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congrégations

  • Le XIXe siècle, Grand Siècle des religieuses françaises

    lorraine,religieuses,congrégations,XIXe siècle,doctrine chrétienne,providence,portieux,saint jean de basselDans la mémoire collective, le "Grand siècle des âmes" - le XVIIe - est le temps de "l'invasion mystique". Pourtant, en 1790, le royaume ne compte qu'un peu plus de 55.000 religieuses. Il y en aura 135.000 en 1900.

    Cet essai cherche à décrire cet essor, une fois résumé le legs de l'Ancien Régime. Si la Révolution a entendu supprimer "la religieuse", le XIXe siècle, lui, va promouvoir la "soeur", devenue en Lorraine, la "chère soeur" ! L'espace est libre pour une pléiade de fondatrices avec des Sophie Barat (Sacré-Coeur de Jésus), Anne-Marie Javouhey (Saint-Joseph de Cluny), thérèse Couderc et le Cénacle, Jeanne Jugan et les Petites Soeurs des Pauvres.

    Sur le terreau des Pieuses filles, Béates et Soeurs des campagnes prendront naissance quelque 400 fondations nouvelles. L'index énumère plus de 200 congrégations anciennes et nouvelles dans lesquelles tiennent une place de choix les congrégations lorraines : Doctrine Chrétienne et Providence de Portieux et de Saint-Jean-de-Bassel notamment.

    Le temps était venu de mettre à la portée du plus grand nombre un ouvrage qui répertorie les différents visages de ces soeurs aux fonctions multiples et au service de tous, jusque dans les missions lointaines.

    L'auteur, Gérard Cholvy, est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Valéry - Montpellier 3, spécialiste de l'histoire religieuse et culturelle en France.

     

    ‡ Le XIXe. Grand siècle des religieuses françaises, Gérard Cholvy, éditions Artège, 2012, 136 p., ill. (17 €).

  • Nos écoles de Nancy

    ecoles nancy.jpgRédigé grâce aux archives municipales, l'ouvrage retrace l'histoire de l'éducation primaire à Nancy du Moyen Âge à nos jours. L'évolution des pratiques éducatives, l'implantation des établissements, la naissance des crèches et des colonies de plein-air, l'introduction de l'hygiène scolaire, la création des écoles normales ou encore les luttes entre enseignement public et enseignement confessionnel et la politique municipale sont abordés avec précision.

    Dès l'origine, la scolarisation des enfants a été une préoccupation des ducs de Lorraine mais aussi de l'Eglise catholique. Des écolâtres, des régents puis des maîtres sont formés pour éduquer les élèves. A Nancy se développent les écoles mutuelles et celles des Soeurs de Saint-Charles, des Visitandines, des Frères des écoles chrétiennes ou encore des congrégations Notre-Dame et des "Vatelottes" de la Doctrine chrétienne..

    Sous Stanislas, des asiles (écoles maternelles) accueillent les enfants des familles modestes. La Révolution bouleverse le paysage scolaire et il faut attendre la Restauration pour que les écoles retrouvent un peu de moyens.

    A la suite de la défaite de 1870, Nancy devient la capitale de l'Est de la France et double sa population. Cette mutation coïncide avec les lois Ferry instaurant la gratuité de l'école primaire. Des établissements sont construits afin de remplacer les édifices vétustes. Après la Seconde Guerre mondiale, les nouveaux quartiers de Nancy accueillent des écoles plus modernes.¨

    Peu d'études jusqu'à ce jour abordaient ces questions d'éducation en Lorraine et à Nancy en particulier. Un livre qui intéressera tous les anciens écoliers nancéiens mais aussi les parents, les enseignants... et élèves d'aujourd'hui !

     

    ‡ Nos écoles de Nancy, Jean Montacié et François Moulin, éditions Renaudot, 2011, 250 p., ill. (21 €).