[Vosges Matin]
Notre histoire - Page 102
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Bains-les-Bains : un nouveau vitrail pour la chapelle de la Manufacture
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Les Templiers et le Suaire du Christ
Pour Barbara Frale, historienne des archives secrètes du Vatican, les Templiers, ces moines-soldats du Moyen Âge, ont très probablement conservé pendant un certain temps le Suaire de Turin. La célèbre relique fut adorée dans le secret par une poignée de religieux de cette ordre militaire.
Dans une époque de confusion doctrinale, le linceul aurait représenté pour les Templiers un puissant antidote contre la propagation de l'hérésie.
En retraçant et étudiant les faibles indices concernant les mouvements du linceul de Turin durant toute l'époque médiévale, l'auteur explore dans une enquête historique exceptionnelle les hypothèses complexes sur les origines du Suaire. Pour offrir un point de vue nouveau sur cette relique controversée.
L'auteur, Barabara Frale, historienne italienne, médiéviste et paléographe, est une spécialiste de l'ordre des Templiers et du Suaire de Turin qu'elle identifie comme étant "la mystérieuse idole" qu'adoraient les Templiers.
‡ Les Templiers et le Suaire du Christ, Barabara Frale, Bayard éditions, 2011, 345 p. (24 €).
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Contrexéville : l'héritière du tsar de Russie dans les pas de ses ancêtres
[Vosges Matin]
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Annales de L'Est : la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours
Le numéro 1 des Annales de l'Est de 2011 propose des études sur le thème de la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours.
Au sommaire :
- La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, M.-C. Dinet-Lecomte
- A propos de la politique hispitalière des comtes et ducs de Bar, M. Pauly
- La tentative hospitalière des chanoines réguliers lorrains au XVIIIe siècle, C. Andriot
- Savoirs et savoir-faire pharmaceutiques au collège des jésuites de Pont-à-Mousson au XVIIIe siècle, A.-H. et F. Henryot
- La transmission de la déontologie chez les médecins, les chirurgiens, les accoucheuses et les apothicaires en Lorraine sous l'Ancien Régime, P. Labrude
- Charles François Saint-Mihiel, un médecin de Saint-Nicolas-de-Port confronté à l'éruption volcanique de 1783, J.-M. Lejuste
- Le choléra à la Belle Epoque en Lorraine, T. Weitzel
- Les ouvriers de l'industrie textile vosgienne face à une maladie inconnue : la byssinose, A. Munsch
Et bien d'autres articles sur la révolution sidérurgique en Lorraine au XIVe siècle, les appartements ducaux au château de Lunéville, la résistance régionaliste au temps de Stanislas...
‡ La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, Les Annales de l'Est, 2011, n° 1 (23 €).
‡ A commander à : Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences Historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY
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Nos écoles de Nancy
Rédigé grâce aux archives municipales, l'ouvrage retrace l'histoire de l'éducation primaire à Nancy du Moyen Âge à nos jours. L'évolution des pratiques éducatives, l'implantation des établissements, la naissance des crèches et des colonies de plein-air, l'introduction de l'hygiène scolaire, la création des écoles normales ou encore les luttes entre enseignement public et enseignement confessionnel et la politique municipale sont abordés avec précision.
Dès l'origine, la scolarisation des enfants a été une préoccupation des ducs de Lorraine mais aussi de l'Eglise catholique. Des écolâtres, des régents puis des maîtres sont formés pour éduquer les élèves. A Nancy se développent les écoles mutuelles et celles des Soeurs de Saint-Charles, des Visitandines, des Frères des écoles chrétiennes ou encore des congrégations Notre-Dame et des "Vatelottes" de la Doctrine chrétienne..
Sous Stanislas, des asiles (écoles maternelles) accueillent les enfants des familles modestes. La Révolution bouleverse le paysage scolaire et il faut attendre la Restauration pour que les écoles retrouvent un peu de moyens.
A la suite de la défaite de 1870, Nancy devient la capitale de l'Est de la France et double sa population. Cette mutation coïncide avec les lois Ferry instaurant la gratuité de l'école primaire. Des établissements sont construits afin de remplacer les édifices vétustes. Après la Seconde Guerre mondiale, les nouveaux quartiers de Nancy accueillent des écoles plus modernes.¨
Peu d'études jusqu'à ce jour abordaient ces questions d'éducation en Lorraine et à Nancy en particulier. Un livre qui intéressera tous les anciens écoliers nancéiens mais aussi les parents, les enseignants... et élèves d'aujourd'hui !
‡ Nos écoles de Nancy, Jean Montacié et François Moulin, éditions Renaudot, 2011, 250 p., ill. (21 €).
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Vandoeuvre-lès-Nancy : Saint-François-d'Assise inscrite à l'Inventaire
L'église Saint-François-d'Assise, construite dans le quartier de Brichambeau à Vandoeuvre-lès-Nancy, dans la banlieue de Nancy, vient d'être inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Ses défenseurs et amoureux ont désormais la certitude que cette édifice cultuel du XXe siècle construite par Henri Prouvé ne sera pas dénaturé.
La mairie de Vandoeuvre n'avait pas caché au printemps dernier que l'acquéreur de l'église, qui compte la transformer en centre commercial, devait se débarrasser des fresques et des vitraux.
La protection s'applique bien sûr au bâtiment principal de l'église mais également à ses annexes : chapelles, fresques et presbytère.
Cette décision satisfait totalement le créateur Henri Prouvé, aujourd'hui retiré en Allemagne, ainsi que l'association Pierres & Patrimoine, présidée par Christine Ardizio, qui a porté le projet de sauvegarde de l'église et a effectué les démarches auprès de la DRAC en vue de cette inscription à l'Inventaire.
Désormais, se pose la question du devenir de cette église contemporaine "abandonnée" par le diocèse...
[source : L'Est Républicain]
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Musée de Hennezel (Vosges) : un documentaire sur les verriers en préparation
[Vosges Matin]
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La Nouvelle revue lorraine n° 10 : l'identité lorraine portée haut et fort
Jean-Marie Cuny, dans son éditorial du numéro d'automne de La Nouvelle revue lorraine pose d'emblée la question de la double fidélité : fidélité à la Lorraine et fidélité à la France. Et le sommaire répond à cette question en proposant des thématiques qui glorifient l'identité de notre région.
Un hommage est tout d'abord rendu à SAI et R Otto de Habsbourg-Lorraine disparu en juillet dernier. Daniel Bontemps nous offre une méditation identitaire avec la vision de "sa" Lorraine et Olivier Petit revient sur une bataille qui marqua la vie des duchés : la bataille de Bulgnéville. Des figures lorraines défilent encore au long des pages : le père Rollin, Alexandre Chatrian, le cardinal Tisserant... et même "l'Alice", une figure inconnue des Lorrains mais une figure attachante de Lorraine... sans oublier le prince Rainier de Monaco qui passa par les Vosges !
Notre histoire lorraine est encore abordée avec une présentation de la commanderie de Xugney ou le trésor Renaissance de Pouilly-sur-Meuse. Et on ne saurait oublier nos artistes régionaux : Anne Kienlen, Marc Visentin, Léon Husson...
Bref, un 10ème numéro qui fera date et qui ne déroge pas à l'hommage que rend la NRL tous les deux mois au terroir, à l'histoire et aux traditions, comme l'affirme haut et fort son sous-titre !
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 10, octobre-novembre 2011 (7 €). En vente dans toutes les bonnes librairies lorraines ou par abonnement en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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La sainte lorraine du mois : sainte Menne
L’actuel village de Soulosse-sous-Saint-Eulophe (Vosges), en latin Solicia et Solimariaca, était une importante station de commerce bien implantée au bord de la grande voie romaine de Lyon à Trêves, quelques dizaines de kilomètres avant la ville de Toul, chef-lieu de cette grande division administrative romaine qui deviendra le plus grand et le plus riches des diocèses lorrains.
Dans la première moitié du IVe siècle, un noble gallo-romain de Soulosse, Bacius, avait quatre enfants : deux frères, Élophe, Euchaire, et deux sœurs, Libaire et Menne.
Menne fut envoyée à Châlons-en-Champagne (Catalaunus) par son père, elle y fut consacrée vierge, elle refusa le mariage préparé par ses parents, et à la mort de ceux-ci, revint s’établir dans sa patrie, elle y mourut saintement.
Les trois autres enfants connurent un destin plus tragique, lors de la persécution des chrétiens par Julien l’Apostat et furent tous trois décapités en 362. Ces martyrs "toulois" et leur sœur étaient fêtés dans tout le diocèse. Lors de la partition de celui-ci, le nouveau diocèse de Nancy conserva la mémoire des quatre saints jusqu’en 1955 : seul saint Euchaire, dont les reliques sont conservée dans le diocèse à Liverdun, a échappé à la réforme du calendrier de Nancy en 1955. Tandis que le diocèse de Saint-Dié conserve les mémoires d’Élophe, et de ses sœurs Libaire et Menne.
Une chapelle Sainte-Menne est toujours le centre d'un pèlerinage local à Puzieux, à proximité de Poussay, dans la plaine des Vosges.
Sainte Menne fut solennellement canonisée par la translation de ses reliques par Brunon, évêque de Toul, le 15 mai 1036. Elle est fêté le 5 octobre au calendrier liturgique du diocèse de Saint-Dié.
[cliché : vitrail de Sainte-Menne]
[source : http://www.introibo.fr/Sainte-Menne-vierge]
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Châtillon-sur-Saône : la cité Renaissance prend ses quartiers d'hiver
[Vosges Matin]
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Charles de Foucauld. Lettres à son ami Henry de Castries
La correspondance de Charles de Foucauld avec Henry de Castries s'étend sur quinze ans, depuis l'ordination sacerdotale du Père de Foucauld (1901) jusqu'à la mort de celui-ci (1916) ; années sahariennes de Beni Abbès et de Tamanrasset, années spirituellement les plus épanouies et les plus créatrices du Bienheureux.
Cette correspondance s'ouvre avec le plus précis, le plus beau récit que Charles de Foucauld a donné de sa conversion, récit qu'il confie à un ami très cher et très estimé. Elle révèle les conditions concrètes de la vie qu'il a menée au désert, non pas en ermite, mais en être relationnel ouvert à de multiples rencontres et en savant linguiste et ethnologue.
Si nous n'avons pas les lettres d'Henry de Castries, la personnalité et la stature scientifique de celui-ci se découvrent à travers ces liens épistolaires : un explorateur, historien, spécialiste de l'islam. Charles de Foucauld a trouvé, dans son ami de Castries, un interlocuteur avec qui l'échange est d'emblée de haute volée.
Cette correspondance s'achève par la publication d'une longue lettre écrite par Charles de Foucauld à René Bazin quatre mois avant sa mort, lettre où il est tout particulièrement question de son attitude envers l'islam et d'autre part de son désir intense de faire naître des vocations de "défricheurs évangéliques".
Loin des images d'Epinal colportées sur la vie du Père de Foucauld, cette correspondance restituée donne de découvrir ce "lorrain du désert" dans son authenticité.
‡ Charles de Foucauld. Lettres à son ami Henry de Castries 1901-1916, Brigitte Cuisinier et Père Jean-François Six (présentation par), éditions Nouvelle Cité, 2011, 309 p. (21 €).
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Les reconstructions des années 1920 et 1950 en Lorraine
La Lorraine, par sa position frontalière, est l'une des régions qui fut la plus touchée par les destructions provoquées par les deux derniers conflits mondiaux.
A la suite de la Première Guerre mondiale, les quatre départements lorrains font partie des treize départements touchés par les destructions. Après la Seconde Guerre mondiale, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme dénombre en Lorraine plus de trois cents communes sinistrées : la région est celle qui a le plus souffert de l'occupation et de la libération.
Les réalisations urbaines et architecturales des reconstructions successives vont ainsi fortement contribuer à dessiner le paysage lorrain tel qu'il se présente aujourd'hui. Elles restent cependant relativement méconnues.
Les reconstructions ont pourtant créé un contexte qui voit l'émergence de pratiques totalement nouvelles. L'urgence, le recours à des matériaux nouveaux, la conscience que la situation offre une opportunité sans précédent de reconcevoir villes et villages, sont différents facteurs qui contribueront à transformer profondément l'urbanisme et l'architecture.
L'ouvrage, publié par La Gazette Lorraine, propose de porter un nouveau regard sur le patrimoine de ces périodes, afin de le reconsidérer comme un ensemble digne d'intérêt et caractéristique de la Lorraine du XXe siècle.
‡ Les reconstructions des années 1920 et 1950 en Lorraine, collectif, éditions La Gazette Lorraine, 2011, 111 p., ill. (12 €).
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Chapelle templière de Libdeau : une association de sauvegarde est née
Le Comité pour l'étude et la restauration de la chapelle templière de Libdeau, association Loi 1901 dont le but est d'engager toute action ou démarche en vue d'assurer la conservation, la restauration et le développement culturel de la chapelle de l'ancienne commanderie templière de Libdeau est né le 17 septembre dernier.L'association est désormais une réalité. Les statuts du Comité pour l'étude et la restauration de la chapelle templière de Libdeau ont été symboliquement signés le 17 septembre 2011, lors des Journées du Patrimoine, et enregistrés en préfecture de Meurthe-et-Moselle le 19 septembre 2011.Les membres fondateurs sont Bertrand Siffert qui assure la présidence, Philippe Frigério, secrétaire général, et son épouse Pascale qui assure la fonction de trésorière.Il s'agit bien sûr que d'une étape dans le long et difficile processus de sauvegarde de la chapelle. Mais désormais existe juridiquement une personne morale dont le but principal est consacré à cette tâche.En ce qui concerne l'évaluation financière des travaux d'urgence, l'association est toujours dans l'attente du devis qui est un préalable incontournable à la présentation de dossiers de demandes de subventions et d'aides.Les animateurs de cette nouvelle structure sont conscients de la situation critique dans laquelle se trouve l'édifice et en appellent à nouveau à la mobilisation et l'aide de tous les Lorrains (et de tous les amoureux du patrimoine !) pour soutenir cette action de sauvegarde d'un élément phare du patrimoine religieux lorrain.[cliché : état de la chapelle de Libdeau en 2011, ©Olivier Petit]‡ Plus d'info's sur : http:/chapellelibdeau.blogspot.com -
Samedi 29 Octobre à Paris : manifestation nationale contre l'antichristianisme
‡ Plus d'info sur http://francejeunessecivitas.hautetfort.com
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Jean de Pange, de Koufra au Normandie-Niemen (1940-1945)
Il s'agit de la réédition des souvenirs du Lorrain Jean de Pange qui s'engagea dans l'armée de l'air à 20 ans au début de la Seconde Guerre mondiale. Ces souvenirs, qui vont de la campagne de France en 1940 à celle de l'Afrique française libre, au Gabon, au Tchad, à Koufra, puis en URSS avec le glorieux régiment Normandie-Niemen, se lisent comme un roman d'aventures.
C'est toute la France libre des aviateurs qui revit dans ces pages brûlantes et directes. Un livre rare où rigueur, force, courage et générosité emplissent ces pages qui honorent des combattants de la liberté, des français libres.
En 1940, Jean de Pange prend part à la campagne de France comme sous-lieutenant navigateur bombardier et dès le 16 juin décide de partir pour l'Angleterre afin de poursuivre le combat contre les troupes d'Hitler. En arrivant sur le territoire britannique, il apprend qu'un certain général De Gaulle a lancé le 18 juin un appel pour demander aux Français de poursuivre la guerre.
Engagé dans la France Libre, sa vie ne sera, de 1940 à 1942, qu'une suite ininterrompue de campagnes : Gabon, Koufra, Ethiopie, Erythrée, bataille de l'Atlantique.
En 1942, il recrute les premiers volontaires de l'escadrille Normandie-Niemen avec laquelle il opère deux ans sur le front russe, de 1942 à 1944. Il rentre en France juste à temps pour participer au défilé de la Victoire, le 18 juin 1945.
‡ De Koufra au Normandie-Niemen, Jean de Pange, éditions Serpenoise, 2011, 345 p., ill. (29 €).
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Metz, 13 & 14 octobre : colloque "La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours"
Le Comité d’Histoire Régionale organise les 13 et 14 octobre 2011 un colloque historique ayant pour thème « La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours : relations, différences et convergences ». Ce colloque se tiendra à l’Institut Régional d’Administration à Metz.
Sixième volet consacré à l’étude de l’histoire commune de la Lorraine et ses voisins, après « La Lorraine et l’Alsace », « La Lorraine, le Luxembourg et les pays wallons », « La Lorraine et la Champagne », « La Lorraine, la Bourgogne et la Franche-Comté » et « La Lorraine et les pays de la rive gauche du Rhin », ce colloque sera animé par une quinzaine d’intervenants sous la direction scientifique du Professeur François Roth, professeur émérite des universités à l’Université Nancy 2 et président du Conseil scientifique du Comité d’Histoire Régionale.
[cliché : Charles IV de Lorraine]
> Entrée libre avec inscription préalable à chr@lorraine.eu
> Programme et bulletin d'inscription ici : Programme_colloque_La Lorraine et la France.pdf
> Dates : jeudi 13 et vendredi 14 octobre 2011
> Lieu : Amphithéâtre Pierre Kalck - Institut Régional d’Administration, 15 avenue de Lyon, 57000 METZ
> Renseignements : 03 87 31 81 45 ou chr@lorraine.eu
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Porcelette, un village de la Renaissance
La fondation de Porcelette, en 1611, n'est pas simplement l'acte de Mgr Jean des Porcelets de Maillane, évêque de Toul, et de quelques notables de la région. C'est une parfaite manifestation de l'âge d'or que connaît la Lorraine en ce début du XVIIe siècle.
Cette création exprime en effet la prospérité d'une région qui connaît ses "Trente Glorieuses" avec des défrichements accrus, l'activité minière et la vitalité des métallurgistes ou des verriers. En laissant défricher 1 600 arpents de forêts pour l'implantation d'un village et de terres de culture, Mgr Porcelets de Maillane participe à l'exploitation du Warndt.
La nouvelle localité correspond également à une réalité politique. En un temps de frontières floues, Porcelette relève deux défis : affirmer une présence française sur les marges orientales des duchés de Lorraine et de Bar, à proximité de principautés germaniques, et marquer une avancée du catholicisme dans une zone où le protestantisme est bien implanté.
Le village est donc au coeur de toutes les préoccupations des hommes du début du XVIIe siècle : religieuses, politiques, sociales ou économiques. Son histoire est le reflet des tensions et des espoirs de la Renaissance lorraine.
L'ouvrage est publié à l'occasion du 400ème anniversaire de la fondation de Porcelette. Les auteurs : Alain Cullière, Pascal Flaus, Laurent Jalabert, Yves Krumenacker, Julien Léonard, Philippe Martin, Thomas Metzinger, Frédéric Meyer, Aurélie Prévost, Stefano Simiz.
‡ Porcelette, un village de la Renaissance, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2011, 197 p., ill. (20 €).
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Chopin, sa filiation française
Le destin de Nicolas Chopin, le père de Frédéric, laisse subsister des recoins d'ombre. Les réponses apportées par Gabriel Ladaique dans sa thèse de doctorat soutenue en 1986 puis son ouvrage Les origines lorraines de Frédéric publié en 1999, ont grandement éclairé ces zones obscures, mais n'ont pas mis fin à cette étude inédite.
Ce dernier opus de Gabriel Ladaique couronne plus de trente années de recherche. C'est une somme de mises au point, d'approfondissements nécessaires après de nombreuses conférences données en Lorraine mais aussi dans plusieurs pays européens attachés à l'oeuvre immense de Chopin.
Le lecteur revisite tout d'abord les lieux qui furent le berceau des Chopin dans l'actuel département des Vosges. La seconde partie est réservé aux précisions apportées aux biographies de François, le grand-père de Frédéric, de Nicolas, le père, en France, en Lorraine et en Pologne.
Une biographie définitive, oeuvre d'un professeur qui voua sa vie à l'étude des ancêtres lorrains de ce grand compositeur et pianiste que fut Frédéric Chopin.
Gabriel Ladaique, né en 1925 à Nancy, consacra 42 ans de sa vie à l'enseignement. Il consacra ses recherches universitaires aux verriers de la Vôge et aux ancêtres de Frédéric Chopin.
‡ Chopin. Sa filiation française, Gabriel Ladaique, 2011, 278 p., ill. (25 €).
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Voyage patrimonial en Saône Lorraine
[Vosges Matin]
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Jacques Gruber, une figure de l'Ecole de Nancy
[Est Républicain]
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Pèlerinage d'automne au pays de Sainte Jeanne d'Arc
Dimanche 25 septembre, le pèlerinage Notre-Dame de Bermont - Basilique du Bois-Chenu a rassemblé une petite troupe de pèlerins bien déterminés à honorer la sainte lorraine avant la célébration du 6ème Centenaire de sa naissance en 2012.
Le pèlerinage était organisé par l'association Notre-Dame de Bermont avec le soutien spirituel des prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal.
Le rendez-vous matinal des pèlerins avait lieu à l’église Saint-Remi de Domremy pour la bénédiction et l'envoi des pèlerins. Sous le chaud soleil automnal vosgien, une première station à la chapelle Notre-Dame de Beauregard, à Maxey-sur-Meuse) permit aux marcheurs de reprendre quelques forces physiques et spirituelles afin de poursuivre la route en compagnie de Jehanne "la Bonne Lorraine".
A 12h30, c'est l'arrivée à la chapelle Notre-Dame de Bermont où chacun a pu prendre son repas tiré du sac. A 14h00, nouveau départ pour la basilique du Bois-Chenu à Domremy où les attendait le RP Jean-Paul Argouarc'h, ancien prieur de Riaumont.
le RP Argouarc'h a célébré la messe au maître-autel de la basilique Sainte-Jeanne d’Arc devant la nef des pèlerins lorrains. Lors de son sermon, il a rappelé la mission spirituelle, morale et politique de Jeanne d'Arc et sa foi en la patrie, en la France.
Tous se préparent à commémorer avec fastes le sixième centenaire de la naissance de Jehanne le 6 janvier 2012, en la fête de l'Epiphanie.
Lors du sermon du RP Argouarc'h (clichés © H&PB).
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Des cartes postales pour le 6ème Centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc
Une jeune étudiante en art vient de créer 6 cartes postales originales afin de célébrer en 2012 le 600ème anniversaire de la naissance de Jehanne "la Bonne Lorraine".
En achetant ces cartes postales, outre le coup de pouce donné à une jeune étudiante, vous contribuerez à la restauration de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy puisque notre jeune artiste a décidé de verser une partie des bénéfices au profit de cet édifice national qui nécessite d'importants travaux de restauration.
‡ Pour commander, rien de plus simple : il vous suffit d'envoyer 13,50 € (franco de port) par chèque pour un lot de 12 cartes postales "6ème Centenaire de la naissance de Sainte Jehanne d'Arc" (2 x 6 cartes) à : Jehanne Petiau, 66 avenue du Général Leclerc, 54290 ROVILLE-DEVANT-BAYON.
‡ Plus d'info's sur http://cathographia.hautetfort.com
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Centenaire du mariage de Charles de Habsbourg-Lorraine et Zita de Bourbon-Parme
Zita de Bourbon-Parme
L'Association pour la béatification de l'impératrice Zita, épouse et mère,et la Ligue de la Prière pour la canonisation du Bienheureux Charles d'Autriche,vous invitent à participer à la journée du 22 octobre 2011
à l'occasion du centième anniversaire de leur mariage le 21 octobre 1911S.A.I. et R. Charles Ier de Habsbourg-Lorraine
‡ Consultez le programme ici : Programme 22 octobre 2011.pdf
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Paysages antiques : l’apport des puits de Grand
Le site antique de Grand (Ouest vosgien) tire son originalité de la présence de nombreux puits (plus de 300) de l'époque gallo-romaine.
L'exposition conçue par Thierry Dechezleprêtre, conservateur du site de Grand, et le Conseil général des Vosges, offre l’occasion de découvrir une importante collection d’objets de la vie quotidienne, conservés car immergés dans l’eau depuis près de 2000 ans : seau en feuille de chêne, tablettes à écrire, bois travaillés, etc.
Mais les puits de Grand ont livré également de nombreux vestiges organiques nous renseignant sur les espèces élevées ou sauvages qui étaient récoltées et vraisemblablement consommées : noyaux de fruits, champignons, fraises…
‡ Exposition « Paysages antiques : l’apport des puits de Grand » jusqu’au 14 novembre 2011, Espace d’exposition de la mosaïque à Grand (Vosges).
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Les Cahiers de La Mothe, numéro 3
Dans cette troisième livraison des Cahiers de La Mothe, la revue de l'association Pour La Mothe qui s'est donnée pour objectif la sauvegarde et la valorisation du site de l'ancienne forteresse du Bassigny lorrain, le lecteur se replonge au fil des pages dans la riche histoire de la cité, malheureusement interrompue par la volonté destructrice des Français au XVIIe siècle.
On y découvre tout d'abord les différents lieux-dits de l'ancien finage de La Mothe qui a si peu changé depuis 1388, les dénominations s'étant pérennisés au fil des siècles. On découvre encore les travaux des ingénieurs et maîtres-maçons qui ont contribué à l'érection des fortifications de la ville.
Les destins d'une ancienne famille noble, les Lavaulx, et d'un soldat anobli, Jean de Suriauville, sont livrés à la curiosité des amoureux de l'histoire de la cité lorraine ; l'inventaire après décès de notre militaire permet d'illustrer son cadre de vie et les efforts qu'il a déployés pour tenir son rang.
Les archives du chapitre collégial de La Mothe puis de Bourmont permettent enfin d'appréhender le rôle et la richesse acquis au cours des ans.
Les Chroniques mothoises clôturent cette publication annuelle.
‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 3, 2011, Association Pour La Mothe (10 €).
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5ème Journées d’études Meurthe-et-Mosellanes à Malzéville
Organisées depuis 2005 en collaboration avec le Conseil général de Meurthe-et-Moselle et le CRULH de l’Université Nancy 2, les Journées d’études Meurthe-et-Mosellanes ont pour objet de faire découvrir ou redécouvrir aux hommes et femmes du département leur riche histoire et l’importance du patrimoine départemental sous la forme de communications d’une trentaine de minutes.
La plupart des conférenciers sont des universitaires mais également des érudits locaux, des journalistes ou des étudiants de troisième cycle.
Il s’agit également de sortir l’histoire de sa sphère scientifique et universitaire afin d’aller à la rencontre d’un public toujours curieux et demandeur quant à son passé.
[cliché : église Saint-Martin de Malzéville]
‡ Consultez le programme des JEMM 2011 qui auront lieu à Malzéville les 8 et 9 octobre 2011 : programme JEMM_2011.pdf
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Labellisation pour les demeures des "illustres" lorrains
[Est Républicain]
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La Meuse, l'héritage de l'histoire
VMF, la revue de l'association Vieilles Maisons Française consacrée au patrimoine bâti, propose dans son numéro de septembre un dossier spécial dédié au patrimoine de la Meuse.
Après Verdun, les Eparges, Douaumont et tant d'autres sites qui furent le théâtre de furieux combats durant la Première Guerre mondiale, et dont certains paysages portent encore les stigmates à jamais ineffaçables, le département de la Meuse se résume souvent à ces quelques images teintées de réminiscences scolaires. C'est mal rendre justice à un pays qui fut depuis le Moyen Âge une zone de contact entre l'Empire et le royaume de France, riche des influences et ouvertures qui caractérisent les espaces frontières.
La revue VMF propose au lecteur d'effectuer un voyage à travers ce département lorrain où chaque période de l'Histoire a laissé son empreinte. Des églises fortifiées aux étonnants lavoirs que l'on rencontre dans le plus modeste village, de l'architecture de la Renaissance à celle du XVIIIe siècle, des synagogues orientalisantes au surprenant château d'Hattonchâtel, expression inattendue de la Reconstruction, c'est un patrimoine méconnu qui se révèle.
Discrète, étrangère aux effets de mode, la Meuse mérite que, au-delà de ses champs de bataille où repose notre mémoire commune, on prenne le temps de la découvrir.
‡ VMF, n° 239, spécial Meuse, septembre 2011 (9,70 €)
‡ En vente dans les maisons de la presse ou sur internet : www.vmf.patrimoine.org
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Dompaire (Vosges) : La Fondation du Patrimoine soutien la restauration de l'église
[Vosges Matin]
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Pèlerinage au Pays de Jehanne d’Arc
L’association Notre-Dame de Bermont propose un pèlerinage au Pays de Jehanne le dimanche 25 septembre 2011, en préparation au 6ème centenaire de la naissance de sainte Jeanne d’Arc.
Le programme de la journée du 25 septembre :
● 9h00 : rendez-vous à l’église Saint-Remi de Domremy pour la bénédiction des pèlerins et envoi du pèlerinage
● 10h30 : station à la chapelle Notre-Dame de Beauregard (commune de Maxey-sur-Meuse)
● 12h30 : arrivée à la chapelle Notre-Dame de Bermont (commune de Greux), repas tiré du sac
● 14h00 : départ pour la basilique du Bois-Chenu à Domremy
● 15h00 : messe à la basilique Sainte-Jeanne d’Arc
L’aumônerie du pèlerinage est assurée par le Révérend Père Argouarc’h, de l’Institut Sainte-Croix de Riaumont, avec la participation des prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d’Epinal.
Jehanne au couronnement du roi Charles VII.
Ce pèlerinage de 13 km est accessible à tous, y compris aux enfants. Il est possible de le rejoindre en cours de marche, à la chapelle de Beauregard ou à la chapelle de Bermont pour le pique-nique.