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correspondances

  • Ecrire en guerre, 1914-1918

    Nombre de familles, en France et dans les différents pays ayant participé à la Grande Guerre, conservent des archives de cette période. Cent ans après, ces archives privées éveillent la curiosité émue des générations actuelles et retiennent l'attention des historiens.

    Dans cet ouvrage, les auteurs tentent de répondre aux questions suivantes : qui conserve aujourd'hui ces archives privées (familles, institutions privées, services publics) ? En quoi consistent-elles (correspondances, photographies, journaux intimes) ? Qui firent leurs auteurs (militaires ou civils, hommes de troupes ou officiers, présents sur le front ou à l'arrière, en France ou dans d'autres pays belligérants) ? Quels ont été leurs usages successifs depuis la guerre jusqu'à aujourd'hui (mémoire familiale, témoignages, publications scientifiques, romans) ?

    Les détenteurs d'archives familiales qui s'interrogent sur le sort à réserver aux documents hérités de leurs ancêtres auxquels ils souhaitent rendre hommage y trouveront de nombreuses réponses à leurs questions. Ce livre s'adresse aussi aux étudiants en histoire, aux chercheurs et, plus largement, à tous ceux qui ressentent le besoin d'en savoir plus sur les archives de ce conflit mondial qui a tant marqué notre histoire.

     

    ‡ Ecrire en guerre 1914-1918. Des archives privées aux usages publics, Philippe Henwood et Paule René-Bazin (dir.), PUR, 2016, 195 p. (20 €).

  • Les Postes dans la guerre 1914-1918

    postes.jpgA l'occasion du Centenaire du début de la Grande Guerre, le Comité pour l'histoire de La Poste réédite son numéro 3 de la collection des Cahiers pour l'histoire de La Poste, enrichi et actualisé pour l'occasion, afin de témoigner des apports historiographiques nouveaux sur le rôle et l'implication des Postes dans un contexte de conflit mondial.

    La Poste civile se trouve mise en lumière dans sa capacité à se mobiliser pendant la Première Guerre mondiale afin d'assurer la continuité du service, en complément de la Poste militaire, et d'accueillir veuves et mutilés dans ses effectifs.

    A travers les contributions de plusieurs auteurs universitaires se donne à voir une forme postale de la représentation de la guerre. Les usages des échanges et le caractère charnel des objets de correspondance (lettres, cartes postales, colis et paquets) renforcent le service postal dans sa propension à nourrir le lien social. De même, les auteurs font apparaître l'immense arsenal réglementaire et organisationnel dans lequel l'Etat engage les Postes. Celles-ci se découvrent, à une époque où les Français deviennent largement acculturés, un rôle stratégique et social majeur.

    L'ouvrage livre une analyse renouvelée des Postes, civile et militaire, dans la Grande Guerre, en insistant notamment sur l'impact de la censure postale dans l'appréciation du moral des troupes par le GQG.

    Un remarquable ouvrage de synthèse sur un domaine fortement transformé par le premier conflit mondial.

     

    ‡ Les Postes dans la guerre 1914-1918, Sébastien Richez (dir.), CHP, coll. Les Cahiers pour l'histoire de La Poste, n° 17, 2014, 156 p., ill. (6 € franco).

    ‡ Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de commande ci-dessous :

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  • 500 témoins de la Grande Guerre

    temoins guerre.jpg80 ans après l'oeuvre magistrale de Jean Norton Cru, la question du témoignage de la Grande Guerre a largement évolué. La publication par François Maspero des Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, a suscité une véritable floraison. Carnets personnels et correspondances ont été extraits des armoires familiales et publiés, faisant ainsi apparaître le témoignage d'hommes et de - quelques - femmes qui n'étaient pas, pour la plupart, des professionnels de l'écriture.

    Les auteurs de ce livre ont eux-mêmes participé à ce phénomène éditorial et leurs analyses, dans le cadres des activités du Collectif de recherche international et de débat sur la guerre 1914-1918 ont permis de composer un dictionnaire présentant 500 témoins, soldats de toute arme et de tout grade, du 2e classe au général, civils hommes et femmes, notamment celles qui ont tenu un journal en pays envahi.

    Chacune et chacun est placé dans son contexte : qui était le témoin, dans quelles conditions a-t-il rédigé son témoignage, quels sont les principaux aspects de son contenu ? Des index permettent de retrouver les noms de personnes et de lieux, les thèmes traités et les numéros des unités pour les militaires. Les nombreuses illustrations donnent à voir des portraits, des groupes familiaux ou de camarades, ainsi que les thèmes favoris des témoins photographes. Car la photo, aussi, fait partie du témoignage de la Grande Guerre.

    Cet ouvrage collectif est dû à cinq auteurs principaux, tous spécialistes de l'histoire de la Première Guerre mondiale, et une trentaine de collaborateurs.

     

    ‡ 500 témoins de la Grande Guerre, Rémy Cazals (dir.), éditions Midi-Pyrénéennes-Edhisto, 2013, 495 p., ill. (29 €).