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  • Une exposition en 2011 pour les fouilles de la villa de Damblain (Vosges)

    Une villa antique et un secteur balnéaire d'une incroyable beauté datant des IIe et IIIe siècles après Jésus-Christ ont été découverts sur le site de l'ancienne base aérienne où se crée actuellement la plate-forme logistique de Damblain.

     

    fouilles gallo-romaines damblain.jpgCinq mois et demi de fouilles en 2008, deux mois et demi cette année. Et une fin toute proche. Ce sera le 17 juillet. Il sera alors temps pour les sept archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) de ranger les outils et de plier bagage. C'est non sans un petit pincement au cœur qu'ils quitteront le site de l'ancienne base aérienne de Damblain. "Huit mois de fouilles, ça a été très court. Il aura fallu faire des choix assez drastiques mais c'est le propre de l'archéologie préventive. On est assez conscient du travail qu'on a fait. J'ai eu une très bonne équipe mais il y a encore des petites choses qui auraient mérité d'être approfondies." Non sans une certaine émotion, Karine Boulanger, responsable d'opération, sait qu'un autre travail va désormais commencer pour elle et son équipe : les analyses des milliers d'objets et clichés rassemblés tout au long de ces deux années passées.

    fouilles damblain la cave.jpgCar c'est un véritable trésor que le site de Damblain a révélé : une villa (établissement rural, propriété d'un grand propriétaire terrien et des bâtiments agricoles) gallo-romaine datant des 2ème et 3ème siècles après J.-C. a été mise à jour.

    "La partie la plus spectaculaire a été dégagée l'an dernier. Aujourd'hui, tout est recouvert, bâché. Des thermes magnifiques ont également été découverts mais ils vont être coulés sous des tonnes de béton, explique une des archéologues de l'INRAP. On étudie les bâtiments, les coupes, les murs, les pièces. On prend un maximum d'informations car il nous reste très peu de temps."

    Si les archéologues avaient déjà travaillé sur des thermes, ceux découverts à Damblain sont dans un état de conservation exceptionnel. "L'état de conservation du secteur balnéaire de la villa est en effet assez exceptionnel pour la Lorraine. C'est un des plus beaux sites qu'il nous a été donné à voir. L'autre côté exceptionnel, c'est le chauffage par le sol (hypocauste) qui est entièrement conservé. On marche sur les dalles du chauffage suspendu et c'est vraiment rare de les avoir comme ça. De toutes les villas fouillées en Lorraine, le secteur balnéaire de la villa de Damblain est un petit bijou", explique encore Karine Boulanger.

    fouilles damblain.jpgNéanmoins, les archéologues sont dans la phase finale, celle qui consiste à tout casser afin de vérifier comment les bâtiments sont construits. Et dans la prochaine phase d'étude au bureau, il s'agira d'observer la manière dont le site a été aménagé pour l'habitat.

    Différents spécialistes travailleront ainsi sur les enduits peints, la céramique pour datation ou les objets métalliques. Derrière, les objets partiront dans les dépôts archéologiques et selon leur intérêt, certaines pièces pourront être intégrées à des musées.

    Quoi qu'il en soit, Damblain a désormais révélé son secret. Un secret à jamais sauvegardé grâce à la passion d'archéologues entièrement dévoués à la cause des sites anciens.

    Si la population locale n'a pas pu profiter des fouilles à proprement parler, elle devrait en revanche, pouvoir avoir accès à une exposition assez complète en 2011, laquelle expliquera la totalité de la fouille et des découvertes afin que les Vosgiens puissent avoir connaissance de leur patrimoine.

     

     

    [d’après Vosges Matin | 13.07.09]

  • Visitez Bleurville avec le Pays des Trois Provinces

    Maison C.Levieux avec tourelle côté ruelle 21.04.07.jpg

     

    L’association pour le développement du Pays des Trois Provinces (pays situé aux confins de la Champagne, de la Franche-Comté et de la Lorraine) propose aux touristes et aux habitants de la région de partir à la découverte du village de :

     

    Bleurville

    le jeudi 23 juillet 2009

     

    - Visite de l’église abbatiale Saint-Maur (XIe-XVIe s.) et du prieuré-musée (1,50 €/personne)

    - visite du village : son église paroissiale (XVIe-XVIIIe s.), ses calvaires, ses lavoirs et fontaines (XIXe s.), ses vieilles maisons rurales, le Chêne des Saints

    - découverte de l'atelier de sculpture de Jean-Louis Rollin

     

    Prieuré St Maur sept 06.jpg

     

     

    >> Renseignements auprès de Marie-Madeleine Boulian au 03.29.09.00.06.

  • Nancy : rénovation de la Porte Stanislas

    Élément essentiel de l’ensemble architectural imaginé au XVIIIème siècle par Emmanuel Héré (1705-1763) pour le Duc Stanislas, elle clôt la superbe perspective offerte par la rue depuis la Place Stanislas.

     

    porte_stanislas.jpgEdifiée en 1752 avec des matériaux provenant de l'ancienne Porte Royale, située non loin de l'actuelle Porte Héré, elle marque les limites ouest de l’enceinte urbaine de l’époque. D’abord dénommée Saint-Stanislas en hommage au saint patron du Roi de Pologne, elle fut jugée instable et reconstruite à l'identique en 1762 par l'architecte Richard Mique (1738-1794). A la différence des portes de la ville de Charles III dont la vocation est défensive, la Porte Stanislas a avant tout une fonction ornementale. De style classique, elle propose trois ouvertures encadrées par des colonnes doriques et surmontées de trophées ou de bas reliefs représentant des divinités romaines. Sur la partie haute de la façade intérieure, quatre statues symbolisent les arts libéraux chers à Stanislas : la musique, l’architecture, la sculpture et la peinture. Un monument au riche décor qui a toute sa place dans l’ensemble d’Héré.

     

    La rénovation s'inscrit dans la volonté de la ville d'oeuvrer à la conservation et la mise en valeur de ses monuments historiques.

     

    Si la Porte Stanislas a déjà connu plusieurs ravalements c'est un travail en profondeur qui débute aujourd’hui, à l’image de la campagne ayant permis à la Porte Sainte-Catherine de retrouver tout son éclat. Nettoyage des parements et sculptures, remplacement ou restauration complète des parties dégradées, réfection des étanchéités, pose de protections sur les parties les plus exposées à l’érosion… Cette rénovation dans le respect des techniques du passé s’accompagnera d’une nouvelle mise en lumière avec un éclairage à la double philosophie : proche pour accentuer les éléments de décor et d’architecture, et plus lointain pour souligner la majesté du monument.

     

     

    Les différentes portes de la cité ducale

     

    > Porte de la Craffe (1390)

    C’est le seul vestige de la première grande enceinte de la ville.

     

    > Porte de la Citadelle (1598)

    Elevée sous le règne de Charles III, elle délimitait la Vieille Ville du faubourg des Trois Maisons.

     

    > Porte Saint-Nicolas (1618) et Porte Saint-Georges (1619)

    Leur vocation était de défendre la Ville Neuve de Charles III. L’architecte Marchal les a conçues selon les plans de l’ingénieur italien Stabili.

     

    > Porte Héré (Arc de triomphe, 1756)

    Signée par Emmanuel Héré et dédiée à Louis XV, elle s’inspire d’un arc impérial romain.

     

    > Porte Sainte-Catherine (1762) et Porte Stanislas (1762)

    Par ces deux ouvrages monumentaux, dus à l’architecte Richard Mique, Stanislas marque respectivement à l’est et à l’ouest les limites de “sa” ville.

     

    > Porte Désilles (1782)

    Edifiée en souvenir de la naissance du Dauphin, fils de Louis XVI, elle célèbre aussi l’alliance de la France et des Etats-Unis alors naissants.

  • Nancy : 14 Juillet pluvieux, défilé joyeux ?

    Le défilé du 14 Juillet nancéien était placé sous le signe de la pluie... Public clairsemé, militaires mouillés, défilé des hommes et du matériel plutôt étriqué, l'ambiance était plutôt morose. En plus, pas de défilé aérien cette année. Et, en prime, dans la tête des militaires la perspective du départ programmé du dernier général gouverneur de la place de Nancy et la réorganisation de l'armée. Décidément, le 14 Juillet républicain a beaucoup perdu de son panache.

     

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    [clichés H&PB]
  • Vittel : le Tour de France vaut bien une messe

    A l’occasion de l’étape du Tour de France à Vittel, la communauté paroissiale propose à tous ceux qui le veulent de partager une messe à l’attention des cyclistes et de leur entourage.

     

    messe-des-cyclistes.jpgLa messe sera dite par l’abbé Vuillemin, curé de la paroisse, jeudi 16 juillet 2009 à 18h30 en l’église Saint-Louis de Vittel.

     

    Les Vosges offrent un cadre particulièrement apprécié pour la pratique du vélo. Sport compétition ou plaisir, le vélo offre un temps privilégié de détente, de disponibilité et de rencontres. Sa pratique peut être un temps de solidarité… en cas de crevaison ou autres avaries ! Le vélo peut être aussi un temps de contemplation de la beauté de la Création.

     

    Le Tour de France, c’est aussi une aventure humaine exceptionnelle. C’est pourquoi la communauté catholique vitteloise entend fêter et rendre grâce pour cette grande fête populaire en célébrant l’Eucharistie, le soir de l’arrivée à Vittel.

  • Jubilé des prêtres vosgiens en la basilique Saint-Pierre Fourier de Mattaincourt

    jubilé 2009.jpg

     

    [Vosges Matin | 02.07.09]

  • Monthureux-sur-Saône (Vosges) : débarquement américain le 14 Juillet

    Des collectionneurs locaux débarquent pacifiquement le 14 juillet à Monthureux-sur-Saône avec leurs véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale.

     

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    Débarquement pacifique des anciens véhicules de l'armée américaine à Monthureux.

     

    A découvrir ce mardi 14 juillet en matinée dans les rues du chef-lieu de canton vosgien.

     

    >> Plus d'images et d'infos sur http://www.monthureux.fr/camions%20bisval.htm

     

    [cliché Ch. Thiébaut]

  • Bleurville : célébration de la fête de Saint Pierre par un prêtre malien

    La communauté paroissiale de Bleurville a eu la joie de célébrer la fête patronale de la saint Pierre-aux-Liens avec un prêtre malien actuellement en stage dans les Vosges.

     

    bleurville fête patronale père jonas 12.07.09 006.jpgA l'occasion de la fête patronale de Bleurville, la messe a été chantée par le Père Jonas, d'origine malienne. Il est actuellement en stage dans le Sud-Ouest vosgien dans le cadre d'une opération de découverte des méthodes d'organisation agricole et de développement rural. Il poursuit des études en Belgique avant de rejoindre son diocèse malien pour y mettre en place des actions de développement auprès des populations chrétiennes locales fortement soumises à la pression des musulmans soutenus par l'Arabie Saoudite.

     

    Lors de son homélie, le Père Jonas a partagé la joie de la fête avec les fidèles puisqu'il fêtait également en cette fête de Saint-Pierre-aux-Liens le 17ème anniversaire de son ordination sacerdotale. Un aniversaire partagé par les catholiques de la grande paroisse qui l'ont salué par une salve d'applaudissements. Rappelons que l'abbé Villaume, actuel curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, fut durant 30 ans prêtre fidei donum au Mali où il était responsable de la catéchèse. Juste retour des choses dirions-nous, en recevant aujourd'hui dans l'Eglise qui est en France, un prêtre formé par des missionnaires européens.

     

    Le Père Jonas poursuit sa découverte du monde rural vosgien encore quelques jours avant de repartir en Belgique. La paroisse Notre-Dame de la Saône espère le revoir un prochain dimanche.

  • Bleurville fête son patron saint Pierre-aux-Liens

    La paroisse de Bleurville fête traditionnellement le deuxième dimanche de juillet le saint patron de son église : saint Pierre-aux-Liens.

     

    st pierre église st pierre.jpgDans l'ancienne liturgie romaine de l'Eglise catholique, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

     

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

     

    "Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'Apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]."

     

    chaînes de st pierre à rome.jpgL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre, représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des "reliques" de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

     

    Bleurville fête patronale1.JPGLa fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale (10h00) est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations foraines et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Dans certaines famille, la tradition du repas de la fête reste encore une réalité de nos jours.

     

    Ces fêtes patronales tendent malheureusement à disparaître : pour des raisons liées à la pratique religieuse tout d'abord et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi.

     

    Bonne fête patronale aux Bleurvillois sous la protection du prince des apôtres, saint Pierre !

     

    Programme de la fête patronale de Bleurville :

     

    >> samedi 11 juillet, de 14h à 21h : brocante sur le stade municipal

    >> en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    >> dimanche 12 juillet, 10h : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens puis animations foraines sur la place des Ponceaux

  • Palais ducal de Nancy : dans l'intimité du duc Antoine

    En attendant le dévoilement solennel de la Porterie du Palais ducal de Nancy (et Musée lorrain), entièrement restaurée, il était intéressant, grâce aux échafaudages en place, d'en scruter les détails.

     

    porterie.jpgIl ne lui manque plus que l'épée. En attendant, le duc mouline dans l'air de son petit poing. « Les Métalliers lorrains vont la lui remettre en place », explique Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques. L'échafaudage de la Porterie est toujours là, pour quelque temps encore, bien que le travail de restauration soit achevé côté façade. On ne dévoilera l'ensemble de la Porterie du Palais ducal, aujourd'hui Musée lorrain, qu'un peu plus tard. Soit avant les grands départs, soit à l'occasion des journées du Patrimoine. Cela dit, les Nancéiens frustrés peuvent déjà revoir les deux pinacles élégamment sculptés typiques de la première Renaissance française, c'est-à-dire avec une ornementation restée largement d'inspiration gothique. La pierre blanche de Meuse est une dentelle de grande finesse que la rénovation a bien respectée. « Nous avons gardé tout ce que nous avons pu. Les parties les plus abîmées ont été resculptées et replacées. Et à l'arrière des pinacles, on a consolidé l'ensemble sans que cela ne se voie. C'est amusant de voir la communauté d'inspirations entre les décors végétaux Art Nouveau du Flo et ce foisonnement gothique... »

     

    duc antoine.jpgProfiter de l'échafaudage encore en place permet de voir des détails qui resteront invisibles pour le passant de la rue. Gargouilles, petits personnages grotesques dont on veut se moquer, et les pinacles faits de végétaux et d'animaux en ronde-bosse, qui peuvent se regarder sous toutes les coutures. La statue équestre du duc Antoine et ses armoiries sont sculptées dans la pierre de Jaumont, légèrement plus ocre. Et c'est tant mieux, car ces deux pièces ont été recréées au XIXe siècle, la Révolution les ayant fracassées. La statue proprement dite est signée Giorné Viard et date de 1851, tandis que les armoiries sont de Reiber (1848). Extraordinaire travail de ce dernier : il n'a pas cherché la facilité, en sculptant au travers de son heaume ajouré le visage du duc Antoine.

     

    14. Porterie du palais ducal.jpgSi la réapparition de la Porterie n'est plus qu'une question de jour, les échafaudages viennent de recouvrir l'aile Morey du Palais ducal. Six mois de travaux pour refaire cette section qui date en réalité du XIXe siècle, après l'incendie qui a ravagé entièrement la toiture du Palais. Morey est l'un des lointains prédécesseurs de P.-Y. Caillault. Ensuite, début 2010, on attaquera le Palais côté cour. « Nous espérons pouvoir restituer la galerie extérieure sur croisée d'ogives donnant sur la cour, telle qu'elle était au début du XVIe siècle », explique Denis Grandjean, l'adjoint au patrimoine. Pierre-Yves Caillault et le spécialiste des enduits Mateo Lazarescu y ont fait une remarquable découverte, un enduit peint reproduisant un décor de fausses briques rouges à joints blancs, témoignant du premier état de cette galerie, et en attestant l'authenticité. Car le palais est incroyablement composite. A toutes époques il a été restauré, et il est souvent bien difficile d'attribuer un siècle à telle façade, tel décor... « Au point que notre restauration a été faite dans un parti pris néo-Renaissance. » note P.-Y. Caillault.

     

    armoiries porterie palais ducal.jpgCette restauration coûte 200.000 € et il faut maintenant faire un tour de table pour réunir la somme, sachant que la clé de répartition est toujours la même pour le Musée et Palais ducal : un tiers pour la ville, un tiers pour l'Etat au travers de la Drac, un tiers pour la Région. A titre de comparaison, le coût de restauration des façades est de 1 M €.

     

    A propos, le duc Antoine a régné en Lorraine de 1508 à 1544. Une période plutôt heureuse. Sa statue a présidé aux plus belles heures du duché indépendant. On a donc hâte de la revoir...

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.07.09]

  • Le Pays Lorrain est paru

    Le Pays Lorrain, revue trimestrielle publiée à Nancy depuis 1904 par la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, publie des articles inédits consacrés à l'archéologie, l'histoire, la littérature, les arts, les traditions populaires et la vie contemporaine de la Lorraine.

     

    pays lorrain 2-2009.jpg

     

    Dans son numéro de juin, Le Pays Lorrain aborde plusieurs thèmes de la vie et de l'histoire lorraines : un dossier sur les juifs et la Lorraine (Juifs, Lorrains et pouvoir royal ; La communauté juive de Phalsbourg et la restauration du banc de circoncision de la synagogue ; Reconstitution d'une communauté meurtrie et diversité de la vie juive après la Shoah ; Sources de l'histoire des juifs de Lorraine conservées aux Archives municipales de Nancy), les stalles de l'église abbatiale de Moyenmoutier, Ecurey et les frère Vivaux : nouveaux éléments pour l'histoire du site, Louis Guingot peintre et inventeur, Jules Criqui une vie au service de l'architecture, le tableau de Notre-Dame des Vertus à Ligny-en-Barrois, un personnage au parcours hors du commun : Jean-Joseph Petitgenêt, la guerre de Trente Ans dans le Westrich. Et les traditionnelles rubriques (vie du musée, vie régionale, publications récentes...).

     

    >> Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2009 (10 €). A commander à la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY

    >> Plus d'infos sur www.museelorrain-payslorrain.org

  • Deux religieux qui ont marqué la cité vitteloise

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    [Vosges Matin | 28.06.09]

  • Polémiques autour de la marque déposée « Saint Nicolas »

    Nancy et Saint-Nicolas-de-Port s'unissent pour protéger le bon saint, et en faire une marque...

     

    saint_nicolas.jpgSaint-Nicolas sera-t-il une marque déposée ? A cette question controversée, la réponse est oui. Car notre bon saint patron de la Lorraine est déjà une marque à l'INPI, l'Institut National de la propriété industrielle. Très exactement, il est 19 fois protégé, entre autres par un Lorrain, François Guillaume, pour son « Journal de Lunéville et de Saint-Nicolas ». Et plus précisément deux fois sous le seul nom de « Saint Nicolas », par un fabriquant de cosmétiques, et un autre qui produit apparemment des théières...

     

    Rappel des faits. Lors des conseils municipaux respectifs de Nancy, le 29 juin, et de Saint-Nicolas-de-Port, le 6 juillet ont voté une délibération pour autoriser chacun des maires à déposer à l'INPI les marques « Saint Nicolas », « Le marché de Saint Nicolas », « les Fêtes de Saint Nicolas », « La fête de Saint Nicolas ».

     

    Dans l'optique des deux municipalités de centre droit, il s'agit d'un dépôt défensif : protéger les fêtes qu'organisent les deux villes de toute intrusion mercantile, par exemple des privés, des sociétés qui s'approprieraient le bon saint pour soit faire n'importe quoi avec et dévoyer l'esprit de la fête, soit tâcher de gagner des sous avec tous ceux qui utiliseraient la marque Saint Nicolas...

     

    saint-nicolas.gifLes oppositions de gauche de ces deux villes hurlent à l'appropriation d'un saint, patrimoine commun non seulement de tous les Lorrains, mais de tout l'Est et du nord de la France, de toute l'Europe centrale, jusqu'au fin fond de la Russie ! Et surtout de la Chrétienté.... Mais, en plus, elles accusent les deux majorités de poursuivre elles-mêmes des visées mercantiles, de se mettre en position de faire ce qu'elles veulent empêcher les tiers de faire... La procédure même de dépôt de marque semble accréditer cette volonté. En effet, on ne peut déposer une marque sans nommer les produits et les services que l'on veut protéger. Les deux villes souhaitent, selon l'AFP « exploiter une douzaine de produits dérivés ». Lesquels ? Existent-ils seulement ? Mais il en faut, sinon pas de marque déposée.

     

    Or, s'il est extrêmement facile de le faire, dix minutes par ordinateur, en réglant 200 € par produit à protéger... l'instruction du dossier n'est pas de même durée. Il faut cinq mois et demi minimum après dépôt pour l'enregistrement définitif, à condition qu'il n'y ait pas de problèmes. Ils peuvent arriver dès le dépôt, puisque la marque une fois déposée devient publique et s'affiche sur le site de l'INPI. Les tiers ont deux mois à compter de cet affichage pour faire opposition... En cas de recours, la procédure est presque aussi longue que devant un tribunal et peut d'ailleurs se terminer devant une cour d'appel. L'INPI peut refuser le dossier. Le déposant (dont la nature n'a aucune importance, particulier, ville ou entreprise) peut donc attendre un an et voir encore son dossier refusé. Par exemple, si la marque déposée est par trop descriptive, ou inadaptée. « Ainsi, on ne peut pas déposer le mot cuisine pour un produit pharmaceutique », note Annick Bergueraud, juriste et directrice des marques à l'INPI. « Par contre, il est assez courant qu'une commune protège son propre nom, ou une de ses manifestations. » Nancy a protégé le congrès des urbanistes 2009, la CUGN protège Vélo-Stan boutique, ou son sigle « I love Nancy », qui pille quelque peu... celui de New York ! Faites comme je dis, faites pas comme je fais...

     

    A ce jour, Nancy et Saint-Nicolas-de-Port n'ont rien déposé du tout. « S'il y a procédure et contestation, la presse ne le saura pas. C'est confidentiel. » affirme-t-on à la mairie.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 09.07.09]

  • Les orgues de la cathédrale de Saint-Dié inaugurées

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    [Vosges Matin | 29.06.09]

  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (Vosges) : l'aventure continue

    Les traditionnels chantiers d'été vont s'ouvrir sur le site médiéval de Châtel-sur-Moselle. Une aventure bénévole initiée par un couple de passionnés, il y a 37 ans.

    chantal debry.jpgDès le 12 juillet, les premiers bénévoles des chantiers internationaux 2009 investiront les lieux. Au programme de l'année, des travaux de pavage, de maçonnerie... « Le mouvement n'a jamais cessé. Depuis 37 ans, il ne s'est pas passé une année sans chantier d'été », se réjouit Chantal Debry. Depuis 1972, elle et son époux Jacques mettent toute leur énergie à la sauvegarde et à la restauration de la forteresse de Chatel-sur-Moselle : « Parfois je me demande si je ne rêve pas », sourit Chantal Debry en balayant du regard une partie du site qui s'étend sur 8 hectares. Il faut dire que le travail réalisé est titanesque : 135.000 tonnes de déblais enlevées, soit « 15 fois le poids de la tour Eiffel », calcule son époux, 40 tonnes de chaux, de sable consommées annuellement, le concours de plus de 5.000 bénévoles de 57 nationalités aux chantiers successifs... « Le recrutement s'opère par l'intermédiaire de l'Union nationale Rempart. Outre les jeunes de 16 à 18 ans, nous avons beaucoup de jeunes qui étudient ou ont étudié l'histoire de l'art, l'architecture ou encore l'archéologie. Ils sont très heureux de concrétiser ici leur enseignement », note Chantal Debry. Mais l'Association du Vieux Châtel accueille aussi sur ses chantiers des jeunes en difficulté, des détenus ou condamnés à des travaux d'intérêt général car les époux Debry en sont persuadés : « Des opérations de vie collective amènent à révéler un certain nombre de qualités qui dormaient. »

    salles souterraines.jpgEn 37 années, l'association a mis au jour la quasi-totalité des tours du château, un très beau volume de matériel archéologique touchant à la vie quotidienne mais aussi à la défense, avec quelques pièces rares. Les visiteurs peuvent les découvrir dans le musée du centre culturel où se trouve également une maquette du château autour de laquelle les guides insistent sur l'aspect évolutif de la construction qui offre une vision de quatre siècles d'histoire de la fortification, avant la visite proprement dite du site. Depuis quelques mois, une entreprise spécialisée travaille à un chantier spectaculaire sur la muraille de la face nord de la forteresse. Une première forteresse en travaux.jpgpour des travaux de grande ampleur auxquels n'auraient pu s'attaquer les bénévoles des chantiers. Ils ont été rendus possibles aujourd'hui parce que « la commune est depuis deux ans devenue maître d'ouvrage. » Une bataille que se réjouit d'avoir gagnée l'association qui travaille depuis toujours quotidiennement à la mise en valeur du site avec des moyens extrêmement restreints. « Cela facilite désormais toutes les démarches, l'obtention des subventions, etc. », note Chantal Debry. Et n'empêche pas l'architecte des monuments historiques de « continuer à penser que les travaux d'entretien et même de restauration peuvent être réalisés par des bénévoles. » Pour le plus grand bonheur de ceux-ci qui, d'année en année, reviennent sur le site partager des vacances intelligentes, enrichissantes et très conviviales.

     

    >> Association du Vieux Châtel, 8 rue des Capucins, 88330 Châtel-sur-Moselle. Tél 03.29.67.14.18.

    >> Visites guidées à 15h, 16h et 17h tous les jours.

    >> Tarif : 5 euros ; groupes et étudiants 4 euros et moins de 12 ans 1 euro.

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.07.09]

  • Duo enchanteur à l’abbaye Saint-Maur

    Les Balades Musicales, les Amis de Saint-Maur et le Duo Orphée ont rassemblé un large public de mélomanes en l’abbaye Saint-Maur ce dimanche 5 juillet. Un récital tout en harmonie avec la richesse architecturale de l'ancienne abbatiale romane.

     

    récital Duo Orphée 05.07.09 028.jpgLa vieille abbatiale romane ne se souvenait plus d’avoir connu une telle affluence : le récital flûte et harpe proposé par l’association des Balades Musicales dans l’Ouest vosgien a littéralement conquis un public d’amateurs et de mélomanes grâce à la talentueuse interprétation de Geneviève Conter, à la harpe, et d’Etienne Plasman, à la flûte.

     

    Après une rapide présentation du patrimoine local par le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, Jean-Marc Lejuste, président des Balades Musicales, a « lancé » les artistes : Geneviève Conter a commencé ses études musicales au Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Diplômée de plusieurs conservatoires français, elle participe à des concerts au sein de l'Orchestre Saar-Lor-Lux, de l'European Union Youth Wind Orchestra et de l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Quant à Etienne Plasman, après des études au Conservatoire Royal de Bruxelles, il remporte plusieurs concours en Belgique et encore, tout récemment, un 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre à Bari (Italie). Membre de l'Orchestre de la RTBF à Bruxelles, il obtient, à 24 ans, le poste de première flûte-solo à l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Il a enseigné à la Musikhochschule de Mannheim et, depuis 1998, il est professeur au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. En 2002 ils fondent le duo Orphée et se sont produits dans plusieurs festivals au Luxembourg, en Belgique ainsi qu’en Lorraine.

     

    A Bleurville, les deux artistes ont interprété des œuvres de Bach, Mozart, Gluck, Chopin, Bartóck, Satie mais aussi des auteurs plus contemporains comme Piazzolla avec son « Histoire du tango » et Tedeschi-Bruni, père de Carla Bruni-Sarkozy. Le public a vécu des instants extraordinaires par la qualité et la composition du duo, mais aussi le mariage entre les sonorités délicates et intenses de la flûte et de la harpe. Mais aussi par l’incroyable proximité que les musiciens ont entretenue avec leur public qui les a d’ailleurs chaleureusement ovationné à l’issue du concert.

     

    L’abbatiale était magnifiquement mise en harmonie avec la musique grâce aux jeux de lumières dirigés par Dominique Petit.

     

    Chacun a pu vivre une fin d’après-midi dominical musical de très haute qualité grâce à l’action discrète d’Olivier Dartevelle, musicien réputé et ami de longue date de Saint-Maur et de l’abbé Pierrat, puisqu’il fut un des premiers à se produire dans l’église à peine nettoyée dans les années 1970.

     

    [clichés H&PB]

     

     

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  • La collection des véhicules de pompiers vosgiens

    L'Association de Sauvegarde du Patrimoine des Sapeurs-Pompiers des Vosges (ASPSPV) oeuvre activement en faveur de la conservation et la valorisation des véhicules anciens des sapeurs-pompiers vosgiens.

     

    Un reportage-photos leur est consacré dans le dernier numéro de la revue trimestrielle "En passant par la Lorraine". Une association qui travaille à la sauvegarde d'un patrimoine qui mérite d'être mieux connu parce qu'au service de l'homme. A découvrir absolument !

     

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    >> En passant par la Lorraine, juin 2009 (6 €). En vente dans les librairies lorraines.

  • Encore une fois : non au travail du dimanche !

    Le gouvernement ressort à nouveau la proposition de loi Maillé sur le travail du dimanche. Discussion devant l'Assemblée nationale dès le 7 juillet.

     

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    Nous disons à nouveau non au travail du dimanche. Non au "tout consommation" et à la croissance à tout prix.

     

    Parce que la vie familiale, la vie spirituelle, la vie associative doivent avoir aussi toute leur place dans la semaine humaine et particulièrement le dimanche. Alors, oui au travail, mais pas le dimanche !

     

    >> Plus d'infos sur http://www.travail-dimanche.com/ et http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/le-travail-du-dimanche-en-debat.html

  • Visite au Musée Lorrain : Jésus au Jardin des Oliviers

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    [source : Est Magazine]

  • Lunéville capitale de l'orgue

    La cité cavalière accueillera, du 10 au 14 juillet, le congrès de la fédération francophone des Amis de l'orgue. Concerts et visites au programme.

     

    orgue lunéville.jpgLes sept instruments de la Route des orgues du Lunévillois ont emporté la décision de la FFAO, la fédération francophone des Amis de l'orgue, qui a jeté son dévolu sur Lunéville pour y tenir son 24ème congrès.

     

    Ces rencontres permettent aux organistes, facteurs d'orgues, musicologues, étudiants et plus généralement à tous les amateurs de musique de découvrir une région au travers de ses orgues à tuyaux et d'un répertoire très éclectique, plusieurs concerts et auditions étant programmés à cette occasion.

     

    C'est donc le dynamisme des associations, qui sont parvenues à faire revivre des orgues pour certains restés longtemps muets, qui a prévalu dans le choix de la FFAO, son congrès s'élargissant à l'ensemble de la Lorraine sud avec des étapes à Toul, Vézelise, Bayon, Nancy, Villacourt, Gerbéviller, Magnières, Deneuvre, Blâmont, Saint-Dié-des-Vosges, Taintrux et La Croix-aux-Mines.

     

    La beauté de l'orgue de l'église Saint-Jacques, qui accueillera le concert d'ouverture donné par Pascal Marsault, le 10 juillet, n'est pas étrangère non plus à la venue de la FFAO sur les terres lunévilloises. Son buffet conçu par Emmanuel Héré est un chef-d'œuvre architectural et pictural du XVIIIe siècle cachant derrière la tribune un instrument, dont la restauration s'est achevée en 2003 après un long chantier d'une douzaine d'années.

     

    Pour accueillir ce congrès, les Amis de l'orgue de Saint-Jacques ont joué la carte culturelle de la région, des visites étant prévues tout le long des routes menant d'un concert ou d'une présentation à l'autre. Plus d'une centaine de participants venant de toute la France, mais aussi d'Europe (Suisse, Belgique, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Pays-Bas), et des Etats-Unis et du Canada rallieront Lunéville avant une découverte du riche patrimoine organistique de la région.

     

    Le programme :

     

    • Vendredi 10 juillet : concert de Pascal Marsault (20h45, église Saint-Jacques à Lunéville).

    • Samedi 11 juillet : présentation de l'orgue de l'église de Domgermain (9 h) ; présentation de l'orgue de la cathédrale de Toul par Jean-Philippe Fetzer (10h30) ; concert d'Aude Schuhmacher à l'église de Vézelise (17 h) ; concert de Mathieu Freyburger à l'église de Bayon (20h30).

    • Dimanche 12 juillet : concert de Johann Vexo à la cathédrale de Nancy (10h15) ; concert de Jean Bizot à l'église réformée de Nancy (15 h) ; concert de Johann Vexo à l'église Saint-Sébastien de Nancy (17 h) ; concert et improvisation avec Marc Pinardel à l'église Saint-Jacques de Lunéville (21 h).

    • Lundi 13 juillet : concert de Dominique Dantand à l'église de Villacourt (9 h) ; concert de Dominique Breda à l'église de Gerbéviller (11 h) ; présentation de l'orgue de Magnières avec Firmin Decerf et improvisation (14 h) ; concert de Johann Vexo à l'église de Deneuvre (16 h 30) ; concert de Frédéric Mayeur à l'église de Blâmont (20h30).

    • Mardi 14 juillet : concert de Jean-Luc Etienne au foyer de l'église réformée de Saint-Dié (9 h) ; concert de Vincent Genvrin au temple de Saint-Dié (11 h) ; concert de Jérôme Mondésert à l'église Saint-Georges de Taintrux (15 h) ; concert de Pascale Rouet à l'église de La Croix-aux-Mines (17 h) ; concert de Jean-Pierre Leguay en la cathédrale de Saint-Dié (20h30).

     

    Loin d'être uniquement réservés aux congressistes, tous ces concerts et présentations sont accessibles à tous, et, rappelons-le, gratuits.

  • Les journées d'études vosgiennes à Raon-l'Etape en octobre 2009

    La Fédération des Sociétés savantes du département des Vosges préparent activement les journées d'études vosgiennes qui seront organisées à Raon-l'Etape les 16, 17 et 18 octobre prochain.

     

    fontaine chèvre raon l'étape.jpgPlusieurs thèmes ponctueront ces journées traditionnellement consacrées à l'histoire d'une ville ou d'un pays vosgien. A Raon-l'Etape, les historiens vosgiens parleront notamment de l'eau, des papeteries et des activités industrielles de la vallée, de la navigation et du flotage du bois sur la Moselle, de la Révolution et des hommes politiques à Raon-l'Etape.

     

    Les communications seront suivies de visites sur des sites raonnais ou dans la proche région.

     

    L'organisation des Journées d'études vosgiennes est désormais prise en charge par la Fédération des Société savantes des Vosges présidée par Jean-Paul Rothiot, de l'université de Nancy-2.

  • Un prêtre mosellan nommé évêque de Saint-Pierre-et-Miquelon

    Le père Pierre Gaschy, curé de Fameck, en Moselle, a été nommé par Sa Sainteté Benoît XVI vicaire apostolique, c'est-à-dire évêque de Saint-Pierre-et-Miquelon dans l'Atlantique nord, non loin de Terre-Neuve et du Québec.

     

    évêque.jpgAgé de 68 ans, ce religieux, membre de la congrégation du Saint-Esprit - les Spiritains - né à Colmar, est fils de viticulteur. Après des études secondaires en Alsace, il est entré dans les ordres. Il a suivi un premier cycle de séminaire à Mortain (Manche) puis un deuxième cycle à Chevilly-Larue, en banlieue parisienne.

     

    Pierre Gaschy a prononcé ses voeux perpétuels en 1968 avant d'être ordonné prêtre l'année suivante à Eguisheim (Haut-Rhin).

     

    Ses ministères successifs au sein de sa congrégation l'ont conduit à deux reprises en Afrique, en République centrafricaine, et dans l'est de la France, à Strasbourg, à Blotzheim, à Saverne et enfin à Fameck, dans la Moselle industrielle, où il avait été nommé curé voici trois ans.

     

    A Saint-Pierre et Miquelon, Mgr Pierre Gaschy succède à Mgr Lucien Fischer, un autre Alsacien, qui part à la retraite.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.06.09]

  • Le général Alain Petiot, nouvel académicien de Stanislas

    Le général Alain Petiot a été élu en qualité de membre titulaire de l'Académie de Stanislas, prestigieuse académie nancéienne.

     

    général petiot.jpgAssocié correspondant de l'Académie de Stanislas depuis 2004, le général Alain Petiot vient d'être élu membre titulaire de la société savante. Né en 1943, à Cousances-les-Forges (Meuse), le général Petiot, que sa carrière a mené un peu partout en France et à l'étranger, est un meusien de cœur, puisqu'il réside aujourd'hui à Abainville, près de Gondrecourt-le-Château. Ancien élève du lycée Poincaré de Nancy, de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de l'Ecole supérieure de Guerre, Alain Petiot a exercé des commandements dans différentes unités de l'Arme Blindée Cavalerie, en France et en Allemagne. Sa carrière en Europe a été interrompue par une affectation dans l'armée canadienne en qualité d'officier instructeur. Il a, par ailleurs, été chargé de différentes missions d'instruction dans l'armée française et, de 1994 à 1997, a occupé à Vienne, en Autriche, les fonctions de conseiller militaire de l'ambassadeur, chef de la représentation permanente de la France auprès de l'OSCE.

     

    Passionné d'histoire, Alain Petiot a profité de son séjour dans la capitale autrichienne pour fouiller les archives de la Maison de Lorraine. Le fruit de ses recherches a nourri deux ouvrages : « Au service des Habsbourg » (Editions Messène) et « Les Lorrains et l'Empire », un dictionnaire biographique de ces Lorrains qui ont essaimé dans l'empire des Habsbourg. Le général Petiot a terminé sa carrière comme chargé de mission dans les services du Premier Ministre et au ministère de la Défense à la délégation aux affaires stratégiques. Bien que de retour à la vie civile, les questions de stratégie et de géopolitique alimentent toujours sa réflexion. C'est d'ailleurs vraisemblablement sur ce thème que portera son discours de réception qu'il lira en juin 2010. Il l'attaquera sous l'angle éthique « Le soldat entre Dieu et César » : c'est-à-dire les problèmes de conscience personnelle face au devoir d'obéissance.

     

    Officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du Mérite, Croix d'honneur de la Bundeswehr et titulaire de Meritorious service Medal des USA, le général Petiot a trois fils qui, tous, ont embrassé le métier des armes.

     

    Félicitations au nouvel académicien de Stanislas !

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.06.09]

  • Le spectacle vivant de l'été vosgien se prépare à Droiteval

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    [Vosges Matin]

  • Un prêtre catholique caillassé à Toul

    A la chapelle de la Croix-de-Metz, à Toul, les vitres volent en éclat, la croix a été recouverte d'un tissu noir... Le prêtre fait l'objet de menaces. Excédé, il quitte le quartier.

     

    abbé noël.jpg« C'est décidé, je pars. Ça devient insupportable. Depuis pratiquement une semaine, c'est tous les soirs ! » Dépité, contrarié, déçu, fâché ? Les mots sont faibles pour exprimer le ressenti de l'abbé Noël. Depuis plusieurs jours, en effet, à la tombée de la nuit, le curé de la Croix-de-Metz semble être la cible d'un groupe de jeunes. Pour des raisons qu'il ignore, pierres et cailloux pleuvent sur les vitres de l'étage de la chapelle où il a élu domicile depuis 2002. « Jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais rencontré de problème », confie l'homme d'Eglise. « Depuis un an, je dirais que ce genre d'incident se produit irrégulièrement. Mais depuis mercredi dernier, ça ne s'arrête plus ou presque. A chaque fois, à partir de 21 h 30... »

     

    Il faut dire qu'en milieu de semaine dernière, celui qui souhaitait partir sur la pointe des pieds, sans faire de vague, s'est finalement rendu au commissariat de police pour évoquer des faits qu'il ne pouvait passer sous silence. « Cette fois, ils m'ont menacé verbalement, en me disant " On aura ta peau ! " ». Si la formule a de quoi interloquer, la démarche de l'abbé Noël consistait seulement à attirer l'attention pour mettre fin à cette situation qu'il qualifie seulement d'« anormale ». Mais c'était sans compter sur les fidèles et proches. Beaucoup plus irrités, voire même scandalisés, par les exactions perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi dernier. « Au total, six fenêtres de la chapelle ont été cassées », se désole l'un d'entre-eux, avisant plusieurs cailloux et parpaings, atterris dans le couloir de l'appartement, au milieu des débris de vitres, qui ont volées en éclats. (NDLR : dans notre édition du 29 juin, nous avons également évoqué l'intervention des forces de police, dans ce secteur de la Croix-de-Metz, concernant un véhicule de sapeurs-pompiers, caillassé dans la nuit de samedi à dimanche.)

     

    Encore plus courroucé, un habitant de Toul pointe du doigt la croix surplombant l'édifice cultuel : « Regardez. Ils l'ont recouverte d'une espèce d'étendard noir », soupire-t-il, en lâchant avec une visible incompréhension : « Il y a quand même le respect des lieux ! J'ignore comment ils ont pu accéder là-haut, mais voilà le résultat ! »

     

    Un autre confie même s'être rendu sur place, en compagnie de son épouse, « pour faire le guet », durant une bonne heure, dans la soirée de ce lundi. « Mais ce soir-là, c'était à peu près calme... », déplorant toutefois « le coffret électrique pulvérisé quelques jours plus tôt », situé à proximité de la façade de la chapelle.

     

    A ses côtés, l'abbé confirme la violence des faits : « Dimanche soir, une pierre a volé. Elle a heurté mon poignet. Le verre de ma montre s'est brisé ! » L’ecclésiastique se souvient alors d'un évènement similaire, datant de l'an passé : « Un soir, un caillou a même atterri dans mon lit ! » En tout cas, dimanche soir, l'abbé Noël s'est résolu à trouver refuge, pour la nuit, chez des amis... En attendant le calme. Avant une prochaine tempête anti-catholique. Car il s’agit bien là d’actes cathophobes : l’agression contre un représentant de l’Eglise, l’atteinte aux symboles du christianisme (les vitraux de la chapelle, la croix sommitale).

     

    Jusqu’à quand les catholiques vont-ils supporter cet état de fait ? De tels faits perpétrés contre un lieu de culte ou d’un représentant d’une autre religion auraient déjà déclanché des manifestations de désapprobation nationales. Et d'entendre crier au blasphème. Mais, étrangement, lorsqu’il s’agit des catholiques, personne pour réagir… Nous touchons vraiment le fond de notre civilisation. Lorsque l'on commence à ne plus respecter le sacré, c’est l’homme lui-même que l’on ne respecte plus. Et c’est bien le cas ici, à Toul, cité siège du plus ancien diocèse lorrain…

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 01.07.09]

  • Dimanche 5 juillet : le Duo Orphée à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville (Vosges)

    harpe.jpgL’association « Les Balades musicales de l’Ouest vosgien », en lien avec l’association locale engagée dans la restauration de l’ancienne abbaye bénédictine, présente l’un des meilleurs ensembles flûte et harpe du moment nous donnera ce caractère intime qui nous est cher.

     

    flûte.jpgGeneviève Conter, harpiste, et Etienne Plasman, flûtiste, offrent un récital de haute tenue qui transportera les mélomanes de Jean Sébastien Bach à Toru Takemitsu. Un  grand voyage musical… Mieux, une balade musicale délicieuse et raffinée à déguster librement dans la merveilleuse abbaye du XIème siècle. Un moment rare à ne pas manquer.

     

    Présentation du patrimoine local avant le concert.

     

    [entrée payante]

     

     

    >> Récital flûte et harpe, dimanche 5 juillet à 17h30.

    >> L’abbaye Saint-Maur est située au centre du village de Bleurville (entre Darney et Monthureux-sur-Saône), à proximité de la place du Prince.

  • « Saint Nicolas », marque déposée !

    Le saint patron de la Lorraine va devenir une marque déposée par les communes de Nancy et de Saint-Nicolas-de-Port.

     

    saint nicolas déposée.jpgLes communes de Nancy et de Saint-Nicolas-de-Port ont décidé de déposer des marques liées à saint Nicolas. L'objectif affiché : que le saint patron de la Lorraine et préféré des enfants ne soit plus utilisable sur n'importe quel produit dérivé. « Le problème est que n'importe qui peut déposer une marque », explique Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle.

     

    « Nous avions rencontré de gros problèmes en 1999 et en 2005, avec des bijoux Art nouveau qui n'avaient pas la même qualité que ceux que la ville proposait. De même lors de la vente des pavés de la place Stanislas, où l'appellation « Place Stan’ » avait été déposée par quelqu'un d'autre. »

     

    Dans le cadre de la manifestation sur le thème de la Renaissance, prévue en 2012, les élus ont donc pris leurs précautions. Le maire de Nancy, André Rossinot, et le maire de Saint-Nicolas-de-Port, Luc Binssinger, ont décidé de déposer à l'INPI (l'Institut national de la propriété industrielle), les marques « Saint Nicolas », « le marché de Saint-Nicolas », « les fêtes de Saint-Nicolas » et « la fête de Saint-Nicolas ». Différents produits sont concernés : des bougies, des porte-clefs, des parapluies ou des décorations, jusqu'au papier hygiénique ou aux couches jetables… Ces objets hétéroclites sont en réalité regroupés en classes : si l'on choisit un produit, on doit choisir la classe entière, ce qui explique la présence de produits inattendus.

     

    Face aux craintes d'une appropriation du mot « Saint-Nicolas », Laurent Hénart se veut rassurant : « Il ne s'agit pas de cannibaliser quoi que ce soit », affirme-t-il. « Nous voulons éviter que des initiatives privées ne viennent concurrencer les collectivités publiques. Mais évidemment, tout le monde pourra faire des défilés de Saint-Nicolas. Nous n'engagerons pas d'actions contre les communes. »

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.06.09]