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  • Vittel : regards de papillon au fils des saisons

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    >> Plus d'info sur http://www.christinedb.fr

  • Médecins et chirurgiens de la Lorraine ducale

    médecins lorraine.jpgSous nos ducs, la faculté de médecine de Pont-à-Mousson a rayonné en Europe grâce à la présence de Charles Le Pois que Charles III avait choisi. Malheureusement, les guerres et les épidémies qui ont ruiné la Lorraine ont annihilé une expansion prometteuse.

    Cette revue des médecins et chirurgiens lorrains, dont la liste est loin d'être exhaustive, permet aussi d'aborder, outre la santé des ducs, les pathologies dominantes qui ont frappé les duchés depuis le Moyen Âge. Tout au long de l'histoire de la Lorraine, sont évoquées l'évolution des moeurs médicales et la vie quotidienne des médecins et chirurgiens lorrains depuis le XIe siècle jusqu'au rattachement à la France en 1766.

    Ces thérapeutes, souvent impuissants, disposaient de bien peu de moyens. Les premières avancées notoires en médecine et en chirurgie sont postérieures à cette longue période. La première anesthésie générale à l'éther est administrée à Nancy en 1847. Le premier thermomètre médical est mis au point en 1856. C'est seulement en 1878 que Pasteur identifie le staphylocoque et en 1880 que le médecin-général Delorme, natif de Lunéville, inaugure au Val-de-Grâce, la première salle d'opération française avec linges stérilisés et instruments ébouillantés.

    L'auteur, Jacqueline Carolus-Curien, est docteur en médecine, spécialisée en anesthésie. Elle est diplômée en histoire de la médecine de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne. Elle collabore régulièrement à la revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain.

     

    >> Médecins & chirurgiens de la Lorraine ducale au fil des siècles, Jacqueline Carolus-Curien, éditions Serpenoise, 2010, 197 p., ill. (24 €).

  • A la découverte de la vallée des forges de la Vôge

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    [Vosges Matin]

  • A Nancy le 4 mai, messe à la mémoire de Charles de Habsbourg-Lorraine

    Mardi 4 mai à 18h30 en la chapelle des Cordeliers de Nancy, une messe sera dite à la mémoire du Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    charles-de-habsbourg-lorraine.jpgLa chapelle des Cordeliers est la nécropole des ducs de Lorraine dont l'empereur Charles de Habsbourg-Lorraine était le descendant. François III de Lorraine, dernier duc héréditaire, cédera ses états à Stanislas pour aller se marier avec Marie-Thérèse de Habsbourg ; il donnera naissance à la dynastie des Habsbourg-Lorraine. Le fils de Charles Ier, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, est resté très attaché à la Lorraine de ses ancêtres.

    Rappelons que la chapelle des Cordeliers est située dans le prolongement du palais ducal, aujourd'hui Musée Lorrain, en Ville Vieille de Nancy.

  • Fête de Jeanne d'Arc le 9 mai : Lorrains, inscrivez-vous !

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  • Contes et légendes de Haute-Saône

    contes et légendes haute saône.jpgPetite incursion chez nos voisins francs-comtois. La Haute-Saône et le Territoire de Belfort cultivent un riche patrimoine légendaire. Province natale de la Vouivre, en chaque recoin de cette région on ne sera pas étonné d'entendre parler de troublantes fées, de la bonne Tante Arie, d'inquiétantes Dames blanches ou d'aimables Trotte-Vieilles...

    Chevaux fantastiques, chats sorciers et c réatures aquatiques hantent les nuits sans lune. Un petit peuple de Grappin, Loutton et Foultot vit dans les bois, les jardins et parfois les maisons. Les fantômes reviennent chaque année, le diable fait de l'auto-stop et les sorcières côtoient vans vergogne les curés, les saints et la Sainte Vierge.

    Sur ces terres de lacs, de bois et de monts, la passion peut faire des ravages chez les hommes : on se fait ermite, on tue, on meurt par amour. Ou bien on invente de drôles de pratiques électorales et de curieuses cures médicales !

    Nos amis Lorrains y (re)découvriront des thèmes qui transcendent également nos légendes lorraines. L'universalité des contes et les légendes est encore une fois démontrée avec ce bel ouvrage.

    Hervé Thiry-Duval est bibliothécaire. Curieux, il s'est spécialisé dans le conte : concepteur d'expositions, instigateur du festival des Franches-Conteries, ce "féericologue" écrit aussi des livres sur les vouivres et les lutins.

     

    >> Contes et légendes de Haute-Saône et de Belfort, Hervé Thiry-Duval, éditions De Borée, 2010, 432 p., ill. (26 €).

  • Conférence à Nancy le 4 mai par Jean Sévillia : l'empereur Charles de Habsbourg-Lorraine, un destin chrétien

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    Conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques
    et la Ville de Nancy

  • Vosges : les dîners insolites du patrimoine

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  • Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) : nouvelle statue de la Vierge de Mai

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    [Vosges Matin]

  • Les Lorrains au pèlerinage N.-D. de Paris – N.-D. de Chartres

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    Les 22, 23 et 24 mai 2010, les Lorrains s’associent au pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres.

     

    Départ en autocar de Nancy dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mai à 1h00 du matin. Rendez-vous devant le monument de la Résistance à l'entrée de la RN 4 à Laxou-Champs-le-Bœuf.

     

    Prix du car aller-retour Nancy-Paris et Chartres-Nancy : 58 euros.

     

     

    >> Renseignements : Jean-Marie Cuny, tél. : 03.83.20.67.22.

  • Les grandes affaires criminelles des Vosges

    affaires criminelles vosges.jpgL'homme est ainsi fait, il peut faire les plus belles actions et commettre les pires crimes... Les Vosgiens n'en sont pas exempts. Et puis il a les erreurs judiciaires et des innocents qui sont exécutés... De franciatte Charier, la sorcière brûlée vive en 1610, à l'affaire Grégory et au martyr du petit Johnny, en passant par le terrible destin de la famille Adam accusée d'un horrible assassinat qu'elle n'avait sans doute pas commis, Les grandes affaires criminelles des Vosges proposent une trentaine d'histoires revisitées grâce à l'étude des archives et des chroniques de la presse.

    Au cours des 19ème et 20ème siècles, les Vosges des montagnes et de la plaine ont été le cadre de crimes de sang, d'assassinats en famille, d'empoisonnements et bien d'autres actes plus terribles les uns que les autres, motivés tantôt par la jalousie, par l'appât du gain ou la vengeance...

    François Moulin est ainsi parti sur la trace de nombreux criminels, pour la plupart tombés dans l'oubli (et c'est tant mieux, non ?) ou pour certains qui ont laissé un certain souvenir. Tout un peuple revit dans ces récits de violence et de meurtres où plane l'ombre de l'exécuteur des hautes oeuvres.

    L'auteur est journaliste et chargé d'enseignement à l'université de Nancy-2. Il est l'auteur d'ouvrages sur l'histoire et le patrimoine de la Lorraine.

     

    >> Les grandes affaires criminelles des Vosges, François Moulin, éditions De Borée, 2010, 336 p. (24,90 €).

  • Epinal Coeur des Vosges : un centre du patrimoine en projet

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    [Vosges Matin]

  • La vie de Rimbaud

    rimbaud.jpgArthur Rimbaud, homme de l'Est, homme de la Meuse. Il a fasciné ses contemporains, il nous fascine aujourd'hui encore.

    Voilà un homme surgi du fin fond des Ardennes et qui donna entre l'âge de 16 et 20 ans des écrits stupéfiants de grâce, de force et de beauté.

    Nous le considérons un peu comme un être mi-ange, mi-démon, comme un personnage hors normes, comme un garçon révolté contre toutes les conventions.

    Or, dit magnifiquement André Dhôtel, peu se sont intéressés à l'insouciance, à la tendresse et à l'humour de l'enfant poète, peu ont prêté attention à la simplicité humaine de son destin.

    La vie de Rimbaud, rééditée aujourd'hui (première édition en 1965), n'hésite pas à mettre face à face les données les plus diverses et les plus contradictoires qui livrent les oeuvres incomparables de Rimbaud aussi bien que sa vie.

     

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    Portrait présumé de Rimbaud adulte, expatrié à Aden (Yémen), retrouvé récemment

     

    >> La vie de Rimbaud, André Dhôtel, L'Oeuvre éditions, 2010, 288 p. ill. (20 €).

  • Relanges (Vosges) : week-end bio et rural

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    [Vosges Matin]

  • Hennezel (Vosges) : une toile d'Alphonse Monchablon au musée

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    [Vosges Matin | 08.04.10]

     

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    P. François Balme, dominicain

     

     

    Biographie sommaire du père François Balme, représenté sur le tableau de Alphonse Monchablon et confié à l'association Saône-Lorraine

     

    Victor Balme, en religion le père François Balme, fait partie de la troisième vague d’historiographes de l’Ordre dominicain. Après le XIIIe siècle (Jourdain de Saxe, Gérard de Frachet, Thierry d’Apolda…), après le XVIIIe siècle (Quétif, Echard, Ripoll, Touron…), le tournant des XIXe et XXe siècles voit renaître les études sur l’histoire de l’Ordre avec Mortier, Chapotin, Reichert et le début de la publication des Monumenta Ordinis Fratrum Praedicatorum Historica et de Memorie dominicane.

     

    Pourtant, François Balme, né dans la vallée de Chevreuse (Yvelines) en 1827, n’avait a priori rien d’une vocation de dominicain historien. Après des études littéraires et le séminaire, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Versailles en 1850.

     

    Mais un an plus tard, en septembre 1851, il frappe à la porte des Dominicains de France alors en plein essor : la Province de France, qui vient d’être érigée canoniquement, est gouvernée par le RP Lacordaire et le Pape Pie IX a nommé le RP Jandel Vicaire de l’Ordre. C’est une période de crise - les caractères de Lacordaire et de Jandel se heurtent -, il faut choisir. Jandel crée un couvent de stricte observance à Lyon et c’est ce mouvement que Le RP Balme suit. Le RP Danzas (prieur de ce couvent de stricte observance) l’envoie à Rome travailler les sources et les constitutions des frères dominicains.

     

    Durant 10 ans, il alterne les charges institutionnelles (premier prieur du nouveau couvent de Corbara en 1862, membre fondateur du nouveau couvent de Poitiers en 1867, visiteur dans les missions de Trinidad etc.) et les recherches historiques. Mais, en1868, il se fixe au couvent du Saint-Nom de Jésus à Lyon et durant les 30 dernières années de sa vie, il va publier, éditer, travailler les sources historiques de l’Ordre dont l’œuvre majeure est, sans conteste, le Cartulaire ou histoire diplomatique de saint Dominique où sur 1500 pages et avec son confrère le RP Paul Lelaidier, il recense tous les textes instituant l’Ordre, de décembre 1206 à juin 1221.

     

    C’est chez les Dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne (dite « d’Etrépagny ») qu’il s’éteint en février 1900. Il avait contribué à développer la congrégation et en était resté très proche au point d’être inhumé dans leur cimetière.

  • Laneuvelotte (Mthe-et-Melle) : découverte du patrimoine historique villageois

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    [Est Républicain]
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    Visite de Laneuvelotte sous la houlette de Jean-Marie Cuny, historien de la Lorraine [cliché Diaquin]

  • Le saint lorrain d'avril : saint Léon IX

    Bruno d'Eguisheim-Dabo serait né en Alsace le 21 juin 1002 au château d'Eguisheim ou à Dabo (Moselle). Dans la parenté de Bruno figurent des comtes de Reims ainsi que des évêques de Langres et de Metz ; il est le cousin des empereurs germaniques Conrad II le Salique et Henri III.

    pape léon IX.jpgÀ l'âge de cinq ans, il est confié à l’évêque Berthold de Toul pour être éduqué à l'école de la cathédrale où il se montre très doué. Après le décès de son tuteur, il est appelé à la cour de son cousin Conrad II le Salique, qui soutient la réforme monastique. Il est diacre en 1025. En 1026, il conduit les troupes levées à Toul pour une campagne en Lombardie.

    À la mort de l'évêque Hermann de Toul, alors qu’il n'a que 24 ans, il est proposé par le clergé comme son successeur et, le 9 septembre 1027, il est consacré par l’archevêque Poppon de Trèves.

    Pendant la vingtaine d'années que dure cet épiscopat toulois, Bruno lutte contre le nicolaïsme et la simonie. Il s'inscrit dans le mouvement réformateur promu par Cluny ou Gorze. Il recrute parmi les représentants de ce courant ses collaborateurs. C'est en 1048 qu'il remarque Hildebrand et attache à sa personne le futur Grégoire VII. Il impose à son entourage et lui même un train de vie humble et pieux se comportant en moine bénédictin, donnant ainsi exemple aux abbés de son diocèse. A force d'énergie, il obtient l'assainissement moral des abbayes lorraines. Sa renommée franchit largement les frontières de son diocèse.

    Elu pape en 1049, il considère que le souverain temporel ne devrait pas intervenir dans la vie religieuse. Comme à Toul, il s'entoure de réformateurs. Beaucoup d'ailleurs le suivent comme le bénédictin Humbert de Moyenmoutier, Frédéric de Lorraine (le futur Etienne IX) ou Pierre Damien. Les organes de gouvernement sont réorganisés ; les services de la chancellerie, désormais très actifs, suivent le modèle impérial et le rôle des cardinaux, auxquels sont confiés des postes clés de l'administration, s'accroît sensiblement.

     

    Dès le début de son pontificat, en avril 1049, Léon IX réunit un concile à Rome condamnant la simonie et une partie du nicolaïsme. A la suite du concile, il décide de parcourir la Chrétienté pour promouvoir sa réforme. De juillet 1050 jusqu'au printemps 1051, de juin 1052 à mars 1053, il sillonne l'Europe de Bénévent à Cologne, de Reims à Bratislava. Il profite de son passage en Lorraine et en Alsace pour consacrer plusieurs églises paroissiales et abbatiales.

     

    Il décéde à Rome le 19 avril 1054. L'Eglise le fête au calendrier liturgique au jour de sa naissance au Ciel.

  • L'année sacerdotale dans le diocèse de Nancy & Toul

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  • Les 25 ans du Pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin]

  • Les 30 ans de Saône-Lorraine

    La presse régionale se fait l'écho actuellement des actions entreprises depuis 30 ans en faveur du patrimoine par l'association Saône-Lorraine.

    En 1980, Marie-Françoise et Jean-François Michel emboîtaient alors le pas à l'abbé Paul Pierrat qui avait entrepris, dès 1974, le sauvetage de l'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville. Dès lors, l'impulsion était donnée pour faire du sud-ouest vosgien un terrain d'actions pour redynamiser le patrimoine historique et architectural.

    Bon anniversaire à Saône-Lorraine ! Et un grand merci aux époux Michel et à tous les bénévoles qui oeuvrent depuis 30 ans à la promotion du patrimoine des cantons vosgiens de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.

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    [Vosges Matin]
  • "La Nouvelle Revue Lorraine", une revue pour les Lorrains

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    La Nouvelle Revue Lorraine n° 1 est paru le 25 mars.

    Jean-Marie Cuny, animateur de cette revue régionaliste qui succède à La Revue Lorraine Populaire, propose dans ce premier numéro un riche sommaire qui fait la part belle à l'histoire, au patrimoine et aux traditions de la Lorraine. Nous vous en donnons quelques éléments :

    - le château de Prény

    - l'église Saint-Martin de Dommartin-sur-Vraine

    - soldats lorrains au Canada pendant la Guerre de Sept Ans

    - aspects de la vie quotidienne en Lorraine au XVIIIe siècle

    - François de Curel, sa vie, son oeuvre

    - Gabriel Pierné : un artiste talentueux, une carrière féconde

    - écrivains morts à la Grande Guerre

    - la Perdriole ou la chanson des mois

    - les trésors Renaissance de la Grande-Rue de Nancy

    - les nouvelles images d'Epinal

     

    Et toujours sans publicité ! 

     

    >> La Nouvelle Revue Lorraine est vendue en librairie et sur abonnement en adressant vos coordonnées (nom, prénom et adresse) et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Les communautés juives en péril d'Alsace-Lorraine (1933-1939)

    juilfs lorraine alsace.jpgEn juin 1933, des clandestins investissent l'école d'agriculture de Courcelles-Chaussy, en Moselle. Ils sont porteurs d'un exode massif dans l'Est de la France, de jeunes juifs contraints de fuir le vent mauvais qui souffle dans l'Allemagne du chancelier Hitler.

    Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Comment la Lorraine et l'Alsace ont-elles géré cet afflux de juifs allemands perçus commed es concurrents indésirables dans une France en proie au chômage et à la crise économique ?

    Si les problèmes sont nombreux, ces réfugiés seront placés chez des cultivateurs ou dans des kibboutzim créés par les communautés juives françaises de l'Est et du reste de la France. Ils échapperont ainsi plus tard aux camps de la mort.

    A travers cet ouvrage jalonné de documents inédits, puisés dans les centres d'archives français et étrangers, et de témoignages émouvants, Jeanne Vincler retrace un chapitre méconnu de l'histoire de la Lorraine d'avant le second conflit mondial.

    L'auteur, Jeanne Vincler, est professeur de Lettres modernes dans un collège mosellan. Elle préside l'association Du Chaussy à Courcelles dont les centres d'intérêt portent sur les annexions et l'histoire du protestantisme en Pays messin.

     

    >> Communautés juives en péril. Alsace-Lorraine 1933-1939, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 2010, 228 p., ill. (24 €).

  • Bleurville : la chasse aux déchets pour un village plus accueillant

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    [Vosges Matin | 10.04.10]

  • Nancy : hommage religieux aux victimes polonaises

    hommage nancy pologne.jpgLes Polonais de Nancy se sont retrouvés, ce dimanche 11 avril à 11h00, en l’église Notre-Dame de Bonsecours, « leur église », pour une messe solennelle à la mémoire des disparus du tragique accident d’avion qui a coûté la vie au président Kaczynski, à son épouse et à de très nombreuses personnalités polonaises politiques, militaires et religieuses.

     

    Dès l’entrée de l’église, des photos du couple présidentiel. Posé sur l’autel, le drapeau polonais. Parmi la haie d’honneur, assurée par les porte-drapeaux, Jacek, artisan du bâtiment, établi à Nancy et natif de Pologne, dans un uniforme de l’armée de terre polonaise, portait le drapeau de la section lorraine de l’association des anciens combattants polonais en France. Comme nombre de ses compatriotes rassemblés dans l’église qui abrite le tombeau de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine, il arborait un crêpe noir au revers de sa veste, en signe de deuil.

     

    En présence du maire de Nancy, de l’adjoint délégué aux relations internationales et de plusieurs autres personnalités, l’abbé Wattorek, prêtre de la communauté polonaise de Nancy, a célébré la messe en polonais et en français. A 12 heures précises, il a demandé deux minutes de silence pour se joindre par la pensée et la prière au peuple polonais.

  • Une tradition religieuse oubliée : le pain bénit

    Les rites de l'Eglise catholique ont une finalité symbolique. Celui de la bénédiction du pain et de sa distribution étaient des symboles forts parmi de nombreux autres. Il est dommage qu'ils aient été négligés par l'Eglise post-conciliaire.

    pain bénit1.jpgLa coutume du pain bénit était encore fort répandue en Lorraine jusque dans les années 60 du siècle dernier. Au moment de la consécration, les fidèles présentaient au prêtre les corbeilles de pain : celui-ci était alors solennellement béni selon le rituel prescrit par l'Eglise. A l'issue de la messe, les enfants de choeur procédaient à sa distribution parmi l'assistance.

    Le pain bénit était offert par les paroissiens, à tour de rôle. Lors de la fête patronale, certaines familles offraient de la brioche - évidemment plus appréciée en ce jour de fête que le simple pain quotidien ! -.

    De nos jours, si la tradition du pain bénit a disparu, certaines paroisses la "ressussitent" le temps d'une grande fête liturgique ou lors de la fête du saint patron de la paroisse : ce qui est le cas dans la paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville). Lors de la messe de la fête patronale, dans chacune des paroisses de la "grande" paroisse, le desservant bénit le pain - le plus souvent de la brioche ! - qui est ensuite offert aux fidèles après l'envoi.

    pain bénit2.JPGIl s'agit d'une belle coutume pleine de symboles et, en particulier, celui de la fraternité - ou de la charité, pour employer une terminologie plus chrétienne - entre les croyants qui, à l'image du Christ, partagent le pain entre eux. Parce que la messe est avant tout le lieu du Saint Sacrifice renouvelé et du pain partagé.

     

    [Remerciements à Ph. M. pour les clichés pris lors d'une messe célébrée à Nancy lors des fêtes pascales 2010]

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    Le pain bénit, par Dagnan-Bouveret (fin XIXe s.)
  • Réding (Moselle) : de l’énergie positive à la chapelle du Grand Eich

    Des ondes telluriques se font ressentir dans la chapelle Saint-Ulrich du Grand Eich à Réding. Matérialisés par des vis incrustées dans le dallage de l’édifice, sept points d’énergie permettent aujourd’hui aux amateurs de se ressourcer.

     

    chapelle grand eich.jpgChamps magnétiques, courants d’eau, poches de gaz ou encore failles géologiques… Les experts ignorent encore la cause de ce phénomène très particulier. Ils en connaissent néanmoins les effets. Ils ont ainsi pu confirmer la présence d’ondes telluriques positives sous le sol de la chapelle.

     

    Le lieu de culte présenterait une force de + 37 sur une échelle géothermique variant de – 50 à + 50. Et cela en sept points précis d’énergie. Sept, un chiffre symbolique à plus d’un titre. Néanmoins, la perception des énergies varie bien entendu d’une personne à l’autre, certaines les ressentant plus, d’autres moins, voire pas du tout.

     

    La chapelle du Grand Eich à Réding a été consacrée en 1035, comme l’indique une pierre gravée sur le mur du fond dans le chœur. La théorie des ondes telluriques constitue un élément supplémentaire pour affirmer que la construction des lieux de culte n’est pas le fruit du hasard. L’Eglise a d’ailleurs souvent implanté ses lieux de culte sur d’anciens temples païens.