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comtesse du barry

  • Les femmes de Louis XV

    Sept femmes, sept portraits, sept miroirs de Louis XV. Autant de facettes d'un roi de France complexe, torturé et versatile ; autant de reflets d'un XVIIIe siècle libertin.
     
    Louis XV aimait les femmes. Dans l’entourage du « Bien-Aimé », on trouve en premier lieu la reine de France, Marie Leszczynska, fille de Stanislas, roi et duc de Lorraine et de Bar, imposée par la politique et vite résignée à son sort d’épouse trompée. Puis les Filles de France, huit au total, dont la monarchie ne sait que faire. Des maîtresses et des favorites enfin.
     
    Qu’ont-elles en commun ? D’occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Avec Louis XV, ce qu’il y a d’inédit et de ô combien sulfureux, c’est que ce privilège-là, après le « règne » de plus d’une décennie des sœurs de Nesle, n’est plus seulement aristocratique. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Elle ira, en accord avec son amant, jusqu’à contrôler sa sexualité en recrutant de jeunes vierges. Après la dernière favorite, plus de petites maîtresses, mais une professionnelle du sexe, la comtesse du Barry, la Lorraine de Vaucouleurs : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle. La jeune dauphine Marie-Antoinette, venue d’Autriche, de la Maison des Habsbourg-Lorraine, pourrait-elle lui redonner tout son lustre ?
     
    Ces femmes, miroirs d’un roi de France complexe, torturé et versatile, incarnent également les paradoxes de la condition féminine à la Cour, dans un XVIIIe siècle troublant et fascinant.
     
    ‡ Les femmes de Louis XV, Cécile Berly, éditions Perrin, 2018, 233 p., 18 €.

  • La comtesse du Barry

    comtesse du barry.jpgIntrigues, amour, haine, rien ne manqua à la vie de Jeanne Bécu, native de Vaucouleurs en Lorraine, future comtesse du Barry, dernière favorite de Louis XV. Cette comédie galante s'acheva dans la plus sanglante des tragédies.

    Qui était-elle ? Une grande dame ou une vulgaire catin ? Devant le miroir déformant de l'opinion publique, il y eut une femme au destin fascinant.

    Sa beauté la propulsa au firmament. Passionnément aimée par Louis XV qui la couvrit de bijoux, elle régna à Versailles avant que la mort du vieux roi ne la jette dans un exil doré, à Louveciennes.

    Généreuse mais primesautière, fidèle mais futile, intuitive mais dépourvue de toute culture, elle connut la gloire et la fortune, qu'elle paya de sa vie : pour la punir d'avoir été presque reine, le peuple en révolution, dont elle était pourtant issue, voulut qu'elle mourût avec la monarchie.

    Un livre passionnant sur une femme issue de la terre de Lorraine sur laquelle l'histoire jeta un voile pudique.

     

    >> La comtesse du Barry, favorite de Louis XV, Christiane Gil, éditions Pygmalion, 2010, 243 p. (21,90 €).