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Notre histoire - Page 47

  • Souvenirs de l'institution de Gadémont à Granges-sur-Vologne (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Journées du patrimoine de pays et des moulins 2015 : c'est le moment de s'inscrire !

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  • Les agressions contre les lieux de culte en France : les chrétiens les plus attaqués

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    ... Sans commentaire.

     

    lieux de culte,cathophobie,christianophobie,islam,judaïsme,christianisme

     

  • Epinal (88) : souscription pour la Vierge du passage des Morts

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    [Vosges Matin]

  • In memoriam Louis XVI

    Le roi Louis XVI a été guillotiné le lundi 21 janvier 1793 à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Le couperet tomba à 10 heures 22.

    louis xvi,roi,guillotine,21 janvier 1793

     Louis XVI, roi de France.

      

    L'acte de décès de Louis XVI est rédigé le 18 mars 1793 en ces termes :

    « Du lundi 18 mars 1793, l'an Second de la République française.

    Acte de décès de Louis CAPET, du 21 janvier dernier, dix heures vingt-deux minutes du matin ; profession, dernier Roy des Français, âgé de trente-neuf ans, natif de Versailles, paroisse Notre-Dame, domicilié à Paris, tour du Temple ; marié à Marie-Antoinette d'Autriche, ledit Louis Capet exécuté sur la Place de la Révolution en vertu des décrets de la Convention nationale des quinze, seize et dix-neuf dudit mois de janvier, en présence 1e de Jean-Antoine Lefèvre, suppléant du procureur général sindic du département de Paris, et d'Antoine Momoro, tous deux membres du directoire dudit département et commissaires en cette partie du conseil général du même département ; 2e de François-Pierre Salais et de François-Germain Isabeau, commissaires nommés par le conseil exécutif provisoire, à l'effet d'assister à ladite exécution et d'en dresser procès-verbal, ce qu'ils ont fait ; et 3e de Jacques-Claude Bernard et de Jacques Roux, tous deux commissaires de la municipalité de Paris, nommés par elle pour assister à cette exécution ; vu le procès-verbal de ladite exécution dudit jour 21 janvier dernier, signé Grouville, secrétaire du conseil exécutif provisoire, envoyé aux officiers publics de la municipalité de Paris cejourd'huy, sur la demande qu'ils en avaient précédemment faite au ministère de la justice, ledit procès-verbal déposé aux Archives de l'état civil ;

    Pierre-Jacques Legrand, officier public (signé) Le Grand. »

     

     

    louis xvi,roi,guillotine,21 janvier 1793

     

     

    † Messe pour le repos de l'âme de Louis XVI dimanche 25 janvier 2015 à la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine (info ici http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com/)

  • Waterloo 1815

    waterloo.jpgIl n'est pas coutumier de célébrer une défaite. Or, cette année, nous commémorons le bicentenaire de la bataille de Waterloo qui eut lieu sur le territoire belge le 18 juin 1818 et qui fut la dernière livrée par Napoléon Ier face aux coalisés anglais, russes, prussiens et autrichiens. Elle a fait couler tant d'encre qu'elle paraît n'être toujours pas finie, l'empereur déchu s'étant aussitôt employé à la recomposer. Depuis, les débats n'ont pas cessé sur les tenants et aboutissants de l'écrasante défaite.

    Le Lorrain Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, a choisi, par le texte, l'image et la cartographie, d'en revenir et de s'en tenir aux faits, afin de comprendre une journée tragique dont les enjeux ne se limitèrent pas aux dix heures d'un combat terriblement meurtrier. En partant en campagne le 14 juin, l'empereur avait décidé de frapper un coup de tonnerre afin de refonder son pouvoir au retour de l'île d'Elbe et amener les alliés à négocier dans des conditions favorables. En dépit d'une préparation incroyablement difficile, il fut à deux doigts de réussir...

    Restituant le détail des différentes phases de la tragédie à partir des meilleures sources françaises et étrangères, l'auteur montre aussi l'inanité de questions marginales sur les défauts de Soult, le comportement de Ney ou la faute de Grouchy. Ainsi est mis en valeur, de façon magistrale et dans un style saisissant et agréable, le poids de l'événement et de ses acteurs dans le cours de l'histoire.

     

    ‡ Waterloo. 1815, Thierry Lentz, éditions Perrin, 2015, 315 p., ill., cartes (24,90 €).

  • Les Hautes Mynes du Thillot recrutent un guide

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    Afin de compléter l'équipe d'accueil et d'animation pour la prochaine saison, l'association "Les Hautes-Mynes" du Thillot (Vosges) souhaitent recruter un guide.

     

     

    ‡ La fiche descriptive du poste et les conditions pour candidater sont consultables ici Offre Emploi Hautes-Mynes avril 2015.pdf

     

  • Dorsale catholique, jansénisme, dévotions - XVIe-XVIIIe siècles

    lorraine,lotharingie,dorsale catholique,rené taveneaux,jansénisme,dévotions,christianismeTrente années de recherches en histoire religieuse sont réunies dans ce volume selon trois axes majeurs couvrant l'époque classique : le jansénisme, la piété et la "dorsale catholique", cet axe de la reconquête des terres devenues un temps protestantes. Il s'agit de champs largement explorés par le professeur René Taveneaux, grand spécialiste lorrain du jansénisme, auquel un colloque européen a rendu hommage pour le centenaire de sa naissance en 2011.

    Le riche sommaire de ces actes abordent le jansénisme dans le cadre de dix études, depuis les jugements en hérésie par l'Inquisition romaine jusqu'aux permanences de cette doctrine catholique au XIXe siècle. Huit articles cernent les différentes dimensions de la piété aux Pays-Bas, terre de la réforme catholique, ou quand l'Eglise enquête sur les miracles au lendemain du Concile de Trente et que les Lumières espagnoles oeuvrent en faveur d'une dévotion contrôlée. Huit communications encore retracent cette fameuse "dorsale catholique" chère au professeur Taveneaux, avec les Maisons de Lorraine et de Savoie aux XVIe-XVIIe siècles, les jésuites des anciens Pays-Bas autrichiens, la Suisse ou les déclinaisons lorraines de la guerre contre les Turcs entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Cet ouvrage est un bel hommage des universités de Lorraine et de Lyon au professeur Taveneaux qui a considérablement renouvelé la recherche dans le domaine de l'histoire religieuse avec sa thèse fondamentale consacrée au Jansénisme en Lorraine (1640-1789) publiée en 1960, et ses études ultérieures sur la contre-réforme en Lorraine et la frontière de catholicité dont le duché de Lorraine formait une sorte de limes.

     

    ‡ Dorsale catholique, jansénisme, dévotions : XVIe-XVIIIe siècles. Mythe, réalité, actualité historiographique, Gilles Deregnaucourt, Yves Krumenacker, Philippe Martin et Frédéric Meyer (dir.), éditions Riveneuve, 2014, 467 p. (26 €).

  • Edvard Benes, un drame entre Hitler et Staline

    benes.jpgEdvard Beneš (1884-1948) est une figure majeure de l'histoire tchèque. Ministre des Affaires étrangères pendant 17 ans puis deuxième président de la République tchécoslovaque, il a joué un rôle capital pour avoir été confronté à trois grandes expériences historiques : la fin des empires en 1818, la confrontation avec le monde hitlérien et la division de l'Europe en deux avec le passage de sa moitié orientale sous la tutelle communiste. En résumé, sa vi incarne la tragédie européenne du XXe siècle.

    Si Beneš a été l'objet de très nombreux travaux en Pays tchèques, c'est qu'il est au cœur d'interrogations et de polémiques centrales pour les identités nationale et étatique. Au niveau européen, son nom est lié à la fin de l'Empire austro-hongrois auquel il était un opposant farouche, à la Conférence de la paix de la région parisienne, à la politique de l'entre-deux-guerres. Il est aussi en relation avec le système international de l'époque, qu'il s'agisse des relations bilatérales avec la France, de la sécurité collective ou des grands événements qui ont marqué cette période. Ce sont surtout les accords de Munich de septembre 1938 qui sont associés à son nom, comme victime de l'abandon des puissances occidentales, et le basculement de son pays lors du "coup de Prague" de février 1948.

    N'ayant fait l'objet d'aucune biographie en France, l'auteur s'est attaché à croiser les archives françaises, tchèques et slovaques ainsi que les centaines d'ouvrages parus sur cette personnalité controversée pour en dresser un portrait juste.

    Pour nous Lorrains, si Beneš est surtout l'opposant radical à la dynastie Habsbourg-Lorraine qui règne sur l'empire austro-hongrois, il fut aussi présent sur notre territoire puisqu'il se rendit à Darney, dans le sud-ouest vosgien, en 1918, lieu où stationnaient des troupes tchèques et slovaques et où fut proclamé la création de l'Etat tchécoslovaque.

     

    ‡ Edvard Beneš. Un drame entre Hitler et Staline, Antoine Marès, éditions Perrin, 2015, 506 p., ill. (26 €).

  • Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville

    Depuis des temps immémoriaux, la paroisse de Bleurville fête chaque 15 janvier, comme patron secondaire, le saint patron de l'abbatiale bénédictine fondée au village dans le deuxième quart du XIe siècle : saint Maur, disciple de saint Benoît (un doute subsiste cependant sur la véritable identité du saint : il pourrait aussi s'agir de saint Maur, deuxième évêque de Verdun, entre 356 et 383).

    Notre saint, auquel est dédié un autel latéral dans l'église paroissiale, fut fêté avec solennité jusque dans les années 1990 puis, avec le départ du dernier curé résident et la raréfaction des prêtres disponibles, la commémoration de la "Saint Maur" fut abandonnée...

    Peut-on espérer revivre un jour cette fête qui était également suivie de réjouissances plus profanes avec repas de famille et bal populaire.

     

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    Autel de Saint Maur, église paroissiale, Bleurville.

     

    Os iusti meditábitur sapiéntiam, et lingua eius loquétur iudícium : lex Dei eius in corde ipsíus.

    Noli æmulári in malignántibus : neque zeláveris faciéntes iniquitátem.  

    [introït de la messe du commun des abbés Os iusti]

    La bouche du juste méditera la sagesse et sa langue proférera l’équité ; la loi de son Dieu est dans son cœur.

    Ne porte pas envie au méchant et ne sois pas jaloux de ceux qui commettent l’iniquité.

     

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    Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur. Per Dóminum nostrum.

    [collecte de la messe du commun des abbés Os iusti]

    Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.

       

     

  • Les métiers oubliés de Niderviller et des environs

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  • Naissance de l’archiduchesse Katarina de Habsbourg-Lorraine

    Dans notre monde de brutes et de fous, c'est avec plaisir que nous apprenons la naissance d'une petite Katarina chez l'archiduc Christophe de Habsbourg-Lorraine et l'archiduchesse Adélaïde, dont le mariage avait été célébré à Nancy le 29 décembre 2012.

    habsbourg1.jpgL’archiduc Christoph, fils de l’archiduc Carl Christian de Habsbourg-Lorraine et de la princesse Marie Astrid de Luxembourg et son épouse Adélaïde Drapé-Frische ont eu leur premier enfant le 22 décembre 2014 à Genève. La petite archiduchesse qui est le quatrième petit-enfant de Carl Christian et Marie Astrid de Habsbourg-Lorraine ainsi que le 7ème arrière-petit-enfant du grand-duc Jean de Luxembourg, a été prénommée Katarina, Marie-Christine, Fabiola.

    On notera l’hommage que l’archiduc Christoph et l’archiduchesse Adelaide ont souhaité rendre à la défunte reine de Belgique Fabiola.

    habsbourg2.jpgL’archiduchesse Katarina a été baptisée cinq jours après sa naissance à Genève. Sa marraine est l’archiduchesse Marie Christine, comtesse Rodolphe de Limburg-Stirum, sœur de l’archiduc Christoph et son parrain Galdric Drapé-Frische, frère de l’archiduchesse Adélaïde.

    Et vive notre archiduchesse, descendante de nos ducs de Lorraine !

    [clichés © 2014 Cour grand-ducale de Luxembourg]

     

     

     

  • Une association pour "le Frontstalag 120 de Mirecourt"

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    [Vosges Matin]

  • La Lorraine royaliste se souvient de Louis XVI et de Marie-Antoinette

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    Les adieux de Louis XVI à Marie-Antoinette et à ses enfants.

     

    Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    et de la reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine

    Dimanche 25 janvier 2015

    à Nancy suivi d'un repas en commun.

     

    ‡ Possibilité de s'inscrire au repas en imprimant ou recopiant le formulaire ici Inscription repas Lorraine royaliste_25 janvier 2015.pdf

  • Vomécourt-sur-Madon (88) : projet de restauration de l'église

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    [Vosges Matin]

  • 538ème anniversaire de la Bataille de Nancy (1477-2015)

    Fête lorrains_2015 009.JPGDepuis bientôt 40 ans, Jean-Marie Cuny et Mémoire des Lorrains invitent les Lorrains à renouer avec la fête nationale des Lorrains.

    Cette année encore, ce 5 janvier a rassemblé une belle assistance de jeunes lorrains et de moins jeunes au pied du monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, lieu où fut retrouvé mort le Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, au lendemain de la bataille du 5 janvier 1477.

    Jean-Marie Cuny prononça sa traditionnelle harangue devant un parterre de jeunes gens particulièrement enthousiastes.

    Lire la harangue ici : Harangue JMC 5 janvier 2015.pdf

    lorraine,nancy,fête nationale,jean marie cuny,bataille de nancy,rené II,charles le téméraireAprès avoir été chaleureusement applaudi aux cris de "Vive la Lorraine !", notre orateur céda sa place à quelques feux d'artifice qui égayèrent la place noyée dans un froid brouillard hivernal. A l'issue, les participants partagèrent joyeusement le vin chaud et le pain d'épices de Laneuvelotte.

    Il est à noter que la manifestation s'est déroulée sans incident et dans le respect de l'esprit mémoriel de cette commémoration à vocation uniquement historique.

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    [clichés ©H&PB]

  • 5 janvier : fête de la nation lorraine

     

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    Rosace aux armes de Lorraine, chapelle des Cordeliers de Nancy, nécropole nationale des ducs et duchesses de Lorraine [cliché ©H&PB].

    Les Lorrains célèbrent ce jour la fête de la nation lorraine, traditionnellement fixée au 5 janvier en souvenir de la victoire remportée le 5 janvier 1477 par le duc René II sur Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, lors de la fameuse Bataille de Nancy.

  • Deux hameaux vosgiens anéantis durant la Grande Guerre

    Deux hameaux du Ban-de-Sapt ont été rasés par les combats de la Première Guerre mondiale. Situés sur la ligne de front, ils n'ont pas été reconstruits après l'Armistice.

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    [Vosges Matin]

  • Résurrection de la chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges)

    Cédée pour l'euro symbolique par le diocèse de Saint-Dié à la commune de Lignéville en 2012, l'édifice n'a pas attendu longtemps pour être l'objet d'une rénovation complète débutée en septembre 2013 et qui s'achève en ce début d'année 2015.

    lignéville1.jpgLes travaux sont d'envergure. Jugez-en : réfection des voûtes, consolidation des murs, réfection des enduits intérieurs et extérieurs, du clocheton et de l'ensemble de la couverture, mise en valeur des éléments architecturaux anciens, remplacement des huisseries, aménagements extérieurs... Leur coût global se monte à 273.000 €, montant subventionné à 41,50 % par l'État, la Région Lorraine et le Conseil général des Vosges, à laquelle il convient d'ajouter les nombreuses aides émanant d'organismes divers (la Fondation du Patrimoine notamment) et des dons de particuliers.

    Bien que non inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la rénovation de la chapelle Saint-Basle a fait l'objet d'une attention particulière de la DRAC de Lorraine, ainsi que celle de la Fondation du patrimoine qui a ouvert une souscription. Dans le cadre de ce partenariat, les rénovations du portail et des autres boiseries ont été confiées aux jeunes apprentis du Centre de formation d'Arches.

    vosges,lignéville,chapelle saint basle,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,sra,drac,lorraine,diocèse de saint diéParallèlement à l'exécution des travaux sur l'édifice, trois opérations archéologiques ont eu lieu, autorisées par le Service régional de l'archéologie :

    - une étude du bâti effectuée par Nord-Est archéologie a révélée que l'édifice actuel était issu d'une première construction datée du XIIe siècle ;

    - un sondage partiel mené par le Cercle d'études locales de Contrexéville a mis au jour une nécropole du haut Moyen Âge, livrant trois sarcophages et 28 sépultures ;

    - un autre sondage partiel mené par la même association a mis au jour une partie de la structure d'un bâtiment d'origine gallo-romain daté du Ier siècle de notre ère.

    Traditionnellement se déroulait dans la chapelle l'office religieux du Lundi de Pâques pour la paroisse Saint-Basle de la Plaine. En 2015, la messe de ce jour sera particulièrement consacrée à l'inauguration de la chapelle rénovée en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

    [infos aimablement communiquées par Gilou Salvini]

     

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    [Vosges Matin]

     

     

  • Italie : un musulman saccage une église en hurlant des versets coraniques

    eglise.pngHurlant en arabe des phrases du coran, un marocain a jeté à terre et gravement endommagé cinq statues d’intérêt artistique et d’autres objets religieux dans un église du Trentin.

    Le saccage a eu lieu le 1er janvier dans l’église paroissiale de Santa Maria Assunta à Cles (Trente). L'individu de 67 ans a été arrêté par la police. Agissant en quelques minutes, le marocain se servant d’une barre de fer a jeté à terre la statue de la Vierge à l’Enfant, celle de la Vierge Immaculée ainsi que celles de Notre-Dame du Rosaire, celle de Notre-Dame des Douleurs et la statue de Saint-Joseph à l’Enfant. Le vandale a également ciblé l’autel de marbre et le baptistère qu’il a brisé, ainsi que deux retables et un grand tableau de l’Assomption.

    Interpellé par la police, l’homme a été arrêté pour dommages aggravés et sera jugé par la cour de justice de Trente. Le Marocain est un résident de longue date dans la région.

    Selon la police, son geste est lié à un problème mental et non à un fanatisme religieux... Décidément, il y a beaucoup de fous chez les mahométans en ce moment... Et de telles profanations ont lieu quasi quotidiennement dans des lieux de culte chrétiens - et pas seulement à l'étranger, mais aussi chez nous, en France - ; mais cela, les médias grand public, n'en parlent absolument pas. Il ne faut pas faire d'amalgame et "stigmatiser" cette frange de la population, bien sûr.

    JUSQU'A QUAND LES AUTORITES PUBLIQUES ACCEPTERONT CE FANATISME MAHOMETAN EN EUROPE ET EN FRANCE ?

    [source : Observatoire de la christianophobie]

  • Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !

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    Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !

     

    Lorrains, venez nombreux défendre l'identité lorraine

    samedi 10 janvier 2015

    place de la Carrière à Nancy

     

    Programme proposé par le Parti Lorrain :

    > 15h00 : dépôt d'une gerbe aux pieds de la statue équestre de René II, place Saint-Epvre et commémoration de la Bataille de Nancy du 5 janvier 1477

    > à partir de 15h30 : manifestation contre la fusion de la Lorraine place de la Carrière

  • Champigneulles (54) : une habitante pétitionne contre les cloches

    Réveillée tous les matins à 7 h 03 par l’angélus, une habitante a récolté une soixantaine de signatures sur sa pétition destinée à faire décaler l’heure de l'angélus. Mais le maire ne l’entend pas de cette oreille...

    clocher_champigneulles.jpgOriginaire de cette commune, elle est revenue y vivre il y a maintenant trois mois. Et elle assure vivre un "enfer". « Quand sonne l’angélus, à 7 h, midi et 19 h, j’ai 62 décibels chez moi. Les autres sonneries, les sonneries civiles, toutes les heures ou les demi-heures, on ne les entend pas beaucoup. Juste un ‘’ding’’… C’est surtout celle de 7 h, les week-ends, qui est très dérangeante. Quand je me suis installée ici, je me suis renseignée. La police municipale m’a dit que le week-end, les cloches ne sonnaient qu’au moment de la messe ».

    Cette habitante est partie en quête d’autres témoignages et a lancé une pétition. Elle ne demande pas l’arrêt complet des cloches mais un aménagement des horaires (décaler un peu plus tard l’angélus de 7 h). Le premier édile a déjà fait connaître sa réponse. « La tradition, c’est la tradition : rien ne bougera », explique Claude Hartmann. « Quand elle s’est installée, cette jeune femme a bien vu qu’il y avait une église en face, non ? C’est ce que j’appelle la jurisprudence de l’aéroport. Vous achetez une maison, on vous met un aéroport à côté, vous pouvez demander une indemnisation. S’il existait déjà, non ».

    Le maire assure qu’il a habité pendant 25 ans « rue Anatole-France, en face de certains pétitionnaires. Je peux vous dire que je n’ai jamais été dérangé. Les sonneries d’une église rythment la vie d’une commune. Et la principale nuisance de Champigneulles est ailleurs : c’est l’A31 ! ».

    Une contre-pétition, intitulée « Touche pas à mes cloches ! », a été lancée par Séverin Lamotte, conseiller municipal. Elle a déjà recueilli plus de 500 signatures. « Cette habitante essaie de faire aménager le rythme des cloches pour un confort personnel. Nous, nous voulons sauvegarder le patrimoine et la culture des cloches. L’objectif de notre pétition est de recueillir mille signatures avant de la déposer en mairie ».

    De son côté, la réclamante insiste : « je ne veux pas la suppression de cloches mais un aménagement, au moins pour le week-end ou le dimanche matin. Je ne pense pas que cela changerait grand-chose à la vie des gens, non ? »…

    [d’après ER]

     

    Notre avis :

    Entre nous, nous avons là un bel exemple de « déculturation religieuse » : la vie religieuse – et chrétienne - est rythmée depuis des siècles par les sonneries cultuelles des cloches (angélus, offices…) en plus des sonneries civiles (tocsin, heures). Or, la déchristianisation et la sécularisation - qui sévissent durement en France depuis la Révolution - contribuent à déconnecter totalement les habitants de nos villes et villages de ces traditions multiséculaires qui étaient encore, jusqu’à fort peu, vécues naturellement.

    A Bleurville, l’angélus du matin sonne à 6h45 et personne ne s’en plaint. Pour l’instant. Pour la petite histoire, les curés de la paroisse - dont le presbytère était situé au pied du clocher - les ont entendues pendant des lustres sans jamais s'en plaindre ! Ce qui nous manque le plus désormais, ce sont bien les sonneries en volée des messes dominicales qui se font entendre de plus en plus rarement par manque de prêtres... Et pour ce genre de problème, pétitionner ne réglera pas grand'chose !... Par contre, les cloches sont bien une invitation à la prière et, là, nous en avons cruellement besoin pour les temps que nous vivons.

  • Disparition de Robert Chambeiron, compagnon de Jean Moulin et ancien député des Vosges

    Compagnon de Jean Moulin, Robert Chambeiron, ancien député des Vosges, est décédé le 31 décembre 2014 à 99 ans.

    chambeiron.jpgRobert Chambeiron est né le 22 mai 1915 à Paris. Après des études secondaires, il devient fonctionnaire et commence une activité politique. En 1936, il fait partie du cabinet de Pierre Cot, ministre de l'Air, où il côtoie Jean Moulin, Henri Manhès, Pierre Mendès-France, Pierre Meunier et contribue à l'aide clandestine aux Républicains espagnols.

    En 1939, il est mobilisé dans l'aviation. En octobre-novembre 1940, revenu d'Afrique du Nord, il entre dans la Résistance. Jean Moulin reprend contact avec ses anciens camarades, dont Robert Chambeiron. Le parcours de ce dernier dans la Résistance est très lié à celui de son ami Pierre Meunier. Avec lui, il se voit en effet chargé par Jean Moulin de rechercher des informations sur les groupuscules clandestins de Résistance.

    Toujours aux côtés de Meunier, il sert d'adjoint à Henri Manhès, représentant de Moulin en zone occupée. Avec Meunier encore, il organise la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943, rue du Four à Paris (6ème arrondissement), dont il assure la sécurité : « Le plus grand risque venait des représentants des partis politiques, ils avaient des visages connus, comme celui de Marc Rucart [NDLR : ancien député des Vosges et franc-maçon notoire], qui avait été ministre en 36, ou Le Troquer, qui avait perdu un bras en 14-18 : il fallait vérifier qu'ils n'avaient pas été suivis. »

    En 1944 et 1945, il est délégué à l'Assemblée consultative provisoire. Il fait partie de différentes commissions dont celle des Finances et celle de la réforme de l'Etat. Il est membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante pour les Vosges. Chambeiron appartient au groupe d'Union républicaine et résistante, apparenté au groupe communiste. Il est député des Vosges de 1946 à 1951.

    Aux élections de 1951 il échoue contre le représentant du RPF (gaulliste), Georges Gaillemin. En 1948, il dénonce, à l'occasion d'une tentative d'évasion de collaborateurs du camp de La Vierge à Epinal, la mansuétude du gouvernement à l'égard des faits de collaboration. En 1950, il occupe le poste de secrétaire de l'Union progressiste que Pierre Cot vient de fonder. A la Chambre, il est l'un des principaux porte-parole des députés progressistes. Au nom de son groupe, il rejette le Pacte Atlantique. Il condamne la politique française en Asie. A la tribune, il est accusé d'incitation à la désertion lorsqu'il fait part de sa compréhension à l'égard de jeunes soldats français qui avaient refusé d'aller en Indochine.

    En 1956, il présente avec le socialiste Maurice Poirot une liste « Pour un nouveau Front populaire » qui est élue. Il est à nouveau député des Vosges jusqu'en 1958. Il lutte contre la guerre d'Algérie, insistant sur ses effets économiques désastreux. Il soutient une politique de rapprochement avec les pays communistes. Ainsi dépose-t-il, le 14 février 1957, une demande d'interpellation du gouvernement au sujet des avantages économiques, commerciaux et culturels qu'il y aurait à reconnaître la République populaire de Chine.

    En 1958, Robert Chambeiron s'oppose au retour au pouvoir du général de Gaulle.

    De façon plus anecdotique, concernant la vie de notre village de Bleurville,  l'ancien maire communiste Robert Denizot (1971-1977) entretint des relations d'amitié et de proximité politique avec Robert Chambeiron.

  • L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle

    lorraine,metz,école de metz,peinture,delacroix,migette,devilly,maréchalLe mouvement d'artistes que l'on salua dès le XIXe siècle du nom d'« École de Metz » apparut au cours des années 1830 sur la scène locale comme aux Salons de Paris.

    Issus des écoles municipales, puis élèves des ateliers de la capitale, Charles-Laurent Maréchal, Auguste Migette, Aimé de Lemud, Théodore Devilly, Auguste Rolland et leurs amis ont animé à Metz une vie artistique où dialoguent peinture, littérature et musique.

    L'admiration pour Eugène Delacroix, l'ouverture sur l'Allemagne, le goût pour le Moyen Âge, entretenu par le riche passé de la ville, nourrissent une création qui associe art et industrie.

    Un ouvrage très riche ponctué par une iconographie abondante.

    L'auteur, Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Strasbourg, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art du XIXe siècle.

     

    ‡ L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle, Christine Peltre, éditions du Quotidien, 2014, 151 p., ill. (39 €).

  • Les anniversaires célébrés en 2015

    Le blog du Maître-chat Lully nous invite à commémorer cette année les grandes événements suivants :

    fourier.jpg- le 3ème centenaire de la mort du roi Louis XIV

    - le 15ème centenaire de la fondation de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune

    - le 13ème centenaire de la naissance de Pépin III, dit le Bref

    - le millénaire de la fondation de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

    - le 9ème centenaire de la fondation de l’abbaye de Clairvaux

    - le 9ème centenaire de la mort d’Yves de Chartres

    - le 850ème anniversaire de la naissance de Philippe II Auguste

    - le 850ème anniversaire de la canonisation de Charlemagne

    - le 8ème centenaire de la fondation de l’Ordre des Frères Prêcheurs

    - le 8ème centenaire du quatrième concile du Latran

    - le 750ème anniversaire de la naissance de Dante

    - le 6ème centenaire de la déposition du pape Jean XXIII par le concile de Constance

    - le 550ème anniversaire de la mort du prince et poète Charles d’Orléans

    - le 5ème centenaire de l’avènement de François Ier, de la bataille de Marignan et de l’entrevue de Bologne

    - le 5ème centenaire des naissances de sainte Thérèse d’Avila et saint Philippe Néri

    - le 450ème anniversaire de la naissance de saint Pierre Fourier, patron des prêtres vosgiens et lorrains

    - le 350ème anniversaire de la mort de Nicolas Poussin

    - le 3ème centenaire de la mort de Fénelon, de Girardon, de Dom Pérignon et de Nicolas Malebranche

    - le 250ème anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte du Sacré-Coeur

    - le 2ème centenaire de la mort de Louis de La Rochejaquelein

    - le 2ème centenaire de la naissance du cardinal Pie

    - le 2ème centenaire de la conclusion du Congrès de Vienne

    - le 150ème anniversaire de la mort de sainte Madeleine-Sophie Barat

    - le centenaire de la naissance d’Edith Piaf

    - le 50ème anniversaire de la conclusion du concile Vatican II

    … Et bien d’autres encore !...

    [source : http://leblogdumesnil.unblog.fr]

  • 1715, 1815, 1915… 2015 ? Le « 15 », une date souvent maudite pour la France

    Depuis des siècles, l’histoire de France subit un étrange phénomène cyclique. C’est une implacable statistique, véritable « bug » dans la matrice. En effet, notre pays connaît pratiquement toutes les années finissant en 15 un très grand événement. Souvent régénérateur, presque toujours meurtrier…

    15.jpg1315 : La France dégouline mortellement depuis des années, sous l’intensité incompréhensible de pluies diluviennes. Les récoltes sont pourries, la famine s’étend partout. L’espérance de vie s’effondre comme jamais. Dans un climat d’apocalypse, l’éphémère roi Louis X laisse mourir sa reine dans un cachot obscur et glacial, suite au scandale de la tour de Nesle.

    1415 : Année noire pour la patrie. Le funeste 25 octobre, la chevalerie française est littéralement anéantie par l’armée anglaise à Azincourt. Les Français, englués dans la boue, sont massacrés. A cette époque, on meurt surtout après le combat, de ses blessures. Les corps sont broyés à coup de masses, les membres coupés gisent sous un ciel noir. La France est en état de mort clinique !

    1515 : Seul cru positif ! Marignan bien sûr, avec la victoire historique des troupes au Lys devant les troupes suisses des états italiens, réputées invincibles. 1515 est en outre l’année de l’avènement de François Ier qui, après sa victoire, entre triomphalement en Italie. Le roi rêve d’être César.

    1615 : Cinq ans après l’attentat qui a coûté la vie au bon roi Henri IV, la France souffre d’une guerre civile désastreuse dans une ambiance de fin du monde. Dans certaines régions, la faim pousse les hommes « à paître dans l’herbe comme des bêtes ». La nation est rongée par les divisions, mais les États généraux, les derniers avant ceux de 1789, s’achèvent néanmoins avec le renforcement de l’absolutisme.

    1715 : Exsangue, le royaume de France est au bord de la rupture. Après plusieurs décennies de guerres contre l’Europe entière, après avoir frôlé la catastrophe militaire (victoire miracle de Denain en 1712), le peuple de France aspire au repos. En septembre de cette année, le grand roi meurt d’une gangrène ; les finances sont au plus mal, et les graves épisodes de refroidissement climatiques (1692 et 1709) ont causé plus de morts en proportion que la future Grande Guerre !

    1815 : C’est la fin d’un monde. Depuis Louis XIV, la France occupait le premier rang des puissances mondiales. Dans la boue de Waterloo, au cœur d’une ultime défaite, la Grande Nation passe la main. C’est un tournant historique majeur.

    1915 : Le pays est plongé dans la plus effroyable des guerres. Enterrés depuis plusieurs mois dans les tranchées, les soldats français font face à l’ennemi dans un conflit cauchemardesque. Après la saignée de l’année précédente, l’armée est comme sous le choc. Il faut tenir, à tout prix…

    2015… On parle de dissolution, certains évoquent à mots couverts un putsch… La malédiction du 15 ne va – semble-t-il – pas s’arrêter !

    [source : Boulevard Voltaire]

  • L'art patriotique face à l'Annexion (Alsace-Lorraine 1871-1918)

    bijoux patriotiques.jpg

    En 1871 l'Alsace-Lorraine annexée par l'Empire allemand va provoquer une onde de choc dans toute la France où l'unité nationale se construira autour d'un patriotisme exacerbé voire belliqueux qui puisera sa force dans l'espoir de la revanche.

    Les années qui suivirent la défaite virent foisonner bijoux et autres objets symboliques destinés à soutenir les provinces perdues. Conçus et réalisés par des artistes lorrains (Gallé, Daum, Prouvé et bien d'autres), reproduits par des bijoutiers parisiens, ils seront les témoins muets mais ô combien visibles de cette pensée éternelle tournée vers les absentes, et vont même envahir la vie quotidienne et le secteur de la mode. La croix de Lorraine deviendra le signe emblématique de la résistance. De 1871 à 1918, cette effervescence artistique va accompagner la destinée des Français. 

    Cet ouvrage, original dans le traitement de cette thématique, est superbement illustré par des bijoux issus de collections privées. Il relate cette période où la France entière pleurait la perte de l'Alsace et de la Lorraine.

     

    ‡ L'art patriotique face à l'Annexion. Alsace-Lorraine 1871-1918, Bruno Ferry, éditions du Quotidien, 2014, 168 p., ill. (39 €).

  • Quel péril sur les églises de France ?

    eglises.jpgLa revue de l'association nationale Patrimoine-Environnement (LUR-FNASSEM), Patrimoine et cadre de vie, propose un intéressant état des lieux des églises de France, à l'heure où de nombreux édifices sont laissés à l'abandon par les collectivités territoriales et, surtout, désaffectés par les croyants.

    "Un semis d'églises, un maillage de routes : c'est la géographie humaine de la France. Par le nombre, les églises sont les premiers monuments du pays. Elles marquent l'identité des communes ou des quartiers, presque toujours des anciennes paroisses. On se rassemble à leur emplacement depuis plus de mille ans et même, pour beaucoup d'entre elles qui ont succédé à des lieux de culte païen, depuis plus de 2000 ans. On y va plus beaucoup à la messe, on y vas encore en nombre aux enterrements...

    Au sens propre, indépendamment de leur qualité architecturale, les églises sont le premier patrimoine de la France.

    Aussi ne peut-on être attaché à la sauvegarde du patrimoine français sans souhaiter la conservation de toutes les églises, y compris de celles qui datent du dernier élan de construction au XIXe siècle. Il s'agit de leur conservation matérielle. Il s'agit aussi de la conservation de leur usage et de leur signification, c'est-à-dire de leur affectation au culte. Le patrimoine n'est pas seulement matériel.

    Cela tombe bien. En général, les communes prennent soin des églises qui leur appartiennent. Dans ce numéro, Benoît de Sagazan présente un état des lieux objectif qui n'est pas catastrophique. Et la prise de position de Mgr Dagens nous montre à quel point l'Eglise catholique est consciente de la richesse de ses nombreux lieux de culte.

    Ainsi, l'histoire, par la Révolution, puis par les lois de 1905, en donnant la propriété des églises aux communes et en dégageant ainsi leur affectataire des soins du bâtiment, nous a légué une organisation qui peut résister à la déchristianisation de la France. Nous échappons à la situation du Québec, ou à celle des Pays-Bas où, après avoir fermé les églises par centaines, on leur cherche difficilement un autre usage, quand on ne les détruit pas.

    Les églises étaient utiles comme lieux de rassemblement et de célébration sous la protection de leurs saints tutélaires. Nous n'avons pas à nous poser la question de leur utilité actuelle pour les respecter et les sauvegarder.

    Cette situation favorable rend d'autant plus scandaleuse l'attitude des communes qui ne respectent pas leur responsabilité historique et légale. Alain de La Bretresche écrit dans les pages de la revue une analyse juridique précise des "déconstructions" d'églises, ce nouveau vandalisme, heureusement limité." [Kléber Rossillon, président de la FNASSEM].

    Ce numéro laisse aussi la place aux bonnes nouvelles : plusieurs restaurations d'édifices cultuels sont présentées.

    Une publication que tout défenseur du patrimoine et que tout maire se doit de lire.

     

    ‡ Patrimoine et cadre de vie. Les Cahiers de Patrimoine-Environnement, n° 193, 2014-2015. A commander sur www.patrimoine-environnement.fr