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reliques

  • Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été le 16 mai

    Pour la Saint Nicolas d’été, les Lorrains (et les autres !) partiront sac au dos lundi de Pentecôte 16 mai 2016 depuis Le Tremblois (à Laneuvelotte) à 9h15.

    Après un passage par la vallée de la Roanne, pose casse-croûte à midi.

    Nouveau départ vers 13h30.

    Arrivée à Saint-Nicolas-de-Port vers 15h00.

    Participation à la cérémonie de la Saint Nicolas d’été (qui évoque la translation des reliques de saint Nicolas de Myre, aux mains des ottomans, à Bari en Italie du Sud).

    Retour au Tremblois pour le « quatre heure », vers 16h30/17h00 (en espérant que des co-voitureurs pourront ramener les pèlerins !).

  • 1er février : fête de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

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    Reliquaire de Saint Sigisbert, église des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].

     

    Fils du "Bon Roi Dagobert", Sigisbert ou Sigebert régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz dans l’abbaye Saint-Martin où son tombeau devint le but d’un pèlerinage. En 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la Primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du choeur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution mais quelques personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées (cliché ci-dessus). Une statue du saint roi orne la façade, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du choeur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

    [source : http://www.introibo.fr]

     

    Deus, qui beátum Sigibértum grátiæ tuæ ubertáte prævenísti, et illécebras sǽculi superáre fecísti ; fac nos, per sacraménta quæ súmpsimus, ejus imitatióne, mundi hujus blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre.

    [postcommunion de la messe de la fête de Saint Sigisbert]

    Dieu, qui avez voulu combler saint Sigisbert de votre grâce pour le faire triompher des tentations de ce monde, faites que par ce Sacrement que nous avons reçu, nous puissions, à son exemple, repousser les attraits de ce monde et venir à vous dans la pureté de notre cœur.

  • Actualités bleurvilloises

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    [L'Abeille | 22 janvier 2015]

  • Des reliques du Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine en l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles

    reliques bhx charles.jpgLe saviez-vous ? En l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles sont conservées des reliques du Bienheureux Charles Ier d’Autriche – ou de Habsbourg-Lorraine - béatifié en 2004 par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II.

    C’est en cette même église que l’un des petits-fils du dernier empereur d’Autriche et roi de Hongrie, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este épousa en 1984 la princesse Astrid de Belgique.

    La Lorraine conserve également des reliques du Bienheureux Charles en la basilique Saint-Epvre de Nancy et une chapellenie lui est également dédiée dans la cité ducale.

    [info aimablement communiquée par O. Bena]

  • Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre

    habsbourg.jpg

    [ER]

  • Nancy : des reliques du Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre

    charles1.jpg

    Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg.

     
    Des reliques du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine vont être déposées de manière permanente à la basilique saint-Epvre de Nancy, paroisse historique de la famille ducale de Lorraine.

    Au programme

    Samedi 14 décembre 2013

    20h30 : Conférence "Le Bienheureux Empereur et Roi Charles de Habsbourg-Lorraine, sa vie et ses principes, sources d'inspiration face aux défis de l'Europe d'aujourd'hui" donnée par S.A.I.R. l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du Bienheureux Charles.
    Salle de la galerie des Cerfs du palais ducal, 64 en Grande-Rue à Nancy.

    Dimanche 15 décembre 2014

    11h00 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, messe pontificale d'installation des reliques célébrée par Son Excellence Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, en présence de LL.AA.II.RR. l'archiduc et l'archiduchesse Christian de Habsbourg-Lorraine et l'archiduc et l'archiduchesse Christoph de Habsbourg-Lorraine et des personnalités civiles.

    18h30 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, vêpres devant l'autel des saints de la famille ducale où seront déposées les reliques du Bienheureux Charles de Lorraine.

     

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    Charles Ier d'Autriche et son fils l'archiduc Otto.

  • Bleurville (88) : vol de reliques à l'église paroissiale

    C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

    Bleurville reliquaires.jpgQuatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.

    Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.

    Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.

    Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.

    Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.

    [cl. H&PB]

  • Bleurville (88) : Fête de saint Maur, patron secondaire de la paroisse

    reliquaires st-maur bleurville.jpg

    Reliquaires des SS. Bathaire & Attalein (17e-19e s.).

    Reliques vénérées lors de la messe de la Saint-Maur jusqu'au début des années 1990.


    Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur. Notre saint est aussi le patron secondaire de la paroisse de Bleurville (saint Pierre-aux-Liens étant le patron de la paroisse). L'ancienne église abbatiale bénédictine du village, fondée au XIe siècle, était dédiée au disciple de saint Benoît.

    vosges,bleurville,saint maur,abbaye saint maur,reliques,bathaire,attaleinLes Répons suivants sont extraits de l'Office monastique de saint Maur :

    R/. Maur confié dès sa plus tendre enfance, par son père Eutychius, à saint Benoît, pour être élevé dans la solitude de Sublac, reproduisit, par une imitation fidèle, les vertus de son maître : * Et devint semblable à lui. V/. Il considéra et fit selon l’exemplaire qui lui fut montré sur la montagne ; * Et il devint semblable à lui.

    R/. Placide étant tombé dans le lac, Maur vole à son secours, porté sur les eaux par l’Esprit du Seigneur : * Quand il obéit sans délai au commandement de son Père. V/. Les grandes eaux ne purent éteindre sa charité, ni les fleuves l’engloutir ; * Quand il obéit.

    R/. Saint Benoît envoie dans les Gaules Maur, son disciple le plus chéri : * Et consent à être privé d’une grande consolation pour procurer le salut du prochain. V/. La charité est bénigne ; elle ne cherche point ce qui est pour elle, mais ce qui est pour Jésus-Christ ; * Et consent.

    R/. Maur, ravi en Dieu, aperçut une voie étincelante de mille flambeaux, par laquelle Benoît montait dans la gloire : * Pour l’éternité, à jamais.V/. Le sentier des justes s’avance comme une lumière brillante, et va croissant jusqu’au jour parfait ; * Pour l’éternité, à jamais.

    R/. Les fleuves de sagesse que Maur avait puisés au sein du bienheureux Benoît, il les répand sur les Gaules : * Et c’est au milieu des lis de France qu’il plante les rejetons de son Ordre sacré. V/. Semblable à un ruisseau sorti d’un fleuve, il a arrosé le jardin qu’il a planté ; * Et c’est au milieu.

    R/. Le très chrétien Roi des Francs vint au monastère, pour écouter la sagesse du nouveau Salomon : * Et il mit à ses pieds la pourpre royale.V/. Comme il était humble à ses propres yeux, le Seigneur le glorifia en la présence des rois ; * Et il mit à ses pieds.

    R/. Deux ans avant sa mort, il entra dans le silence, séparé des hommes, * Et seul, il habita avec lui-même sous les yeux du témoin céleste. V/.Il prépara son cœur, et, en présence du Seigneur, il sanctifia son âme ; * Et seul.

    R/. La plus grande partie des frères qui militaient sous .Maur leur chef, avertie d’une mort prochaine par un Ange, soutint avec le démon son dernier combat : * Et succombant glorieusement dans la lutte, mérita les triomphes célestes. V/. Maur a combattu le bon combat, il a achevé sa course, il a gardé la foi ; * Et succombant.

    R/. Ayant servi soixante ans dans la milice sacrée, sa mort étant proche, il voulut être porté au pied des autels, pour répandre, en présence du Seigneur, sa prière et son âme, disant : * Mon âme haletante défaille dans le sanctuaire du Seigneur V/. Vos autels , Seigneur des armées, mon Roi et mon Dieu ! * Mon âme haletante.

    R/. Étendu dans l’Église sur un cilice, il passa, de la maison de prière, au lieu du tabernacle admirable, à la maison de Dieu : * Pour lequel il brûlait d’un ardent amour. V/. Car il était dans l’angoisse, désirant voir briser ses liens, et être avec Jésus-Christ ; * Pour lequel il brûlait.


    [source : www.introibo.fr / cliché : saint Maur représenté sur une porte de la basilique Saint-Epvre de Nancy]

  • La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas

    La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).

    les-reliques-sont-conservees-dans-un-magnifique-reliquaire-en-vermeil-et-en-forme-de-bras-(photo.jpgL’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.

    À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.

    Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.

    Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.

    En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ». De même, à Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, exclut toute restitution des reliques du saint patron de la Lorraine pour des raisons bassement matérielles. Les reliques de saint Nicolas resteront donc en Lorraine.

    [source : La Croix / Agence APIC / cliché Vosges Matin]

  • Charmes (88) : une reliques de saint Nicolas en cours d'authentification

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    [Vosges Matin]

  • La Turquie réclame les reliques de saint Nicolas

    bras reliquaire st nicolas.jpgÇa pourrait être une mauvaise blague, mais le ministre du Tourisme turc vient de déclarer très sérieusement que « Si nous construisons un musée à Demre [qui possède une basilique byzantine du 5ème siècle], l'ancienne Myre, naturellement la première chose que nous demanderons sera les restes du père Noël ». Apparemment, il n’est pas très informé sur l’identité du personnage. Ce serait plutôt saint Nicolas. Pour ce ministre musulman, ces ossements doivent être exposés en Turquie « et non pas dans une ville de pirates ». A savoir, à Bari, dans le sud de l'Italie (les italiens apprécieront le qualificatif !), où ils furent ramenés par des marins qui les avaient dérobé en 1087. Un Lorrain, Aubert de Varangéville, rapporta de Bari en 1098 une phalange et quelques morceaux d'os du saint à Saint-Nicolas-de-Port.

    A la paroisse catholique de Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot trouve cela étonnant de réclamer les reliques « pour des motifs pas très glorieux, pour faire de l'argent ». Et de préciser que le reliquaire de la fin 19ème siècle, qui contient les reliques, appartient à la commune. Les ossements eux-mêmes dépendent du diocèse de Nancy & de Toul et ont un caractère sacré, donc inaliénable.

    Le maire de Saint-Nicolas-de-Port estime, quant à lui, que si une telle demande devait être présentée à la France, il mobiliserait Portois et Lorrains autour de lui pour défendre le culte ancestral de saint Nicolas en Lorraine.

     

    En Lorraine, on attend donc de pied ferme la demande du gouvernement islamiste turc.

     

    [source : AFP]

  • Un dominicain italien en visite à Saint-Nicolas-de-Port

    Le plus grand historien de l'évêque de Myre est arrivé en Lorraine. Rencontre avec le Père Gerardo Cioffari.

     

    p. cioffari à st nicolas de port.jpgInstants d'émotion pour le Père dominicain Gerardo Cioffari, hier après-midi, à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Dans un programme mené à un train d'enfer, le directeur du Centre d'études nicolaïennes de Bari (sud de l'Italie), ville où repose l'essentiel de la dépouille de saint Nicolas (« Environ 70 % », précise-t-il), a redécouvert un édifice qui, depuis son dernier passage en 1985, a bien changé. Un important chantier de restauration est passé par là.

     

    Comme un simple touriste, le Père Gerardo Cioffari (65 ans) s'est fait prendre en photo devant la statue du patron des Lorrains à qui il a voué une grande partie de son existence. « Travailler sur saint Nicolas, c'est mon métier », confie-t-il.

     

    Ses recherches seront d'ailleurs récompensées par le prix 2008 de l'Académie de saint-Nicolas. « Pour l'ensemble de son œuvre ». Constituée en 2007, l'Académie regroupe trois associations lorraines : Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, la confrérie Saint-Nicolas de Yutz et les Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome.

     

    Arrivé mardi soir, le Dominicain quittera la Lorraine samedi après avoir donné deux conférences (à Nancy au Musée lorrain et à Metz à l'Amphi Le Moigne) et reçu son prix aujourd'hui à Thionville.

     

    Avec Gerardo Cioffari, une autre approche de saint Nicolas passe par la Lorraine. A Bari, l'évêque de Myre est ainsi fêté à deux reprises : le 6 décembre et le 9 mai, jour anniversaire de l'arrivée de la sainte dépouille dans les Pouilles. « En mai, le pèlerinage dure trois jours », précise Gerardo Cioffari, « Aujourd'hui, le phénomène le plus important est constitué par la forte présence de Russes. C'est le nouveau visage de saint Nicolas, celui de l'œcuménisme. En Russie, la fête nationale a lieu en mai. Il s'agit quand même du seul cas de l'histoire où une nation orthodoxe fête un événement catholique ». Mais dans les premiers temps du christianisme, c'était la même Eglise.

     

    Passé, présent et futur... Le dominicain Gerardo Cioffari plonge dans de multiples sources. « Il y a encore beaucoup à faire et à découvrir ». Il l'affirme : « Nous pouvons dire aujourd'hui de manière scientifique que saint Nicolas a bien existé et qu'il a participé au Concile de Nicée. Pour cela, il faut s'appuyer sur un texte appelé 'La geste des officiers'. Il relate la libération des trois innocents et des trois officiers et présente beaucoup d'éléments géographiques et historiques. Les autres écrits relèvent souvent autant de l'histoire que de la légende. Nous avons ainsi la certitude de trois ou quatre épisodes. Cinq autres sont probables. Les autres tiennent de la fable des miracles, pas de la foi ».

     

    Le 10 décembre, lors de sa conférence au Musée lorrain, le père dominicain a également produit des photos d'un texte russe (le discours sur la Translation des reliques) qui crédibilise un peu plus l'authenticité de la relique portoise, une phalange dérobée à Bari. Même si, vu la taille de ce bout de doigt, saint Nicolas avait plus le gabarit d'un solide bûcheron vosgien que d'un humble religieux.

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.12.08]

  • 762ème procession en l'honneur de saint Nicolas en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

    Samedi 8 décembre 2007, la basilique portoise était archi-comble. Une foule fervente était venue y honorer le saint patron de la Lorraine et des enfants sages.

    6c6819f1539efc8c5dcc941324a85916.jpgIl est 20 heures. Les cloches de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, sanctuaire national des Lorrains, sonnent à toute volée. La foule des pèlerins s'engouffre dans les petites rues pour atteindre l'édifice. La basilique a vécu hier sa 762ème procession en l'honneur de saint Nicolas. La célébration était présidée par Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, et par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.

    La grande basilique est remplie des pèlerins venus de partout, d'Europe et du9ffb7b3d7fa6ace1f3b3304ca2e9dcdc.jpg monde entier. De Russie, d'Ukraine, de Roumanie, de Serbie... Mais aussi des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, de Taïwan... Et un petit groupe de San-Salvo, paroisse italienne jumelée à celle de Saint-Nicolas-de-Port. « Je suis heureux ce soir d'être pèlerin comme vous » a lancé Mgr Raffin. « Saint Nicolas est d'abord un saint de l'église d'Orient ». Son culte y était très répandu et d'inviter les fidèles à prier saint Nicolas pour hâter la réunification des Eglises orthodoxes et catholique séparées depuis 1054. Saint-Nicolas est aussi « un trait d'union reconnu depuis longtemps entre l'Orient et l'Occident ».

    303db909b858260c37f725e3b0ed8182.jpg« Saint Nicolas est devenu le patron des enfants. Ils sont les préférés de Jésus » a dit l'évêque de Metz en insistant sur l'importance de la place de l'enfant et de son éducation. Puis l'abbé Jacquot a invité à faire le geste traditionnel de la procession qui s'est perpétué à travers les siècles depuis 1245, en reconnaissance de la libération du Sire de Réchicourt après quatre années d'emprisonnement près de Gaza, en Palestine.

     Les lumières se sont alors éteintes et la basilique s'est éclairée des milliers de4653b41ed4cb456bf5c88901b0a195b2.jpg cierges des fidèles qui ont chanté des louanges à saint Nicolas pendant une heure en reprenant en choeur le traditionnel refrain :

    Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains, viens, couvre encore de ton doux patronage tes vieux amis, les enfants des Lorrains

    Totale vénération dans un océan de lumière derrière les reliques, statues et bannières de saint Nicolas 0af7b9315a680076c3848b0cb20f42cf.jpgoù avait pris place un nombreux clergé diocésain ainsi que des représentants des Eglises orthodoxes et gréco-catholique. Moment aussi d'une intense et fervente communion populaire des Lorrains autour de leur Saint Patron.

  • Alix Le Clerc à la cathédrale de Nancy

    729a1282cc5df03e5d25e92cf04eed19.jpgDimanche 14 octobre 2007, la cité ducale a connu un événement religieux exceptionnel : la translation des reliques de la Bienheureuse Alix Le Clerc à la cathédrale. Ces pieux restes étaient conservés depuis les années soixante dans la chapelle du Cour Notre-Dame à Nancy. Retour sur l’histoire de notre Bienheureuse lorraine et sur cette translation historique.

    Alix est née le 2 février 1576 à Remiremont. Menant une vie mondaine, après une maladie elle décide de changer ses habitudes de vie et de rejoindre Pierre Fourier, le nouveau curé de Mattaincourt. Une apparition de la Vierge lui fit comprendre qu’elle devait s’occuper de l’éducation des petites filles tant pauvres que riches. Aidées par Pierre Fourier, elles ouvrent à Poussay en 1598 la première école gratuite pour filles. Malgré les nombreuses difficultés, une congrégation prend forme et d’autres écoles se créent en Lorraine (Saint-Mihiel, Nancy, Pont-à-Mousson, Verdun, Bar-le-Duc, Saint-Nicolas-de-Port, Mirecourt, Epinal, La Mothe…). Le monastère Notre-Dame de Nancy est reconnu canoniquement en 1617 ; il était situé entre l’actuelle place Stanislas et la cathédrale, sur l’emplacement du lycée Jeanne-d’Arc. En 1618, Alix est élue supérieure de la communauté de ce premier monastère où elle décédera quatre ans plus tard, le 9 janvier 1622. Elle est béatifiée en 1947 à Rome par le pape Pie XII.

    Or, dans la nuit du 2 mai 1950, des étudiants, qui aménageaient une piste de danse dans une cave située sur l’emprise de l’ancien monastère Notre-Dame rue Maurice-Barrès, ont la surprise de mettre au jour, à 1,50 mètre de profondeur, un cercueil de plomb et une boîte en forme de cœur. Ils venaient de découvrir fortuitement la dépouille d’Alix Le Clerc. Les multiples campagnes de fouilles qui avaient été menées depuis le XIXème siècle étaient restées vaines. Les restes seront déposés à l’école Notre-Dame dans un reliquaire dû à l’artiste Philippe Desforges et le cercueil sera confié au musée de Remiremont.

    La cérémonie de translation des reliques fut précédée d’une évocation historique sur les lieux même du décès d’Alix Le Clerc, devant le numéro 9 de la rue Maurice-Barrès, ancienne rue de la Congrégation. Pour l’occasion, le porche avait été décoré d’une guirlande portant les blasons des villes qui accueillirent des écoles fondées par Alix.

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    Porté par quatre religieuses de la Congrégation Notre-Dame, le reliquaire fut accompagné processionnellement jusqu’au parvis de la cathédrale où Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul, entouré des évêques de Belfort-Montbéliard et de Trèves, l’accueillit. La sœur supérieure générale de la Congrégation Notre-Dame lue officiellement sa demande de voir confier les reliques de la Bienheureuse Alix à la cathédrale de Nancy pour permettre un culte public. Puis, ce fut l’entrée solennelle dans la nef accompagnée par les grandes orgues, le chœur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois et la Maîtrise de la cathédrale de Reims.

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    La messe fut suivie par plusieurs milliers de fidèles et, tout particulièrement, par les chanoinesses de Saint-Augustin venues d’Europe mais aussi d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. A l’issue de la célébration, les reliques entourées des sœurs et du clergé furent emmenées en procession jusqu’au reliquaire conservé dans une chapelle latérale de la cathédrale : les trois coffrets furent déposés tour à tour par la supérieure générale puis par la soeur provinciale et par l’évêque de Nancy et Toul.

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     [article à paraître dans La Revue Lorraine Populaire]