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  • Balades en Saône lorraine

    Cet été, Histoire & Patrimoine Bleurvillois vous invite à partir à la découverte d'une région encore trop méconnue, à l'écart des grandes voies de communication, mais riche d'un patrimoine historique, architectural et naturel que nombre de régions lui envient... Venez en Saône Lorraine ! Bassin des sources de la Saône, cette petite région naturelle est "coincée" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté.

     

    Nous vous proposons de découvrir aujourd'hui quatre sites majeurs situés dans un rayon de 20 km : le musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, l'abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville, l'église franciscaine Notre-Dame des Anges aux Petits-Thons et la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône.

     

    Tous ces sites sont animés par des bénévoles qui aiment leur "pays" et son patrimoine. Venez à la rencontre de ces passionnés d'histoire, fins connaisseurs de leur région, ce sera pour eux un véritable encouragement à poursuivre le travail de sauvegarde et de mise en valeur de ces sites. Et vous ne serez pas déçus par ces contacts simples et chaleureux : le "Saône-lorrain" sait recevoir ses hôtes !

     

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    Le Musée de Hennezel-Clairey est situé en forêt de Darney.
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    L'abbatiale Saint-Maur (XIe-XVIe s.) vue du jardin monastique.
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    Le couvent des Cordeliers et l'église conventuelle N.-D. des Anges (XVe s.).
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    L'ancien hôpital (XVIe s.) de Châtillon-sur-Saône.
  • Redécoupage administratif : 32 localités vosgiennes pour une cause commune

    La répartition des territoires administratifs entre l’arrondissement d’Epinal et celui de Neufchâteau engendre des réactions de la part des élus locaux avec une montée au créneau significative du député local épaulé du sous-préfet.

    marianne.jpg" J'y suis et j'y reste", formule le représentant de l'État, le sous-préfet de Neufchâteau, Wassim Kamel. L'engagement porte sur la consultation provoquée par le rapprochement entre deux cantons et les sept premiers de l'arrondissement de Neufchâteau. " J'ai lancé un appel en septembre 2008 concernant le rapprochement entre les cantons de Darney, Monthureux-sur-Saône, Bains-les-Bains, Charmes et Dompaire. Depuis, je suis parvenu à trouver une solution en rattachant les deux cantons de Darney et Monthureux à l'arrondissement de Neufchâteau", explique Jean-Jacques Gaultier, député de la Plaine.

    Un élu décidé à mobiliser les énergies locales pour redonner corps à un ensemble administratif menacé par les structures nationales.

    " En réalité, il existe une réflexion au niveau de la révision générale des politiques publiques. Notre objectif consistait à consulter l'ensemble des 32 communes concernées par le rapprochement des deux cantons vosgiens", explique Wassim Kamel, au cours des deux réunions réalisées lors de la mise en place de la nouvelle entité administrative.

    L'information a été immédiatement relayée par le député de la Plaine, Jean-Jacques Gaultier, visiblement fortement impliqué par la réussite d'un projet.

    L'objectif consistant à augmenter le nombre de cantons pour maintenir en place l'arrondissement semble être atteint.

    "Dans le cadre de la réorganisation générale des politiques publiques imposée par le président de la République, nous avons analysé les enjeux nécessaires à une refonte des cantons", assure le député qui fait ainsi suite à son appel lancé en 2008 afin de sauver le sous-préfet de Neufchâteau, menacé alors d'une disparition inéluctable.

    "Il faut surtout tenir compte des projets de territoires essentiellement ruraux. Ils doivent être considérés en priorité", enchaîne l'édile qui a assurément mouillé la chemise depuis le début de cette action de rassemblement.

    Réunification en fin d'année

    "Lorsque j'ai rassemblé toutes les forces vives de l'Ouest vosgien, je souhaitais avant tout regrouper les personnes capables de provoquer un enjeu de déclenchement rural en étroite collaboration avec le sous-préfet. Un point déterminant a permis d'orienter nos démarches : la concordance de l'intercommunalité. Des communes étaient déjà impliquées dans le processus de réunification en appartenant notamment au canton de Lamarche. Ce genre d'exemples a permis de faire comprendre qu'il était nécessaire de regrouper toutes les forces vives pour parvenir à un résultat. Au total, 11 communes recensées sur le canton de Monthureux et 21 du côté de Darney sont engagées dans ce processus d'union. En réalité, le regroupement de l'arrondissement administratif avec deux cantons supplémentaires devrait se faire en fin d'année avec un appel à la mobilisation lancé voici seulement moins d'un an", explique Jean-Jacques Gaultier, député de la circonscription de Neufchâteau.

    Un élu très satisfait de constater que la sous-préfecture de Neufchâteau et son sous-préfet sont, sans doute, sauvés de la disparition.

     

    Le canton de Monthureux-sur-Saône cogite encore

     

    Le passage des décisionnaires dans les deux cantons de Monthureux-sur-Saône et Darney avait pour objet d'informer les élus et la population sur la probable décision d'agrandir l'arrondissement de Neufchâteau avec l'apport de Monthureux-sur-Saône et Darney.

    L'intervention des hommes de l'État et du député a permis aux élus locaux d'évaluer de manière plus précise l'intérêt d'un tel agrandissement. D'abord sceptiques, les représentants de la population ont semblé adhérer à la situation et comprendre cette volonté de grandir et grossir afin de conserver des services de l'État adaptés à un secteur rural riche mais demandeur d'une assistance indispensable à son développement.

    Les débats interactifs ont ainsi apporté un éclaircissement salvateur à une situation d'interrogation de la part des habitants. Les élus et représentants de l'État ont édifié une argumentation à la hauteur d'un événement jusqu'alors inconnu chez les résidants des cantons avec des explications précises.

     

    [Vosges Matin | 28.06.09]

  • Balades Musicales en Saône lorraine

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  • La Gazette Lorraine n° 74 est parue

    Toujours aussi passionnante la lecture de la dernière livraison de La Gazette Lorraine, "la revue du patrimoine et de l'environnement" comme l'écrivent si justement les animateurs de cette sympathique publication.

     

    gazette lorraine 74.jpgAu sommaire de ce numéro estival :

     

    - La Mousson d'été, entretien avec Michel Didym

    - Alesoud, l'Art Nouveau en Norvège

    - Le laser révèle la forêt de Haye

    - Art Déco : un immeuble de rapport à Metz

    - Le dossier du mois : Foires & marchés, arcades et halles

    - Gastronomie : le Bavarois aux petits fruits

    - Les marchés d'autrefois

    Et les habituelles rubriques : regards en autocar, livres et expositions en Lorraine...

     

     

     

    >> En vente dans toutes les bonnes librairies lorraines (4,50 € le numéro).

  • Découverte d’une nécropole gallo-romaine à Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle)

    A Rosières-aux-Salines, au sud-est de Nancy, 300 sépultures viennent d’être dégagées. Peut-être le cimetière d'une cité encore inconnue.

     

    fouilles rosières aux salines.jpgA l'occasion de l'aménagement d'une partie de la zone industrielle des Sables à Rosières-aux-Salines, plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont été menées. La dernière en date a permis de mettre au jour 300 sépultures d'une nécropole à incinération datant de la fin de l'ère gauloise (après 52 de l’ère chrétienne) et du début de l'implantation romaine. Les tombes peuvent être datées entre le 1er siècle avant Jésus-Christ et le 3ème siècle de notre ère.

     

    Outre l'intérêt scientifique de ces tombes qui livrent des renseignements sur les usages funéraires, ce qui a été exhumé semble n'être qu'une partie d'une nécropole beaucoup plus importante qui a d'ailleurs été réutilisée au Moyen-Age, de nombreux squelettes attestant de la superposition de deux cimetières.

     

    Les sépultures contiennent des urnes en céramique ou en verre, d'un type déjà connu. Mais ce qui enthousiasme les archéologues, c'est la présence de fragments de vases contenant une partie seulement des résidus de l'incinération, le tout protégé par un morceau de poterie. « On croyait, jusqu'à maintenant, que le défunt était placé sur un bûcher et que la totalité des restes était enfermée dans l'urne. Les choses sont plus complexes. Lors des funérailles, après la crémation, se déroulait toute une série d'actes dont témoignent ces structures. L'analyse des restes en laboratoire permettra de mieux comprendre les pratiques funéraires de l'époque », explique Jenny Kaurin.

     

    fouilles.jpgPour l'heure, 300 structures ont été dégagées, mais il semble que ça n'est qu'une extrémité d'une nécropole beaucoup plus importante. Un « cimetière » situé à proximité d'une vaste cité dont on ne connaît pas encore le nom. Le site a par ailleurs été recouvert, à l'époque médiévale, par une nécropole à inhumation. Pour Nicolas Tikonoff, responsable du chantier, et Jenny Kaurin du CNRS, doctorante à l'université de Bourgogne, la nécropole gallo-romaine est trop éloignée de Rosières et Dombasle pour pouvoir être rattachée à l'une de ces localités. Il existerait donc une cité enfouie, inconnue à ce jour. Peut-être une stèle livrera-t-elle le nom de cette cité gallo-romaine que ne mentionne aucun document ?

     

     

    Près de 200 squelettes devraient être exhumés. La paroi des fosses dans lesquelles ils se trouvent était confortée par des pierres récupérées dans la nécropole gallo-romaine. Nicolas Tikonoff et Jenny Kaurin pensent que ces pierres délimitaient des enclos funéraires.

     

    Pour l'instant, les archéologues n'ont dégagé aucun mobilier funéraire. Juste de la « quincaillerie » (des clous en particulier) qui laisse à penser que certaines urnes étaient enfermées dans des coffres de bois. Sur le site a été exhumée une quarantaine de monnaies du 1er au 3ème siècle après Jésus-Christ. Mais aucune stèle qui pourrait livrer de précieux renseignements sur la cité « enfouie ». « C'est comme si on avait découvert le cimetière de Toul, sans savoir que Toul existe », résume Jenny Kaurin. « Il existe une ville, pas loin, qu'on ne connaît pas ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 24.06.09]

  • Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à la chapelle de Bermont (Vosges)

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    [source : Fraternité Saint-Pierre, Lettre aux Amis Bienfaiteurs, juin 2009]

  • Ordinations de diacres lorrains

    Quatre jeunes catholiques du diocèse de Nancy & Toul ont été - ou vont être - ordonnés diacres. Dimanche 21 juin, la cérémonie était présidée par Mgr Jean-Louis Papin en l’église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre à Nancy.

     

    diacre.jpgGrand moment, ce dimanche après-midi, pour l'Église catholique de Meurthe-et-Moselle, avec l'ordination d'un diacre âgé de 29 ans, Alexandre Thomassin. La cérémonie, menée par Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, s'est déroulée à l'église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre, devant de nombreux fidèles.

     

    L'ordination de diacres est une des réponses de l'Église catholique à la baisse des vocations à la vie consacrée. Le diacre, ou « serviteur », est un degré du sacrement de l'ordre dans l'Église. Le diacre est le collaborateur de l'évêque dans la gestion de son ministère. Alors que le prêtre assiste l'évêque dans son caractère sacerdotal. Le diacre peut être un homme marié. Ce n'est toutefois pas le cas d'Alexandre Thomassin, originaire du village de Favières, près de Colombey-les-Belles, dans le Toulois. Son ordination s'est, en effet, déroulée hier en vue du sacerdoce.

     

    ordination.jpgAlexandre Thomassin souhaite devenir prêtre depuis le plus jeune âge. Il doit son engagement à l’abbé Paul Auburtin, ancien curé de Favières, qui a su l’initier à la foi chrétienne, l’a suivi au cours de son catéchisme et l'a dirigé vers le séminaire. Ses anciens camarades de classe peuvent se rappeler qu'au lycée Charles-de-Foucauld, à Nancy, Alexandre Thomassin ne faisait pas mystère de son désir d'engagement dans la prêtrise.

     

    A l'issue du grand séminaire de Lorraine, le jeune homme a souhaité se confronter au terrain : stage au Secours catholique en 2003, participation à la Pastorale des banlieues, au voyage de l'Espérance à Lourdes, à l'organisation de la Caravane de la paix, puis à un stage pastoral, en 2006, à Fontenay-sous-Bois, dans le diocèse de Créteil, où il a eu fort à faire, pour préparer le déplacement de 11.000 jeunes d'Ile-de-France à Lourdes.

     

    Son ordination diaconale est, pour lui, une nouvelle étape. Comme pour les trois autres catholiques du bassin de Nancy qui ont été, ou vont être, ordonnés diacres. La cérémonie s'est déroulée le 20 juin dans l'église abbatiale de Pontigny, dans l'Yonne, pour Jean-Christophe Houot, de Saint-Mard, près de Bayon. Elle aura lieu à l'abbaye Saint-Michel de Frigolet, le 4 juillet, pour Emmanuel Kauffmann, de Neuves-Maisons. Et se déroulera à l'abbaye de Sept-Fons, le 22 juillet, pour Paul Ducroq, de Villers-les-Nancy.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.06.09]

  • Une villa gallo-romaine à Damblain (Vosges)

    Le diagnostic archéologique réalisé par l’Inrap avant l'aménagement de l'ancienne base aérienne de Damblain, par le Conseil général des Vosges, a permis de mettre en évidence, sur une superficie de cinq hectares, une occupation gallo-romaine et médiévale. La fouille des vestiges a été organisée en deux campagnes en 2008 et 2009.

     

     

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    Villa gallo-romaine de Damblain, Vosges [cliché aérien G. Salvini]

     

     

     

    Les vestiges mis au jour à Damblain concernent notamment une villa gallo-romaine. L'atout de cette fouille réside dans le choix d'un décapage du site sur de grandes superficies. Cette approche permet d'observer le bâtiment antique dans sa globalité et de comprendre l'organisation de son environnement et l'évolution chronologique de l'occupation des lieux dans un vaste rayon. La première campagne de fouille s'est faite sur une superficie de trois hectares, entre mai et octobre 2008.

     

    La pars urbana de la villa gallo-romaine

     

    Le décapage du site a permis la découverte de la pars urbana d'une villa gallo-romaine : l'habitation du maître au sein d'un grand domaine agricole. Le bâtiment, de grandes dimensions, a été dégagé sur la totalité de son emprise. Organisé autour d'une cour rectangulaire, il est orienté nord-sud et se déploie en trois ailes en U sur une longueur de 55 m et une largeur de 50 m. La dissymétrie des corps du bâtiment et la présence d'un long mur de clôture prolongeant l'aile orientale confèrent à cette villa un plan atypique résultant probablement d'un programme architectural inachevé.

     

    Si les ailes orientale et septentrionale ont été partiellement endommagées par les travaux d'aménagement de la base aérienne, l'aile occidentale est remarquablement bien conservée. Terminée par une abside, elle s'ouvre sur la cour centrale par l'intermédiaire d'une galerie de façade. Y ont été trouvés, outre une cave et diverses pièces d'habitation, un ensemble balnéaire.

     

    L'ensemble balnéaire

     

    Ces aménagements ne sont pas rares dans la région : on en trouve par exemple à Bleurville ou à Jonvelle. Mais, à Damblain, l'ensemble balnéaire bénéficie d'une organisation originale. Il est composé de quatre pièces, dont trois chauffées par hypocauste (chauffage par le sol), et du praefurnium (chaufferie). Les sols en béton de tuileau supportés par des pilettes en dalles de grès et de terre cuite ainsi que les caniculi (cheminées en terre cuite) d'évacuation des fumées chaudes sont fort bien conservés.

     

    La première pièce, de plan carré, correspond au vestiaire et à la salle de repos. Les éléments d'un plafond suspendu sur plaques de terre cuite, effondré au sol, y ont été trouvés. Ce plafond était recouvert d'un enduit peint à fond blanc portant un décor géométrique dit « à réseau » de couleurs rouge, jaune et verte. La fouille minutieuse des enduits permettra de reconstituer les motifs de ce décor.

     

     

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    Villa gallo-romaine de Damblain, secteur balnéaire [cliché Inrap]

     

     

    Le vestiaire s'ouvre sur une autre pièce correspondant au bain froid dont le sol est en opus sectile (dallage) de pierres fines noires, blanches, grises et rouges. Le bas des murs est recouvert de plaques et de moulures de calcaire blanc, le haut semble comporter un décor de panneaux d'enduit peint jaune et vert. Cette pièce se prolonge par un bassin rectangulaire formant une excroissance sur la façade extérieure du bâtiment. Mesurant 2,25 m de longueur sur 1,75 m de largeur et 1,50 m de profondeur, ce bassin était destiné aux bains froids ou tièdes. On y descendait par un escalier d'angle.

     

    Dans la salle tiède contiguë il n'y a pas de baignoire, mais le sol est recouvert d'un opus sectile. La partie basse des murs est décorée de dalles calcaires plaquées contre les caniculi.

     

     

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    La dernière salle est l'étuve, pourvue d'un bassin d'eau chaude et d'une baignoire individuelle de 2,10 m de longueur sur 1 m de largeur. Ses contours arrondis en béton de tuileau occultent un revêtement initial de mosaïque. Le sol de la pièce est composé d'un béton de tuileau lissé recouvrant la suspensura de l'hypocauste. Le mur surplombant la baignoire comportait un décor de mosaïque, révélateur d'un certain luxe.

     

    La pars rustica de la villa gallo-romaine

     

    À l'est du bâtiment principal, se déploie un ensemble de constructions correspondant à la pars rustica du domaine agricole (les dépendances artisanales et agricoles). La campagne de fouille de 2009 permettra de compléter les informations sur cette partie de la villa et d'avoir ainsi une vue d'ensemble.

    Cette exploitation agricole semble avoir été en activité aux IIe et IIIe siècles de notre ère. Les études de mobilier permettront d'affiner cette datation et de préciser la chronologie du site.

    Une voie empierrée, suivie par les archéologues sur près de 300 m, limite la villa au nord. Vers l'ouest, elle passe près d'un petit bâtiment gallo-romain de plan rectangulaire, construit sur fondation de pierre. La présence au sein de cette construction d'un soubassement empierré rectangulaire et d'un dépôt composé de vases en verre et d'ossements animaux évoque une fonction cultuelle ou funéraire du lieu.

    Les vestiges médiévaux

     

    À ce stade de la recherche, l'occupation médiévale du site à été observée essentiellement sur la pars rustica de la villa, aux abords de la voie empierrée, sous la forme de structures artisanales. Sur un autre secteur de fouille, isolé au nord-ouest de la villa, a été découverte une nécropole de dix-huit inhumations datées par le mobilier funéraire du VIIe siècle de notre ère. Orientées est-ouest, les tombes s'alignent sur le versant ouest d'un petit vallon. Elles ont été recouvertes d'un léger tertre de terre, puis d'une couche de pierres calcaires. Dans une seconde phase, le tertre de pierre semble avoir été réutilisé comme chemin secondaire.

     

    En cours d'investigation, le site de Damblain n'a pas encore fini de livrer tous ses secrets.

     

     

    [ sources : http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Actualites_des_decouvertes/Les_dernieres_decouvertes/2009_2008/p-2682-Une_i_villa_i_gallo_romaine_a_Damblain_dans_les_Vo.htm ]

  • Inauguration du grand orgue restauré de la cathédrale de Saint-Dié

    Détruit lors du dynamitage de la cathédrale par les allemands en 1944, le grand orgue de la cathédrale de Saint-Dié est enfin reconstruit.

     

    orgues saint dié.jpgIl a été restauré par l’atelier de facture d’orgues de Pascal Quoirin, installé dans le Vaucluse. Ce grand orgue est un instrument classique à caractère polyphonique. Inséré dans un buffet d'inspiration moderne, il est doté d'un décor plutôt contemporain afin de s'harmoniser avec les vitraux de facture récente.

     

    Le grand orgue Quoirin sera officiellement inauguré dimanche 28 juin 2009 selon le programme suivant :

     

    >> 10h00 : messe pontificale et bénédiction de l'instrument par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié. Après une lecture biblique et le chant d’un psaume, suivront des invocations faites à l’orgue et la prière de bénédiction. Pour intégrer l’instrument au ministère liturgique qu’il aura à accomplir, le célébrant l’invoquera par huit fois : « Éveille-toi orgue, instrument sacré » en indiquant la diversité de ses fonctions : louer le Père, le Fils et l’Esprit, honorer la Vierge Marie, participer à l’action de grâce et à la supplication des fidèles, apporter le réconfort à ceux qui sont dans la peine, soutenir la prière.

     

    >> 15h00 : concert inaugural avec Jean Pierre Lecaudey et Frédéric Mayeur.

     

     

    [Plus d'infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Inauguration-du-grand-orgue-de-la.html]

  • Récital Sylvie Boulian aux Forges (Vosges) le 27 juin

    La chapelle Saint-Eloi des Forges (à proximité d’Epinal), accueillera samedi 27 juin un concert de chants classiques et russes interprétés par la cantatrice vosgienne Sylvie Boulian.

     

    MMB St Petersbourg 22.07.07 5.jpgLe public pourra entendre un programme composé d’extraits d’opéra et de musiques russes, telle que la Traviata, Kalinka ou l’Ave Maria de Gounod.

     

    Sylvie Boulian enseigne le français à l’Académie de Saint-Petersbourg et est également répétitrice au théâtre Mariinski dans cette même ville.

     

    >> Récital Sylvie Boulian, chapelle Saint-Eloi des Forges, samedi 27 juin à 20h30, entrée libre.

  • La "Jeanne" de Jean-Marie Cuny

    jeanne par jmc.jpgVous croyez tout connaître de l'histoire de Jeanne la "Bonne Lorraine" ? Et bien, lisez le dernier ouvrage de Jean-Marie Cuny. Vous y découvrirez des anecdotes que les historiens passent généralement sous silence. Et puis, vous vous plongerez dans un univers dans lequel Jeanne d'Arc a vécu sa prime jeunesse : le pays de Domremy, entre Lorraine et Barrois. Vous revivrez avec Jehanne toute son épopée qui la mena de Vaucouleurs au bûcher de Rouen.

     

    Point d'érudition ou de propos d'historien incompréhensibles, mais un ouvrage d'une lecture agréable à mettre entre toute les mains. De nos plus jeunes amis surtout, afin qu'ils découvrent la véritable personnalité de notre héroïne nationale et lorraine, modèle de courage, de simplicité... et de sainteté.

     

    Le livre est sympathiquement illustré avec de nombreuses gravures et documents inédits.

     

    >> Jeanne la Bonne Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2009 (28,50 €).

  • Un don pour la restauration des verrières de la cathédrale de Strasbourg

    La Fondation azerbaïdjane Heydar Aliyev remettra un chèque de 40.000 € au maire de Strasbourg pour la restauration de cinq vitraux de la cathédrale.

     

    cathédrale strasbourg.jpgLes cinq vitraux concernés ont été posés entre 1320 et 1340 à la suite d’un incendie qui avait partiellement endommagé la cathédrale Notre-Dame. Elles représentent la vie de la Vierge, la vie et la passion du Christ et le Jugement dernier. L’état de conservation des verrières s’est considérablement dégradé avec la pollution atmosphérique, la suie grasse et les poussières qui assombrissent les vitraux, provoquant le décollement de la peinture sur le verre et de l’illisibilité de certains panneaux ; par ailleurs, le réseau de plombs déformé n’assure plus le maintien des verres. Seule une restauration peut interrompre la dégradation et sauver ces témoignages précieux de l’art médiéval. Les travaux, estimés à 1,5 M€ (soit environ 300.000 € par verrière) et qui seront prioritairement financés par du mécénat, démarreront en juillet 2009 et se termineront fin 2011.

    M. Ganira Pashayeva, chargée des relations publiques de la Fondation Heydar Aliyev, remettra symboliquement le chèque de 40.000 € à Roland Ries, maire de Strasbourg, lundi 22 juin en la cathédrale de Strasbourg.

     

    Présidée par Mehriban Aliyeva, épouse d’Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, la fondation réalise non seulement des équipements scolaires ou culturels en Azerbaïdjan, mais attache également une grande importance à promouvoir l'image de ce pays dans le monde. Ainsi, elle a apporté son soutien aux travaux de restructuration de la statuaire du parc du château de Versailles.

     

    Seront également présents à cette cérémonie : Eléonora Husseynova, ambassadrice de la République d’Azerbaïdjan auprès de l’UNESCO, Arif Mammadov, ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan auprès du Conseil de l’Europe, Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire représentant Mgr Grallet, archevêque de Strasbourg, et le préfet de la région Alsace.

     

    Tous les défenseurs du patrimoine religieux français apprécient ce geste généreux qui honore l’Azerbaïdjan et ses représentants.

  • La Voie royale, carnet de route pour la jeunesse d'aujourd'hui

    la voie royale.jpgL'ouvrage est paru voici quelque temps déjà, mais il est ô combien toujours d'actualité. Il s'adresse avant tout aux jeunes d'aujourd'hui. Et à ceux de demain.

     

    L'opuscule donne quelques pistes pour notre jeunesse, loin des "idéaux" que le monde actuel peut lui proposer. C'est avant tout un vade mecum pour apprendre à avancer dans notre monde si déroutant. Il y a de l'exigence dans ces principes, mais aussi une grande signification spirituelle. "La jeunesse est vouée à la grandeur" comme le rappelle dom Gérard, abbé du monastère bénédictin du Barroux, qui a préfacé la brochure.

    Un guide que tout jeune se doit de posséder. Et de suivre autant que possible.

     

    >> La Voie royale. Carnet de route, Jean-Marie Cuny, éditions Jean-Marie Cuny, 74 p., ill.

     

    >> A commander à Jean-Marie CUNY, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE. Renseignements au  03.83.20.67.22.

  • La conversion des Vosges au bio

    Dans les Vosges, les rangs de l'agriculture « conventionnelle » s'éclaircissent au profit de la production bio.

     

    marché bio.jpgAlors que de nombreuses villes moyennes attendent encore leur marché bio, une localité de la Vôge possède le sien depuis 12 ans. Il s'agit de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône. C'est le boulanger bio du village qui en avait eu l'idée pour redonner du « pep’s » à sa contrée. Une bonne dizaine de producteurs s'y retrouvent le premier samedi du mois, de 14 h à 18 h. Autre rendez-vous bien ancré : le marché bio à la ferme de Reherrey les deux derniers lundis de juillet et les deux premiers lundis d'août. Les Vosges sont aussi le théâtre de deux grandes fêtes « bio » : Relanges en avril et Le Tholy le 14 juillet, où se déplacent plus de la moitié des 120 agriculteurs bio du département.

     

    L'engouement des consommateurs pour le bio suscite des conversions. Depuis janvier 2009, le pôle « bio » de la Chambre d'agriculture d'Epinal a reçu plus de 30 demandes d'agriculteurs « conventionnels » voulant changer de mode de production ! « C'est bien simple, il y a autant de producteurs bio dans les Vosges que dans les trois autres départements lorrains réunis », s'enthousiasme Eric Boon. Lui qui fabrique des fromages de vache (munster, tome et « chique », autrement dit fromage blanc caillé) n'a même pas à se déplacer sur les marchés pour écouler sa production : « Je suis sur l'axe Epinal-Gérardmer, en bordure de route, au col de Bonnefontaine, au Tholy ».

     

    Pas question pour lui d'agrandir son troupeau d'une dizaine de vosgiennes, nourries au foin et à l'herbe, pour satisfaire toute la demande. « Je ne redoute pas la concurrence. Je milite pour l'installation de nouveaux agriculteurs ». Ce double actif (il est aussi artisan parquetier) avoue « commencer tôt et terminer tard ». « Transformer, c'est du boulot ! On bosse, mais on ne se plaint pas ». Et pour cause : plutôt que de vendre son lait aux laiterie à 0,29 € du litre, il le valorise à presque 2 € via ses fromages. Eric Boon, « près des 60 ans, mais pas près d'arrêter », souligne la « pression » qui pèse sur ses collègues : « De nombreuses communes essaient d'organiser des marchés bio. Mais il n'y a pas assez de producteurs. La demande des consommateurs augmente de 10 % par an et la production ne suit pas ». Sans compter les AMAP qui « accaparent les producteurs que, du coup, on ne retrouve plus sur les marchés traditionnels ». « On ne sent pas du tout la crise. Au contraire, c'est comme si les gens avaient besoin de se réfugier dans les vraies valeurs », conclut Eric Boon, qui prône le retour à l'esprit communautaire des fruitières du Jura. Et dire qu’il existait encore il y une quinzaine d’années dans l’Ouest vosgien près d’une trentaine de coopératives fruitières qui transformaient le lait au plus près du producteur…

     

    [d’après l’Est Républicain]

  • Le fonds des périodiques vosgiens

    Jeudi 25 juin 2009 à 20h30

    à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale,

    48 rue Saint-Michel à Épinal,

     

    la Société d’émulation du département des Vosges

    et la Bibliothèque Multimédia Intercommunale organisent une conférence :

     

    « Le fonds des périodiques vosgiens

    à la Bibliothèque multimédia intercommunale d’Épinal-Golbey »

     

    par M. Philippe ALEXANDRE,

    professeur à l’Université de Nancy-2

     

    [Entrée libre et gratuite]

     

     

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    À partir de quelques repères chronologiques, le conférencier rappellera les aspects les plus remarquables de l’histoire de la presse dans les Vosges en présentant les grands titres de la presse d’information politique et générale du département qui, sous la IIIème République notamment, a été d’une grande diversité. Chacun des arrondissements avait ses feuilles d’opinions, très engagées, qui ont contribué à politiser et à socialiser les populations locales. Parmi ces périodiques, on compte aussi les nombreux bulletins et revues des associations de toute nature, dont les Annales de la Société d’émulation (depuis 1829), associations qui témoignent justement du niveau de culture d’une région. De grandes collections participent également de la presse périodique, ainsi L’Annuaire des Vosges, créé en 1791 à l’initiative de François de Neufchâteau, ou bien encore La Révolution dans les Vosges (1907-1939). Au terme de sa conférence, Philippe Alexandre s’efforcera de montrer le parti que l’on peut tirer d’un tel fonds de périodiques, tant pour l’histoire politique que pour une histoire sociale et culturelle du département.

  • Samedi 20 juin, Bleurville fête la Saint-Jean

    Le comité des fêtes de Bleurville organise ses traditionnels feux de la Saint-Jean samedi 20 juin.

     

    feux st jean.jpgDès 19h30, les bénévoles du comité des fêtes accueilleront tous les fidèles de cette fête du solstice d'été : repas et animations ponctueront la soirée jusqu'à l'embrasement de la bure vers 22h45.

     

    Coutume bien encrée dans les traditions vosgiennes, elle unit dans la même ferveur fête païenne - où l'astre lumineux est honoré - et fête chrétienne, avec la commémoration de la saint Jean-Baptiste, le Précurseur qui annonça la venue du Sauveur, la Lumière du monde.

     

    Rappelons que le comité des fêtes de Bleurville organisent les feux de la Saint-Jean depuis 1977. Cette fête n'a connu aucune interruption.

  • Monthureux fête ses vétérans

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    (Vosges Matin | 09.06.09]

  • Mgr Mathieu célèbre la Fête-Dieu avec les paroissiens de Notre-Dame de la Saône

    En l’absence de l’abbé Villaume, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a célébré la solennité de la fête du Saint-Sacrement en l’église de Bleurville avec tous les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    La communauté paroissiale avait la joie d’accueillir Monseigneur l’évêque pour cette journée de fête. Dès 10 heures, l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville s’est emplie des familles qui accompagnaient les dix jeunes filles et garçons qui recevaient le sacrement de l’Eucharistie. Les fidèles se pressaient également pour participer à la fête du Corpus Christi ou Fête-Dieu, jour où les catholiques honorent Jésus Sauveur dans la sainte Hostie.

     

    Après avoir communier pour la première fois à l’autel, les enfants accompagnés des paroissiens et de Mgr Mathieu, se rendirent en procession sur l’ancien cimetière entourant l’église. Monseigneur déposa l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement sur un magnifique reposoir confectionné et fleuri par les bénévoles de la paroisse de Bleurville.

     

    Après le chant du Tentum ergo puis O Salutaris hostia, les fidèles reçurent la bénédiction du Saint-Sacrement et processionnèrent à nouveau afin de se rendre à l’intérieur du sanctuaire pour l’envoi final. Mgr Mathieu remercia tout particulièrement les catéchistes qui ont préparé les enfants à la réception de la Sainte Communion, mais aussi les bénévoles qui ont œuvré pour préparer cette magnifique cérémonie de la Fête-Dieu en l'absence du desservant, ainsi que la chorale qui a animé de main de maître la messe dominicale.

     

    A l’issue de la messe, les fidèles ont partagé dans la grange du presbytère et dans une excellente ambiance le verre de l’amitié offert par la paroisse de Bleurville.

     

    Rappelons que la procession de la Fête-Dieu a été remise à l'honneur par l'abbé Charles Villaume lors de sa nomination à Bleurville en 1994. Cette fête liturgique avait connu de grands moments à l'époque de l'abbé Baderot (1951-1966) qui avait réussi à mobiliser les paroissiens qui faisaient montre d'inventivité chaque année dans l'édification d'imposants reposoirs installés aux quatre coins du village (près de la Petite-Croix, près du "chalet" - rue du Bon-Vin -, sur la place des Ponceaux, sur la place du Prince, dans la cour de la maison Clair-Petitjean, à la sortie de la rue Bezout en direction de Monthureux...). L'abbé Baderot mettait aussi un point d'honneur à organiser la procession des trois jours des Rogations : après la messe matinale, le prêtre partait bénir les fontaines du village, qui étaient décorées par les voisins, mais aussi les jardins et les champs.

     

    La tradition de la procession de la Fête-Dieu s'arrêta brutalement à partir de 1968 sous les ministères des abbés Brice et Daval puis Demarche. L'abbé Houot ne la rétablira jamais.

     

     

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  • Nancy : un Grand Rabbin au Musée Lorrain

    Gilles Bernheim a découvert la remarquable exposition consacrée à l’histoire des juifs en Lorraine à l’occasion de son inauguration au cœur du musée historique de la Lorraine.

     

     

    rabin.jpgGilles Bernheim sait que les collections juives du Musée lorrain, en font une étape privilégiée en France, la seconde après le Musée d'art et d'histoire du judaïsme à Paris. Alors il n'est pas venu seul. Joël Mergui président du Consistoire central de France est là également, comme les présidents de communautés israélites en Lorraine, le nancéien Etienne Heymann, ses homologues de Verdun, Remiremont, Metz, Lunéville ou Epinal, et bien sûr Daniel Dahan, Bruno Fiszon, grands rabbins de Nancy et Metz. « Nancy, jumelle de Kyriat Shmona, assume ses amitiés et ses engagements avec fierté. Lucide avec le passé, vigilante au présent. Nancy est solidaire des inquiétudes qui s'expriment au sein des communautés juives dans le contexte mondial actuel. Nancy est ville des Justes parmi les nations » explique le maire de Nancy.

     

    A Nancy, ville profondément républicaine et laïque (dixit le Dr Rossinot), la visite du Grand Rabbin de France, a résonné comme un symbole : « Le judaïsme, comme les autres religions du Livre, est porteur de valeurs utiles à la République. Dans leurs diversités. Je crois profondément aux valeurs citoyennes de chaque religion. Parmi elles, la générosité et la fraternité me semblent essentielles. Sans doute n'a-t-on pas assez travaillé sur le thème de la fraternité dans notre pays » confie Gilles Bernheim en longeant sur la place, la statue de Stanislas, protecteur des communautés juives, comme le fut plus tard un autre humaniste  - et chrétien - célèbre, l'abbé Henri Grégoire, militant de l'émancipation des juifs. Gilles Bernheim prône un dialogue interreligieux vigilant et respectueux des sensibilités. A Nancy, cité des Lumières et de la tolérance religieuse, le Grand Rabbin de France est venu en ami de toutes les autres confessions.

     

    [d’après l’Est Républicain | 12.06.09]

     

     

    >> Quelques clichés de la cérémonie d’inauguration et de l’exposition présentée au Musée Lorrain…

     

     

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  • Le dernier mineur des Hautes-Vosges

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    [Vosges Matin | 03.06.09]

  • Bleurville : marche populaire internationale le 21 juin

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    >> Renseignements auprès des responsables de la section du Club Vosgien de Monthureux-sur-Saône :
    Gilbert PROSPER : 03.29.07.90.03
    Guy MOREL : 03.29.09.01.42
    Bernard PIERRE : 03.29.09.02.32

  • Nancy perd la 4ème Brigade aéromobile

    Dernier bal du général gouverneur de la place de Nancy samedi 13 juin, place de la Carrière. En guise d'adieu...

     

    général jumelet.jpgLes hélicoptères militaires français sont presque partout, où la nécessité de déployer une opération extérieure demande la maîtrise de la troisième dimension. Mais ils ne seront plus commandés depuis Nancy : la 4ème Brigade aéromobile quitte la cité de Stanislas, pour rejoindre le Commandement des forces terrestres à Lille. Ce n'est pas vraiment une surprise, même si l'été dernier au moment où Hervé Morin créait le concept de base de défense, le maire de Nancy se voulait encore rassurant. La 4ème BAM n'avait plus à Nancy que son état-major au quartier Kléber et en ville un général-gouverneur, comme il sied aux grandes garnisons. Ce que Nancy, rivale de Metz, n'a jamais vraiment été très longtemps. La « BAM », comme l'appellent les militaires, fait donc les frais de la vague de restructurations militaires, et laisse en Lorraine le 1er régiment d'hélicoptères de combat de Phalsbourg et son homologue d'Etain-Rouvres, le 3ème RHC, à 20 km de Verdun. La 4ème Brigade aéromobile commande aussi pour emploi le 5ème régiment d'hélicoptères de combat de Pau, équipé peu à peu du Tigre.

     

    La perte de la BAM est plus un coup dur pour le prestige militaire de Nancy, que pour le nombre de personnels concernés. En perdant sa Brigade aéromobile, Nancy gardera-t-elle son général et son bal de garnison qui venaient émailler d'étoiles quelques manifestations patriotiques officielles ? Rien n'est moins sûr. D'ailleurs le général Olivier Jumelet a pris les devants en organisant samedi 13 juin, ce qui sera probablement le dernier bal de garnison, dans le prestigieux Palais du gouvernement de Nancy, place de la Carrière.

     

     

     

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    Le palais du Gouverneur à Nancy

     

     

     

    L'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT), dont dépend la 4ème BAM est l'arme de la troisième dimension, intégrant à l'espace de manœuvre des troupes au sol, le volume aérien, la lutte anti-char, l'attaque et la destruction dans la profondeur, l'appui feu, le transport de commandos, le renseignement et l'évacuation sanitaire. Les hommes et femmes de la « BAM » de Nancy sont déployés au Tchad, en Afghanistan, au Kosovo, au Gabon... Au cours du dernier bal samedi, quelques tableaux historiques rappelleront les moments valeureux de la Brigade. Devant le Palais du gouvernement, deux hélicoptères Gazelle seront au centre d'un parterre de fleurs aux armes de la Lorraine. Pas une couronne mortuaire géante. Non, juste des adieux dignes. Comme savent les faire les militaires.

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.06.09]

  • Château de Dommartin-sur-Vraine : un chantier international ouvert... même aux vosgiens

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    [Vosges Matin]

  • Petit patrimoine rural vosgien : restauration d'une ancienne maison de carrier

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    [Vosges Matin |27.05.09]

  • Dédicace de « La forêt de Darney » à Neufchâteau (Vosges)

    présentation livre forêt darney 10.04.09 004.jpgSamedi 13 juin, Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et coordonnateur de l’ouvrage « La forêt de Darney » dédicace :

     

    > à partir de 10h00, à la Maison de la Presse - 9, rue de France - 88300 NEUFCHATEAU

     

    > à partir de 14h30, à la Librairie Lambert - 63, rue Saint-Jean - 88300 NEUFCHATEAU

  • Vivre et travailler à la campagne, c’est possible !

    Renouveau Villages a soutenu plus de 400 communes rurales de Lorraine. L'association souffle ses quinze bougies.

     

    village lorrain.jpgMaire de Vicherey, commune rurale située aux confins de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges, Jean-Marie Claude a pu mesurer le changement. Il parle d'une « petite augmentation de la population, avec des nouveaux habitants qui travaillent à Nancy, mais choisissent de vivre au village ». Ce qui, à l'échelle du contexte, représente déjà une grande victoire, largement initiée par l'action de « Renouveau Villages ». L'association, qui œuvre depuis une quinzaine d'années en faveur de la sauvegarde et de la création d'activités en milieu rural, a largement contribué au soutien et à l'accompagnement de différentes missions suivies auprès du « Dagobert », le restaurant du village, la mise en place d'un « relais fermier » ou la mobilisation des moyens de santé autour d'un périmètre commun. Depuis 1994, cafés, restaurants, artisans, activités artistiques ou commerciales figurent parmi les axes de l'action pilotée par l'association du président Jacques Maget, intervenue de près ou de loin auprès de 405 communes de Lorraine ou de Haute-Marne. L'influx de ce groupement a, au total, généré ou maintenu plus d'un millier d'emplois.

     

    Car en Lorraine comme ailleurs, le phénomène naturel de concentration autour des agglomérations n'a pas tout effacé sur son passage dans un pays où l'esprit de clocher et l'individualisme demeurent ancrés dans les esprits. Chef de projet à l'INRA, Olivier Mora constate même à l'échelle hexagonale un « redressement de tendance » opéré sur la dernière décennie, témoignant d'une « redistribution de la population sur l'ensemble du territoire français ». Voilà qui permettrait presque de faire oublier que « notre région est l'une des seules à ne pas faire l'objet d'un schéma régional d'aménagement de son territoire », glisse Roger Cayzelle, président d'un Conseil Économique et Social de Lorraine, qui aime à emprunter dans sa réflexion de fond les « chemins de traverse », sa manière de faire bouger les lignes, rappelant la « problématique compliquée » sur ce point, en raison de l'historique façonnage urbain et industriel autour d'industries lourdes aujourd'hui souvent obsolètes. Reste que la Lorraine garde, grâce à Renouveau Villages notamment, un paysage divers et varié, insufflé par les missions de ses experts, tant en ce qui concerne les conseils aux municipalités que la mise en relation entre candidats aux nouvelles activités et les communes elles-mêmes. Chef de file naturel de ce mouvement, le populaire Pierre Bonte se réjouit de constater qu'en cinquante ans, la France n'a pas - ou presque - perdu de ses villages. On en compte aujourd'hui 36.679 contre 37.000 en 1959.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.06.09]