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  • Annales de L'Est : la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours

    annales est.jpgLe numéro 1 des Annales de l'Est de 2011 propose des études sur le thème de la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours.

    Au sommaire :

    - La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, M.-C. Dinet-Lecomte

    - A propos de la politique hispitalière des comtes et ducs de Bar, M. Pauly

    - La tentative hospitalière des chanoines réguliers lorrains au XVIIIe siècle, C. Andriot

    - Savoirs et savoir-faire pharmaceutiques au collège des jésuites de Pont-à-Mousson au XVIIIe siècle, A.-H. et F. Henryot

    - La transmission de la déontologie chez les médecins, les chirurgiens, les accoucheuses et les apothicaires en Lorraine sous l'Ancien Régime, P. Labrude

    - Charles François Saint-Mihiel, un médecin de Saint-Nicolas-de-Port confronté à l'éruption volcanique de 1783, J.-M. Lejuste

    - Le choléra à la Belle Epoque en Lorraine, T. Weitzel

    - Les ouvriers de l'industrie textile vosgienne face à une maladie inconnue : la byssinose, A. Munsch

    Et bien d'autres articles sur la révolution sidérurgique en Lorraine au XIVe siècle, les appartements ducaux au château de Lunéville, la résistance régionaliste au temps de Stanislas...

     

    ‡ La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, Les Annales de l'Est, 2011, n° 1 (23 €).

    ‡ A commander à : Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences Historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY

  • Autour des comtes de Vaudémont

    vaudémont.jpgLa dynastie comtale de Vaudémont exerça son pouvoir durant quatre siècles sur un espace situé au coeur de la région lorraine dont elle marqua l'histoire avant d'être à l'origine de la Maison de Lorraine-Habsbourg. Cette longue présence a laissé de multiples traces dispersées et inédites. Après l'étude du réseau défensif qui assura durablement la sécurité de la principauté, il convenait de recenser et d'étudier les autres facettes de ce patrimoine et de les tirer de l'oubli.

    C'est aujourd'hui chose faite grâce au travail d'une équipe multidisciplinaire qui a su croiser les approches géographiques, artistiques et historiques. A travers ces sources se dessinent les choix d'un pouvoir soucieux de manifester sa présence et son autorité dans le domaine public comme dans la sphère religieuse.

    Forme la plus visible de cette domination sur les hommes et l'espace, la colline de Sion fait l'objet d'une éclairante étude géomorphologique complétée par l'analyse des parcellaires des villes neuves fondées par les comtes.

    Les monnaies, les sceaux, les armoiries et les chartes des XIIe et XIIIe siècles illustrent la symbolique et la mise en scène volontairement ostentatoire du pouvoir seigneurial.

    Princes chrétiens, les comtes favorisèrent le culte de la Vierge protectrice de Sion et contribuèrent à la reconstruction de l'église dont il reste le choeur gothique. Soucieux de leur propre salut, ils fondèrent la collégiale Saint-Jean-Baptiste à Vaudémont. Détruite au XVIIIe siècle, elle sort de l'ombre grâce à de riches archives et à trois retables de grande qualité artistique miraculeusement préservés. Son rôle de nécropole familiale est attesté par les remarquables gisants d'Henri III († 1347) et d'Antoine († 1458) accompagnés de leurs épouses et à présent exposés dans l'église des Cordeliers de Nancy. Leur étude est complétée par celle du tombeau de Marguerite de Vaudémont et de Ferri de Lorraine († 1415). Placé dans la collégiale de Joinville et disparu depuis la Révolution, ce monument récemment redécouvert est présenté pour la première fois.

    L'ouvrage s'inscrit dans une problématique générale consacrée à l'Etat princier qui fut la pierre angulaire de l'organisation politique et territoriale au Moyen Âge.

     

    ‡ Autour des comtes de Vaudémont, Gérard Giuliato (sous la dir.), éditions PUN, 2011, 331 p., ill. (30 €).