Notre histoire - Page 49
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : grande procession traditionnelle en l'honneur de Saint Nicolas le 6 décembre
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Ordination de deux Vosgiens à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval
Samedi 22 novembre 2014, Frère Elie Marie a été ordonné prêtre et Frère David, diacre, à l’abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or), par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon.
Ces deux religieux bénédictins sont des anciens scouts de la troupe 1ère Epinal – Scouts et Guides Notre-Dame.
Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié, était présent lors de cette ordination.
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Robert de Sarrebrück ou l'honneur d'un écorcheur
Le parcours de Robert de Sarrebruck (1400-1462), seigneur de Commercy, offre à lire des pages méconnues de la guerre de Cent Ans. Au début du XVe siècle, ce grand baron lorrain, longtemps dénoncé comme un vulgaire brigand, anima aux marches du royaume de France, entre Champagne et Lorraine, un mouvement de résistance face aux forces anglo-bourguignonnes. Cette action aux frontières éclaire aussi d'un jour nouveau l'épopée de Jeanne d'Arc.
Proche de Robert de Baudricourt, le sire de Commercy s'est toujours montré fidèle au parti orléanais, puis armagnac. Compagnon d'armes des grands capitaines français qui ont porté Charles VII jusqu'au trône, il accompagne aussi ceux que l'historiographie a dépeints sous les traits sanglants des Ecorcheurs. Mais le sire de Commercy, dans cette lorraine marquée par de forts particularismes politiques, n'hésitait pas à prendre les armes pour défendre ses intérêts personnels. Au terme de la guerre de Cent Ans et avec la réforme de l'armée royale, il dut, à l'instar d'autres grands féodaux, abdiquer ses prérogatives pour se soumettre à l'autorité du roi.
‡ Robert de Sarrebruck ou l'honneur d'un écorcheur (1400-1462), Valérie Toureille, PUR, 2014, 272 p. (21 €).
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Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine
Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.
Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.
Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.
L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.
‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).
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Les chemins de l'espérance
Adrien, jeune paysan meusien de Longeville-en-Barrois, se retrouve en pleine bataille de la Marne, en septembre 1914. Il est blessé plusieurs fois et fait la connaissance de Jean-Baptiste, un autre paysan, sous le feu de Verdun en 1916. L'état de santé d'Adrien est assez précaire et il demeure pendant de longs mois chez des parents, dans une ferme du Vercors.
La Grande Guerre enfin fine, Adrien et Jean-Baptiste, devenus de réels amis, retournent à la vie paysanne dans leur village meusien. La vie s'écoule au gré des événements de l'entre-deux-guerres. En juin 1940, les familles connaissent l'exode et les enfants de nos deux amis meusiens vont suivre des parcours bien différents. Sébastien, le fils d'Adrien, qui ne se résout pas à accepter de vivre sous la botte de l'occupant, quitte la ferme familiale pour rejoindre le maquis du Vercors. Quant à Richard, le fils de Jean-Baptiste, il éprouve des sentiments moins hostiles envers l'ennemi...
L'auteur nous fait partager la vie de ces deux familles lorraines en un roman du terroir ; vies faites de labeur ponctuées de joies mais aussi d'épreuves, à l'image de celles que vécurent nos ancêtres durant cette période marquée par deux conflits mondiaux et bien des drames familiaux. Avec toujours l'espérance chevillée au corps et au cœur.
‡ Les chemins de l'espérance. Histoire de deux familles de paysans lorrains de 1910 à 1945, Christian Krika, éditions RAPF, 2014, 265 p. (15 €).
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Le 200e numéro du "Messager boîteux" est paru !
... Avec de nombreuses anecdotes sur l'histoire de nos provinces du Grand Est : Alsace, Lorraine et Franche-Comté !
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Des reliques du Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine en l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles
Le saviez-vous ? En l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles sont conservées des reliques du Bienheureux Charles Ier d’Autriche – ou de Habsbourg-Lorraine - béatifié en 2004 par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II.
C’est en cette même église que l’un des petits-fils du dernier empereur d’Autriche et roi de Hongrie, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este épousa en 1984 la princesse Astrid de Belgique.
La Lorraine conserve également des reliques du Bienheureux Charles en la basilique Saint-Epvre de Nancy et une chapellenie lui est également dédiée dans la cité ducale.
[info aimablement communiquée par O. Bena]
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La pyramide de glace
"Lundi 23 février 1784. Il gelait à pierre fendre rue Montmartre. Nicolas essuya la buée sur la croisée."...
A la terrible année 1783, marquée par les retombées d'un volcan islandais en éruption, succède en 1784 l'hiver du siècle.
A Paris, le peuple élève des obélisques de neige et de glace en reconnaissance de la charité des souverains Louis XVI et Marie-Antoine de Habsbourg-Lorraine. Dans l'une d'elles, au dégel, apparaît le corps d'une femme dénudée qui ressemble étonnement à la reine Marie-Antoinette...
Le commissaire Nicolas Le Floch se lance alors dans une enquête minutieuse. La victime participait à des soirées particulières organisées à Monceau par le duc de Chartres, futur duc d'Orléans.
Derrière ce fait divers se dissimule un complot de cour visant à compromettre la famille royale. Jamais le commissaire Le Floch, entouré de ses proches et bénéficiant de la confiance de Louis XVI, n'aura mené une recherche aussi précise et documentée qui le conduira, après bien des périls, à un dénouement inattendu.
Une revendeuse à la toilette, une devineresse qui dépouille ses pratiques, un ouvrier de la manufacture de porcelaine de Sèvres qui vole à Versailles, ainsi qu'un marchand porcelainier receleur sont les figures pittoresques de ce récit. Sans oublier la reine elle-même, la petite-fille François-Etienne de Lorraine devenu empereur d'Autriche...
Une enquête haletante remarquablement en prise avec cette fin du XVIIIe siècle annonçant les soubresauts révolutionnaires à venir...
‡ La pyramide de glace. Les enquêtes de Nicolas Le Floch, Jean-François Parot, éditions JC Lattès, 2014, 350 p. (19 €).
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Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port
Solange Louis poursuit la quête des origines des grandes familles lorraines. Après la famille Callot, dans son nouvel ouvrage, elle se penche sur la généalogie de quelques familles renommées - à l'époque - de Saint-Nicolas-de-Port : les Alba, Berman, Feriet, Moycet et Vitou.
L'auteur a réalisé un formidable travail de bénédictin en fouillant et en décryptant méthodiquement les fonds documentaires - notamment les actes notariés - conservés aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle afin de faire revivre cinq familles nobles portoises, entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Au XVIe siècle, les Berman et les Feriet étaient les plus importantes familles de riches négociants de Saint-Nicolas-de-Port. Les Moycet furent à l'origine de la construction de la splendide basilique portoise dédiée au saint patron de la Lorraine. On suivra l'évolution sociale des Alba à travers trois membres qui furent anoblis par le duc de Lorraine et occupèrent des postes prestigieux, dont plusieurs notaires et un marchand drapier portois. Enfin, avec la famille Vitou, nous nous replongeons dans la société portoise de la Renaissance en suivant la carrière d'un de ses membres - Charles Vitou - qui fut docteur en médecine.
L'ouvrage constitue un outil au service des généalogistes mais aussi des historiens car, au-delà du fait de redonner vie à une foule de personnages, notre auteur débusque maintes anecdotes (juridiques, religieuses, familiales, patrimoniales, commerciales...) qui constituent le terreau de l'histoire de notre Lorraine, et donc des Lorrains de jadis.
Et comme tout bon outil, il ne s'use que si l'on s'en sert... Donc, amis historiens et généalogistes - ou tout simplement amoureux de la Lorraine et de son passé - courrez vite acquérir cet ouvrage !
‡ Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port, Solange Louis, éditions CopyMédia, 2014, 222 p., ill. (35 €). Disponible chez l'auteur, 9 rue du duc Raoul, 54000 Nancy.
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Saint-Mihiel (55) : 7ème université d'hiver "Les bruits et les rumeurs"
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Padoux (88) : le peintre des commémorations patriotiques
[Vosges Matin]
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Emile et Henriette Gallé, correspondance (1875-1904)
Si les "Ecrits pour l'art" réunissant bon nombre de textes de Gallé que son épouse Henriette avait publiés en 1908, quatre ans après la mort de son mari, disent beaucoup de notre artiste lorrain membre fondateur de l'Ecole de Nancy, ils ne disent pas tout. Seule son abondante correspondance permet en réalité de saisir sa personnalité complexe d'homme et d'artiste.
Ce qui est révélé dans cet ouvrage est certainement la part inaccessible, la plus intime également, de la correspondance de notre artiste qui doit être considérée comme inédite : celle, croisée entre les deux époux, pieusement conservée par leurs descendants.
Ces lettres inédites couvrent à la fois la période qui précède le mariage des futurs époux Gallé, celle du succès de l'entreprise et de l'homme devenu une personnalité en vue, ainsi que celle du temps des difficultés et de la maladie.
Ces courriers inédits constituent donc un témoignage de tout premier ordre sur les composantes de la personnalité de l'homme et de l'artiste, sur ses brillantes relations, mais aussi sur ses angoisses de créateur, d'industriel, de citoyen - notamment sur l'affaire Dreyfus - et de croyant - partageant avec son épouse la foi réformée. De plus, ces lettres révèlent la femme et l'épouse exceptionnelle que fut Henriette.
‡ Emile et Henriette Gallé, Philippe Thiébaut et Jacqueline Amphoux, éditions La Bibliothèque des Arts, 2014, 352 p., ill. (29 €).
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François Ier de Lorraine-Habsbourg, empereur et père de la reine Marie-Antoinette
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Morhange, août 1914 : chroniques d'une bataille annoncée
La bataille de Morhange des 19 et 20 août 1914 est le premier épisode, fondamental, de la Première Guerre mondiale. Elle a été anticipée dès les lendemains de l'annexion de 1871 par l'Empire Allemand, et préparée de manière intensive par son état-major à partir de la fin du XIXe siècle. Ainsi, Morhange, petite bourgade lorraine au riche passé, située au fon de la vallée de la Petite Seille, devient Mörchingen, ville de garnison, protégeant le principal accès au reste de l'Empire allemand, appelé par les militaires le "couloir de Morhange".
Lorsque la guerre éclate, la fine fleur de l'armée française entre dans la vallée moins de trois semaines après le début de ce qui devint le premier conflit mondial. Dirigée depuis Nancy par le général Edouard de Castelnau, principal concepteur du plan XVII d'invasion de l'Empire, elle est commandée sur place par le futur maréchal Ferdinand Foch dont c'est le premier combat.
Morhange reste dans l'histoire de la Grande Guerre synonyme de défaite française. Elle est terrible et entraîne le repli de toutes les autres forces françaises qui avaient pris pied en Alsace-Lorraine annexée (notamment à Mulhouse).
Reconnue comme un événement majeur dès les lendemains du conflit jusque dans les années 1960, la bataille est aujourd'hui "oubliée" par les historiens. Il apparaît aussi que tout n'a pas été écrit notamment la vie quotidienne des habitants sur place ou la légèreté de ceux qui ont envoyé des fantassins dotés d'un équipement d'un autre âge à l'assaut d'une région qu'on savait mortellement piégée...
Cependant, sans cette défaite française, il n'y aurait pas eu la victoire du Grand Couronné (la bataille de Nancy) ou celle de la Marne qui l'ont suivies, et la face de la guerre aurait immanquablement changé.
Cet ouvrage vient fort opportunément combler quelques lacunes et rétablir quelques vérités historiques en proposant une analyse synthétique des causes et des conséquences de cette bataille perdue par la France.
‡ Morhange, août 1914. Chroniques d'une bataille annoncée, Jean-Claude Bastian (dir.), éditions Inter-association de Morhange, 2014, 255 p., ill., cartes (25 €).
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Les Postes dans la guerre 1914-1918
A l'occasion du Centenaire du début de la Grande Guerre, le Comité pour l'histoire de La Poste réédite son numéro 3 de la collection des Cahiers pour l'histoire de La Poste, enrichi et actualisé pour l'occasion, afin de témoigner des apports historiographiques nouveaux sur le rôle et l'implication des Postes dans un contexte de conflit mondial.
La Poste civile se trouve mise en lumière dans sa capacité à se mobiliser pendant la Première Guerre mondiale afin d'assurer la continuité du service, en complément de la Poste militaire, et d'accueillir veuves et mutilés dans ses effectifs.
A travers les contributions de plusieurs auteurs universitaires se donne à voir une forme postale de la représentation de la guerre. Les usages des échanges et le caractère charnel des objets de correspondance (lettres, cartes postales, colis et paquets) renforcent le service postal dans sa propension à nourrir le lien social. De même, les auteurs font apparaître l'immense arsenal réglementaire et organisationnel dans lequel l'Etat engage les Postes. Celles-ci se découvrent, à une époque où les Français deviennent largement acculturés, un rôle stratégique et social majeur.
L'ouvrage livre une analyse renouvelée des Postes, civile et militaire, dans la Grande Guerre, en insistant notamment sur l'impact de la censure postale dans l'appréciation du moral des troupes par le GQG.
Un remarquable ouvrage de synthèse sur un domaine fortement transformé par le premier conflit mondial.
‡ Les Postes dans la guerre 1914-1918, Sébastien Richez (dir.), CHP, coll. Les Cahiers pour l'histoire de La Poste, n° 17, 2014, 156 p., ill. (6 € franco).
‡ Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de commande ci-dessous :
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Les conférences diocésaines d'hiver à Epinal
Le diocèse de Saint-Dié reprend cette année un cycle de conférences sur l'histoire du christianisme dans les Vosges.
Ces conférences sont ouvertes à tous et données par des historiens et universitaires spécialistes de l'histoire religieuse.
Elle offre un éclairage sur des éléments ou moments-clés du passé chrétien du diocèse vosgien.
Elle ont lieu à la Maison diocésaine, 29 rue François-de-Neufchâteau à Epinal.
‡ Plus d'info au 03 29 29 10 31 ou sdas@catholique-vosges.fr
‡ Le programme est à découvrir ici L'Eglise des Vosges dans l'histoire_ programme des conférences.pdf
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Le roman de Jeanne d'Arc
Quand un Lorrain - Philippe de Villiers, le Vendéen, a des origines lorraines via la branche des Saintignon qui possédait de nombreux fiefs en Lorraine au temps des ducs de Lorraine - rend hommage à une Lorraine.
Jeanne d'Arc demeure le plus pur chef-d'oeuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Dépouillée de toutes ses représentations, c'est une toute autre jeune fille simple, sincère et portée par la grâce de ses voix célestes que nous dépeint dans son roman, au plus près de la vérité historique, Philippe de Villiers.
Il apporte des éléments inconnus ou peu connus ou travestis par de pseudo-historiens, des précisions extrêmement fines. Le mystère de Jeanne d'Arc est mis en lumière en faisant parler Jeanne à la première personne. Il réalise là un exploit délectable jamais tenté jusqu'alors. C'est redécouverte est littéralement bouleversante.
‡ Le roman de Jeanne d'Arc, Philippe de Villiers, éditions Albin Michel, 2014, 546 p. (22,50 €).
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Vivre ensemble ou mourir
Parti à la quête de ses origines en sillonnant sa région natale, le Sundgau, Wolf Bisel croise sur son chemin Rosa-Blanka. Lui, greffier à la régence d'Ensisheim, œuvre pour le pouvoir des Habsbourg alors souverain de l'Alsace, tandis qu'elle soutient la rébellion qui gronde dans les campagnes de l'Autriche antérieure, dont l'Alsace fait partie. En cette fin d'hiver 1525, le peuple est écrasé de taxes et réclame en vain plus de liberté et de justice. La révolte du Bundschuh est en marche... En Lorraine, on retiendra cet épisode sous l'expression de "révolte des Rustauds" à laquelle le duc Antoine portera un coup fatal, protégeant ainsi ses états de la contagion de la Réforme protestante.
Cependant, Wolf et Rosa-Blanka vont s'aimer passionnément, conscients que, tôt au tard, la réalité les rattrapera dans toute sa cruauté. Un bonheur volé, trop bref. Les amants font le serment de "vivre ensemble ou mourir", la devise des insurgés...
Dans son roman, entre histoire et amour, l'auteur revisite un épisode dramatique de l'Alsace du début du XVIe siècle où le souverain de Lorraine prit une part active.
‡ Vivre ensemble ou mourir, Marie Kuhlmann, Presses de la Cité, 2014, 324 p. (20 €).
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Le fort Driant, un siècle d'histoire
Construit sur la commune d'Ancy-sur-Moselle, à 10 km au sud-ouest de Metz, entre 1899 et 1905, le fort Driant renaît grâce aux recherches opiniâtres menées par deux amis, Roland Meyer et Jacques Noel, depuis 40 ans.
Complètement abandonné et ruiné, le fort Driant fait partie de la ceinture de fortifications aménagée par l'occupant allemand afin de protéger Metz, poste avancé de l'Empire allemand face à la France.
Le Feste Kronprinz survécut à la Première Guerre mondiale. L'armée française en prend possession durant l'entre-deux-guerre et le rebaptise "fort Driant", en hommage au colonel Emile Driant tué le 22 février 1916 au bois des Caures, au tout début de la bataille de Verdun. Le fort est intégré aux ouvrages de la Ligne Maginot et est désormais utilisé contre ses concepteurs. Abandonné après juin 1940, le fort Driant est réoccupé par l'armée allemande jusqu'au 8 décembre 1944 qui se rend à la 87ème Division d'infanterie américaine après des combats acharnés.
Ouvrage d'histoire, il veut aussi rendre hommage à tous les combattants qui sont tombés au fort Driant durant les deux derniers conflits mondiaux.
‡ Le fort Driant. Un siècle d'histoire, Roland Meyer et Jacques Noel, éditions du Quotidien, 2014, 279 p., ill. ( 20 €).
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Le label "Mission Centenaire" pour l'association Fortiff'Séré
[Vosges Matin]
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Madonne-et-Lamerey (88) : réhabilitation du calvaire de 1676
[Vosges Matin]
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"Sur la Saône au matin" par Jan Monchablon
Jan Monchablon, Sur la Saône au matin, fin XIXe s.Cette toile signée par Jan Monchablon, le peintre vosgien de Châtillon-sur-Saône, de belles dimensions (38,5 x 55 cm), sera vendue aux enchères le 29 novembre 2014 par la galerie Galartis à Lausanne (Suisse). -
La Neuveville sous Montfort (88) : une représentation de la légende de Saint Hubert
Gilou Salvini, membre éminent du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous fait partager ses découvertes archéologiques et historiques, glanées au fil de ses pérégrinations vosgiennes...
Aujourd'hui, il nous fait découvrir une sculpture découverte par hasard, à La Neuveville-sous-Montfort, village de la plaine des Vosges, situé entre Vittel et Mirecourt.
Cette sculpture utilisée en remploi dans le mur d'une maison, bien que mutilée, reste parfaitement lisible. Elle représente la chasse de Saint Hubert. Elle peut être datée de la fin du XVe siècle et met en scène la légende dans un tableau de pierre (55 cm x 55 cm) où deux piliers soutiennent un arc ornée de feuillage. Le saint est vêtu à la mode Renaissance et le cerf forcé est assailli par la meute. La croix lumineuse qui surmontait la tête du cervidé est détruite ainsi qu'une partie de l'ange annonciateur qui domine la scène. Contrairement à la sculpture conservée dans l'église des Marats (Meuse, commune regroupée des Hauts-de-Chée ) il n'y a pas d'arrière-plan arboré.
Si la similitude de ces deux représentations sculptées est frappante, c'est parce qu'il s'agit d’œuvres réalisées à partir d'un "carton", ou dessin modèle, circulant d'atelier en atelier afin d'inspirer les artistes, tout en imposant un thème qui soit conforme au style liturgique de l'époque, comme en témoigne, dans un autre genre, les nombreux et splendides retables de la chasse de Saint Hubert, appelée aussi "miracle de Saint Hubert".
Cette sculpture pourrait provenir de l'ancienne église du village ou d'une chapelle.
[texte et clichés : courtoisie de Gilou Salvini]
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Les cloches de Sion
[ER]
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11-Novembre : les Français et le président...
Banderole vue dans le ciel de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais) lors des cérémonies du 11-Novembre présidée par Hollande...
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Bleurville (88) : centenaire de 1914 et souvenir de l'Armistice 1918
C'est sous un ciel d'automne pluvieux et à l'appel des cloches lancées à toute volée que la population s'est rassemblée autour du monument aux morts dans le cimetière du village pour la commémoration du 96ème anniversaire de l'Armistice de 1918, répondant ainsi à l'invitation de la municipalité afin de célébrer le devoir de mémoire.
Depuis juillet, la Grande Guerre fait l'objet d'une multitude de commémorations qui se poursuivront pendant les quatre années à venir. Elles mobilisent les consciences sur ce que fut cette guerre totale et meurtrière qui ruina l'Europe et atteindra nos villages dans ses forces vives et sa jeunesse. Et la Lorraine fut marquée dès le début du conflit notamment, entre le 4 et le 13 septembre par la bataille du Grand-Couronné qui permit la victoire de la Marne, puis ce fut la guerre de position dans le massif vosgien jusqu'en 1918.
La fanfare cantonale de Monthureux-sur-Saône accompagna par les sonneries réglementaires le lever des couleurs et la minute de silence. La présence des porte-drapeaux des ACPG 14-18 et 39-45 et des Anciens d'AFN de Bleurville, rappelait le sacrifice des enfants du village tombés au champ d'honneur durant les deux derniers conflits mondiaux pour la défense de la patrie. Denis Bisval, maire de la commune, procéda au dépôt d'une gerbe. André Beaugrand, délégué AFN, fit ensuite l'appel des morts pour la France. A l'issue, le maire donna lecture du message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, en rappelant que depuis 2012 les cérémonies du 11-Novembre associent tous les combattants des deux derniers conflits mondiaux, d'Indochine et d'Algérie ainsi que tous les soldats projetés sur les théâtres d'opérations extérieures qui payent régulièrement de leur vie leur engagement pour la paix. En clôture de la commémoration, la fanfare interpréta la Marseillaise au pied du monument aux morts, moment d'émotion partagée par le public présent.
L'assistance se retrouva ensuite à la salle des associations autour du vin d'honneur offert par la municipalité et d'une aubade donnée par la fanfare.
En fin de matinée, un office religieux était célébré en l'église de Monthureux à la mémoire de toutes les victimes des guerres et pour la paix.
[clichés : courtoisie de M. Bisval]
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Bleurville (88) : un 11-Novembre de la mémoire patriotique
Cérémonie du 11-Novembre au Monument aux Morts de Bleurville [archives, ©H&PB].
Souvenons-nous des Fils de Bleurville qui ont sacrifié leur vie pour la Patrie au cours des deux derniers conflits mondiaux.
1939-1945
BERNARDIN André 1914-1918 BISVAL André 1914-1918 BLIQUÉ Henri 1914-1918 BOURGEOIS Paul 1914-1918 CAPUT Paul 1914-1918 CARLY Émile 1914-1918 CLÉVY René 1939-1945 COSTILLE Ernest 1914-1918 DESCHAZEAUX Louis Marie Ernest 1914-1918 DUFOUR Louis 1914-1918 ERRARD Ferdinand 1914-1918 ERRARD Prosper 1914-1918 FRESSE Fernand 1939-1945 GÉANT-POINCELOT Émile 1939-1945 GEOFFROY Edmond 1914-1918 GRANDCLAIR Louis 1914-1918 GRILLOT Camille 1914-1918 HEURET Albert 1914-1918 HOCQUELOUX Louis 1914-1918 JOLIOT Jean 1939-1945 LANDANGER Fernand 1939-1945 LANGLOIS Roland 1939-1945 LARCHÉ Louis 1914-1918 LONGERON Marcel 1939-1945 LORRANGE Aimé 1914-1918 MAGNIEN Louis 1914-1918 MANTÉ Albert 1914-1918 MAREY Lucien 1914-1918 MICHEL Jean 1939-1945 MOUGENOT André 1914-1918 MOUTON Georges 1939-1945 MOUTON Joseph 1914-1918 MOUTON Marcel 1939-1945 PARISOT Georges 1914-1918 PERRARD Émile 1914-1918 POINÇOT Clément 1914-1918 RÉGENT Edmond 1914-1918 SCHUFT Henri 1914-1918 SPIESZ Paul 1914-1918 STOËHR Camille 1939-1945 THOMAS Gaston 1914-1918 THOMERET Marcel 1914-1918 Trois déportés 1944-1945 ont été inscrits récemment sur le monument aux morts de Bleurville :
Robert DENIZOT
Roger AUBERT
Jean BRUNET
... Et n'oubliez pas l'œuvre du Bleuet de France en solidarité avec nos militaires victimes des conflits modernes !
En marge de la commémoration de l'Armistice 1918, découvrez un reportage sur les aumôniers militaires durant la Première Guerre mondiale (on y parle notamment du Père Charles Umbricht, aumônier lorrain) :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CzN_sQHmJOk
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Charles Boigegrain, le seul soldat de 14-18 de Saône Lorraine fusillé pour l'exemple
Alfred Charles Boigegrain est né le 23 mai 1881 à Monthureux-sur-Saône, et domicilié à Tignécourt au moment de la mobilisation générale. Il était le fils de Léon François Boigegrain, menuisier, et d'Anastasie Perrin.
Soldat de 2e classe, il est incorporé à Neufchâteau au 279ème régiment d'infanterie qui stationne à l'époque à Nancy. Ce régiment, qui appartient à la 70ème Division d'infanterie (Division de Fer) et à la 140ème Brigade d'infanterie, est alors commandé par le lieutenant-colonel d'Hérouville.
Il sera fusillé le 5 août 1914 près de la poudrerie de Neufchâteau, à une poignée de kilomètres de son domicile. Le document militaire donne, de façon lapidaire, le motif de son exécution : "le soldat Boigegrain a été tué par la sentinelle alors qu'il ne respectait pas les consignes". Charles Boigegrain sera donc fusillé avant le départ du régiment de Neufchâteau pour le front, qui eut lieu le 8 août. Le 12 août, le 279ème RI prend position sur la butte d'Amance, à l'est de Nancy, sur les hauteurs du Grand-Couronné, où il participera à l'offensive de la IIIème Armée du général de Castelnau.
[source : site internet « Mémoire des hommes / les fusillés de la Première Guerre mondiale »]
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"L'empreinte cistercienne en Europe centrale" avec Saône Lorraine
Abbaye cistercienne de Zdar, XVIIIe s., République tchèque.
L'association Saône Lorraine, en partenariat avec Les Amis de l'abbaye de Morimond, propose un voyage sur le thème de "l'empreinte cistercienne en Europe centrale", organisé du 27 avril au 6 mai 2015.
‡ Plus d'informations et inscription ici Programme voyage Saône lorraine.pdf
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Mattaincourt (88) : la résurrection du presbytère de saint Pierre Fourier
[Vosges Matin]