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gendarmerie

  • Un Lorrain au coeur des deux guerres : Mémoires du colonel Adrien Henry

    Né en 1888 dans une famille d'agriculteurs de la Meuse, Adrien Henry est mobilisé au 161e régiment d'infanterie en août 1914 et va se dévouer complètement à son pays. Sergent puis rapidement officier, il va participer à toutes les grandes batailles de la Grande Guerre avec un courage surprenant : Marne, Champagne, Verdun, Somme, Chemin des Dames... Il sera blessé treize fois, gazé, prisonnier, évadé dans des conditions étonnantes. Il continuera avec les armées blanches de Pologne puis participera à l'occupation de la Ruhr avant de rejoindre la gendarmerie.

    C'est à la tête de ses gendarmes de l'Indre qu'il va faire face à la débâcle en mai 1940. A l'armistice, il est mis d'office à la retraite ayant renoncé à suivre le maréchal Pétain. Affecté à la préfecture de Châteauroux, une nouvelle vie de résistant commence face à la Milice et à la Gestapo. Il aidera des Juifs, des jeunes STO et des résistants.

    En 1944, ayant retrouvé son commandement de gendarmerie, il va participer à la reddition d'une colonne allemande de 18 000 hommes et sera amené à lutter contre l'activisme communisme de l'après-Libération.

    En 2012, la 118e promotion de l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale a pris le nom de baptême "Colonel Adrien Henry".

    A partir d'archives familiales et des Mémoires du colonel Henry, son fils et son petit-fils ont réalisé un remarquable travail de synthèse sur les activités militaires de leur ancêtre. Homme de caractère, Adrien Henry gardera droiture, constance, courage et détermination, refusant le confort de l'arrière ou les avantages de la collaboration. Ainsi, avec ses nombreuses blessures de guerre et ses engagements volontaires dans l'armée, il est devenu l'un des militaires les plus décorés de France au XXe siècle.

     

    ‡ Un Lorrain au cœur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry 1914-1918 et 1939-1945, Michel et Frédéric Henry (prés.), éditions Ysec, 2017, 267 p., ill. (18 €).

  • Petite histoire de la gendarmerie dans l'ancien canton de Monthureux-sur-Saône

    [Vosges Matin]

  • Un gendarme ardennais promoteur de la fête de Sainte Geneviève

    apres-une-carriere-bien-remplie-rene-omnes-est-revenu-en-haute-saone-terre-ou-il-a-rencontre-celle.jpgTiti et sanglier. En deux mots, René Omnes, né dans les Ardennes et élevé à Paris, se définit comme un « titi parisien né sanglier », l’emblème de ce département de Champagne-Ardenne. Raccourci anecdotique, pour le moins, lorsque l’on prend le temps d’écouter ce général de gendarmerie en retraite, au parcours de vie hors norme, qui a inspiré une bulle du bienheureux pape Jean XXIII lorsqu’il s’est agi de trouver une sainte patronne à la gendarmerie française.

    En 1958, l’ancien résistant qui a œuvré à Paris avant de s’exiler en Haute-Saône en 1943 pour poursuivre ses activités, intègre la direction générale de la gendarmerie, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement. « J’étais chargé des relations publiques et je faisais partie de la commission de censure », se rappelle le militaire. Un jour de 1962, le directeur général de ce corps de l’armée, Jean-Claude Perrier, trouve incongru que les parachutistes comme la cavalerie aient un saint patron, mais pas la gendarmerie. Il lui demande d’en trouver un pour l’orpheline de cette référence religieuse.

    lorraine,sainte geneviève,gendarmerie,rené omnes,jean xxiii,romePetit, René Omnes a grandi à côté de l’église Sainte-Geneviève, accolée à la gendarmerie du 16e, là où papa était gendarme. « J’y ai même fait ma première communion. » Alors René Omnes s’intéresse à la protectrice de Paris. Son action contre les hordes d’Attila colle parfaitement aux missions de protection des personnes et des biens de la gendarmerie. C’est décidé, « Geneviève, ça ira très bien. » Reste à avoir l’aval de Rome.

    Avec l’accord du directeur général de la gendarmerie, René Omnes va voir l’aumônier général qui propose à son tour au cardinal. Et ils écrivent à Rome. Pas le temps de faire l’aller-retour en pigeon voyageur que Jean XXIII donne sa réponse. « Ça a été vite, deux mois plus tard, on recevait la bulle pontificale. » À l’époque, le jeune trentenaire a même le privilège de tenir le document entre ses mains. Pas rien quand on est à l’origine de sa rédaction. Surtout lorsque, comme René Omnes, on est catholique.

    C’est ainsi que sainte Geneviève, en plus de Paris, devient la patronne de la gendarmerie française en 1962. Contrairement au calendrier qui la place au 3 janvier, Geneviève est fêtée par les gendarmes aux alentours du 26 novembre, date du « miracle des Ardents », l’un des prodiges qui lui sont attribués. Cinquante ans déjà que la patronne fait l’objet d’une cérémonie dédiée. « Aujourd’hui, c’est un rassemblement familial pour les gendarmes », explique celui qui n’aurait jamais dû embrasser la carrière de son père. « Moi, je devais faire Chimie », raconte le militaire. Mais la réalité économique de la guerre le contraindra à laisser sa place à un camarade. Pour faire bouillir la marmite, René Omnes deviendra instituteur à 18 ans. Résistant sous l’occupation, un épisode l’obligera à quitter Paris en trois jours. Il arrivera en Haute-Saône où il tissera sa toile du côté de Polaincourt et Magny-lès-Jussey, jusqu’à organiser l’attaque des locaux de l’intendance des Allemands. Un acte de bravoure qui lui vaudra le rang de lieutenant dès la Libération.


    ‡ A noter qu’à Nancy, la messe de Sainte Geneviève patronne de la gendarmerie sera célébrée le 28 novembre en la cathédrale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

  • Le colonel Adrien Henry, un Meusien au coeur des deux guerres

    lorraine,meuse,lacroix sur meuse,colonel,adrien henry,gendarmerie,de gaulle,pétain,1914 1918, 1939 1945Qui est le colonel Adrien Henry, un simple cultivateur de Lacroix-sur-Meuse né en 1888, devenu l'un des militaires le plus décorés de France ?

    Mobilisé comme sergent au 161e régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, en Meuse, il est de toutes les grandes batailles de 1914-1918. Blessé à quatorze reprises, devenu capitaine à la fin de la Grande Guerre, il participe alors aux engagements de l'armée française en Pologne et en Rhénanie où il côtoie le colonel De Gaulle.

    Passé dans la gendarmerie, il commande la compagnie de l'Indre à la veille de la Seconde Guerre mondiale et au moment de la débâcle, avec ses gendarmes, il fait face à l'ennemi. Bien que connaissant personnellement le maréchal Pétain depuis Verdun, il est mis à la retraite car il n'a voulu lui accorder sa confiance. Il va alors entrer activement dans la résistance dans la région de Châteauroux et lutter contre l'activisme communiste. Pourchassé par les Allemands et la Milice de Darnand, il renseigne les Alliés permettant la reddition d'une colonne SS de 1800 hommes.

    Grand officier de la Légion d'honneur, cité à l'ordre de l'armée, il est titulaire de plus d'une trentaine de décorations. Venu prendre sa retraite en Lorraine, il décède à Commercy en 1963.

    Le lecteur suivra le parcours étonnant d'un sous-officier devenu rapidement officier d'infanterie puis de gendarmerie lors de périodes particulièrement violentes.

    Ses fils et petit-fils ont réalisé un remarquable travail de collecte et de synthèse des Mémoires rédigées par le colonel Henry afin de restituer les étapes d'une vie dévouée totalement à sa patrie.

     

    ‡ Un Meusien au coeur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry - 1914-1918 et 1939-1945, Michel et Frédéric Henry (présenté par), éditions Ysec, 2012, 263 p., ill. (18 €).

  • Le meusien Adrien Henry parrain de la 118ème promotion d’officiers de la gendarmerie

    La 118ème promotion de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN) de Melun a choisi, le 26 juin dernier, pour nom de baptême « Colonel Henry ».

     

    Colonel_Adrien_Henry.jpgLe meusien Adrien Henry est un personnage exceptionnel mais totalement tombé dans l'oubli. Un livre de Mémoires, collecté par son fils et son petit-fils, nous permet de mieux découvrir ce véritable héros.

     

    Né en 1888 dans une famille de paysans de Lacroix-sur-Meuse, il est mobilisé en 1914 au 161ème régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, avec lequel il participe à toutes les grandes batailles (Argonne, Champagne, Somme, Verdun, Chemin des Dames...). Blessé 14 fois, il termine la guerre comme capitaine, avec la Légion d'honneur.

     

    L'homme a le goût de la vie militaire : il rempile et le voilà parti pour la Pologne (où il se lie avec De Gaulle), combat les bolcheviques en Ukraine, puis participe à l'occupation de la Ruhr et celle de la Sarre.

     

    insigne promo col henry.pngEn 1928, il intègre alors cette "arme d'élite", selon ses mots, la gendarmerie, et prend le commandement de la compagnie de l'Indre. C'est de là, qu'en 1940, il assiste à la débâcle et participe à la défense de Châteauroux. Refusant de prêter serment au Maréchal Pétain, il est mis à la retraite. A partir du 20 août 1940 il rallié la résistance. Il prend part aux actions clandestines puis au combat de la Libération, en opposition très forte avec les FTP communistes. Il termine la guerre comme responsable de la gendarmerie pour le Centre de la France.

     

    Il décède à Commercy en 1963.

     

     

    ‡ Un Meusien au cœur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry, Michel et Frédéric Henry, éditions Ysec, 2012, 264 p., ill. (18 €).

  • Des prêtres lorrains victimes d’escros

    Plusieurs prêtres meusiens se sont laissés piéger par des escrocs pour des sommes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros. Selon les gendarmes chargés de l'enquête, des faits similaires ont déjà été signalés dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

     

    presbytère lorrain.jpgDepuis plusieurs semaines, les prêtres du sud-meusien sont contactés au téléphone. La démarche suit toujours le même scénario. Un inconnu téléphone au prêtre et commence par lui rappeler qu'il l'a marié - ou a baptisé un de ses enfants - il y a quelques années. Il explique ensuite qu'il doit faire face à de graves difficultés financières. Parmi celles évoquées, ce propriétaire qui attend un versement avant 16 h sur des loyers impayés. C'est d'autant plus rageant que l'inconnu vient de vendre sa voiture et qu'il a déposé le produit de la vente - un chèque de banque - à un guichet de La Poste. Il propose même au prêtre de parler à son conseiller financier, lequel invite l’ecclesiastique à faire le plus vite possible un mandat cash urgent au bureau de poste le plus proche. L'inconnu évitera ainsi, au choix : la perte de son logement, de son emploi, pourra accueillir dans de bonnes conditions ses enfants à leur prochaine visite ou pire une éventuelle réincarcération, étant en liberté conditionnelle.

     

    Plusieurs prêtres meusiens se sont ainsi laissés piéger pour des sommes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euro. Selon les gendarmes chargés de l'enquête, des faits similaires ont déjà été signalés dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

     

    Les gendarmes invitent les prêtres, qui auraient été ainsi victimes de cet escroc, à prendre contact sans délai avec la brigade de Commercy.

     

     

    [source : Est Républicain | 26.11.08]

  • Hommage aux gendarmes de Neufchâteau morts en intervention

    4a85fec5527b4c776e4f25eb22766b50.jpgLe chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du ministre de la Défense Hervé Morin, est arrivé à Neufchateau ce mardi 29 janvier à 10 h 20 où il a été accueilli par le maire Jacques Drapier, le président du Conseil général des Vosges et président du Sénat Christian Poncelet, et le préfet Albert Dupuy. Le président de la République a gagné la place Carrière proche de l'église Saint-Nicolas, où une foule de 350 personnes environ, composée d'officiels, de militaires mais aussi beaucoup de néocastriens, avait pris place dans une atmosphère de ferveur recueillie. Nicolas Sarkozy a d'abord salué les familles des trois gendarmes tués. Pendant une dizaine de minutes, il a échangé des mots de sympathie et de compassion à l'égard des proches des gendarmes Boyer, Régnier, et Bienfait, membres de la communauté de gendarmerie de Neufchateau-Coussey,  morts en service dans la nuit du 24 au 25 janvier, percutés par un train sur un passage à niveau.

    Portés par six gendarmes, les cercueils des trois militaires ont été déposés au centre de la place sur un catafalque. Les 341d97776002d73de8e430af835aefce.jpgcercueils ont ensuite été recouverts d'un drapeau tricolore tandis que la fanfare de la Garde républicainne interprétait les partitions de rigueur en pareilles circonstances. Le Président Sarkozy a ensuite pris la parole : " Je sais pour y avoir été malheureusement trop souvent confronté, le lourd tribut que paie la gendarmerie, comme la police, pour assurer la sécurité à laquelle aspirent logiquement nos concitoyens " a-t-il déclaré. " Les femmes et les hommes qui la composent et qui sont ainsi marqués dans leur chair, montrent la grandeur de l'idéal de justice et de paix qu'ils défendent chaque jour par un engagement absolu et sans faille, dans un contexte difficile où le danger est présent en permanence " a poursuivi Nicolas Sarkozy. Le président a également évoqué sa lassitude. " Que les choses soient claires : ce n'est pas normal pour moi que trois hommes puissent trouver la mort par l'inconscience d'un délinquant multirécidiviste. Quel que soit l'âge du délinquant, il y a un moment où trop, c'est trop " a déclaré le président de la République, avant d'ajouter : " je n'ai pas l'intention d'assister indéfiniment à des cérémonies où je dois accompagner des policiers ou des gendarmes à leur dernière demeure. La société doit choisir de quel côté elle est. Je souhaite qu'elle soit du côté des victimes " a poursuivi le chef de l'Etat avant de promettre l'exercice d'une grande sévérité à sanctionner les délinquants multirécidivistes.  

    5d8ace40d93a9abb31907b456d207224.jpgA l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a décoré les cercueils des trois gendarmes de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre posthume. Les militaires ont également reçu la médaille de la gendarmerie avec citation et tous les trois ont été promus. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat a rencontré les militaires de la région Nord-Est et du groupemnt de gendarmerie des Vosges avant de quitter Neufchateau.

    RIP.

    [sources : Est Républicain, clichés Présidence de la République]

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