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antiquité

  • La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine

    En partant du constat de la richesse sous-exploitée du patrimoine lapidaire et bâti lorrain, cet ouvrage collectif établit un premier bilan sur l'économie de la pierre en Lorraine pour les périodes gallo-romaines et médiévales. Il présente les résultats d’un projet collectif de recherche et livre des données inédites concernant les modes d’extraction, de transport ou de mise en œuvre du calcaire et du grès. Il fédère des chercheurs de l’Université de Lorraine, de l’Inrap, du CNRS et de différentes institutions ou associations autour d’une quarantaine de sites étudiés dans le cadre d’opérations d’archéologie préventive ou programmée, en privilégiant la diversité géographique, géologique et chronologique : les carrières gallo-romaines de Lafrimbolle, Saint-Quirin, l'extraction et l'utilisation du grès sur le site gallo-romain de La Bure, la carrière gallo-romaine du Quéveney à Monthureux-le-Sec, les carrières antiques des côtes de Moselle (Norroy-lès-Pont-à-Mousson, Montauville, Maidières et Jézainville), l'ouvrage gallo-romain du Pont des Fées aux Voivres, le site de récupération de blocs ouvragés en bordure de voie romaine à Saint-Baslemont, le mobilier lapidaire antique de l'amphithéâtre de Metz, la tour antique du Bacha à Deneuvre, les sarcophages du haut Moyen Âge de Metz, Toul et Verdun, le pont carolingien de Dieulouard-Scarpone, le donjon de Vaudémont, de Fontenoy-le-Château et de Pierre-Percée, la tour maîtresse de Bainville-aux-Miroirs; le logis seigneurial du château de Beaufremont...

    La variété de ces monographies permet d’aborder de façon synthétique les problématiques liées aussi bien aux modes de production des petites carrières circonstanciées locales et des grands centres d’extraction régionaux, qu’aux choix des matériaux pour la réalisation de stèles funéraires du IIe siècle ou de grands donjons seigneuriaux du Moyen Âge central, ou qu’aux réseaux de diffusion et de transport de la pierre. La grande majorité des résultats présentés ici sont inédits, les sites retenus ayant été étudiés sous des angles encore novateurs en Lorraine.

     

    ‡ La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine. De l'extraction à la mise en œuvre, Karine Boulanger et Cédric Moulis (dir.), PUN-EDULOR, 2018, 686 p., ill., cartes, 25 €.

  • L'archéologie à Metz

    Depuis le milieu du XVIIIe siècle, les découvertes archéologiques ont contribué à l'enrichissement de l'histoire messine. A cette époque, elle est l'apanage d'érudits et les mises à jour sont fortuites. L'archéologie moderne ne naît à Metz qu'à l'extrême fin du XIXe siècle, au cours de la première annexion allemande, grâce à l'œuvre de Jean-Baptiste Keune. Pendant un siècle, des personnalités marquent ainsi la recherche messine, qui se développe en raison de la réalisation de travaux d'aménagement du territoire. Scientifiquement, elle a bénéficié de l'avance de la recherche allemande au cours des deux annexions. Par conséquent, Metz présente certaines particularités inhérentes ou non au contexte national.

    L'archéologie messine s'est appuyée régulièrement sur les sociétés savantes, dont les membres ont contribué à la protection du patrimoine. Les Musées de Metz par le biais de leurs conservateurs ont joué un rôle décisif,  tant dans la sauvegarde des vestiges que dans la diffusion des connaissances. Pendant un siècle, les méthodes d'analyse ont ainsi évolué, permettant la précision des données historiques. Cette évolution aboutit au début des années 1980 à l'émergence d'une archéologie urbaine et à une harmonisation des pratiques. Metz, et par extension sa région, est l'une des premières villes françaises à mener cette nouvelle politique.

    L'ouvrage retrace de manière fort claire l'histoire de l'archéologie messine appuyée sur des illustrations d'époque. Nous avons là également une bonne synthèse des découvertes archéologiques réalisées sur le territoire de la ville.

     

    ‡ L'archéologie à Metz. Des antiquaires à l'archéologie préventive (1750-2008), Julien Trapp, Presses universitaires de Rennes, 2015, 178 p., ill., cartes (27 €).

  • Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe s. ap. JC)

    Il s'agit de la premier synthèse des résultats du programme de recherche intitulé "Les enduits peints gallo-romains sur les territoires des Leuques et des Médiomatriques". Consacré à Metz-Divodurum, il regroupe les contributions de chercheurs appartenant à différentes institutions et services de l'archéologie. Il offre un corpus exhaustif de plusieurs ensembles d'enduits peints souvent inédits mis au jour dans le chef-lieu des Médiomatriques. L'ouvrage prend en compte aussi bien le mobilier anciennement découvert que le plus récent prélevé lors d'opérations d'archéologie préventive durant ces trente dernières années.

    Témoin précieux et exceptionnel des élévations des constructions antiques dont il ne reste plus que des traces ténues, les enduits peints s'intègrent dans une réflexion globale sur l'architecture et l'habitation antique en Lorraine.

    Le livre passe en revue le contexte historique de l'antique Divodurum ainsi que l'histoire de la recherche archéologique à Metz et présente les peintures par site suivant un ordre chronologique.

     

    ‡ Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe siècle p.C.) - I. Metz-Divodurum, Dominique Heckenbenner et Magali Mondy (dir.), éditions Ausonius, 2014, 269 p., ill. (50 €).

  • Histoire de la Poste dans le monde

    la poste.jpgDe la plus haute Antiquité à nos jours, comment les hommes communiquèrent-ils à distance ? Comment se transmirent-ils des informations ? Longtemps, cette initiative resta un instrument de gouvernement, strictement réservé au pouvoir et à ses agents. Puis, peu à peu, les particuliers multiplièrent à leur tour des instruments de liaison, mobilisant tous les moyens de transport. Aller plus vite et de manière plus fiable fut sans cesse un moteur de développement.

    Conçue à l'origine pour remplir les caisses du Trésor avec l'adoption du timbre-poste, la Poste devint ensuite un outil pour accroître les échanges commerciaux. Elle connut dans les années 1875-1975 l'équivalent d'un siècle d'or avec l'invention du train, de l'automobile et de l'avion.

    Considérée jusqu'à nos jours comme une institution étatique, symbole de progrès économique, humain et culturel, elle est désormais confrontée à une mutation sans précédent avec les nouvelles technologies. Que sera-t-elle demain ?

    Dans cet ouvrage synthétique, découpé en six grandes étapes, l'auteur réussit à embrasser magistralement tous les systèmes dont usèrent les hommes dans le monde pour communiquer entre eux depuis l'Antiquité.

     

    ‡ Histoire de la Poste dans le monde, Camille Allaz, éditions Pygmalion, 2013, 686 p. (26,90 €).

  • Journées nationales de l'Archéologie : "Par tous les dieux !" - 9 juin à Nancy

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  • Grand (Vosges) : visite de fin de saison de la base archéologique

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  • La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain (Moselle)

    mont st germain.jpgEtablie sur un promontoire dominant le village de Châtel-Saint-Germain, en Moselle, la nécropole du Mont Saint-Germain occupe l'extrémité d'un site fortifié du type "éperon barré" attribuable au second âge du Fer, puis réoccupé durant l'Antiquité tardive. Du XIe au XIIIe siècle, les autorités religieuses et laïques cohabitent sur le Mont Saint-Germain, qui connaît alors son apogée. Une église, liée à un prieuré placé sous l'autorité de l'abbaye bénédictine Saint-Vincent de Metz, y est citée en 1026. Dédiée à saint Germain d'Auxerre, elle desservira, comme église mère, les paroisses de Châtel-Saint-Germain et d'Amanvillers.

    La nécropole, intimement liée topographiquement aux bâtiments prieuraux, compte près de 400 sépultures et se caractérise par sa longue durée d'occupation, entre le milieu du VIe siècle et la fin du Moyen Âge. Tous les modes d'inhumation y sont représentés mais son originalité tient à un nombre anormalement élevé en milieu rural d'éléments lapidaires du haut Moyen Âge. Leur iconographie chrétienne est sans doute à mettre en relation avec un édifice cultuel qui a précédé l'église actuelle, dont les vestiges sont attribuables au XIIe siècle.

     

    ‡ La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle), Jacques Guillaume et Claude Lefebvre, PUN, 2011, 529 p., ill. et cartes (40 €).

  • Metz, place de la République : 2000 ans d'histoire

    metz république.jpgCompte tenu des menaces de destruction pesant sur les vestiges de la place de la République à Metz, le Service régional d'archéologie a prescrit en 2007 une fouille archéologique préventive. Dans un secteur de la ville occupé depuis le Ier siècle de notre ère, l'étude de l'organisation spatiale et fonctionnelle a permis de découvrir l'évolution d'une partie de ce quartier de l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne.

    L'ouvrage présente les résultats de cette fouille. Elle fait le point sur l'actualité des recherches archéologiques sans prétendre  à l'exhaustivité des connaissances sur l'histoire du quartier. Le cas le plus inattendu de cette intervention archéologique reste la découverte d'un autel de la divinité orientale Cybèle dont le culte se développa au IIe siècle après J.-C. dans les provinces septentrionales de l'Empire romain.

    Dans le prolongement de cet ouvrage de synthèse, les Musées de la Cour d'Or de Metz présente un parcours historique de la place de la République de l'époque gallo-romaine jusqu'à l'époque moderne. Ces fouilles archéologiques ont renouvelé et élargi les connaissances sur l'histoire de la ville.

     

    >> Metz, place de la République. 2000 ans d'histoire, Renata Dupond (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2010, 80 p., ill. (15 €).