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chanoines réguliers

  • Les chanoines réguliers de Notre-Sauveur

    chanoines notre sauveur.jpgAu coeur de la Lorraine et en ces "trente glorieuses" du XVIIe siècle, où toute l'Europe se passionne pour la "Réforme catholique" des jésuites ou des jansénistes, le vosgien Pierre Fourier fonde deux congrégations : celle des religieuses de Notre-Dame (1597), soeurs enseignantes initiatrice du tableau noir utilisé en classe, et celle des chanoines de Notre-Sauveur (1622).

    Cette dernières, appelée à essaimer dans le monde entier resta, au final, confinée en Lorraine. Ce décalage entre les ambitions et la réalité ne peut qu'interpeller. La moins connue des congrégations de chanoines réguliers mérite de sortir de l'oubli, ne serait-ce qu'en raison de la sensibilité qu'elle manifesta constamment pour les enjeux du siècle. Car, dès ses débuts, la congrégation de Notre-Sauveur fut conçue comme une réponse aux préoccupations d'une société demandeuse de pastorale et d'éducation.

    Imitant les jésuites et préfigurant les frères des écoles chrétiennes, les religieux de Notre-Sauveur entendaient sortir du cloître pour apporter l'éducation aux enfants des campagnes lorraines. Pénétrée par les idées des Lumières, la congrégation marcha ouvertement vers sa sécularisation. C'est ainsi qu'à la veille de la Révolution, les chanoines de Pierre Fourier, précédant l'Assemblée nationale, étaient prêts à se délier de ce qui les rattachait encore à l'univers monacal pour mieux s'adonner à l'enseignement... Un enseignement dépoussiéré au service d'un programme proche des besoins des leurs contemporains.

    L'auteur reprend dans cet ouvrage précis et d'une lecture facile sa thèse consacrée aux chanoines de Notre-Sauveur en Lorraine et dans le Val d'Aoste. C'est aussi un bel hommage au réformateur que fut Pierre Fourier et à son oeuvre d'éducation auprès de la jeunesse lorraine à la veille des "malheurs des guerres" du XVIIe siècle.

    Cédric Andriot est chercheur à l'Université de Lorraine. Il est également engagé dans le développement du Pays lunévillois.

     

    ‡ Les chanoines réguliers de Notre-Sauveur. Moines, curés et professeurs, de Lorraine en Savoie, XVIIe-XVIIIe siècles, Cédric Andriot, Riveneuve éditions, 2012, 473 p., ill., cartes (26 €).

  • Annales de L'Est : la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours

    annales est.jpgLe numéro 1 des Annales de l'Est de 2011 propose des études sur le thème de la prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours.

    Au sommaire :

    - La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, M.-C. Dinet-Lecomte

    - A propos de la politique hispitalière des comtes et ducs de Bar, M. Pauly

    - La tentative hospitalière des chanoines réguliers lorrains au XVIIIe siècle, C. Andriot

    - Savoirs et savoir-faire pharmaceutiques au collège des jésuites de Pont-à-Mousson au XVIIIe siècle, A.-H. et F. Henryot

    - La transmission de la déontologie chez les médecins, les chirurgiens, les accoucheuses et les apothicaires en Lorraine sous l'Ancien Régime, P. Labrude

    - Charles François Saint-Mihiel, un médecin de Saint-Nicolas-de-Port confronté à l'éruption volcanique de 1783, J.-M. Lejuste

    - Le choléra à la Belle Epoque en Lorraine, T. Weitzel

    - Les ouvriers de l'industrie textile vosgienne face à une maladie inconnue : la byssinose, A. Munsch

    Et bien d'autres articles sur la révolution sidérurgique en Lorraine au XIVe siècle, les appartements ducaux au château de Lunéville, la résistance régionaliste au temps de Stanislas...

     

    ‡ La prise en charge des malades du Moyen Âge à nos jours, Les Annales de l'Est, 2011, n° 1 (23 €).

    ‡ A commander à : Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences Historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY

  • L'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges, mille ans d'histoire

    Les Annales de l'Est publient un numéro spécial 2010 consacré exclusivement au colloque qui vient de se tenir sur le millénaire de l'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges.

    annales de l'est 2010.jpgTête de la croix monastique vosgienne, l'abbaye de Saint-Sauveur a été l'un des plus important établissements religieux de Lorraine. Riche d'une histoire millénaire, elle fut fondée au 7ème siècle à Bonmoutier (Val-et-Châtillon, Meurthe-et-Moselle), pour des moniales auxquelles succédèrent des moines qui, en 1010, furent transférés à Saint-Sauveur sur le piémont vosgien, avant d'être remplacés à leur tour par des chanoines réguliers. Ces derniers, en relation étroite avec les évêques de Toul, les comtes de Salm et les sires de Blâmont, édifièrent un imposant monastère dont il reste d'intéressants vestiges et une statue de la Vierge objet de pèlerinage.

    Victimes des guerres de religion, les chanoines s'installèrent en 1570 à Domèvre-sur-Vezouze, puis intégrèrent en 1625 la congrégation de Notre-Sauveur instituée par saint Pierre Fourier, le "bon père" de Mattaincourt.

    Grâce à sa richesse foncière et à l'exploitation forestière, l'abbaye prit de l'importance au 18ème siècle sous l'impulsion de grands abbés. L'étude de la remarquable bibliothèque, des ornements liturgiques exceptionnels et les éléments de boiseries conservés, emblématiques de la Contre-Réforme catholique, font redécouvrir sa puissance à la veille de la Révolution.

    A l'occasion du millénaire du transfert de l'abbaye à Saint-Sauveur, ce volume des Annales de l'Est rassemble les actes du colloque de septembre 2010 mettant en lumière une abbaye longtemps méconnue.

     

    >> L'abbaye de Saint-Sauveur-en-Vosges, mille ans d'histoire, Annales de l'Est, numéro spécial 2010, 427 p., ill.(23 €).

  • Vittel : causerie sur les "désordres dans les ordres" ou les voeux monastiques dans le diocèse de Toul avant 1789

    Le Cercle d’étude de Vittel et de sa région

     

    vous invite à la conférence de Jean-Marc Lejuste

     

    jeudi 18 mars 2010 à 20h30

    au Centre Culturel de l’Alhambra de Vittel

     

     

    « Désordre dans les ordres :

    réclamations contre les voeux monastiques dans le diocèse de Toul sous l’Ancien Régime »

     

     

    tiercelins.jpgLe 12 janvier 1711, un jeune homme originaire de Bourmont (Haute-Marne actuelle) et âgé de 22 ans, croupit sous l’escalier du couvent des Trinitaires de Lamarche, dans ce qui s’apparente à une prison.

     

    Le 5 septembre 1751, c’est en pleurs que le novice François Pierson rentre dans l’église du noviciat des chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur de Pont-à-Mousson.

     

    Le 13 novembre 1758, c’est sous la menace d’un bâton que Nicolas Benoit Drouot originaire de Raon-l’Etape (Vosges) franchit les portes du couvent des Tiercelins de Nancy.

     

    Quel crime a donc commis le premier ? Quel drame se joue chez les deux suivants ?

     

    C’est ce que vous propose de découvrir Jean-Marc Lejuste, doctorant en Histoire Moderne au Centre de Recherches Universitaires d’Histoire Lorraine à Nancy, au cours d’une soirée consacrée au thème méconnu des réclamations contre les voeux monastiques. A partir des trois exemples cités plus avant et de quelques autres, Jean-Marc Lejuste vous invite à plonger dans le monde des novices et des drames qui pouvaient se jouer derrière les murs des monastères.

     

    Un aspect passionnant de la vie religieuse en Lorraine d’avant la Révolution qui ouvre la réflexion sur la société d’Ancien Régime, sur les moyens utilisés par les ordres religieux pour recruter et sur les procédures complexes imposées aux récalcitrants pour casser des voeux monastiques prononcés hors de tous cadres légaux.

     

    Grâce aux très riches dossiers de la justice de l’évêché de Toul, Jean-Marc Lejuste vous fera partager ses premières découvertes et ses premières conclusions dans le cadre du diocèse toulois.

     

     

    Entrée libre