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suisse

  • "Sur la Saône au matin" par Jan Monchablon

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    Jan Monchablon, Sur la Saône au matin, fin XIXe s.
     
     
    Cette toile signée par Jan Monchablon, le peintre vosgien de Châtillon-sur-Saône, de belles dimensions (38,5 x 55 cm), sera vendue aux enchères le 29 novembre 2014 par la galerie Galartis à Lausanne (Suisse).
  • Sur le chemin de Saint Nicolas avec les Europa Scouts nancéiens

    Les premiers pèlerins sur le futur chemin conduisant au tombeau de saint Nicolas de Bari sont partis dernièrement de Saint-Nicolas-de-Port à la suite d'une bénédiction de départ dans le sanctuaire lorrain placé sous le vocable du saint patron des voyageurs.

    St-Nicolas_routiers ES_07.08.13.JPGPour les concepteurs du projet chemin de saint Nicolas, qui travaillent d'arrache-pied pour réaliser un itinéraire de pèlerinage vers le tombeau de saint Nicolas à Bari via le sanctuaire de Saint-Nicolas-de-Port, ce fut un moment émouvant. Un groupe de six routiers (plus de 17 ans) des Europa Scouts de Nancy vient d'entamer un long pèlerinage vers Bari au départ du sanctuaire lorrain : ils sont ainsi les tous premiers courageux a emprunter l'itinéraire retenu par l'association des Pèlerins de Saint Nicolas, mais non encore balisé. Et les premiers pèlerins modernes à renouer avec les pèlerinages ancestraux vers Bari à pied en l'effectuant sur un itinéraire spécialement dédié au saint patron des voyageurs, des jeunes gens, des prisonniers et des Lorrains. Un chemin qui mène aussi vers Jérusalem.

    Le jour du départ à Saint-Nicolas-de-Port, au cours d'une cérémonie impeccablement conduite par le recteur de la basilique, l'abbé Jean-Louis Jacquot, les pèlerins nicolaïens ont reçu la bénédiction de départ, après la Prière du pèlerin, le « Notre Père » et un « Je vous salue Marie ». En signe de protection patronale pour le voyage, ils reçurent, en application sur le front, la manne de saint Nicolas, laquelle suinte depuis l'origine du tombeau de saint Nicolas. Le recteur, après avoir échangé quelques mots conviviaux, a donné l'accolade aux pèlerins, leur souhaitant bon voyage. Les scouts se sont ensuite mis en route en s'éloignant de la basilique par la ruelle Brudchoux, la rue historique par laquelle arrivaient et repartaient autrefois les pèlerins des Vosges.

    St-Nicolas_routiers ES_départ_07.08.13.JPGLe sanctuaire de Saint-Nicolas de Bari dans la région des Pouilles au sud-est de la péninsule italienne est aussi éloigné que celui de Saint-Jacques de Compostelle. Les scouts routiers de Nancy, qui ont coutume de marcher chaque été durant une semaine, en dormant à la belle étoile, avait déjà fait l'expérience du Saint Jacques et entendu parler du projet de chemin de saint Nicolas grâce à Jean-Marie Cuny, fidèle soutien des scouts lorrains,  historien de la Lorraine et membre de l'association Les Pèlerins de Saint Nicolas, structure qui a élaboré le concept de cet itinéraire.

    Désireux de l'entreprendre sitôt que le parcours serait fixé, il n'ont pas perdu de temps, puisque c'est au mois de juillet que le tronçon de Saint-Nicolas-de-Port à Chamagne a pu être fixée grâce à la collaboration d'un couple de Haussonville, M. et Mme Blanchard, ce qui ouvrait la route jusqu'à Dietwiller en Alsace. Même si le balisage, précédé d'un long et fastidieux travail administratif, se fait encore attendre. Le groupe scouts envisage d'effectuer le pèlerinage sur plusieurs années, petit bout par petit bout. Parti de Saint-Nicolas dans l'après-midi tardive du 7 août, ils ont parcouru 175 km jusqu'au soir du 13 août, effectuant entre 25 et 30 km par jour, pour arriver près du col de Bussang. L'année prochaine, ils envisagent la traversée du Sundgau via le lieu de pèlerinage médiéval de Thann vers Bâle et le Jura suisse. Ils sont déjà attendus par des bénévoles suisses de l'association internationale Via francigena, la voie des 'Romieux' (ainsi sont surnommés les pèlerins vers Rome). Pour la troisième année, ils devraient franchir le fameux col du Grand Saint Bernard sur cette même voie des Romieux.

    lorraine,saint nicolas,chemin de saint nicolas,saint nicolas de port,europa scouts,suisse,italie,bariLes scouts ont marché au plus près de la route des pèlerins ancestraux qui, venant de Suisse et des Vosges se rendaient à Saint-Nicolas-de-Port, ou de ceux qui, venant de Lorraine se rendaient vers la Suisse et l'Italie. Ils ont notamment traversé Haussonville, en découvrant son château Renaissance dont le seigneur avait fondé un hospice pour les pèlerins de passage au XVe siècle, Bayon, Chamagne, Charmes avec sa très belle église gothique Saint-Nicolas bâtie à la même époque que la basilique de Port, Epinal et Remiremont avec sa crypte consacrée à l'évêque de Myre par le pape Léon IX vers le milieu du XIe siècle. « C'est un très bel itinéraire, toujours sur des petits chemins tranquilles » rapporte Aymeric Tonnerieux, chef du groupe. « Seul regret, les églises et chapelles sur notre chemin étaient toutes fermées, contrairement à celles situées sur le Saint Jacques », remarque Aymeric. Avec l'établissement du chemin de saint Nicolas, cette mesure de précaution ne sera bientôt pas plus nécessaire que sur le chemin de Saint Jacques : l'évêque de Myre est aussi le saint protecteur invoqué contre les voleurs !   

    [d'après L'Ami Hebdo | texte et clichés Olivier Hein et Françoise Orsini]

  • Un Lorrain ordonné sous-diacre à Ecône (Suisse)

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    Le groupe des sous-diacres ordonnés à Ecône (Suisse).

     

    Samedi 24 mars 2012, au séminaire international Saint-Pie X d'Ecône, Mgr Bernard Tissier de Mallerais, a conféré le sous-diaconat à sept séminaristes,  dont l'abbé Louis-Marie Berthe, originaire de Nancy, et à un moine capucin.

    L'abbé Berthe marche ainsi dans les pas de son frère, l'abbé Pierre-Marie Berthe, ordonné prêtre en 2009.

  • Bleurville : des lampes à huile gallo-romaines pour l'abbaye Saint-Maur

    K. Zimmermann lampes romaines.jpgVoici quelque temps, nous informions nos lecteurs que l'abbaye Saint-Maur de Bleurville venait de trouver sa bienfaitrice en la personne de Madame Katherine Zimmermann, une suissesse résidant à Windisch, dans le canton d'Argovie (à l'est de Zurich). L'abbaye bleurvilloise accueillera en effet cet été toute une série de reproductions d'objets de la vie quotidienne de l'époque romaine en Helvétie réalisées gracieusement par notre bonne dame.

    Il faut dire que Kathia Zimmermann est une passionné de l'époque romaine. Elle oeuvre dans une association locale qui reconstitue des scènes de vie de l'époque "rauraco-romaine" (les Rauraques étant la peuplade qui vivait en Suisse au moment de la conquête romaine ; chez nous c'était les Gaulois, et plus précisément, en Lorraine, les Leuques, les Médiomatriques et les Séquanes dans la frange sud des Vosges !). Et elle s'est tout particulièrement spécialisée dans la reproduction d'objets utilitaires en terre cuite découverts lors de fouilles archéologiques dans la région de Zurich.

    lampe au lion découverte à Vindonissa (Windisch Suisse).jpgElle fabrique de remarquables lampes à huile sur le modèle de celles recensées dans les plus grands musées helvétiques. Pour l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Kathia Zimmermann réalise en exclusivité une série de lampes illustrée avec le cheval-poisson présenté au musée archéologique de l'abbaye. Il s'agit d'une sculpture funéraire de l'époque gauloise découverte à Attigny - commune voisine de Bleurville - dans les années 1980. Dans le culte gaulois, à l'instar d'autres religions primitives, le cheval psychopompe devait conduire l'âme du défunt dans l'Au-delà en l'aidant à traverser plaines, montagnes et fleuves...

    Mais notre bonne fée helvète veut faire encore mieux ! Elle réalisera également une série de lampes à huile décorée de la sculpture du lion couché découvert en 1887 à Bleurville lors des travaux de construction de l'école maternelle. Cette sculpture en ronde-bosse est actuellement conservée au musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal.

    Katia Zimmermann création lampes romaines.jpgTous ces magnifiques objets réalisés avec grand soin et grande fidélité aux modèles originaux, seront mis en vente au profit de la restauration de l'ancienne abbaye bénédictine à compter du 1er juillet à l'occasion de l'exposition temporaire sur les "Gallo-romains en Saône Lorraine". Et il faut le redire ici, Kathia Zimmermann offre gracieusement ces objets à l'association des Amis de Saint-Maur.

    Un très grand merci à Madame Zimmermann pour la qualité de son travail et pour son geste généreux. Un geste qui honore cette amie du patrimoine et de l'histoire de la Lorraine !

    [clichés K. Zimmermann]

  • Bleurville : un mécène suisse pour l’abbaye Saint-Maur

    On devrait plutôt parler d’une bienfaitrice. Puisque les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu le plaisir de recevoir en décembre dernier un courrier d’une ressortissante helvétique qui proposait tout bonnement de faire « quelque chose » pour Saint-Maur !

     

    Katia Zimmermann.JPGIl faut préciser que notre bonne dame avait visité l’abbaye bénédictine en 2008 et avait constaté le criant besoin d’espèces sonnantes et trébuchantes de l’association qui doit faire face à de travaux d’entretien et de restauration fort coûteux…

     

    Cependant, que l’on se rassure, il ne s’agit pas d’une vieille tante suisse qui aurait un important héritage à léguer à l’association bleurvilloise. Non, les choses sont plus simples. Et aussi plus modestes !

     

    Mme Katherine Zimmermann, une alerte sexagénaire, est membre d’un groupe qui reconstitue des scènes de la vie quotidienne d’une cité rauraco-romaine (et non pas gallo-romaine, parce qu’en Suisse, c’était la peuplade des Rauraques qui occupait le territoire avant la conquête romaine) et qui organise des animations dans la région de Zurich.

     

    lampe à huile gallo-romaine.jpgDonc, à l’occasion de l’exposition sur les gallo-romains en Saône Lorraine présentée à l’abbatiale Saint-Maur l’été prochain par les Amis de Saint-Maur et l’association Saône-Lorraine, Mme Zimmermann se propose de fabriquer gracieusement des reproductions d’objets de la vie courante utilisés par les romains qui colonisèrent nos régions du Nord-Est de l’Europe. Il s’agit notamment de splendides lampes à huile. Notre artiste suisse décore ces objets originaux avec des illustrations typiquement romaines : c'est ainsi qu'une série de lampes proposée à l'abbaye l'été prochain sera ornée du "fameux" lion gallo-romain découvert à Bleurville au XIXe siècle lors de la construction de l'école enfantine. Mais aussi d'une représentation d'un cheval-poisson, sculpture découverte à Attigny et exposée au musée archéologique de l'abbaye.

     

    K. Zimmermann.JPGCes objets réalisés en terre cuite seront proposés aux visiteurs de l’exposition. Les fonds recueillis seront bien entendu affectés à la restauration de l’ancienne abbatiale.

     

    Nul doute que ces sympathiques lampes à huiles romaines connaîtront un vif succès auprès des visiteurs de l’abbaye. D’autant plus que notre bienfaitrice suisse possède d’autres cordes à son arc : elle crée également des magnets inspirés de la vie de nos lointains ancêtres gallo et rauraco-romains, mais aussi des poteries et autres ustensiles domestiques fort prisés de nos ancêtres. Et qui intéresseront sûrement nos visiteurs et les collectionneurs !

     

    [clichés : K. Zimmermann et H&PB]

  • La Bugatti du lac Majeur venait de Nancy

    La Bugatti de légende qui a séjourné 73 ans au fond du lac Majeur avait été achetée en 1925 à Nancy. Elle finira en l'état dans un musée à Los Angeles.

     

    bugatti.jpgCe qui est arrivé au modèle Brescia Type 22, un roadster Bugatti portant le numéro de châssis 2461, a des allures de saga. L'épave est repérée le 18 août 1967 dans les eaux du lac Majeur. La Bugatti devient un spot réputé des plongeurs, comme le sont les vielles carcasses de navire. C'est un drame qui a sauvé la voiture des eaux froides. Le 1er février 2008, un membre du club de plongée d'Ascona est battu à mort part trois individus. Ses amis décident de « renflouer » la Bugatti afin de la vendre aux enchères pour financer une Fondation contre la violence des jeunes. La Brescia est vendue en l'état lors des enchères organisées par la maison britannique Bonhams.

     

    Grâce au précieux concours de deux lorrains, Emmanuel Aubrin, du magasin Phot'Antik de Nancy, et de Patrick Venturini, artisan menuisier à Houdemont, nous avons pu retracer l'historique de ce bolide.

     

    La Bugatti a été immatriculée le 11 avril 1925 sous le numéro 8843 N5 par un certain Georges Paiva, domicilié 49 rue des Dominicains à Nancy. Ensuite, on perd la trace de la voiture avant de la retrouver de l'autre côté des Alpes. Le bolide est ramené en Suisse sans être dédouané et sans paiement des frais. Pire, il circule avec des plaques françaises. Les douaniers suisses ne lâcheront pas prise, réclamant plus tard au propriétaire de l'époque des droits portant sur une période de onze ans d'un montant supérieur au prix de la voiture. Le roadster Brescia est plongé dans les eaux sombres du lac Majeur.

     

    Le collectionneur américain Paul Mullin a donc déboursé 230.000 € pour repartir avec cet exemplaire. Bel épilogue. Sauf qu'un rebondissement est possible puisqu'une descendante des propriétaires de l'époque s'est manifestée…

     

    [source AFP | cliché ER]

  • Quel avenir pour l'ancienne abbaye bénédictine de Senones ?

    senones.jpg

     

    [source : Vosges Matin]