-
-
Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) : le double de la Vierge du Mai
[Vosges Matin | 01.03.10] -
La Nouvelle Revue Lorraine : le numéro 1 est sorti
Le numéro 1 de La Nouvelle Revue Lorraine est paru le 25 mars.
Fidèle à sa ligne éditoriale, Jean-Marie Cuny, fondateur de La Revue Lorraine Populaire en 1974 et "re-fondateur" de La Nouvelle Revue Lorraine, propose à ses lecteurs un sommaire d'une impressionnante richesse. Tous ses collaborateurs ont donné le meilleur d'eux-même pour faire voyager le lecteur dans la Lorraine de jadis et d'aujourd'hui : grande et petite histoire de la Lorraine, traditions et anecdotes ponctuent la cinquante de pages, dont de nombreuses en couleurs !
Découvrez vite ce 1er numéro qui est en vente dans toutes les bonnes librairies... et sur abonnement (voir ci-dessous) en envoyant vos coordonnées accompagnées de votre règlement à LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
-
Ville-sur-Illon (Vosges) : la bière de mars est tirée
Fidèles à la tradition, les bénévoles de l'écomusée de la brasserie de Ville-sur-Illon ont fait goûter leur bière de mars aux nombreux amateurs venus tremper leurs lèvres dans la belle ambrée vosgienne.
-
Autour de la cité de La Mothe
l’Association Pour La Mothe a tenu le 20 mars 2010 son assemblée générale annuelle à Soulaucourt (Haute-Marne).
Le président François Dépinal a présenté le rapport moral et d’activité de l’année 2009.
Membres de l’association : après une baisse en 2008/2009, le nombre des membres est à nouveau à la hausse avec, sur 2010, une vingtaine de nouveaux adhérents venus à l‘association grâce au bulletin. Les membres à jour de cotisation sont aujourd’hui au nombre de 58, le nombre global évoluant autour de 70.
La fête de La Mothe d’août 2009 : Le beau temps fut de la partie et l’affluence au rendez-vous, ce qui ne fut pas sans poser un problème au niveau du stationnement et des possibilités d’évacuation. Il faut réfléchir à une nouvelle organisation du stationnement.
La publication des Cahiers de La Mothe a été appréciée. Elle est l’occasion de toucher, dans toute la France, des personnes originaires du Bassigny et satisfaites de renouer avec leurs racines.
L’entretien du site : en dehors des travaux de fauchage effectués par les brigades vertes et les employés communaux de Bourmont et Soulaucourt, juillet 2009 a vu se retrouver sur le site des membres de l’association et des jeunes venus de Neufchâteau.
Sur le plan des recherches historiques et des publications, Jean Charles a évoqué les recherches en archives : en 2009, a été poursuivie la consultation des documents conservés aux Archives Départementales de Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Moselle et Vosges, ainsi qu’au Service Historique de la Défense à Vincennes.
Quant aux publications, outre le premier numéro des Cahiers de La Mothe, un article richement illustré a été publié en fin d’année par la revue Connaissance de la Meuse. Ce type d’article permet de faire connaître La Mothe au delà des frontières du Bassigny.
Le président Dépinal présenta les projets pour 2010.
La restauration de la porte souterraine : l’urgence est à présent avérée. Le devis atteint 30.194 € HT, dépense incompatible avec les finances de l’Association, et sera sans doute gonflé de travaux supplémentaires dus aux dégâts de l’hiver 2009/2010. A l’automne 2009, une demande d’autorisation de travaux et une demande de subvention ont été sollicitées de la DRAC. Pour compléter le financement, un dossier de souscription a été déposé à la Fondation du Patrimoine et a été accepté.
La signalétique du site : elle est estimée à 30.000 €. Chaque point important du site devra être doté d’un panneau explicatif précisant sur un plan où le visiteur se situe, un descriptif avec une illustration (gravure ancienne, reconstitution…) permettant au visiteur d’imaginer les lieux. Dans l’attente, une signalisation provisoire sera mise en place.
La fête de La Mothe : elle aura lieu cette année le dimanche 22 août. Le programme des animations est en cours d’élaboration.
Le numéro 2 des Cahiers de La Mothe sera mis sous presse dans les prochaines semaines. Un appel est lancé pour trouver des rédacteurs pour l‘édition 2011.
La création d’un site internet dédié à La Mothe : la maquette du nouveau site a été présentée. D’ores et déjà, il est possible de consulter l’ébauche de ce site à l’adresse http://www.la-mothe.eu.
[L'Abeille] -
L'Eglise en Lorraine compte sur vous !
Face aux défis d’aujourd’hui, l’Église apporte un message de vie et d'espérance.
Elle insuffle une dynamique nouvelle au service de l’Evangile.
Elle est vivante par la diversité de ses acteurs : prêtres, diacres, religieux, laïcs et tous les bénévoles qui agissent pour tous.Nous sommes des milliers à soutenir l’Eglise catholique par nos dons et à la faire vivre à travers notre action et notre réflexion.
Le geste généreux de chacun, à la mesure de ses moyens, permet d'aider les prêtres à vivre, d'annoncer l'Evangile, de mener des actions vers ceux qui souffrent ou sont marginalisés, vers les jeunes qui sont demandeurs de temps de réflexion et de partage, vers les familles surtout.
>> Renseignements sur http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html>> Don possible sur http://www.catholique-vosges.fr/Formulaire.html ou http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Jesus-Crise
-
Général Bigeard : des nouvelles de son état de santé
Hospitalisé depuis plus d'une semaine, le général Marcel Bigeard, 94 ans, est en soins intensifs au CHU de Nancy, où il a été transféré depuis l'hôpital de Toul.
Il est soigné pour deux phlébites avec complications. Son état inspire de vives inquiétudes.
Selon des sources non médicales, les médecins pourraient accepter son retour à son domicile, s'il souhaite y finir ses jours.
Le 28 mars en fin de journée, le général Christian Piquemal, président national de l'Union nationale des parachutistes, a publié le message suivant : "Je viens d'avoir Madame Bigeard au téléphone. Toujours au CHU de Nancy, notre grand Ancien va légèrement mieux. Les médecins ont réussi à stabiliser sa thrombose. Il a un moral d'acier et se bat avec énergie pour sortir de ce mauvais pas. C'est lui qui réconforte son épouse, alors tout reste possible..."
[source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]
-
Les Champs golot, une tradition vosgienne bien vivante
La fête des Champs golot est une tradition du département des Vosges et plus spécialement des vallées de la Moselle et de la Moselotte. On la célèbre à Remiremont et à Epinal.
Désormais, l’Ouest vosgien a repris également cette tradition à son compte, puisque Contrexéville se distingue aussi parmi les villes vosgiennes lors de la fête des Champs golot.
Jadis, quand le Carême touchait à sa fin, les veillées cessaient, les nuits se raccourcissaient, la campagne reverdit, les ruisseaux que le froid avait arrêtés dans leur course, serpentent en gazouillant dans les prairies, le printemps apporte une nouvelle vie à la nature et à l'homme. C'est pour dire adieu aux veillées, pour inaugurer le retour d'une saison riante, pour proclamer la fin de l'abstinence et du jeûne, qu'à Epinal, le Jeudi Saint, le ruisseau de la rue de l'Hôtel-de-Ville se couvrait de toutes ces nefs étincelantes, et que la chanson traditionnelle des Champs-Golot était répétée en chœur par la population.
En patois local, l'expression « lé chan golo » signifie que les champs « coulent », c'est-à-dire qu'ils sont libérés de la couche de neige et que les rigoles sont gorgées du trop-plein d'eau. Les enfants peuvent alors faire voguer toutes sortes de bateaux de fortune sur lesquels sont allumés des bouts de chandelles.
Organisée traditionnellement peu avant Pâques - naguère encore le Jeudi Saint, aujourd’hui le samedi des Rameaux -, la fête voit les enfants présenter leurs plus belles réalisations de bateaux devant un jury d'adultes comme ce fut le cas ce samedi à Epinal [notre cliché]. On appelle aussi « champs-golots » ces embarcations basées sur des boîtes à fromage ou toute autre construction originale, qui doivent pouvoir flotter bien sûr, mais qui sont surtout jugées pour leur esthétique. C'est autant la fête des enfants que... des grands-pères bricoleurs !
-
Béthelainville (Meuse) : la Vierge du chêne volée
La statue qui veillait depuis 62 ans à Béthelainville (Meuse), dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire déformé par la foudre, a été volée. Cette Vierge à l'Enfant en fonte est étroitement liée à la foi des habitants.
Elle a une valeur davantage sentimentale et religieuse que financière. Cette Vierge à l'Enfant avait été installée dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire il y a plus de soixante ans. Ce sont des habitants du village qui ont découvert le vol, certainement perpétré dans la nuit du 24 au 25 mars.
La Vierge était installée dans les bois sur les hauteurs de la commune. Son histoire remonte à la fin du XIXe siècle. L’histoire raconte qu'un jour d'orage, une famille de bûcherons réfugiée sous le chêne, a été sauvée de la foudre par l’intercession de la Vierge Marie. Cette famille, pour lui montrer sa reconnaissance a inséré au creux du chêne qui les avait protégés et déformé par la foudre, une statuette de la Vierge. Cette première représentation de Marie a elle-même disparu des années plus tard.
Le 15 août 1947, une procession est organisée par les paroissiens de Béthelainville depuis le village jusqu'au bois, pour installer une nouvelle statue, plus grande et mieux protégée, dans cet arbre haut de 18 mètres. Depuis une vingtaine d'années, tous les 15 août, une messe est dite au pied du chêne en l'honneur de la Sainte Vierge. L'endroit est devenu aujourd'hui un lieu de pèlerinage.
Haute d'une cinquantaine de centimètres, la statue dérobée était protégée par une vitre.
La commune a déposé plainte pour vol. Ces faits rappellent ceux qui se sont passés au début du mois de mars près de Verdun. La Vierge qui était installée depuis des siècles entre Belleray et Dugny avait en effet elle aussi disparu.
Simple vol ou volonté de nuire à la religion chrétienne en brisant ses symboles ? Ces actes de christianophobie se multiplient actuellement en France. Les autorités doivent prendre conscience de ce phénomène qui touche bien souvent des jeunes ; ces jeunes qui n’ont reçu aucune formation morale et religieuse, sont en perte totale de repères et sont dépourvus de tout sentiment de respect.
-
Lettres aux Capitaines
André Charlier était un directeur d'école. Mais une école pas comme les autres. Et un directeur pas comme les autres. Durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 60, il dirigea l'Ecole des Roches, dans l'Eure. Il inculqua à ses élèves (les "Capitaines") un véritable idéal de vie où l'exemple était à la fois un devoir et une nécessité. L'égalité d'humeur, la maîtrise de soi, l'ardeur au travail, l'entrain, le courage, l'ordre, la réalité de la vie intérieure, telles étaient les qualités essentielles que l'Ecole exigeait de ses "Capitaines".
Soucieuse d'aider les professeurs, les parents et les élèves, la Fondation pour l'Ecole a fait le choix de rééditer ces Lettres aux Capitaines. Un des chefs-d'oeuvre d'André Charlier. Par-delà le simple bonheur de la lecture, ces Lettres apportent un témoignage unique sur la vocation profonde de l'école, sur celle des éducateurs et, chose plus rare, sur celles des élèves !
Comme le rappelle Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay, dans sa préface "Charlier était un directeur que les jeunes pouvaient admirer. L'admiration fait grandir, car elle élève l'âme, développe l'intelligence et donne le désir de servir. Etre Capitaine, c'était avoir le bonheur de collaborer avec quelqu'un qui prenait la jeunesse au sérieux en lui proposant comme idéal une sainteté qui humanise en divinisant. Homme d'une grande culture, sans préjugés, respectant notre liberté tout en l'éclairant, Charlier nous enthousiasmait. Il nous mettait à l'école du beau, du vrai et du grand."
Un livre indispensable pour notre jeunesse du temps présent, trop souvent en manque de repères. Mais aussi pour les éducateurs, désorientés par les politiques éducatives officielles.
>> Lettres aux Capitaines, André Charlier, Terra Mare éditions - Editions Sainte-Madeleine, 255 p., ill., préface de Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay (15 €).
-
Cathédrale de Nancy : concert événement de la Maîtrise de la Cathédrale
-
Saône-Lorraine prépare son 30ème anniversaire
Le conseil d'administration de Saône-Lorraine s'est réuni tout récemment autour du président Jean-François Michel afin de peaufiner la journée du 30ème anniversaire de la création de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien.
En 1980, lors de sa naissance, l'Association de découverte et de sauvegarde des richesses de la Saône Lorraine se donnait pour objectif premier le sauvetage de l'église des Cordeliers des Thons. Elle emboîtait le pas à l'abbé Pierrat qui avait, quelques années auparavant, entrepris la restauration de l'abbatiale bénédictine de Bleurville. A l'époque, le secteur était un véritable désert touristique et culturel.
En 2010, l'association - dont l'intitulé s'est réduite par commodité à ' Saône-Lorraine ' - jeune ou vieille de trente ans, tient toute sa place parmi une foule d'associations et d'organismes à vocation touristique, culturelle ou environnementale, qui irriguent désormais les cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.
Durant ces trente années, Saône-Lorraine a gravi un chemin difficile et escarpé, jalonné par les chantiers de la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône entre 1984 et 1994, les musée des activités anciennes d'Hennezel en 1987, des actions spécifiques à Godoncourt, Monthureux, Serécourt, Gruey-les-Surances, et le soutien aux Amis de Saint-Maur dans leurs travaux poursuivis autour de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.
le Jeudi de l'Ascension sera la grande journée des 30 ans. L'assemblée générale se tiendra à l'église des Cordeliers des Petits-Thons et sera suivi d'un repas à Châtillon-sur-Saône. L'après-midi sera festif avec un concert donné par la chorale L'Echo de la forêt de Darney.
Auparavant, le musée d'Hennezel aura accueilli le 28 mars le marché de Pâques animé par le groupe Les Quessots & Quessottes. Par ailleurs, le musée du verre, du fer et du bois inaugurera le week-end pascal la grande exposition 2010 consacrée aux "Gallo-romains en Saône Lorraine" ; cette exposition trouvera son prolongement à l'abbatiale bénédictine de Bleurville à partir du 1er juillet.
Lors du dernier conseil d'administration, les membres ont validé la nomination d'un nouveau trésorier en la personne de Madame Nicole Hottier, adhérent de l'association depuis de nombreuses années. Elle sera aidée dans sa tâche par deux trésoriers adjoints, Marie-Françoise Michel et Jacques Durupt.
L'association envisage d'acquérir une grange à Châtillon-sur-Saône ; celle-ci se situe à proximité de la Grosse Tour restaurée par Saône-Lorraine. Elle devrait servir à stocker tous les costumes utilisés lors des musées vivants châtillonnais.
Enfin, Robert Mougin, vice-président de Saône-Lorraine, a fait le point sur l'état d'avancement du dossier des travaux engagés dans les locaux qui jouxtent l'église franciscaine des Thons.
[clichés : P. Hannelle / site web La Lorraine se dévoile]
-
Xertigny (Vosges) : la mémoire du patois vôgien
-
Le général Bigeard hospitalisé
On apprend l'hospitalisation au CHU de Nancy du général Marcel Bigeard, qui est âgé de 94 ans. L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, fut secrétaire d'Etat à la Défense sous la présidence Giscard d'Estaing et député de Meurthe-et-Moselle.
Hospitalisé depuis le 16 mars pour une phlébite, il devrait regagner prochainement son domicile à Toul, à quelques kilomètres de Nancy, où il réside avec son épouse.
-
L'Odyssée : ma petite compagnie connait pas la crise !
[Vosges Matin | 21.03.10] -
"La Nouvelle Revue Lorraine" : un nouveau magazine pour tous les Lorrains !
Depuis l'arrêt de la parution de La Revue Lorraine Populaire, tous les amoureux de l'histoire, des traditions et du terroir lorrain attendaient avec impatience le retour d'un périodique qui parle de notre pays.
Et bien, c'est désormais chose faite. Jeudi 25 mars, Jean-Marie Cuny a publié le 1er numéro de La Nouvelle Revue Lorraine !
Ce bimestriel prend la suite de La Revue Lorraine Populaire. Nouveau titre et présentation rajeunie, mais contenu et ligne éditoriale identiques toujours centrés sur la promotion de la Lorraine, de son terroir, de son histoire, de ses traditions, de son identité ainsi que des femmes et des hommes qui font l'originalité et la richesse de la vie artisanale et artistique en Lorraine.
Alors, pas une minute à perdre !
Abonnez-vous sans tarder en renvoyant votre bulletin d'abonnement accompagné de votre règlement (36 € pour 6 numéros par an) à :
LA NOUVELLE REVUE LORRAINE
JEAN-MARIE CUNY
LE TREMBLOIS
54280 LANEUVELOTTE
-
Histoire de cloche à Vandœuvre-lès-Nancy
"Mystère pascal" à l’église Saint-Bernadette lors de la messe de dimanche dernier ? Les paroissiens sont sortis en... silence. La cloche s’était tue.
Sous le campanile, dont l’une des particularités est d’être indépendant de l’église, on a regardé la cloche – toujours bien en place, donc pas encore partie pour Rome ! - se balancer en silence. Le mécanisme électrique chargé de l’actionner avait donc bien fonctionné. Mais le battant s’était envolé !
En fonte, d’une longue de 50 à 60 centimètres, le battant fait son poids. L’économe de la paroisse, Gilles Ragot, avait pourtant fait vérifier, début novembre, tout le système par l’entreprise Chrétien de Vandœuvre. Le technicien avait alors changé les boulons qui tenaient ce battant. Mais il avait prévenu qu’il fallait songer à remplacer le fameux battant qui donnait des signes de fatigue…
Donc, dès potron-minet, le technicien de l’entreprise Chrétien est venu installer un battant tout neuf qui patientait depuis quelques semaines dans son atelier.
L’ancien battant a été retrouvé sur le petit toit en prolongement du clocher. On ose penser aux conséquences si le battant avait chu lorsque la cloche se balançait vers la rue...
-
La guerre des Paysans
Au printemps 1525, en Alsace comme dans une grande partie du Saint-Empire romain germanique, les paysans prennent les armes au nom de l'Evangile pour promouvoir un monde fraternel, sans seigneurs ni maîtres. Leur emblème est le Bundschuh, le soulier à lacet des gens du peuple. Ils pillent les maisons religieuses, menacent les châteaux, rallient à leur cause l'immense majorité des villages et un grand nombre de villes. Mais leurs premiers succès se terminent rapidement dans un immense bain de sang. Le duc de Lorraine Antoine mènera une véritable guerre contre les Rustauds alsaciens dans les Vosges au printemps 1525.
La guerre des Paysans fut cependant une vraie révolution. L'historien médiéviste Georges Bischoff raconte, avec une érudition qui n'exclut pas la verve et la truculence, les premières années du bouillonnant XVIe siècle dans le sud de l'espace rhénan et dans les régions limitrophes, Lorraine et Franche-Comté, championnes du Catholicisme, alors que l'humanisme ébranlait de vieilles certitudes et que la Réforme s'éveillait.
>> La guerre des Paysans. L'Alsace et la révolution du Bundschuh 1493-1525, Georges Bischoff, La Nuée Bleue éditions, 2010, 496 p., ill. (25 €).
-
Bleurville : des lampes à huile gallo-romaines pour l'abbaye Saint-Maur
Voici quelque temps, nous informions nos lecteurs que l'abbaye Saint-Maur de Bleurville venait de trouver sa bienfaitrice en la personne de Madame Katherine Zimmermann, une suissesse résidant à Windisch, dans le canton d'Argovie (à l'est de Zurich). L'abbaye bleurvilloise accueillera en effet cet été toute une série de reproductions d'objets de la vie quotidienne de l'époque romaine en Helvétie réalisées gracieusement par notre bonne dame.
Il faut dire que Kathia Zimmermann est une passionné de l'époque romaine. Elle oeuvre dans une association locale qui reconstitue des scènes de vie de l'époque "rauraco-romaine" (les Rauraques étant la peuplade qui vivait en Suisse au moment de la conquête romaine ; chez nous c'était les Gaulois, et plus précisément, en Lorraine, les Leuques, les Médiomatriques et les Séquanes dans la frange sud des Vosges !). Et elle s'est tout particulièrement spécialisée dans la reproduction d'objets utilitaires en terre cuite découverts lors de fouilles archéologiques dans la région de Zurich.
Elle fabrique de remarquables lampes à huile sur le modèle de celles recensées dans les plus grands musées helvétiques. Pour l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Kathia Zimmermann réalise en exclusivité une série de lampes illustrée avec le cheval-poisson présenté au musée archéologique de l'abbaye. Il s'agit d'une sculpture funéraire de l'époque gauloise découverte à Attigny - commune voisine de Bleurville - dans les années 1980. Dans le culte gaulois, à l'instar d'autres religions primitives, le cheval psychopompe devait conduire l'âme du défunt dans l'Au-delà en l'aidant à traverser plaines, montagnes et fleuves...
Mais notre bonne fée helvète veut faire encore mieux ! Elle réalisera également une série de lampes à huile décorée de la sculpture du lion couché découvert en 1887 à Bleurville lors des travaux de construction de l'école maternelle. Cette sculpture en ronde-bosse est actuellement conservée au musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal.
Tous ces magnifiques objets réalisés avec grand soin et grande fidélité aux modèles originaux, seront mis en vente au profit de la restauration de l'ancienne abbaye bénédictine à compter du 1er juillet à l'occasion de l'exposition temporaire sur les "Gallo-romains en Saône Lorraine". Et il faut le redire ici, Kathia Zimmermann offre gracieusement ces objets à l'association des Amis de Saint-Maur.
Un très grand merci à Madame Zimmermann pour la qualité de son travail et pour son geste généreux. Un geste qui honore cette amie du patrimoine et de l'histoire de la Lorraine !
[clichés K. Zimmermann]
-
Anne, une amoureuse des belles photos
Histoire & Patrimoine Bleurvillois a décidé de donner un petit coup de pouce à une jeune photographe vosgienne qui vient de créer son auto-entreprise.
C'est pas banal dans notre Saône Lorraine hyper rurale. Il faut encourager toutes celles et ceux qui s'engagent dans le monde de l'entreprise en ces temps tourmentés.
Alors, n'hésitez pas à vous rendre sur son site : Anne vous propose toute une palette de services photographiques adaptés à vos besoins... et à vos moyens !
Dans un monde où l'image est reine, Anne est la reine de l'image ! C'est une passionnée et elle aime les gens passionnés. Elle a de qui tenir !
Pour le plaisir d'admirer de belles images ou pour vos besoins spécifiques, rendez-vous sur http://photocreationannesoyer.blogspot.com
-
Sous les mirabelliers
Pour sa dernière publication, Elise Fischer nous propose un livre de nouvelles lorraines. Dix nouvelles qui mettent en scène des figures féminines dans toutes les situations de la vie, cocasses ou dramatiques.
Elles s'appellent Violette, Lili, Charlotte, Maryam, Fadela, Mireille, Sarah, Hélène ou Donatella. De la petite fille muette et meurtrie à la mère de famille nostalgique, de l'ancienne danseuse classique à la french doctor solitaire, Elise Fischer décline le portrait d'héroïnes modernes, lorraines ou liées à la Lorraine, dans un moment décisif de leur existence ou à l'occasion d'un événement pittoresque de leur quotidien.
Les dix nouvelles de ce recueil revêtent chacune une tonalité différente : légère ou mélancolique, lumineuse ou cruelle, vibrante de passion ou délicate comme une mirabelle.
>> Sous les mirabelliers, Elise Fischer, Presses de la Cité, 2010, 228 p. (18 €).
-
Bleurville : résultats du second tour des élections régionales
ELECTIONS REGIONALES - LORRAINE
RESULTATS DU SECOND TOUR – 21 MARS 2010
COMMUNE DE BLEURVILLE (VOSGES)
Nombre
% Inscrits
% Votants
Inscrits
311
Abstentions
140
45,02
Votants
171
54,98
Blancs ou nuls
8
2,57
4,68
Exprimés
163
52,41
95,32
Liste conduite par
Voix
% Exprimés
78
47,85
61
37,42
24
14,72
[source : Ministère de l’Intérieur]
-
La cuisine lorraine
Voici quelque temps, nous avons déniché avec bonheur la première édition de La cuisine lorraine, éditée en 1971 par Jean-Marie Cuny. Il s'agit de la toute première édition ; l'ouvrage, qui a connu un immense succès de librairie, a été réédité plusieurs fois.
Pourquoi parlé d'un ouvrage, épuisé depuis belle lurette, consacrée à la cuisine lorraine de jadis ? Par nostalgie ? Certainement un peu... Pour l'intérêt historique ? Oui, aussi un peu... Mais surtout pour apprécier "l'authenticité" de ces recettes lorraines. Certes, l'époque actuelle use et abuse de ce terme d'"authenticité".
Jean-Marie Cuny se désolait déjà en 1971 de la perte du bon goût en matière de cuisine régionale, de la perte de nos recettes traditionnelles françaises... Et, parcourant la ville de Nancy, il pouvait déjà constater l'envahissement des restaurants qui vantaient les spécialités espagnoles, italiennes, voire chinoises... Quarante ans après, notre spécialiste de la cuisine lorraine trouverait désormais des "spécialités" turques, arabes, libanaises, japonaises, vietnamiennes ou cambodgiennes... C'est le monde à portée de bouche ! Et dans le même temps, on s'éloigne de plus en plus de nos saveurs régionales... Même si, ici ou là, quelques bonnes âmes tentent de valoriser la cuisine de nos terroirs (et nous pensons, notamment, au lorrain Jean-Pierre Coffe, qui, malgré ses excès et ses extravagances, travaille à une meilleure connaissance des cuisines régionales).
Nos régions - et la Lorraine en particulier - sont riches d'une gastronomie simple, variée et roborative. De la cuisine lorraine, le monde médiatique et le "parisianisme" ne retient que la quiche, alors que notre cuisine est riche de centaines de bonnes recettes ! Pour les découvrir (parce qu'on va pas vous les passer en revue ici !), allez vite "feugnier" dans les ouvrages "du" Jean-Marie. Vous les trouverez dans les bibliothèques municipales et, pour certains récemment parus, dans toutes les bonnes librairies de Lorraine.
Alors, bon appétit... avec des recettes lorraines, bien sûr !
>> La cuisine lorraine. Recueil de 250 recettes de notre cuisine régionale, Jean-Marie Cuny, imprimerie Masson, Malzéville, 1971, 142 p., ill. Bruno Carpentier.
-
Saône Lorraine : les syndicats d'initiative oeuvrent à la promotion du sud-ouest vosgien
[Vosges Matin | 10.03.10] -
Le trésor de Pouilly-sur-Meuse exposé en 2011 à Nancy
Des terres de Meuse aux ors des palais de la République : destin sans pareil pour les pièces d’orfèvrerie mises au jour en 2006 et présentées officiellement au ministère de la Culture fin février. Une reconnaissance nationale, avant sa restauration puis son exposition au Musée Lorrain de Nancy.
C’est vrai, il a quitté la Lorraine il y a déjà plusieurs mois. Pas par snobisme, car il est avant tout populaire ce trésor. Comme l’argenterie d’une grand-mère, mais qui aurait pu côtoyer les ducs de Lorraine du XVème siècle. Pas non plus le tout-venant d’une famille de paysans nord-meusiens, mais vraisemblablement pas non plus des tonnes d’or d’un richissime aristocrate. Et pourtant, le trésor du siècle - comme on aime le nommer, en Lorraine surtout - fait rêver.
Et il fait surtout rêver Francine Roze, la conservatrice en chef du Musée lorrain. Et elle le confesse : « C’est un cadeau du Ciel. On peut faire toute une carrière de conservateur dans les plus beaux musées et n’avoir jamais la chance de vivre ce que je vis aujourd’hui. » Mais pour la passionnée d’histoire lorraine, le vrai trésor n’est pas dans le vermeil et l’argent mais dans « ce que ces pièces vont nous enseigner de la vie quotidienne de plusieurs générations d’une famille aisée qui a vécu en Lorraine il y a cinq siècles. » Presque une enquête policière pour retrouver qui était cette famille et ce qui l’a poussée à enterrer ses richesses. « Le dernier poinçon date de 1567, le trésor a forcément été caché après. Il reste beaucoup d’incertitudes, et c’est ça aussi qui est passionnant », poursuit Francine Roze. Ce qui est sûr, c’est que le trésor est d’envergure.
Cependant, les autorités culturelles n’ont pas précisé la date d’arrivée officielle du trésor dans les salles du Palais ducal de Nancy, car avant de le présenter au public il devra passer par une phase de restauration, « même s’il est dans un état de conservation exceptionnel » au dire de l’adjoint à la culture de Nancy, qui envisage son exposition en 2011, en préambule à l’année Renaissance organisée par la cité ducale.
[cliché : Sotheby's]
-
La Lorraine en quête de bonne image
Une image neutre pour les Vosges. Terne pour La Lorraine. Voilà ce que les gens disent de la région. Un problème indéniable de notoriété pourtant fondamental quand on parle d'avenir, d'économie, de tourisme ou même d'habitants.
Une image que la Lorraine traîne comme un boulet depuis que la grande époque industrielle de la région n'est plus qu'un lointain souvenir. Pour Gérard Cherpion, député des Vosges, il n'y a pas dix mille solutions pour pallier ce manque en terme d'image. Il faut "communiquer. Avec une communication orientée vers les grands salons. La maison de la Lorraine à Paris a été supprimée. Quand on voit des panneaux gare de l'Est c'est bien mais généralement, quand vous êtes gare de l'Est, c'est que vous allez à l'Est… Les Vosges ont peut-être un axe plus massif, plus thermalisme. Le problème de Jean-Pierre Masseret, c'est qu'il n'a pas réussi à fédérer. C'est pourtant ce qu'il faut faire en Lorraine."
Une histoire d'homme. Un problème d'homme. Comme pour Jean-François Jalkh, du Front national. Sauf que là, il s'agit d'autres hommes : Séguin et Poncelet pour ne pas les citer. "Il y a peut-être des responsables à ce manque de notoriété. Ces hommes politiques avaient une notoriété qui allait au-delà de la région. Ils ne l'ont pas mise au service des Lorrains et des Vosgiens et c'est quelque chose que je regrette."
Un problème d'hommes pour les uns, une histoire de fierté pour les autres. "Quand on sera tous fiers d'être en Lorraine, ce sera beaucoup plus facile d'attirer des habitants d'autres régions", appuie Jean-Marie Lalandre, du Parti socialiste, rappelant au passage les initiatives de la région, notamment le ski pass à 1 €. "Le centre Pompidou de Metz est pour nous un élément structurant. Et on mettra des tarifs ferroviaires attractifs pour s'y rendre. On peut aussi imaginer un circuit qui comprenne Baccarat, Raon-l'Etape et pourquoi pas la route des Vins alsacienne ?" poursuit le conseiller régional sortant. "Et si la maison de la Lorraine à Paris a fermé, c'est parce qu'elle était invisible. Alors qu'une vitrine, c'est quand même fait pour être vu. De toute façon, on n'en rouvrira pas."
Si "59 % des Lorrains et 66 % des Vosgiens considèrent que la résolution de ce problème d'image est fondamentale pour dynamiser la région," selon Jean-François Jalkh, cela passe aussi "par la publicité faite à la culture lorraine. On n'exploite pas suffisamment les atouts traditionnels de la région."
Quoi qu'il en soit, un récent rapport du Conseil Economique et Social de Lorraine a démontré que le sud lorrain bénéficiait du plus fort pouvoir d'attractivité. Et le sud lorrain, ce sont… les Vosges. Mais lorsque l’on parle des « Vosges », on entend le plus souvent la montagne… La plaine – l’ouest vosgien pour faire simple – est trop souvent le parent pauvre des actions de promotion touristique engagées par les collectivités territoriales alors qu’elle dispose d’un patrimoine historique, traditionnel, bâti et naturel autrement plus riche que la montagne… Y aurait-il un manque de volonté politique de développer l’ouest vosgien ?
[d’après Vosges Matin | 18.03.10]
-
La comtesse du Barry
Intrigues, amour, haine, rien ne manqua à la vie de Jeanne Bécu, native de Vaucouleurs en Lorraine, future comtesse du Barry, dernière favorite de Louis XV. Cette comédie galante s'acheva dans la plus sanglante des tragédies.
Qui était-elle ? Une grande dame ou une vulgaire catin ? Devant le miroir déformant de l'opinion publique, il y eut une femme au destin fascinant.
Sa beauté la propulsa au firmament. Passionnément aimée par Louis XV qui la couvrit de bijoux, elle régna à Versailles avant que la mort du vieux roi ne la jette dans un exil doré, à Louveciennes.
Généreuse mais primesautière, fidèle mais futile, intuitive mais dépourvue de toute culture, elle connut la gloire et la fortune, qu'elle paya de sa vie : pour la punir d'avoir été presque reine, le peuple en révolution, dont elle était pourtant issue, voulut qu'elle mourût avec la monarchie.
Un livre passionnant sur une femme issue de la terre de Lorraine sur laquelle l'histoire jeta un voile pudique.
>> La comtesse du Barry, favorite de Louis XV, Christiane Gil, éditions Pygmalion, 2010, 243 p. (21,90 €).
-
Jeanne d'Arc, une biographie
On considère le plus souvent Prosper de Barante comme le meilleur historien de Jeanne d'Arc. Il est aussi le plus agréable à lire, carc et ancien ambassadeur de France à Turin et à Saint-Pétersbourg écrit non à la manière d'un universitaire, mais au contraire avec brio, inventivité et style.
Prosper de Barante, auteur de la première moitié du XIXe siècle, fut particulièrement prolifique. Il est l'auteur entre autres de la célèbre Histoire des Ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1824-1826), considérée comme une référence aujourd'hui, de l'Histoire de la Convention nationale (1851-1853), ou encore de l'Histoire du Directoire (1855).
Le baron de Barante fut préfet, conseiller d'Etat, député de la Loire, et élevé à la fonction de Pair de France en 1815. Il devint membre de l'Académie française en 1828, élu pour la qualité de ses écrits historiques.
La Jeanne d'Arc de Barante est un classique de la littérature française qui n'avait jamais été rééditée depuis des décennies. Le lecteur y trouvera un texte éblouissant, d'une modernité étonnante sur une des plus grande figures de notre Histoire.
L'auteur a eu accès aux archives et aux documents permettant de reconstituer fidèlement l'épopée johannique dans des moindres détails. Ses recherches ne souffrent pas des questionnements qui marquèrent les historiens de la fin du XIXe siècle à la suite de l'affaire Dreyfus, puis de la querelle entre laïcs et catholiques à propos de la Jeanne guerrière ou sainte.
>> Jeanne d'Arc. Une biographie, Prosper de Barante, éditions Grancher, 2010, 176 p. (14 €).
-
L'histoire des seigneurs de Serocourt en souscription
Contrairement aux biographies royales ou princières que l’on trouve en abondance, il demeure assez rare que les écrivains s’intéressent à des personnages qualifiés de moindre importance qui jouèrent pourtant un rôle primordial dans l’histoire d’une région. Il est vrai qu’il est plus difficile de mettre en avant une famille ou une personnalité vivant dans un passé lointain dont la renommée ne dépassait pas le cadre local ou régional. Il n’y a donc que peu d’écrits concernant la petite noblesse de province qui fut pourtant actrice dans la construction de la France.
La région du Bassigny telle que nous la découvrons actuellement dans son écrin de verdure parsemé de forêts bucoliques à travers de magnifiques collines, fut au bas Moyen Age, un lieu de nombreux conflits en raison de sa situation géographique à la frontière de trois provinces, le Barrois dont elle faisait partie, la Champagne et la Bourgogne. En cette époque troublée, les guerres intestines étaient fréquentes entre les grands féodaux toujours prêts à envahir la contrée voisine afin de conquérir de nouveaux territoires. La ville de Lamarche qui était au centre du Bassigny barrois, fut fondée au début du xiiie siècle en même temps que se développa le couvent des Trinitaires. Dès le début, le comte de Bar à qui appartenait cette cité, fit fortifier ce lieu afin de répondre à toutes attaques éventuelles. La défense de la ville était assurée par certaines familles chevaleresques de la région dont principalement celle de Serocourt. Cette noble lignée qui prit le nom de la terre éponyme, fut citée depuis la fin du xiie siècle.
Cette famille de Serocourt se distinguera jusqu'au début du XVIIe siècle auprès des ducs de Lorraine ; plusieurs de ses membres occuperont des fonctions dans les institutions provinciales, tout en se battant sans cesse pour défendre leurs terres du Bassigny barrois.
Franck Coudray, l’auteur de cette remarquable - et inédite - biographie seigneuriale, est passionné de généalogie et d'histoire. Il collabore à de nombreuses revues, dont Héraldique et Généalogie, et s'emploie, depuis quelques années dans ses articles, à faire connaître des lignées de la petite noblesse et de la bourgeoisie champenoises, et à faire découvrir la région du Bassigny dans laquelle elles ont évolué.
Ø Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, 2010, 350 p. (35 € + 5 € de port)
L’ouvrage est en souscription jusqu’au 30 mars 2010.
Le volume compte environ 350 pages, format 155 x 240 mm.
Prix spécial de souscription de 35 € (42 € après le 31 mars 2010) - Emballage et port express en sus (5 €).
Le bon de souscription, accompagné du règlement, est à envoyer à :
I.C.C. EDITIONS
BP 60526
78005 VERSAILLES CEDEX
Tél. : 01.47.04.23.44
-
Les animations 2010 de Saône-Lorraine
L'association Saône-Lorraine, présidée par Jean-François Michel, assure la promotion du patrimoine du Sud-Ouest vosgien sur un territoire rural situé entre Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.
Elle propose son calendrier des manifestations qui animeront les différents sites gérés directement par l'association ou qui s'y associent :