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Notre histoire - Page 48

  • Les rendez-vous 2015 de Pèlerins de Lorraine

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    Commémoration de la Bataille de Nancy en 2014 [archives H&PB].

     

    Les associations Pèlerins de Lorraine et Mémoire des Lorrains proposent plusieurs rendez-vous en 2015 pour tous les Lorrains amoureux de leur histoire :

    - le 5 janvier à 18h00, les Lorrains fêteront le 538ème anniversaire de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) sur la place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy

    Rappel important concernant la commémoration du 5 janvier, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy. Ce rassemblement n'a qu'un seul objectif : se souvenir de la victoire remportée par les troupes du duc René II sur celles de Charles le Téméraire. Toute autre manifestation par des chants ou banderoles ou slogans sans rapport avec cette commémoration historique serait anachronique et plutôt nuisible quant au message lotharingiste diffusé lors de cette animation mémorielle. Bienvenue à tous donc, mais dans l'unité du message patriotique lorrain uniquement et strictement.

    - les 9 et 10 mai, 37ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs avec messe célébrée par l’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris (et ancien pèlerin lorrain !), en l’église de Champougny (Meuse)

    - les 23, 24 et 25 mai, pèlerinage de Paris à Chartes avec Notre-Dame de Chrétienté.

    En Lorraine, le lundi de Pentecôte 25 mai rendez-vous à 9h30 au Tremblois (Laneuvelotte) pour la marche jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port (20 km) en union avec les pèlerins de Paris-Chartres et à l'occasion de la Saint Nicolas d'été

     

    ‡ Renseignement auprès de Jean-Marie Cuny au 03.80.20.67.22.

     

  • Bruley en Lorraine

    bruley.jpgGuy Demange est un poète, un amoureux de sa terre lorraine et de son village de Bruley dans le Toulois.

    Après plusieurs ouvrages de poésies, il récidive avec une ode à Bruley, un village des côtes de Toul qui produit un excellent vin gris... depuis le IXe siècle !

    Son village, il l'aime au point de lui consacrer un livre de poèmes. "Bruley, ma douce, Bruley mon cher pays à jamais, dont les prairies monotones mêlent le gris et le vert !

    Notre poète rend un bien bel hommage à ce vieux village, à ces antiques demeures aux tuiles rouges, à ses hommes qui travaillent la vigne, à ces croyants qui bâtirent l'église Saint-Martin, la chapelle et la grotte de Lourdes, aux défenseurs de la patrie qui construisirent le fort...

    "Voici donc Bruley la rieuse, Bruley aux multiples couleurs, Bruley joyeuse, si paisible, et quelque fois mélancolique".

     

    ‡ Bruley en Lorraine, Guy Demange, édition à compte d'auteur, 2014.

  • Les Lorrains et les Habsbourg

    lorrains1.jpg

    La Lorraine et l'Empire furent intimement liés au cours de l'histoire notamment par relations matrimoniales qui se nouèrent entre les maisons de Lorraine et de Habsbourg ; le mariage entre François Etienne de Lorraine et Marie-Thérèse de Habsbourg furent même à l'origine de la dynastie des Habsbourg-Lorraine, dont le plus éminent représentant fut, sans aucun doute, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche.

    L'ouvrage proposé par le général Alain Petiot est une véritable somme, fruit de dix années de recherches, sur les relations entre ces deux maisons régnantes et, tout particulièrement sur les familles lorraines qui se mirent au service du Saint Empire sous l'autorité des Habsbourg.

    lorrains2.jpgPays d’entre-deux, la Lorraine a été de tous temps un lieu d’influence croisée et de rivalité entre royaume de France et Empire. Les Lorrains se trouvent tiraillés entre la France et l’Empire. Certains d’entre eux, à la suite de leurs princes, pour eux ou à cause d’eux, sont amenés à quitter leur patrie et à servir l’empereur, par fidélité, par nécessité ou par opportunité. Sur toutes les terres des Habsbourg, des Lorrains passent, vivent et meurent. Leurs descendants deviennent sujets de l’empereur puis citoyens des nouveaux États nés de la chute de la monarchie. Durant plus de quatre siècles, des plus illustres au plus modestes, ils laissent leur trace dans une histoire qui est celle de l’Europe. Ce fort dictionnaire (2 tomes) les évoque et faire revivre leur épopée, révélant une face cachée de l’histoire de la Lorraine et ravivant la mémoire magnifique d’une nation disparue.

    L’ouvrage outre les notices biographiques, présente les répertoires détaillés : des officiers lorrains des armées impériales, des colonels propriétaires de régiments lorrains, des chambellans lorrains de l’empereur, des dames lorraines de la Croix étoilée, des anoblissements et titres conférés à des Lorrains dans l’Empire.

    Ce livre vient fort utilement compléter les deux ouvrages précédent consacrés aux relations entre les Lorrains et l'Empire des Habsbourg.

    L’auteur, Alain Petiot, est né en 1943. Admis à Saint-Cyr en 1962, il est diplômé de la faculté des Lettres de Rennes et breveté de l’École supérieure de guerre. Officier de cavalerie, il est général (2e section) de l’armée de terre. Membre des sociétés savantes de Bar-le-Duc et de Nancy, membre de l’Académie de Stanislas, ancien chargé d’études au Comité d’histoire régionale de la Région Lorraine, il a déjà publié Au service des Habsbourg (2000) et Les Lorrains et l’Empire (2005).

     

    ‡ Les Lorrains et les Habsbourg, Alain Petiot, éditions Mémoire & Documents, 2014, 2 tomes, 737 p., ill. (39 €).

     

  • François Ier du Saint Empire

    françois 1er.jpgFrançois Etienne, héritier des ducs de Lorraine, va troquer ses états contre un destin extraordinaire, celui d'empereur du Saint Empire romain germanique.

    Ses armes : la clairvoyance, le sens de la négociation et une haute idée de sa lignée. Quittant ses duchés de Lorraine et de Bar, il parvient aux plus hautes fonctions dans l'Europe du XVIIIe siècle : vice-roi de Hongrie, grand-duc de Toscane puis empereur du Saint Empire.

    Ce descendant de Charlemagne et de Saint Louis évolue dans une période troublée et ses décisions sont parfois violemment contestées. Avec son épouse, l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg, il défendra avec bravoure les intérêts de son empire.

    François Ier du Saint Empire est un monarque brillant doublé d'un fin politique. Le prince, éduqué à la rude en Autriche, est imprégné de la philosophie des Lumières. Dans cette époque de découvertes et de curiosités sans bornes, il va constamment encourager les arts et les sciences. Fondateur de la maison des Lorraine-Habsbourg, François Ier, par l'immense fortune dont il la dote et par les alliances qui la lient à toutes les cours d'Europe, assure la continuité de la suprématie impériale sur le Saint Empire romain germanique qui brille de ses derniers feux...

    Pour restituer la personnalité et le parcours hors du commun de François III de Lorraine, devenu François Ier du Saint Empire, l'auteur a mis ses pas dans ceux du monarque en parcourant les archives de Cracovie, Wroclaw, Bratislava, Prague, Vienne, Ratisbonne, Dresde, Heidelberg, Mayence, Nancy, Lunéville... Les confidences de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et l'accès aux archives de la famille impériale complètent ce portrait d'un homme et d'une époque.

     

    ‡ François Ier du Saint Empire, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2014, 150 p., ill. (17,50 €).

  • "Les Rubans du Patrimoine" pour l'église de Mont-Saint-Martin

    mont st martin.jpgLa Ville de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) a été mise à l’honneur le 21 novembre dernier à l'occasion de la remise du prix départemental « Les Rubans du Patrimoine » pour la restauration extérieure de sa remarquable église romane.

    Depuis quelques années, la municipalité de Mont-Saint-Martin a fait le choix de restaurer son église romane Saint-Martin érigée au XIe siècle. La réparation de la charpente, de la toiture, le sablage et le nettoyage des pierres extérieures, la mise en valeur de l’édifice en lumières et l’installation de nouveaux vitraux et d’une rosace de style contemporain ont permis sa renaissance.

    C’est pour toutes ces raisons que le jury régional du concours les « Rubans du Patrimoine » édition 2014 a récompensé la ville de cette distinction.

    [cliché : la Fondation du Patrimoine]

  • La médaille du soldat américain de 1944 revient à Mirecourt

    La médaille militaire Purple heart du soldat Victor Draeger a été retrouvée et remise au maire de Mirecourt. Le militaire y avait laissé sa vie lors de la Libération en 1944. Sa mémoire a été honorée lors d’une commémoration placée sous le signe de l’émotion au cimetière américain de Dinozé.

    mirecourt.jpgLes porte-drapeau se tiennent fièrement au garde-à-vous pendant le discours solennel de Carl Hale, représentant de l’Otan. L’Américain, venu au nom des vétérans de sa patrie, énonce avec émotion le court parcours du jeune Victor Draeger. Le soldat est mort le 15 septembre 1944, tombé lors de la Libération de Mirecourt. « Soixante-dix ans après, on a retrouvé son propriétaire, note Carl Hale. Pourtant, la décoration a voyagé ». Retrouvée au Wisconsin sur un marché aux puces, elle a été dissimulée dans une boîte à carnet de chèques.

    Lorsqu’une chineuse reconnaît l’objet et y découvre le nom du soldat gravé au dos, elle l’envoie aux services des vétérans de son pays puis en France. « Désormais, on pourra la trouver dans le salon d’honneur de la mairie de Mirecourt avec quelques éléments historiques », indique Yves Séjourné, maire de la cité récipiendaire. « Nous tenons à ce devoir de mémoire. Ce soldat est le symbole d’un acte d’héroïsme. »

    Engagé alors qu’il n’avait que 19 ans, Victor Draeger a suivi les traces de son père, lui aussi soldat. Sa mère est décédée en maison de retraite il y a quelques années. Aucun membre de sa famille n’a été retrouvé. Il semblerait que ce soit le point de départ de l’errance de la médaille. « Les gens sont inconscients de laisser circuler une médaille, de la vendre », s’indigne Jocelyne Papelard, présidente de l’US memory Grand Est France. « Cette récompense, c’est le prix du sang. Il a été tué pour la Libération de Mirecourt. Il a donné sa vie. » Pour Yves Séjourné, l’histoire du soldat sera à jamais associée à celle de la commune. « C’est un fait d’Histoire. Que ça tombe sur Mirecourt, c’est incroyable. »

    Le maire de Mirecourt s’est engagé à faire fleurir chaque année la tombe du héros ; il va même demander l’apposition d’une plaque commémorative sur le monument aux morts, afin que les habitants se souviennent de cet acte. « Cet hommage, c’est un peu comme si Draeger vivait à nouveau. »

    [Vosges Matin]

  • Inquiétudes sur l’avenir de la chapelle de l’hôpital de Lamarche

    L'hôpital rural de Lamarche va faire l'objet d'une restructuration dans les prochains mois. La question du devenir de la chapelle - qui n'accueille plus d'office religieux depuis plusieurs années - et de sa reconversion se pose désormais.

    chapelle lamarche.jpgL'hôpital de Lamarche eut pour ancêtres une maison des pauvres créée en 1715 grâce aux dons d'un notaire de la localité, maître Oudot, et un établissement d'accueil pour les petites filles qui devint un pensionnat.

    L’établissement d’un hospice fut autorisé par Mgr Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul, en janvier 1750, afin de recevoir les infirmes et les vieillards de la commune. En 1845, ce n'était plus qu'une maison de charité, distribuant des secours en nature à domicile. L'accueil de patients ne sera effectif qu'à partir de janvier 1887.

    chapelle intérieur.jpgDe l'ancien bâtiment, il ne reste plus que la chapelle construite à la fin du XVIIIe siècle à l'initiative d'un prêtre originaire du bourg, l'abbé François Nicolas Bresson, transformée au XIXe siècle, et une aile du bâtiment longeant la rue et prolongée vers 1835.

    Des acquisitions et dons de maisons ont permis le développement de l’hospice à la fin du XIXe siècle.

    vosges,lamarche,hopital,chapelleLa chapelle fut affectée au culte jusqu'à la fin du XXe siècle. Depuis, son état sanitaire se dégrade dangereusement.

    Quelques habitants de la commune se posent la question de savoir s'il faut créer une association de défense du patrimoine local afin de suivre le dossier de cette chapelle qui mérite d'être sauvegardée.

     

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    Chapelle de l'hôpital rural de Lamarche, XVIIIe s. [cliché © Francis Relion].

     

  • L'îlot du palais de justice d'Epinal

    epinal.jpgL'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.

    Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les  bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.

    Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.

     

    ‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions  de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).

  • Quelle Noël s'apprêtons-nous à fêter ?

    " Chers amis,

    noel,jésus christ,sauveur,nativité,consumérisme,athéisme,indifférentisme,christianismeComme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.

    Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
    C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
    Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

    Je me souviens que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale. Mais vous savez quoi ? Je n’étais pas invité...

    J’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table. En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.

    Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ’ho ho ho !’ Il s’est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant ’Père Noël ! Père Noël !’, comme si la fête était en son honneur !

    A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser ; j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n’est venu à moi.

    Soudain ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu’auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?

    J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

    Tous les ans ça empire. Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçus, et plus personne ne pense a moi. J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.

    Aujourd’hui je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre coeur. Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.

    En guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant.

    Je vous aime très fort ! "

    Jésus

    [source : Refuge Notre-Dame de Compassion]

  • Les cryptes en France

    Lcrypte,lorraine,bleurville,christian sapina crypte est une architecture apparemment connue, imagée, documentée, mais qui reste quasiment mythique dans les esprits. Elle renvoie de manière souvent abusive à une réalité que l’on croit uniquement souterraine.

    L’auteur tente dans ce magnifique ouvrage de synthèse de sortir des idées reçues en reconstituant le processus historique de la crypte dans une démarche à la fois archéologique et anthropologique. Chaque crypte a son histoire, une histoire qui s’est constituée souvent bien après sa construction et même son usage. C’est pourquoi dans ce parcours archéologique des cryptes en France - où la Lorraine tient toute sa place avec de nombreuses notices sur les cryptes les plus remarquables de la région -, l’auteur accorde une place particulière aux textes et à l’examen des espaces pour reconstituer usages et parcours.

    Les réponses qu’il apporte s’inscrivent dans un panorama plus général de l’évolution de l’espace sacré. La crypte assure ainsi à l’église sa dimension dans le temps, sa mémoire, au point que l’on chercha toujours à ancrer cette mémoire et l’origine du site là où se trouve la crypte. En restituant la crypte dans sa dimension architecturale et historique, l’enquête bouscule l’histoire locale pour mieux saisir l’épreuve du temps, la trace d’une croyance et l’expression d’une société.

    Cet ouvrage est le fruit d’un travail de longue durée de Christian Sapin, archéologue et historien de l’art, qui recense près de 400 cryptes en France entre le IVe et le XIIe siècle, tout en établissant des comparaisons avec des cryptes situées en Europe occidentale. L’ouvrage bénéfice de reconstitutions en 3D ainsi que d’une campagne photographique exceptionnelle du photographe Jean-François Amelot.

    Un ouvrage de référence, qui offre une approche archéologique et historique inédite et attendue de la part d’un grand spécialiste.

     

    ‡ Les cryptes en France. Pour une approche archéologique (IVe-XIIe s.), Christian Sapin, éditions Picard, 2014, 320 p., ill. couleurs (76 €).

     

  • La pâte feuilletée de Claude le Lorrain

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    [Vosges Matin]

  • Comment Saint Nicolas est devenu lorrain

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    [L'Abeille]

  • Les grandes affaires criminelles de Lorraine

    crimes.jpgTout au long de son histoire, la Lorraine n'a pas été épargnée par les bandits et autres meurtriers. Quatre plumes se sont associées pour réunir les plus grandes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique judiciaire en Lorraine sur un siècle, entre 1889 et 1999.

    Des crimes du tueur en série Jean Dauga au calvaire du petit Johnny, en passant par les assassinats commis par l'"ogresse" Jeanne Weber ou le "monstre de Maxéville" Claude Charmes, le traître vosgien Robert Huin durant l'Occupation et le meurtre toujours inexpliqué de Grégory Villemin, le lecteur découvre dans ce recueil la face la plus noire de la nature humaine. Des histoires criminelles toutes plus effrayantes et tragiques les unes que les autres...

    Les auteurs compilent trente-six affaires parmi les plus emblématiques de la région. Chaque auteur a exhumé des archives des quatre départements lorrains des affaires originales qui ont marqué durablement les esprits. De l'horreur mais aussi une réflexion sur les capacités de l'être humain a faire le mal. Et la difficulté à pardonner aussi...

     

    ‡ Les grandes affaires criminelles de Lorraine, collectif, éditions De Borée, 2014, 440 p., ill. (26 €).

  • La Meuse est envahie : août-décembre 1914

    meuse.jpgLe Conseil général de la Meuse avec les éditions du Qotidien poursuivent la publication du périodique consacré à la Grande Guerre dans le département. Dans ce deuxième opus, les auteurs nous font revivre l'invasion de la Meuse par les troupes allemandes.

    Après avoir reculé sur tout le front lors des batailles des frontières, les Français se reprennent. Après la bataille de Nancy, la bataille de la Marne sauve la France du désastre, brise le plan de guerre de l'Allemagne et détruit le mythe de l'invincibilité de l'état-major de Berlin. Mais si éclatante qu'elle apparaisse alors, la victoire française prolongée au Grand Couronné, est loin d'être décisive. En effet, les armées franco-britanniques n'ont pu ou n'ont su exploiter leur avantage. D'abord parce que trop épuisées et affaiblies, elles ne peuvent se lancer à leur poursuite ; ensuite, parce que les Allemands ont redéployé une partie de leurs forces.

    La guerre est loin d'être finie. La Meuse se retrouve au cœur des combats. L'état-major allemand reprend sa tentative d'encerclement de Verdun. La vieille citadelle ne tombera pas mais Saint-Mihiel est occupé.

    Finalement, le front est consolidé depuis la mer du Nord jusqu'à la frontière suisse. La guerre des tranchées commence ; personne ne songe à la paix. Pour le plus grand malheur des habitants de la Meuse... Car il ne faut pas l'oublier : non seulement l'invasion allemande de 1914 a été marquée par une série d'atrocités (de 5000 à 6000 civils tués en France et en Belgique, de 15 000 à 20 000 bâtiments incendiés et détruits), mais, de plus, elle a été suivie par l'occupation, plus ou moins longue, de dix départements du nord et de l'est et notamment une partie des Vosges, et le nord de la Meurthe-et-Moselle et de la Meuse...

    Ce numéro raconte les débuts de cette guerre en Meuse et ses conséquences sur les populations civiles.

     

    ‡ La Meuse est envahie. Août-décembre 1914, n° 2, Jérôme Estrada de Tourniel, éditions du Quotidien, 2014, 63 p., ill. (10 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 29 : entre musée et fête de la Saint Martin

    la nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,LorraineEt voici déjà le 29ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, toujours aussi populaire auprès de ses lecteurs et amoureux de notre Lorraine !

    Si dans son édito' Jean-Marie Cuny revient sur le "hit parade" des célébrités lorraines, dans le sommaire concocté pour ce nouveau numéro, notre fondateur-animateur-rédac' chef nous invite à une large découverte de notre histoire et de nos traditions lorraines, jugez-en :

    - le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion de Gravelotte

    - l'église Saint-Quentin de Scy-Chazelles

    - l'homme qui fit arrêter le roi à Varennes

    - la croix réhabilitée

    - le prieuré de Belval et l'abbaye Saint-Léopold de Nancy

    - Georges Jacquemin et son vin d'orge à Nancy en 1888

    - Allons enfants...

    - Prény, un lieu de légende

    - où est passé la Saint-Martin ?

    - l'oie de la Saint-Martin

    - Aller au pain

    - une fiauve en patois lorrain : les truffiers

    - la confiserie des Hautes-Vosges

    - chansons à boire

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant son règlement à l'ordre de "SEP Helenus" et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

     

  • L'Echo des Trois Provinces hiver 2014-2015 est paru

    echo173.jpgLe numéro d'hiver de L'Echo des Trois Provinces vous convient à un rendez-vous poétique mais aussi culturel. En parcourant ses pages, vous irez à la rencontre des habitants du Pays aux Trois Provinces, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté. Même si le législateur tire un trait sur nos régions historiques en les regroupant en des entités administratives sans âme, nos trois provinces demeureront bien des créations de l'Histoire.

    Cependant, même si les relations entre elles furent parfois conflictuelles, désormais des liens d'amitié se sont créés ; en témoigne l'association pour le développement du Pays aux Trois Provinces qui promeut, tous les deux mois, la vie des habitants et leur histoire à travers son magazine.

    A découvrir au sommaire de ce numéro de décembre 2014 - janvier 2015 :

    - Damblain : entre échec économique et découvertes archéologiques

    - les compte-rendu des visites estivales

    - spécial poésie

    - inauguration du sentier de découverte du site du vallon du Préfonrupt à Monthureux-sur-Saône

    - Valentin Jamerey-Duval de passage à Senaide en 1709

    - l'ermitage de Barcan à Belmont-lès-Darney

    - inquiétudes sur l'avenir de la chapelle de l'hôpital de Lamarche

    - histoire de la cuisine : la dariole de la Reine Christine

    - la vie des associations

    - le parc naturel régional : une ambition pour notre région

    - animations au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez evelyne.relion@orange.fr

  • Nos crèches de la Nativité lorraines

    crèche lorraine.jpg

    Crèche lorraine, XVIIe siècle [archives ©H&PB].

     

    Puisque certains "dictateurs de la pensée" et "ayatollah" de la laïcité veulent interdire en France l'exposition de crèches de la Nativité dans les lieux publics, votre blog fait de la résistance en vous présentant une magnifique crèche lorraine du XVIIe siècle, conservée en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

    D'autres seront postées d'ici Noël... Et surtout, montrez vos crèches !

    Gloria in excelsis Deo !

  • Souscription pour la restauration du temple protestant de Lunéville

    L'Association cultuelle de l’Eglise protestante unie de Lunéville-Dombasle et environs et la Fondation du Patrimoine de Lorraine ont lancé, en partenariat, une campagne de mécénat populaire pour la restauration du temple protestant de Lunéville.

    temple.jpgL’édification du temple de Lunéville a représenté un moment fort de l’histoire du protestantisme en Lorraine. Ce n'est qu'après le concordat de 1802 que les protestants ont été autorisés à réorganiser leurs églises. En 1835, la communauté de Lunéville demande que la chapelle du château lui soit affectée. En vain. Elle devra attendre 1847 pour qu'une salle communale lui soit donnée. Le nombre de fidèles augmentant, la construction d'un temple est envisagée. Une souscription publique est déjà ouverte à cette époque, à laquelle catholiques et israélites participent à côté des protestants. Le don d'une anglaise complète ce mécénat. Henri Melin, un architecte nancéien, réalise les plans du temple, dont les vitraux actuels (la rosace et les baies) constituent la principale richesse. Ils ont été réalisés entre 1958 et 1970 d'après les cartons d'Henri Macoin, paroissien et professeur à l'école nationale des Beaux Arts à Nancy. Quant à l’harmonium, il s’agit d'un instrument de belle facture sorti de la manufacture Christophe et Etienne.

    Intégré à l’histoire et au patrimoine local, le temple est depuis 2004 volontiers ouvert pour accueillir des manifestations culturelles. Sa sauvegarde est impérative. Un projet englobant la restauration et la protection des vitraux, le changement de la porte d’entrée, la peinture extérieure des huisseries et la révision de l’harmonium, est envisagé. Ce projet complété par l’éclairage nocturne des vitraux réaliserait le souhait d’Henri Macoin de voir l’édifice se transformer en lanternon, sorte de trait d’union entre la ville vieille et la ville neuve. Le montant des travaux retenu dans le cadre de la souscription publique est de 18 848 €.

     

    ‡ Plus d’info sur www.fondation-patrimoine.org

  • Pour sauver la chapelle templière de Libdeau

    libdeau.jpg

    [ER]

  • Messe de l'Immaculée Conception et prière pour la vie

     

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    Messe de l'Immaculée Conception le 8 décembre 2014 en l'église Marie-Immaculée de Nancy [cliché : H&PB].

     

    Prière pour la vie

    du pape Benoît XVI

    Seigneur Jésus,
    qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence
    l’Eglise et l’histoire des hommes,
    Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang
    nous fais participer de la Vie divine
    et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle,
    nous t’adorons et nous te bénissons.
    Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime,
    réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions :
    Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante,
    rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel
    l’œuvre admirable du Créateur,
    dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant
    qui vient à la vie.
    Bénis les familles,
    sanctifie l’union des époux,
    rends fécond leur amour.
    Accompagne de la lumière de ton Esprit
    les choix des assemblées législatives,
    pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent
    le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine.
    Guide le travail des scientifiques et des médecins,
    afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne
    et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice.
    Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers,
    pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants
    afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement
    à la naissance de nouveaux enfants.
    Console les époux qui souffrent
    de l’impossibilité d’avoir des enfants
    et, dans ta bonté, pourvois!
    Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés,
    afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité,
    de la consolation de ton divin Cœur.
    Avec Marie, ta Mère, la grande croyante,
    dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine,
    nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur,
    la force d’aimer et de servir la vie,
    dans l’attente de vivre toujours en toi,
    dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.

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    [H&PB]

  • Remplissez les églises et les crèches se défendront elles-mêmes !

    "Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera avec la construction des mosquées.

    crèche.jpgLe mouvement a rapidement pris de l’ampleur. Pour les plus médiatisées d’entre elles, celle de Béziers, la crèche de la Nativité, dite de Robert Ménard, son maire, puis la crèche du Conseil général de Vendée dont l’installation a été suspendue par ordre du tribunal de Nantes.

    Très vite, la mobilisation générale (sur internet seulement) pour la défense de nos us, de nos coutumes, de nos traditions, de notre culture, de notre histoire, de nos valeurs, etc. Des pétitions ont circulé, rapidement signées ; des groupes Facebook se sont constitués, aussitôt « likés » ; des articles rédigés, vite partagés, commentés à profusion ; des tweets d’orfraie composés, immédiatement retweetés.

    Et pendant ce temps-là, les églises sont restées vides.

    Et pendant que les églises sont restées vides, les mosquées sont restées, comme il se doit, remplies. Pleines. À craquer. Débordantes. Occupant les rues et les ruelles, les boulevards et les places publiques. Crédibles.

    Et alors que les mosquées ne désemplissent pas, les églises restent vides, colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées. Puis ces églises redeviendront vides. Froides. Comme un Lazare qui n’arrive plus à ressusciter.

    Et puis les églises vides sont désacralisées, déchristianisées, comme le sol qui s’islamise sous leurs fondations. « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » L’Église, communauté des chrétiens. La pierre est devenue argile et les églises sont détruites ou transformées en centres culturels, en hôtels. Bon pour l’économie locale. Pour le tourisme aussi.

    Et puis les églises se rempliront à nouveau. Pleines. À craquer. Débordantes. Parce que transformées en mosquées. Fières. Arrogantes.

    « Le christianisme, et le catholicisme plus précisément, n’est pas n’importe quelle religion pour la France, c’est la religion qui a fait la France, depuis 1500 ans, depuis le sacre de Clovis. Ce n’est pas n’importe quelle religion, ce n’est pas le judaïsme, ce n’est pas le protestantisme, ce n’est pas l’islam », disait récemment Éric Zemmour. Le christianisme, c’est aussi la parole du Christ, issue des Évangiles. À redécouvrir. Et Zemmour de conclure par une phrase de Chateaubriand : « Si vous chassez le christianisme, vous aurez l’islam. »

    Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera, conquis, avec la construction des mosquées.

    J’oubliais. Remplissez vos églises et vos crèches se défendront d’elles-mêmes."

    [Pierre Mylestin | Boulevard Voltaire]

  • Bruyères (88) : l'oratoire de la ferme des Anges restauré

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    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau (88) : l’église Saint-Nicolas profanée et pillée

    L’église Saint-Nicolas de Neufchâteau a été victime d’un pillage en règle dans la nuit du 2 au 3 décembre 2014.

    vosges,neufchâteau,église saint nicolas,cambriolage,profanation,hostie,statuesUn vitrail a été brisé dans la partie basse de l'édifice. C'est par là que le ou les cambrioleurs sont entrés. Neuf des 23 statues présentes dans l'églises ont été dérobées, 8 d'entres elle étaient classées au titre des Monuments historiques ; il s'agit d'œuvres en bois polychrome des XVIe et XVIIIe siècles, des pièces uniques et irremplaçables, véritables trésors de beauté.

    vosges,neufchâteau,église saint nicolas,cambriolage,profanation,hostie,statuesLes malfaiteurs s'en sont également pris aux tabernacles de la partie haute de l'église et celui qui contenait les saintes hosties consacrées a été complètement détruit. Ces actes de profanation inadmissibles, portant atteinte aux convictions religieuses des catholiques, n’ont été condamnés par aucune autorité publique, ni religieuse d’ailleurs… Une messe de réparation n'est semble-t-il même pas prévue.

    La mairie, propriétaire des lieux de culte, a porté plainte et l'enquête a été confiée à la gendarmerie de Neufchâteau.

  • Saint Nicolas et le mauvais goût...

    La Lorraine vient de connaître un week-end consacré à son saint patron, Saint Nicolas.

    saint-nicolas.jpgFête traditionnelle s'il en est, elle devrait être avant tout la fête des enfants, de l'innocence et de la gratuité pure. Or, nous avons, au fil des ans, de plus en plus affaire à des "Saint Nicolas" spectacles et mercantiles où le mauvais goût est trop souvent présent.

    Nancy, en particulier, en donne un triste exemple. Plus de marché de Noël, mais désormais un marché de Saint Nicolas avec son cortège de boutiques attrape-nigauds et autres baraques à frites, son défilé carnavalesque, sa débauche de feux d'artifice et sa cohorte de touristes pressés... Heureusement, la ville de Saint-Nicolas-de-Port sauve la mise en conservant à cette fête traditionnelle son caractère religieux, avec la cérémonie de la grande procession.

    On a même pu lire dans un quotidien régional que les libre-penseurs ne "s'attaqueront" pas à cette fête car ils estiment qu'elle n'a pas de caractère... religieux, et surtout qu'elle n'est plus catholique ! C'est vous dire que, dans l'opinion publique, la "Saint Nicolas" est devenu laïque, commerciale et banale, réduite au rang de la fête de Noël qui ne fait désormais plus les beaux jours que des commerçants !

    A quand le retour d'une fête de Saint Nicolas faite de simplicité et de proximité avec les enfants ? Ce qu'elle n'aurait jamais due cesser d'être...

  • Exposition "Louis Français (1814-2014), empreinte pré-impressionniste"

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  • Venez fêter Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port !

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    Procession de la Saint Nicolas d'hiver en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port [archives H&PB].

     

    La Saint Nicolas approche à grands pas et l’association Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port se met en ordre de marche pour participer à cette grande fête traditionnelle lorraine.

    Sa boutique. La boutique de l’association sera ouverte de 14h à minuit le samedi 6 décembre, jour de la procession ancestrale. N’hésitez pas à venir vous y réchauffer et y trouver un petit cadeau à offrir (la boutique est située à côté de la basilique).

    Son marché de la Saint Nicolas. Rendez-vous sur le marché de 14h à 18h, place des droits de l’homme à Saint-Nicolas-de-Port.

    Sa convivialité. La tradition de l’accueil juste avant la procession est remise à l’honneur : samedi 6 décembre, venez partager un pâté lorrain chaud, quelques amuse-gueule, quelques sucreries et de quoi boire un coup ! Rendez-vous à notre local chauffé situé au-dessus de l’Office de tourisme à partir de 19h15-19h30. Une participation de 3 € par personne sera demandée.

  • Remiremont (88) : "Le peintre et l'infirmière" au musée Charles de Friry

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  • Marie-Antoinette

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    Les éditions Perrin rééditent le best-seller du grand historien que fut André Castelot (1911-2004) consacré à la biographie de la reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine.

    Avec la précision, la clarté, l'érudition et le style très vivant qui ont fait sa renommée, André Castelot entraîne son lecteur à la découverte de l'une des souveraines les plus fascinantes et controversées de l'histoire de France, une reine au destin tragique que seuls la verve et l'art du grand historien pouvaient à ce point magnifier. Et pour les Lorrains, Marie-Antoinette demeure la descendante emblématique de la Maison de Lorraine puisqu'elle fut la quinzième et dernière enfant de François-Etienne de Lorraine, devenu empereur du Saint-Empire, et de son épouse Marie-Thérèse de Habsbourg.

    Cette biographie, qui n'a pas pris une ride depuis 1962 date de sa première édition, est devenue un classique et une référence appuyée sur une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondances souvent oubliés. Un ouvrage coloré et passionnant que tout Lorrain se doit de posséder bien en vue dans sa bibliothèque !

     

    ‡ Marie-Antoinette, André Castelot, éditions Perrin, 2014, 572 p., ill. (24,90 €).

     

     

  • La vie encore

    la vie encore.jpgDans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, six musées des Vosges se sont associés en 2014 afin de proposer un cycle d'expositions. Ce sympathique livre en est comme la quintessence.

    Dans chaque musée, un personnage emblématique de cette époque de guerre a été choisi - le musicien, l'enfant, la femme, le peintre et le passant - afin de recréer un parcours où la vie s'exprime par des textes dédiés à la paix et à la fraternité.

    Ce petit ouvrage est agréablement illustré par Zoé Thouron sur des textes plein de poésie de Thomas Scotto. Pour la vie, pour la paix...

     

    ‡ La vie encore, Thomas Scotto et Zoé Thouron, éditions du Pourquoi pas, 2014, 51 p., ill. (9,50 €).

  • Fontenoy-le-Château (88) : devenez mécène du plus vieux donjon lorrain

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    [Vosges Matin]