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tradition

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : hommage à l'abbé Jean-Louis Jacquot, ancien recteur de Saint-Nicolas

  • Intinéraires de Chrétienté avec Jean Madiran

    Jean Madiran (1920-2013) fut, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, l’une des plus importantes figures de la résistance française et catholique à la subversion et à l’apostasie générale.

    Fondateur de la revue "Itinéraires", puis animateur du quotidien "Présent", sa plume acérée défendit inlassablement la France et la Chrétienté, abandonnées par la plupart des élites, tant laïques qu’ecclésiastiques, pourfendant l’impiété moderne.

    L’ouvrage de Rémi Fontaine, qui travailla longtemps avec Jean Madiran, permet de découvrir la cohérence et la logique de la pensée du grand auteur contre-révolutionnaire – tout en offrant des pistes d’interprétation originales et encore méconnues, notamment sur l’influence du scoutisme ou de la vie bénédictine sur la pensée de Madiran.

     

    ‡ Itinéraires de Chrétienté avec Jean Madiran, Rémi Fontaine, Presses de la Délivrance, 2018, 154 p., 18 €.

  • Des balais de sorcières dans nos maisons lorraines

  • Tradition : Saint Elophe fêté à Soulosse-sous-Saint-Elophe (88)

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Question de schisme

    Notre ami belge Jean-Pierre Snyers nous fait part de ses réflexions sur… un schisme qui pourrait menacer l’Eglise catholique.

    Odon Vallet, proclamé par les medias « spécialiste » des religions, a évoqué il y a quelques mois le risque d'un schisme dans l'Eglise. Il faisait notamment référence à la communion donnée aux divorcés-remariés et à l'ordination d'hommes mariés. Un schisme rien que pour cela ? Tout est possible mais personnellement, je ne le crois pas tellement.

    kardinal_kasper.jpgPar contre, ce qui pourrait à mon sens provoquer une rupture, c'est « ce qu'il y a derrière » ces deux éventuels changements. Un exemple : le cardinal Kasper (très apprécié par le pape François et très peu par Benoît XVI) est, on le sait, favorable à cette évolution voulue par les progressistes. Grave ? Pas vraiment. Ce qui est grave, très grave même, c'est ce qu'il y a au-delà de ses revendications. Voici donc quelques-uns de ses propos. Dans son livre Einführung in den Glauben, il déclare que « les dogmes peuvent être univoques, superficiels, ergoteurs, stupides et précipités. »

    Dans son ouvrage Jesus der Christus, il écrit : « Les récits de miracles s'expliquent par un transfert de motifs non-chrétiens sur la personne de Jésus pour souligner sa grandeur et sa puissance ». Vis-à-vis de la résurrection du Christ, il affirme « qu'il s'agit non pas d'un trait historique mais d'une figure de style destinée à éveiller l'attention et à créer un suspense ». Toujours dans le même livre, il écrit que « d'après les évangiles synoptiques, le Christ ne se désigne jamais comme Fils de Dieu, ni comme Messie, ni comme Fils de l'homme, ni comme serviteur de Dieu et que le dogme selon lequel Jésus est vrai homme et vrai Dieu est dépassable ».

    Voilà la face cachée ! Inutile de préciser que si un jour un pape tenait de tels propos, nous aurions le devoir de ne pas le suivre et de le considérer comme un faux prophète.

    Alors, schisme à l'horizon ? Oui, si de tels cardinaux prennent le dessus et arrivent à contaminer la doctrine et la liturgie (ce qui, hélas, se fait déjà sans la moindre remontrance). Quant aux coups de crosses, il y en a bien quelques-uns mais ceux-ci ne semblent réservés qu'à ceux qui préfèrent le Motu Proprio aux élucubrations de clercs qui, au nom de leurs interprétations personnelles de Vatican II, se permettent les pires dérives.

    Jean-Pierre Snyers

    jpsnyers.blogspot.com

  • Abonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

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  • Neufchâteau : le retour de la procession de Saint-Eloi ?

    Les années passent mais la confrérie de Saint-Eloi de Neufchâteau, qui regroupe des professionnels qui travaillent les métaux, résiste au temps. Elle pourrait même renouer cette année avec sa traditionnelle procession.

    st eloi neufchateau.jpg

    [Vosges Matin]

  • Et que sonnent crécelles et bruants !

    Aurons-nous encore le bonheur d’entendre le son des crécelles et autres « bruants » en ces jours saints ?

     

    des crécelleurs lorrains.jpgParce que les cloches se sont tues au soir du Jeudi Saint, il est de tradition en Lorraine que les enfants de chœur prennent le relais pour annoncer l’angélus et les offices au son des crécelles. Jusqu’à la Veillée pascale qui célèbre la résurrection du Christ et le retour triomphant des cloches !

     

    Les enfants passent dans toutes les rues du village dès l’aube pour annoncer l’angélus puis de nouveau à midi et le soir. Lors du passage du soir, les « crécelleurs » annoncent à la fois l’angélus et l’office (de la Croix, le Vendredi Saint, et la Veillée pascale, le Samedi Saint).

     

    crécelle.jpgAprès la fête de Pâques, les enfants de chœur font la « roulée », généralement le lundi de Pâques, afin de recueillir œufs et piécettes en guise de récompense.

     

    Une bien belle tradition qui malheureusement se meurt… faute d’enfants de chœur…

  • Le boudin roi de la 40ème foire à Monthureux (Vosges)

    Les transatlantiques les plus rapides remportaient autrefois le ruban bleu. Dimanche, la quarantième foire au boudin de Monthureux a remporté son « ruban tricolore » pour son concours national du plus gros mangeur de « tripe noire ».

     

    boudin monthureux.jpgLe matin, l'inauguration officielle s'est déroulée en présence du conseiller général Alain Roussel, du maire-adjoint Thierry Durand - le premier magistrat, Raynald Magnien, étant absent pour raisons de santé - et des conseillers, des maires de la communauté de communes et de la présidente de l'union des artisans-commerçants, Valérie Abriet. Le cortège fut précédé par la batterie-fanfare et par la Miss et son Mister, couronnés la veille au soir. Martha Royer, artiste peintre du chef-lieu fut élue Miss 2008, devant Magali Hoyet de Monthureux et Nina Boulard de Morizécourt. Quant au Mister de l'année, il s'agit de Frédéric Magnien de Martinvelle. Il a pour dauphins Romain Jacquin et Alexandre Goncalves de Monthureux.

     

    Après le vin d'honneur, les stands de vente de boudin et les mini-restaurants installés tout au long de la foire ont été pris d'assaut. Si quelques familles avaient prudemment réservé leur table, beaucoup de gourmands ont dû manger sur le pouce. Mais les portions, agrémentées de frites, de compote ou de moutarde, ont été très appréciées. Les rôtisseurs n'ont donc pas chômé.

     

    Le repas terminé, chacun a pu déambuler dans l'étroit corridor de la rue principale, où plus d'une centaine de commerçants avaient très tôt installé leurs stands. Mais personne n'était pressé et chacun adopta le rythme des flâneurs et des badauds.

     

    Monthureux, par expérience, connaît bien les secrets de la réussite : il faut du soleil et des étalages attrayants et diversifiés. Si bien qu'au fur et à mesure de la promenade, les porteurs de sacs en plastique étaient de plus en plus nombreux, avec des réserves de pulls et chaussettes pour l'hiver proche, avec aussi d'autres utilités comme le linge de maison ou des cadeaux à faire (sacs de tous modèles, montres, fleurs).

     

    foire boudin.jpgEt puis, l'heure fatidique approchant, ce fut la ruée vers la place de la République, lorsque s'attablèrent sur le podium les huit concurrents du concours, présenté par Valérie Abriet et François Jeantroux - il n'a pas manqué une foire depuis la création.

     

    Durant un quart d'heure, la goinfrerie fut à son comble et les assiettes, approvisionnées par les membres du stand ADMR, se vidaient à une vitesse soutenue : pas question d'utiliser la fourchette, les doigts faisaient l'affaire et les concurrents au béret basque en redemandaient sans cesse. Lorsque le temps imparti fut atteint, un roulement de tambour a retenti et les juges ont prononcé leur verdict : 1. Frédéric Grandgeorge de la Chapelle-devant-Bruyères (13 portions de 100 gr au moins), 2. Frédéric Descrains de Bétaucourt (10 portions), 3. ex-aequo Gérôme Guyot des Thons, Guy Perquin de Monthureux et Patrice Quinot de Taillancourt (9 portions), 6. Patrice Moudin de Clefcy-la-Côte (8 portions), 7. Romain Clément des Thons, 8. Loïc Grandgeorge (12 ans) de la Chapelle-devant-Bruyères.

     

    Une coupe a été remise au vainqueur, ainsi que du champagne et une enveloppe de bons d'achat. Les autres candidats ont également été récompensés.

     

    [d’après L'Est Républicain | 13.10.2008]

  • Septembre : le temps des pèlerinages sur la colline de Sion

    800 pèlerins à Sion dimanche 31 août. Les zones ouest et est du diocèse de Nancy & de Toul s’y étaient données rendez-vous. Ferveur et piété dans le respect de la tradition.

     

    basilique sion.jpgLe soleil étant bien présent, les pèlerins des zones ouest et est du diocèse de Nancy et de Toul ont grimpé la colline de Sion en nombre. Certes, si la voiture a remplacé les pèlerins pédestres, le pèlerinage s'est déroulé dans le respect de la tradition, même si aujourd'hui, l'accueil est assuré par les bénévoles de l'équipe Notre-Dame reconnaissables à leur veste « bleu-jean ».

     

    Après la célébration pénitentielle, tous se sont rassemblés sur l'esplanade pour la célébration eucharistique présidée par l'abbé Jean Gegoux, curé de la paroisse Notre-Dame-en-Saintois, la prédication étant assurée par l'abbé Joseph de Metz-Noblat. Dans son homélie, le prédicateur faisant référence aux textes du jour, invita les pèlerins à « renouveler leur manière de penser », citant saint Augustin et Antoine de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu'avec le cœur ». Et de suggérer de s'inspirer de la Vierge Marie « en se mettant au service de la vie », le thème de la quinzaine mariale de Sion étant « Servir la vie avec Marie ».

     

    pèlerinage sion sept 2008.jpgAprès le temps de convivialité qu'est toujours le partage du repas de midi, le temps étant propice au pique-nique, chacun était invité à un temps de réflexion, de prière, voire de silence sur les différents sites : couvent du Rameau des Clarisses, basilique Notre-Dame, adoration du Saint-Sacrement, montage vidéo sur les apparitions de sainte Bernadette à Lourdes, rencontre avec le prédicateur.

     

    C'est avec la louange mariale que prenait fin le pèlerinage : procession autour du chemin de ronde, bénédiction du Saint-Sacrement et après l'envoi, le traditionnel chant « Sur ta Lorraine » repris en chœur par les pèlerins.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 05.09.2008]

  • Le n° 203 de La Revue Lorraine Populaire est paru !

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    Au sommaire du n° 203 - août-septembre 2008 :
    - "La lune écarlate", spectacle de l'été vosgien
    - le destin tragique de La Mothe
    - L'illustrateur Jean-François Kieffer et son Loupio
    - Le jardin du château de Pange (Moselle)
    - Le zoo d'Amnéville
    - L'église Saint-Christophe de Neufchâteau
    - Figures d'organistes lorrains
    - Petite histoire de la bière en Lorraine
    ... et de nombreux autres articles sur l'histoire, les traditions et la vie en Lorraine
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    REVUE LORRAINE POPULAIRE
    3 AVENUE DES DEUX-FONTAINES
    57140 WOIPPY
    Tél. : 03.87.34.18.44
    (le numéro : 6 €)