Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les livres en Lorraine - Page 41

  • Culture des villes d'eau

    villes d'eau.jpgAvant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.

    Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.

    Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.

     

    ‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).

  • 29-30 octobre : grande vente de livres à la BDN

    bibliothèque diocésaine nancy,vente,livres

  • "Scènes paysannes", nouvel album de Joël Couchouron

    couchouron.jpg

    [Vosges Matin]

  • Le Pays Lorrain : Autour de la rénovation du Musée Lorrain

    lorraine,nancy,metz,epinal,bar le duc,le pays lorrain,musée lorrainLa revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, dans sa livraison d'automne, propose un sommaire orienté autour du réaménagement du Musée Lorrain :

    - La rénovation du Musée Lorrain. Quels enjeux ?

    - La rénovation du Musée Lorrain : un musée, des palais, des chefs-d'oeuvre

    - Une nouvelle approche des collections récentes au Musée Lorrain

    - Une étape nécessaire de la rénovation du Musée Lorrain : le chantier des collections

    - La restauration des oeuvres, un passage parfois indispensable avant leur présentation dans le Musée Lorrain rénové

    - Le destin manqué du prince Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780)

    - Pont-à-Mousson : Sainte-Marie-Majeure dans les tourments révolutionnaires (1790-1792)

    - Marguerite Delorme, une artiste lorraine oubliée

    - Nancy menacé en août-septembre 1914

    - Chronique du patrimoine : les objets du culte de nos sacristies

    Et les habituelles rubriques régionales, les livres et les revues régionales.

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 3, 2011, Revue de la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain. En vente uniquement sur abonnement (36 €, 4 numéros) à : Le Pays Lorrain, palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • René Darbois, pilote de la liberté

    pilote.jpgRené Darbois aura eu un destin hors normes. Son histoire est celle d'un jeune homme, un Lorrain, un Malgré-Nous, pris dans la tourmente de l'histoire, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi celle d'une amitié indéfectible avec Oscar Gérard, qui lui rend hommage dans cet ouvrage.

    Tous deux fréquentent la Oberschule de Pfalzburg, en ces temps de Lorraine annexée. Début 1942, sur la petite place derrière l'hôtel de ville, le maire de Phalsbourg reconverti dans l'Allemagne nazie, annonce à tous les élèves du primaire et du secondaire que "plus jamais un soldat français ne mettrait les pieds sur cette place". René Darbois et Oscar Gérard se promettent alors de rejoindre les Alliés.

    Pour éviter l'incorporation dans la Wehrmarcht, ils tentent de s'engager dans la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande. Seul René Darbois est retenu. Après de folles souffrances, celui-ci devient pilote de chasse puis s'évadera à bord de son Messerschmidt, sur le front italien. Un incroyable exploit !

    Darbois finira la guerre derrière les lignes alliées, sur un Spitfire quand Oscar Gérard sera pilote de char de la 2ème DB.

    Le drame de René Darbois sera consommé en Indochine où il sauvera 561 blessés, mais le paiera de sa vie... Une vie héroïque au service de la France.

     

    ‡ René Darbois pilote de la liberté, Oscar Gérard, éditions Serpenoise, 2011, 210 p., ill. (19 €).

  • La Renaissance dans les Vosges

    autrey.jpgDimanche 30 octobre à 15 h 00 au Centre Visages de Jehanne à Domremy (Vosges) Florence Daniel-Wieser, rédactrice en chef de La Gazette Lorraine, présentera le nouveau hors-série publié par la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine : "Architecture et décor de la Renaissance dans les Vosges".

    Si le patrimoine Renaissance est méconnu du grand public en Lorraine et dans les Vosges en particulier, cela ne signifie pas qu'il n'existe pas. L'actuel département des Vosges, lui aussi a été imprégné par ce style architectural et décoratif nouveau, puisé en Italie et dans les Flandres, contemporain de l'Humanisme.

    Moins visible dans l'architecture des châteaux, en raison des nombreux conflits, elle se manifeste plus volontiers dans les villes et les bourgs comme Châtillon-sur-Saône, et dans la reconstruction de certains édifices religieux prestigieux comme l'abbaye d'Autrey.

    [cliché : éléments de décorations Renaissance, abbatiale N.-D. d'Autrey]

  • La Gazette Lorraine : portes ouvertes sur la ville

    gazette lorraine 83.jpgRetrouvez La Gazette Lorraine d'automne, la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, avec un sommaire riche d'une diversité d'articles :

    - Lo Couarail, ensemble vocal et instrumental

    - Athus (Belgique), aux marches de la Lorraine

    - Les obsidiales : les plantes de la guerre

    - Le label "Ville d'art et d'histoire"

    - Portes ouvertes : les portes monumentales dans les villes de Lorraine

    - L'aquatype à l'Imagerie d'Epinal

    - Toute une époque dans une église : Saint-François d'Assise à Vandoeuvre

    - Les usoirs

    - Vue du bus : de Fléville à Maxéville

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 83, septembre 2011 (5,50 €). En vente en librairie ou par abonnement (15 € pour 4 numéros) à CHATEL, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

  • A la recherche du temps sacré : Jacques de Voragine et la Légende dorée

    jacques de voragine,la légende dorée,jacques le goffJacques de Voragine, dominicain mort en 1298, archevêque de Gênes, est l'auteur d'une somme qui, après la Bible, a donné lieu au plus grand nombre de manuscrits au Moyen Âge : La Légende dorée.

    Ce prodigieux ouvrage, maintes fois commenté, n'a pas livré tous ses secrets. Loin de se borner à rapporter la légende édifiante des saints du calendrier, il porte une ambition bien plus considérable, estime Jacques Le Goff : celle de christianiser le temps, et de montrer comment Dieu, à travers le temps et par son bon usage, peut enchanter le monde.

    Ainsi le temps divin et le temps humain dialoguent dans un mouvement perpétuel qui est celui de la vie même du chrétien, saint ou non. A ce titre, La Légende doré, best-seller absolu, a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la culture européenne.

    Jacques Le Goff est mondialement reconnu comme l'un de nos plus grands médiévistes. Depuis son premier livre Marchands et banquiers du Moyen Âge (1956), il n'a cessé d'explorer les mentalités médiévales et en a profondément renouvelé l'histoire.

     

    ‡ A la recherche du temps sacré. Jacques de Voragine et la Légende dorée, Jacques Le Goff, éditions Perrin, 2011, 275 p. (21 €).

  • Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle

    lorraine,meurthe et moselle,contes et légendes,daniel dubourg,éditions de boréeAvec ces Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle, Daniel Dubourg ouvre la porte au chant de la poésie et au mystère. Au coeur de la Lorraine ducale, le département de Meurthe-et-Moselle, fils de deux rivières, cache en ses terroirs mille histoires à conter.

    Le lecteur découvrira ainsi Bébé, le nain de Stanislas, la terrifiante grouve de Tiercelet, la fameuse complainte des trois clériaux et le pilier qui pleure... Il se délectera encore de l'étonnante pluie d'objets dans un bien étrange bazar, de la surprenante chèvre volante et des tours pendables des méchantes sorcières d'Ugny. On fait également connaissance avec les généreux lapins d'Avril, du "bon curé" de Ludres et de la femme tombée du ciel à Grimonviller. Le curieux apprendra pourquoi la linotte des vignes est parée d'un discret collier bleuté, comment les poules parfois sèment la discorde, et les enfants découvriront avec toujours autant de plaisir l'incontournable légende de Saint Nicolas, le patron de la Lorraine.

    Comme le souligne le professeur Jean Lanher dans sa préface, Daniel Dubourg nous ouvre "un vrai livre d'histoire où l'ethnographie tient la meilleure place". L'ouvrage nous fait mieux connaître et aimer une certaine Lorraine encore trop méconnue, entre Saintois et Pays-Haut.

     

    ‡ Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle, Daniel Dubourg, éditions De Borée, 2011, 410 p., ill. (26 €).

     

  • Les Templiers et le Suaire du Christ

    templiers.jpgPour Barbara Frale, historienne des archives secrètes du Vatican, les Templiers, ces moines-soldats du Moyen Âge, ont très probablement conservé pendant un certain temps le Suaire de Turin. La célèbre relique fut adorée dans le secret par une poignée de religieux de cette ordre militaire.

    Dans une époque de confusion doctrinale, le linceul aurait représenté pour les Templiers un puissant antidote contre la propagation de l'hérésie.

    En retraçant et étudiant les faibles indices concernant les mouvements du linceul de Turin durant toute l'époque médiévale, l'auteur explore dans une enquête historique exceptionnelle les hypothèses complexes sur les origines du Suaire. Pour offrir un point de vue nouveau sur cette relique controversée.

    L'auteur, Barabara Frale, historienne italienne, médiéviste et paléographe, est une spécialiste de l'ordre des Templiers et du Suaire de Turin qu'elle identifie comme étant "la mystérieuse idole" qu'adoraient les Templiers.

     

    ‡ Les Templiers et le Suaire du Christ, Barabara Frale, Bayard éditions, 2011, 345 p. (24 €).

  • "Sous les ailes du temps", nouveau livre animalier de Fabrice Cahez

    cahez.jpg

    [Vosges Matin]

  • Annales de L'Est : la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours

    annales est.jpgLe numéro 1 des Annales de l'Est de 2011 propose des études sur le thème de la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours.

    Au sommaire :

    - La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, M.-C. Dinet-Lecomte

    - A propos de la politique hispitalière des comtes et ducs de Bar, M. Pauly

    - La tentative hospitalière des chanoines réguliers lorrains au XVIIIe siècle, C. Andriot

    - Savoirs et savoir-faire pharmaceutiques au collège des jésuites de Pont-à-Mousson au XVIIIe siècle, A.-H. et F. Henryot

    - La transmission de la déontologie chez les médecins, les chirurgiens, les accoucheuses et les apothicaires en Lorraine sous l'Ancien Régime, P. Labrude

    - Charles François Saint-Mihiel, un médecin de Saint-Nicolas-de-Port confronté à l'éruption volcanique de 1783, J.-M. Lejuste

    - Le choléra à la Belle Epoque en Lorraine, T. Weitzel

    - Les ouvriers de l'industrie textile vosgienne face à une maladie inconnue : la byssinose, A. Munsch

    Et bien d'autres articles sur la révolution sidérurgique en Lorraine au XIVe siècle, les appartements ducaux au château de Lunéville, la résistance régionaliste au temps de Stanislas...

     

    ‡ La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, Les Annales de l'Est, 2011, n° 1 (23 €).

    ‡ A commander à : Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences Historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY

  • Nos écoles de Nancy

    ecoles nancy.jpgRédigé grâce aux archives municipales, l'ouvrage retrace l'histoire de l'éducation primaire à Nancy du Moyen Âge à nos jours. L'évolution des pratiques éducatives, l'implantation des établissements, la naissance des crèches et des colonies de plein-air, l'introduction de l'hygiène scolaire, la création des écoles normales ou encore les luttes entre enseignement public et enseignement confessionnel et la politique municipale sont abordés avec précision.

    Dès l'origine, la scolarisation des enfants a été une préoccupation des ducs de Lorraine mais aussi de l'Eglise catholique. Des écolâtres, des régents puis des maîtres sont formés pour éduquer les élèves. A Nancy se développent les écoles mutuelles et celles des Soeurs de Saint-Charles, des Visitandines, des Frères des écoles chrétiennes ou encore des congrégations Notre-Dame et des "Vatelottes" de la Doctrine chrétienne..

    Sous Stanislas, des asiles (écoles maternelles) accueillent les enfants des familles modestes. La Révolution bouleverse le paysage scolaire et il faut attendre la Restauration pour que les écoles retrouvent un peu de moyens.

    A la suite de la défaite de 1870, Nancy devient la capitale de l'Est de la France et double sa population. Cette mutation coïncide avec les lois Ferry instaurant la gratuité de l'école primaire. Des établissements sont construits afin de remplacer les édifices vétustes. Après la Seconde Guerre mondiale, les nouveaux quartiers de Nancy accueillent des écoles plus modernes.¨

    Peu d'études jusqu'à ce jour abordaient ces questions d'éducation en Lorraine et à Nancy en particulier. Un livre qui intéressera tous les anciens écoliers nancéiens mais aussi les parents, les enseignants... et élèves d'aujourd'hui !

     

    ‡ Nos écoles de Nancy, Jean Montacié et François Moulin, éditions Renaudot, 2011, 250 p., ill. (21 €).

  • Jacques Gruber et l'Art nouveau

    gruber.jpgJacques Gruber (1870-1936) appartient à la seconde génération des artistes de l'Ecole de Nancy. Gallé, Majorelle, les frères Daum ou Prouvé sont déjà des acteurs connus de l'avant-garde artistique quand Jacques Gruber revient à Nancy en 1893, après ses études à l'Ecole des beaux-arts de Paris.

    Entre 1893 et 1897, il collabore avec la manufacture Daum et crée des modèles de vases dans un répertoire figuratif historique ou mythologique. Avant de se consacrer de plus en plus au vitrail à partir de 1900, Gruber s'exprime dans des domaines très variés : affiches, menus et imprimés, peintures et pastels. Les projets réalisés avec René Wiener témoignent de son intérêt pour la reliure d'art. Sa participation à la création de la table La Source avec Louis Majorelle inaugure un travail sur les objets d'art et les pièces de mobilier. Avec un décor puisé au coeur de la nature, il propose des meubles privilégiant un mouvement dynamique et ondulant. Dans les années 1904-1905, Gruber collabore avec la manufacture de Rambervillers pour des modèles de pièces de forme et de céramique architecturale en grès. Pieds de lampe, vases, cache-pots et porte-parapluies montrent la science des formes inspirées par les plantes.

    Mais c'est bien en tant que maître verrier, spécialisé dans le vitrail, que Jacques Gruber connaît une véritable reconnaissance critique. Ses vitraux illustrent sa prédilection pour le répertoire végétal, mais également la recherche de composition savante et la maîtrise de techniques sophistiquées, atteinte grâce à la superposition de verres d'une grande variété.

    De 1893 à 1914, Jacques Gruber s'attache à expérimenter divers domaines de création et met au point son propre vocabulaire artistique, marqué par "la science analytique du dessin, le sentiment de la composition décorative comme synthèse et l'appropriation des matériaux à leur exécution".

    Ce catalogue est publié à l'occasion de l'exposition Jacques Gruber et l'Art nouveau. Un parcours décoratif organisée par la Ville de Nancy et le musée de l'Ecole de Nancy aux galeries Poirel, à Nancy, du 16 septembre 2011 au 22 janvier 2012.

     

    ‡ Jacques Gruber et l'Art nouveau. Un parcours décoratif, collectif, éditions Gallimard - Musée de l'Ecole de Nancy, 2011, 239 p., ill. (35 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 10 : l'identité lorraine portée haut et fort

    jean marie cuny,la nouvelle revue lorraine,nrl,lorraineJean-Marie Cuny, dans son éditorial du numéro d'automne de La Nouvelle revue lorraine pose d'emblée la question de la double fidélité : fidélité à la Lorraine et fidélité à la France. Et le sommaire répond à cette question en proposant des thématiques qui glorifient l'identité de notre région.

    Un hommage est tout d'abord rendu à SAI et R Otto de Habsbourg-Lorraine disparu en juillet dernier. Daniel Bontemps nous offre une méditation identitaire avec la vision de "sa" Lorraine et Olivier Petit revient sur une bataille qui marqua la vie des duchés : la bataille de Bulgnéville. Des figures lorraines défilent encore au long des pages : le père Rollin, Alexandre Chatrian, le cardinal Tisserant... et même "l'Alice", une figure inconnue des Lorrains mais une figure attachante de Lorraine... sans oublier le prince Rainier de Monaco qui passa par les Vosges !

    Notre histoire lorraine est encore abordée avec une présentation de la commanderie de Xugney ou le trésor Renaissance de Pouilly-sur-Meuse. Et on ne saurait oublier nos artistes régionaux : Anne Kienlen, Marc Visentin, Léon Husson...

    Bref, un 10ème numéro qui fera date et qui ne déroge pas à l'hommage que rend la NRL tous les deux mois au terroir, à l'histoire et aux traditions, comme l'affirme haut et fort son sous-titre !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 10, octobre-novembre 2011 (7 €). En vente dans toutes les bonnes librairies lorraines ou par abonnement en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

     

  • Charles de Foucauld. Lettres à son ami Henry de Castries

    lorraine,charles de foucauld,henry de castries,correspondanceLa correspondance de Charles de Foucauld avec Henry de Castries s'étend sur quinze ans, depuis l'ordination sacerdotale du Père de Foucauld (1901) jusqu'à la mort de celui-ci (1916) ; années sahariennes de Beni Abbès et de Tamanrasset, années spirituellement les plus épanouies et les plus créatrices du Bienheureux.

    Cette correspondance s'ouvre avec le plus précis, le plus beau récit que Charles de Foucauld a donné de sa conversion, récit qu'il confie à un ami très cher et très estimé. Elle révèle les conditions concrètes de la vie qu'il a menée au désert, non pas en ermite, mais en être relationnel ouvert à de multiples rencontres et en savant linguiste et ethnologue.

    Si nous n'avons pas les lettres d'Henry de Castries, la personnalité et la stature scientifique de celui-ci se découvrent à travers ces liens épistolaires : un explorateur, historien, spécialiste de l'islam. Charles de Foucauld a trouvé, dans son ami de Castries, un interlocuteur avec qui l'échange est d'emblée de haute volée.

    Cette correspondance s'achève par la publication d'une longue lettre écrite par Charles de Foucauld à René Bazin quatre mois avant sa mort, lettre où il est tout particulièrement question de son attitude envers l'islam et d'autre part de son désir intense de faire naître des vocations de "défricheurs évangéliques".

    Loin des images d'Epinal colportées sur la vie du Père de Foucauld, cette correspondance restituée donne de découvrir ce "lorrain du désert" dans son authenticité.

     

    ‡ Charles de Foucauld. Lettres à son ami Henry de Castries 1901-1916, Brigitte Cuisinier et Père Jean-François Six (présentation par), éditions Nouvelle Cité, 2011, 309 p. (21 €).

  • Les reconstructions des années 1920 et 1950 en Lorraine

    reconstructions.jpgLa Lorraine, par sa position frontalière, est l'une des régions qui fut la plus touchée par les destructions provoquées par les deux derniers conflits mondiaux.

    A la suite de la Première Guerre mondiale, les quatre départements lorrains font partie des treize départements touchés par les destructions. Après la Seconde Guerre mondiale, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme dénombre en Lorraine plus de trois cents communes sinistrées : la région est celle qui a le plus souffert de l'occupation et de la libération.

    Les réalisations urbaines et architecturales des reconstructions successives vont ainsi fortement contribuer à dessiner le paysage lorrain tel qu'il se présente aujourd'hui. Elles restent cependant relativement méconnues.

    Les reconstructions ont pourtant créé un contexte qui voit l'émergence de pratiques totalement nouvelles. L'urgence, le recours à des matériaux nouveaux, la conscience que la situation offre une opportunité sans précédent de reconcevoir villes et villages, sont différents facteurs qui contribueront à transformer profondément l'urbanisme et l'architecture.

    L'ouvrage, publié par La Gazette Lorraine, propose de porter un nouveau regard sur le patrimoine de ces périodes, afin de le reconsidérer comme un ensemble digne d'intérêt et caractéristique de la Lorraine du XXe siècle.

     

    ‡ Les reconstructions des années 1920 et 1950 en Lorraine, collectif, éditions La Gazette Lorraine, 2011, 111 p., ill. (12 €).

  • Porcelette, un village de la Renaissance

    porcelette.jpgLa fondation de Porcelette, en 1611, n'est pas simplement l'acte de Mgr Jean des Porcelets de Maillane, évêque de Toul, et de quelques notables de la région. C'est une parfaite manifestation de l'âge d'or que connaît la Lorraine en ce début du XVIIe siècle.

    Cette création exprime en effet la prospérité d'une région qui connaît ses "Trente Glorieuses" avec des défrichements accrus, l'activité minière et la vitalité des métallurgistes ou des verriers. En laissant défricher 1 600 arpents de forêts pour l'implantation d'un village et de terres de culture, Mgr Porcelets de Maillane participe à l'exploitation du Warndt.

    La nouvelle localité correspond également à une réalité politique. En un temps de frontières floues, Porcelette relève deux défis : affirmer une présence française sur les marges orientales des duchés de Lorraine et de Bar, à proximité de principautés germaniques, et marquer une avancée du catholicisme dans une zone où le protestantisme est bien implanté.

    Le village est donc au coeur de toutes les préoccupations des hommes du début du XVIIe siècle : religieuses, politiques, sociales ou économiques. Son histoire est le reflet des tensions et des espoirs de la Renaissance lorraine.

    L'ouvrage est publié à l'occasion du 400ème anniversaire de la fondation de Porcelette. Les auteurs : Alain Cullière, Pascal Flaus, Laurent Jalabert, Yves Krumenacker, Julien Léonard, Philippe Martin, Thomas Metzinger, Frédéric Meyer, Aurélie Prévost, Stefano Simiz.

     

    ‡ Porcelette, un village de la Renaissance, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2011, 197 p., ill. (20 €).

  • Chopin, sa filiation française

    frederic chopin,marainville sur madon,gabriel ladaiqueLe destin de Nicolas Chopin, le père de Frédéric, laisse subsister des recoins d'ombre. Les réponses apportées par Gabriel Ladaique dans sa thèse de doctorat soutenue en 1986 puis son ouvrage Les origines lorraines de Frédéric publié en 1999, ont grandement éclairé ces zones obscures, mais n'ont pas mis fin à cette étude inédite.

    Ce dernier opus de Gabriel Ladaique couronne plus de trente années de recherche. C'est une somme de mises au point, d'approfondissements nécessaires après de nombreuses conférences données en Lorraine mais aussi dans plusieurs pays européens attachés à l'oeuvre immense de Chopin.

    Le lecteur revisite tout d'abord les lieux qui furent le berceau des Chopin dans l'actuel département des Vosges. La seconde partie est réservé aux précisions apportées aux biographies de François, le grand-père de Frédéric, de Nicolas, le père, en France, en Lorraine et en Pologne.

    Une biographie définitive, oeuvre d'un professeur qui voua sa vie à l'étude des ancêtres lorrains de ce grand compositeur et pianiste que fut Frédéric Chopin.

    Gabriel Ladaique, né en 1925 à Nancy, consacra 42 ans de sa vie à l'enseignement. Il consacra ses recherches universitaires aux verriers de la Vôge et aux ancêtres de Frédéric Chopin.

     

    ‡ Chopin. Sa filiation française, Gabriel Ladaique, 2011, 278 p., ill. (25 €).

  • Le soleil sous la soie

    lorraine,eric marchal,vittel,le soleil sous la soie,medecin,chirurgien,duc de lorraine,leopold,charles vA l'aube du XVIIIe siècle, un des plus petits états d'Europe, le duché de Lorraine et de Bar, se relève lentement des suites de la guerre de Trente Ans et de l'occupation française, dans l'espoir de connaître une génération de paix.

    Nicolas Déruet est maître chirurgien ambulant. Emprisonné à la suite d'une opération durant laquelle le patient est décédé, il est obligé de s'exiler dans les armées de la coalition en guerre contre les Turcs, dont fait partie d'ailleurs le duc en exil Charles V. De retour à Nancy, il développera son art à l'hôpital Saint-Charles et n'aura de cesse de laver son honneur. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des hôpitaux militaires aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d'un homme guidé par la passion de la chirurgie et déchiré par le choix impossible entre deux femmes que tout oppose : l'accoucheuse Marianne Pajot et Rosa, marquise de Cornelli.

    Dans cette épopée romanesque, le Vosgien Eric Marchal s'empare d'un thème passionnant, la rivalité féroce entre médecins et chirurgiens. Il nous convie aux opérations que réalise son héros, Nicolas Déruet, toutes tirées de cas réels, documentés par les comptes rendus de l'Académie royale de chirurgie.

    Eric Marchal vit à Vittel. Il est l'auteur en 2009 d'un premier roman Influenza (2 tomes)  remarqué par le monde littéraire.

     

    ‡ Le soleil sous la soie, Eric Marchal, éditions Anne Carrière, 2011, 630 p. (22,50 €)

  • Victor Lemoine, le Lorrain qui donnait aux fleurs le visage des fées

    nancy,lorraine,victor lemoine,horticulture,fleurs,cultivars,botaniqueLes Conservatoire et Jardins botaniques de Nancy possèdent un patrimoine horticole original, avec une collection dédiée aux grands obtenteurs lorrains de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. On oublie souvent que Nancy était à cette époque une capitale mondiale de l'horticulture !

    L'ouvrage rend hommage à Victor Lemoine (1823-1911), créateur d'une quantité phénoménale de nouveaux cultivars de Lilas, Pivoines, Fuchsias, Hydrangeas ou Weigelias. Ses variétés ont fait le tour du monde, de l'Amérique du Nord à la Russie, pour enchanter les jardins d'ici et d'ailleurs.

    Potentille "Gloire de Nancy", Bégonia "Perle de Lorraine", Pélargonium "Merveille de Lorraine" ou Lilas "Belle de Nancy", autant de nouvelles plantes qui ont fait rayonner la ville et la région dont il était fier. Abutilon "Poésie", Delphinium "Lamartine" ou "Victor Hugo", Lilas "Rabelais", autant de noms évocateurs de sa sensibilité. Ses Lilas portent encore les noms de "Lamarck", "Pasteur", "Réaumur" ou "De Jussieu", en l'honneur des hommes de science.

    Exceptionnel amoureux des plantes et de la botanique, Victor Lemoine était un homme qui utilisait les techniques de l'hybridation, son savoir, sa patience et sa passion pour sublimer la poésie des fleurs qui s'épanouissent encore aujourd'hui dans les parcs et jardins des amateurs curieux.

     

    ‡ Victor Lemoine, l'homme qui donnait aux fleurs le visage des fées, collectif, Conservatoire et Jardins botaniques de Nancy, 2011, 63 p. ill.

  • Les Cahiers de La Mothe, numéro 3

    la mothe,bassigny,lorraine,association pour la motheDans cette troisième livraison des Cahiers de La Mothe, la revue de l'association Pour La Mothe qui s'est donnée pour objectif la sauvegarde et la valorisation du site de l'ancienne forteresse du Bassigny lorrain, le lecteur se replonge au fil des pages dans la riche histoire de la cité, malheureusement interrompue par la volonté destructrice des Français au XVIIe siècle.

    On y découvre tout d'abord les différents lieux-dits de l'ancien finage de La Mothe qui a si peu changé depuis 1388, les dénominations s'étant pérennisés au fil des siècles. On découvre encore les travaux des ingénieurs et maîtres-maçons qui ont contribué à l'érection des fortifications de la ville.

    Les destins d'une ancienne famille noble, les Lavaulx, et d'un soldat anobli, Jean de Suriauville, sont livrés à la curiosité des amoureux de l'histoire de la cité lorraine ; l'inventaire après décès de notre militaire permet d'illustrer son cadre de vie et les efforts qu'il a déployés pour tenir son rang.

    Les archives du chapitre collégial de La Mothe puis de Bourmont permettent enfin d'appréhender le rôle et la richesse acquis au cours des ans.

    Les Chroniques mothoises clôturent cette publication annuelle.

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 3, 2011, Association Pour La Mothe (10 €).

  • La Meuse, l'héritage de l'histoire

    vmf,meuse,vieilles maisons françaisesVMF, la revue de l'association Vieilles Maisons Française consacrée au patrimoine bâti, propose dans son numéro de septembre un dossier spécial dédié au patrimoine de la Meuse.

    Après Verdun, les Eparges, Douaumont et tant d'autres sites qui furent le théâtre de furieux combats durant la Première Guerre mondiale, et dont certains paysages  portent encore les stigmates à jamais ineffaçables, le département de la Meuse se résume souvent à ces quelques images teintées de réminiscences scolaires. C'est mal rendre  justice à un pays qui fut depuis le Moyen Âge une zone de contact entre l'Empire et le royaume de France, riche des influences et ouvertures qui caractérisent les espaces frontières.

    La revue VMF propose au lecteur d'effectuer un voyage à travers ce département lorrain où chaque période de l'Histoire a laissé son empreinte. Des églises fortifiées aux étonnants lavoirs que l'on rencontre dans le plus modeste village, de l'architecture de la Renaissance à celle du XVIIIe siècle, des synagogues orientalisantes au surprenant château d'Hattonchâtel, expression inattendue de la Reconstruction, c'est un patrimoine méconnu qui se révèle.

    Discrète, étrangère aux effets de mode, la Meuse mérite que, au-delà de ses champs de bataille où repose notre mémoire commune, on prenne le temps de la découvrir.

     

    ‡ VMF, n° 239, spécial Meuse, septembre 2011 (9,70 €)

    ‡ En vente dans les maisons de la presse ou sur internet : www.vmf.patrimoine.org

  • Un jardin nancéien pour François Nourissier

    Jardin François Nourrissier_16.09.11 004.jpgLorrain de cœur et profondément attaché à Nancy, la ville de Nancy a souhaité rendre hommage à François Nourissier, disparu le 16 février 2011. A l’occasion du Livre sur la Place, le jardin de la bibliothèque municipale, bâtiment de l'ancienne université bâti au XVIIIème siècle par Stanislas, a été baptisé « Jardin François-Nourissier » samedi 17 septembre, en présence de sa famille et de plusieurs académiciens Goncourt.

     

    François Nourissier est né le 18 mai 1927 à Paris de Paul Nourissier, exploitant forestier, né en 1891 à Avocourt (Meuse), et de Renée Heens. Journaliste et écrivain, il fut pendant trente ans membre de l'Académie Goncourt.

     

    Elu à l'Académie Goncourt en 1977 au couvert de Raymond Queneau, il en devient le secrétaire général en 1983 et le président de 1996 à 2002. Il démissionne en 2008 pour des raisons de santé.

     

    Jardin François Nourrissier_16.09.11 005.jpg

    Dévoilement de la plaque à l'intérieur du jardin de la bibliothèque municipale.

    Jardin François Nourrissier_16.09.11 011.jpg

    La plaque dédiée à François Nourissier désormais installée à l'entrée du jardin de la bibliothèque municipale de Nancy.

     

    [cliché © H&PB]

  • Abonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

    nrl1.jpg

    lorraine,nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,histoire,tradition,terroir,patrimoine

    lorraine,nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,histoire,tradition,terroir,patrimoine

     

  • Porcelette 400 ans : 1611-2011

    Porcelette.jpgNé il y a quatre siècles dans un milieu plutôt hostile, dans le massif forestier du Warndt, en Moselle, de la volonté d'un évêque de Toul Jean des Porcelets de Maillane qui lui donna son nom, le village de Porcelette ne semblait guère disposer d'atouts pour se développer. Et pourtant...

    Au XIXe siècle, ses habitants vivaient des produits de la terre, puis l'exploitation charbonnière va changer complètement la donne. Comme la fermeture des mines à la fin du XXe siècle qui bousculera toute l'économie et la vie des familles. Porcelette entamera alors une nouvelle reconversion, sans coup férir, pour s'adapter au monde moderne.

    Cet ouvrage richement illustré, retrace cette belle histoire mouvementée et dense à la fois.

    L'auteur, Jean-Marie Pennerath, professeur, fut un élu de Porcelette, son village natal.

     

    ‡ Porcelette 400 ans : 1611-2011, Jean-Marie Pennerath, éditions Serpenoise, 2011, 91 p., ill. (20 €).

  • Autour des comtes de Vaudémont

    vaudémont.jpgLa dynastie comtale de Vaudémont exerça son pouvoir durant quatre siècles sur un espace situé au coeur de la région lorraine dont elle marqua l'histoire avant d'être à l'origine de la Maison de Lorraine-Habsbourg. Cette longue présence a laissé de multiples traces dispersées et inédites. Après l'étude du réseau défensif qui assura durablement la sécurité de la principauté, il convenait de recenser et d'étudier les autres facettes de ce patrimoine et de les tirer de l'oubli.

    C'est aujourd'hui chose faite grâce au travail d'une équipe multidisciplinaire qui a su croiser les approches géographiques, artistiques et historiques. A travers ces sources se dessinent les choix d'un pouvoir soucieux de manifester sa présence et son autorité dans le domaine public comme dans la sphère religieuse.

    Forme la plus visible de cette domination sur les hommes et l'espace, la colline de Sion fait l'objet d'une éclairante étude géomorphologique complétée par l'analyse des parcellaires des villes neuves fondées par les comtes.

    Les monnaies, les sceaux, les armoiries et les chartes des XIIe et XIIIe siècles illustrent la symbolique et la mise en scène volontairement ostentatoire du pouvoir seigneurial.

    Princes chrétiens, les comtes favorisèrent le culte de la Vierge protectrice de Sion et contribuèrent à la reconstruction de l'église dont il reste le choeur gothique. Soucieux de leur propre salut, ils fondèrent la collégiale Saint-Jean-Baptiste à Vaudémont. Détruite au XVIIIe siècle, elle sort de l'ombre grâce à de riches archives et à trois retables de grande qualité artistique miraculeusement préservés. Son rôle de nécropole familiale est attesté par les remarquables gisants d'Henri III († 1347) et d'Antoine († 1458) accompagnés de leurs épouses et à présent exposés dans l'église des Cordeliers de Nancy. Leur étude est complétée par celle du tombeau de Marguerite de Vaudémont et de Ferri de Lorraine († 1415). Placé dans la collégiale de Joinville et disparu depuis la Révolution, ce monument récemment redécouvert est présenté pour la première fois.

    L'ouvrage s'inscrit dans une problématique générale consacrée à l'Etat princier qui fut la pierre angulaire de l'organisation politique et territoriale au Moyen Âge.

     

    ‡ Autour des comtes de Vaudémont, Gérard Giuliato (sous la dir.), éditions PUN, 2011, 331 p., ill. (30 €).

  • "Péchés gourmands", le roman d'une Darnéenne

    vosges,darney,dinard,péchés gourmands,annick heliasOriginaire de Darney, dans le Sud-Ouest des Vosges, Annick Elias est professeur agrégée de lettres au lycée Callot à Nancy. Après un premier roman, elle récidive avec une nouvelle histoire remplie de personnages féminins dans un univers tourmenté où se mèlent mensonge, manipulation et mignardises. C'est surtout un huis clos avec des personnages issus de milieux sociaux différents.

    Sous couvert de remplacer un cuisinier défaillant, Barbara s'est introduit dans la richissime famille de la très dévote et mystérieuse Marie-Léonie d'Ys. Elle espère découvrir le secret de sa naissance et en tirer quelque avantage. Comme point de départ à son roman une histoire de trafic de bébés qui se serait déroulée à la maternité de Darney...

    Annick Elias s'amuse à opposer les lieux et les individus. Darney d'un côté, Dinard de l'autre, avec le manoir de Madame d'Ys. Une mère et une fille tirant le diable par la queue d'une part, une famille fortunée de l'autre.

    L'auteur a concocté son roman comme un menu avec "entrées diverses et variées" où les personnages se dévoilent tour à tour. Dans le chariot des desserts, il y a des bombes glacées et tout explose à la fin. Les vérités éclatent.

     

    ‡ Péchés gourmands, Annick Elias, éditions Territoires Témoins, 2011, 208 p. (19 €).

  • Histoire et patrimoine du pays de Briey

    Briey.jpgPetite portion de Lorraine, le Pays de Briey situé aux confins de la Woëvre et du Pays Haut, est riche d'une histoire longue de plus de deux millénaires. Ce passé souvent méconnu, s'est écrit dans la terre, la pierre et le fer. Au fil du temps, il a laissé de nombreuses empreintes, de beaux témoignages : qu'il s'agisse des églises romanes et des châteaux féodaux, des croix de chemins et des chemins de croix, des sites miniers ou encore de la chatoyante Cité Radieuse, oeuvre du célèbre Le Corbusier.

    Cet ouvrage nous invite à découvrir ce patrimoine remarquable, à partager les secrets d'une région dotée d'une belle personnalité, qui s'attache à préserver les richesses dont elle a hérité mais joue aussi la carte de la modernité et de l'avenir.

    L'auteur, Kévin Goeuriot, est professeur d'histoire-géographie. Médiéviste de formation, il a publié une série d'études sur Jarny et un recueil de témoignages sur la Seconde Guerre mondiale.

     

    ‡ La terre, la pierre et le fer. Histoire et patrimoine du pays de Briey, Kévin Goeuriot, éditions Serpenoise, 2011, 63 p., ill. (15 €).

  • Mirecourt : succès du Salon du livre de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges

    mirecourt.jpg

    [Vosges Matin]