Addi Bâ

    vosges,lamarche,tollaincourt,addi ba,marcel arburgerL'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces et Etienne Guillermond, journaliste et historien, organise un après-midi découverte le 28 août autour de l’histoire du maquis de la Délivrance en 1870 puis durant la Seconde Guerre mondiale, et du parcours d’Addi Bâ, soldat guinéen fusillé par les Allemands en 1943.

    Elle s’articulera autour de trois étapes :

    - rendez-vous devant l’église de Lamarche à 14h30

    - visite sur le site de la Ferme de Boëne (à 5 mn en voiture – covoiturage possible)

    - visite à Tollaincourt de la maison où résida Addi Bâ durant l'occupation

    Etienne Guillermond commentera la visite en compagnie d’Evelyne Relion, spécialiste du maquis de 1870.

    Vers 15h30-16h00, accueil en mairie de Tollaincourt où sera présentée une exposition consacrée à Addi Bâ et à Marcel Arburger, résistant lamarchois.

    Un court document audiovisuel sur le parcours d’Addi Bâ, de sa Guinée natale jusqu’aux Vosges, sera également présenté.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 15 : des odeurs de fenaison et de moisson

    NRL15.jpgLe quinzième opus de La Nouvelle revue lorraine célèbre la terre lorraine. Une belle première de couverture donne toute sa place au paysan lorrain, faucheur d'une belle et prometteuse moisson... Et la quatrième de couverture met en lumière la splendide Jeanne d'Arc équestre de Nancy, récemment rénovée. Belle ode à notre terre lorraine, à ses paysans et à son héroïne !

    Au programme de ce numéro estival :

    - Opalines populaires et verreries moulées au musée de Hennezel

    - Deux garçons d'Aouze dans les armées du roi

    - Dom Augustin Calmet, abbé de Senones

    - Terres lorraines des princes de Condé

    - La chapelle-école de La Hutte

    - Louis Adrian, un Lorrain qui mérite d'être connu

    - Renaissance mise à mal à Pont-à-Mousson

    - Courcelles-Chaussy, commune de Lorraine

    - Garibaldi et Garibaldiens

    - Le colonel André Gravier

    - Un médicament et une liqueur, une réalité et un mythe

    - Le jeu de quilles

    - La fauchaison était lancée

    - Le patois lorrain

    - La pisciculture est née dans les Vosges

    - Cure de jouvence pour Jehanne

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 15 (7 € le numéro). En librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre réglement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88)

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    [Vosges Matin]

  • L'été au château de Lunéville

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : l'histoire exhumée du sol

     

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    [Vosges Matin]

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    Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

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    Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

     

  • Fête de La Mothe dimanche 19 août 2012

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  • Fête de l'Ourche avec Droiteval-Ourche-Patrimoine dimanche 12 août 2012

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    >> Rendez-vous pour le départ : dimanche 12 août 2012 entre 9h00 et 10h30 à la Maison forestière du Verbamont - 88410 CLAUDON Inscriptions 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans

    >> Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur
    réservation uniquement avant le 9 août 2012 : Adultes 10 euros - Enfants 5 euros (boissons non comprises)

    >> On peut, si on le souhaite, ne pas faire le rallye pédestre et ne
    participer qu'au repas

    >> Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact :
    - par téléphone au 03 29 09 91 05 ou au 06 72 05 10 66
    - ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

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    Jeu à l'arrivée lors de l'édition 2011 [cliché © Ass. DOP].



  • Saône Lorraine : animations autour du patrimoine

     

    A Châtillon-sur-Saône

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    En l'église des Cordeliers des Petits-Thons

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    En l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    [Vosges Matin]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix

    chapelle manufacture bains.gifL'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.

    Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.

    Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.

    A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr

    [cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]

  • Les vertus de Plombières-les-Bains

    Les vertus des eaux de Plombières-les-Bains sont reconnues depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui, elles sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires.

     

    plombieres-les-bains-connue-depuis-les-romains-est-l-une-des-plus-anciennes-stations-thermales-d-e.jpgÀ Calodaé, le parcours est authentique. Les curistes apprécient de se retrouver dans un lieu qui sent bon les essences et la fraîcheur des pins.

     

    Des galeries, des bains, des étuves, des salles d’origine antique… Lorsque l’on franchit les portes des thermes de Plombières-les-Bains ou de son centre de remise en forme, c’est un véritable retour vers le passé qui s’offre aux visiteurs. Les Romains ont fait de Plombières-les-Bains une station réputée. Sa réussite a toujours été liée aux vertus reconnues de ses eaux comme en témoigne la présence de Napoléon III, que les cures guérissaient de divers maux. C’est d’ailleurs sur les instructions de l’Empereur que les thermes Napoléon ont été construits, témoignant de la splendeur du Second Empire, avec une voûte à 18 mètres du sol et un couloir long de 65 mètres.

     

    Ce retour dans l’histoire mérite le détour. La Compagnie des thermes de Plombières, à la barre du navire depuis avril 2011, laisse d’ailleurs accessibles au public les thermes tous les premiers dimanches de chaque mois. « C’est l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine des thermes », souligne Valérie Dujeux, la directrice générale de la Compagnie des thermes de Plombières. Ce cadre enchanteur ne cesse de séduire. « Nos curistes apprécient ce mélange de prestige antique et d’atmosphère informelle qui les plonge hors du temps », confie la directrice.

     

    a-calodae-le-parcours-est-authentique-les-curistes-apprecient-de-se-retrouver-dans-un-lieu-qui-s.jpgDepuis plus de cent ans, les eaux de la station thermale de Plombières-les-Bains sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires. « Aujourd’hui, elles sont aussi reconnues pour leurs effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Crohn et de la fibromyalgie », affirme Valérie Dujeux. L’eau qui jaillit des dix sources thermales aurait des propriétés exceptionnelles.

     

    Les rénovations et investissements importants menés depuis 1996, et poursuivis tous les ans depuis, permettent de proposer des soins thermaux de qualité, grâce à des équipements perfectionnés, à la pointe du thermalisme français, sans négliger les actes pratiqués par des kinésithérapeutes spécialisés.

     

    Depuis mai 2011, l’ensemble des activités thermales de la ville aux mille balcons se réorganisent et se rénovent sous l’impulsion d’une nouvelle équipe de professionnels du thermalisme.

     

    Au-delà des cures thermales, il est aussi possible de venir à Plombières-les-Bains pour y passer des moments de détente pour prendre soin de son corps, se ressourcer, se relaxer…

     

    À Calodaé, le centre de remise en forme, authenticité rime avec originalité : chaque mur, chaque salle ainsi que ses dédales de couloirs laissent transpirer une atmosphère liée au patrimoine exceptionnel que nous ont légué les Romains avec leur étuve, les Capucins avec leur salle de relaxation, les Dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon Ier ou Jutier (ingénieur de Napoléon III) à l’intérieur de la galerie. Le contraste est étonnant avec les équipements de remise en santé ultramodernes.

     

    Il ne reste maintenant plus qu’aux curistes et autres amateurs de détente à venir se ressourcer au cœur des Vosges méridionales et flâner dans les ruelles de la ville aux mille balcons, sur les traces de Napoléon III, Voltaire, Beaumarchais, Berlioz, Maupassant…

     

    [Vosges Matin]

  • Charles-Adzir Trouillot, fils de ses oeuvres (1859-1933)

    trouillot.jpgC'est à un sculpteur et céramiste bien oublié que s'est attaqué le pugnace journaliste Pierre Monier. Même si cette quête biographique et artistique est traitée sous l'angle de la piété filiale, c'est bien un véritable travail d'enquête dont il s'agit. Normal pour un journaliste.

    Le Lorrain Charles-Adzir Trouillot est en effet un oublié. Un sculpteur auquel les historiens de l'art ne font qu'une toute petite place, qui n'a pas de cote chez les marchands et qui n'excite pas la curiosité des amateurs. Pierre Monier fait oeuvre de curiosité tout simplement en retraçant la vie de son bisaïeul maternel.

    Un parcours étonnant cependant. Autodidacte né en 1859 à Burey-en-Vaux - village meusien célèbre grâce à l'épopée de Jehanne, la Bonne Lorraine, puisque son oncle Durand Laxart, celui qui la conduisit devant Robert de Baudricourt, y résidait -, il exerce son art du portrait en buste à Châlons-en-Champagne puis à Dijon, Nancy et Lunéville, mais aussi à Amiens, Rouen et Saint-Denis. Durant une douzaine d'années, il exerce en effet son talent de faïencier dans les manufactures du Lunévillois, mettant ainsi son savoir-faire de modeleur artistique au service des faïenceries Keller & Guérin de Saint-Clément.

    Charles-Adzir Trouillot ajoute encore une autre corde à son arc : il est aussi un inventeur et administrateur de société. On lui doit l'invention en 1920 et 1923 de procédés céramiques exploités par les établissements Céramiques de Rouen, puis par sa propre entreprise dyonisienne.

    Parcours tumultueux pour cet artiste anonyme dont plusieurs oeuvres sont aujourd'hui conservées au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne et au musée de Versailles.

    Un beau travail d'investigation qui permet de faire sortir d'un oubli immérité un artiste lorrain qui contribua, à sa modeste place, au renom des faïenceries françaises entre Belle Époque et Entre-Deux Guerres.

     

    ‡ Charles-Adzir Trouillot fils de ses oeuvres (1859-1933), Pierre Monier, Liv'Editions, 2012, 81 p., ill., préface de Catherine Calame, présidente de l'association Saint-Clément, ses Fayences et son passé (18 €).

    ‡ Commande à envoyer accompagnée du règlement (18 €  port inclus, chèque à l'ordre de "Pierre Monier") à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 SAINT-BONNET-DE-MURE.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel

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    [Vosges Matin]

  • Le patrimoine de Bleurville dévoilé

    Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.

     

    Visite Bleurville ADP3P.JPGLe hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.

     

    La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.

     

    Visite Bleurville ADP3P 01.JPGAprès que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !

     

    A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.

     

    [clichés © M.-M. Boulian]

  • Le Couvent de la Reine

    lorraine,couvent,reine,marie leszczynska,stanislas,louis XV,versailles,compiègne,pierre fourier,alix le clerc,marie claire tihon,éditions du cerf,congrégation notre damePour diriger la maison d'éducation qu'elle désire fonder à Versailles, la reine Marie Leszczynska - épouse de Louis XV et fille du roi Stanislas, duc de lorraine et de Bar - choisit les soeurs de la congrégation de Notre-Dame du monastère de Compiègne. Et ce couvent développa de nombreux liens avec la Lorraine.

    La disparition de la reine en 1768 n'interrompt pas le projet que les princesses, ses filles, Adélaïde en particulier, ont à coeur de mener à bien. Six religieuses viennent de Lorraine rénover la communauté de Compiègne, de telle sorte qu'arrivent à Versailles, en octobre 1772, vingt-huit religieuses qui ont toutes opté pour la forme la plus stricte de la règle de leur fondateur, le Lorrain Pierre Fourier (1565-1640).

    Dans des bâtiments séduisants de beauté, construits pour elles par un autre Lorrain, Richard Mique, elles s'adonnent pendant 20 ans à l'éducation d'une soixantaine de pensionnaires et de centaines de petites Versaillaises.

    Quand, en octobre 1792, les lois implacables de la Révolution dispersent les communautés religieuses, ces soeurs restent unies et, la tourmente passée, créent à Versailles une nouvelle école, Notre-Dame du Grandchamp, d'où naîtront, après l'exil de 1904, d'autres écoles qui sont en quelque sorte les "filles" du Couvent de la Reine.

    Aujourd'hui, le prestigieux lycée Hoche occupent l'ancien couvent. Il redonne aux bâtiments, magnifiquement restaurés, leur destination première faisant ainsi perdurer l'oeuvre éducatrice de Marie Leszcynska.

    L'auteur, soeur Marie-Claire Tihon, membre de la congrégation des chanoinesses de Saint-Augustin, est l'auteur des biographies des deux cofondateurs de cette congrégation née en Lorraine : Saint Pierre Fourier (1997) et La Bienheureuse Alix Le Clerc (2004).

     

    ‡ Le Couvent de la Reine de Compiègne à Versailles, Marie-Claire Tihon, éditions du Cerf, 2012, 179 p., ill. (14 €).