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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 173

  • Les registres paroissiaux et l’état civil des communes vosgiennes en ligne

    Promesse tenue ! Les Archives départementales des Vosges, avec le soutien du Conseil général, viennent de mettre en ligne les registres paroissiaux et d'état civil de toutes les communes vosgiennes.

    CG88.jpgSur la base « Généalogie en ligne » des Archives départementales des Vosges sont actuellement consultables :

     

     

    - les registres paroissiaux (1526-1792)

    - les registres d’état civil (1793-1905)

    - les tables décennales (1793-1892)

     

    Et cela pour toutes les communes du département des Vosges, soit 2,5 millions de pages numérisées.

     

    L’accès est gratuit et les pages peuvent être imprimées en totalité ou en zoom.

     

    L’orientation des vues pleine page à l’impression sera corrigée au format « portrait » par l’éditeur du logiciel de visualisation au cours du mois de février.

     

    Bonne découverte… et bon voyage au pays des ancêtres vosgiens !

     

     

    >> A découvrir sur http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches

     

     

     

  • Tricentenaire de la mort du "Bon Père de Buissoncourt"

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    [L'Est Républicain | 23.01.10]

  • Quel avenir pour le château de Saulxures-sur-Moselotte ?

    Un débat public sur l'avenir du château Géhin était organisé par l’association des Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte ce vendredi 29 janvier à la salle polyvalente de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    château sauxlures.jpgCe débat public était placé sous la présidence de François Tacquard, président de l'association des élus du massif vosgien (AMV), qui regroupe 582 communes des Vosges et du Sundgau, réparties sur sept départements de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté.

     

    Conseiller général du canton de Saint-Amarin (Haut-Rhin), François Tacquard a notamment mené à bien la reconversion de l'ancienne manufacture royale de Wesserling en parc économique et touristique avec, à la clé, la création de 200 emplois.

     

    D'autres personnalités sont intervenues comme le vice-président du Conseil régional de Lorraine. Le débat public sur le château Géhin a été introduit par l’historien des Hautes-Vosges Jean-Claude Fombaron.

     

    Lors de cette réunion, les participants ont pu découvrir différents documents et des photographies du château de Saulxures depuis les débuts jusqu’à nos jours.

     

     

    >> Plus d’infos et contact sur http://amischateausaulxures.forumactif.info

  • Un saint lorrain fêté le 30 janvier : saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

    st-sigisbert.jpgFils du ‘Bon Roi Dagobert’, Sigisbert (ou Sigebert) régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz, dans l’abbaye Saint-Martin, où son tombeau devint le but d’un pèlerinage.

     

    En 1552, lors du siège de Metz par Charles-Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine, et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du chœur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution. Cependant, quelques pieuses personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées de nos jours.

     

    Une statue du saint roi orne la façade de la cathédrale, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du chœur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

     

    Un lycée privé nancéien porte son nom.

     

     

  • Chapelle N.-D. de Bermont (Vosges) : souscription pour la statue de saint Michel

    L'association qui entretient la chapelle Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) - chapelle où se rendait chaque samedi Jehanne la Bonne Lorraine - souhaite installer dans le choeur une statue de saint Michel. Elle lance une souscription pour la réalisation de la statue de l'archange.

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    >> Site de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc : www.nd-bermont.fr 
  • Les 515 communes des Vosges

    vosges.jpgLes éditions Delattre, spécialisées dans les ouvrages de reproduction de cartes postales anciennes, présentent un recueil dédié aux communes du département des Vosges.

    Toutes les communes, villes, bourgs et villages vosgiens, sont représentés au moins par une carte postale d'avant 1914 ou, à défaut, par un cliché récent illustrant une rue ou un quartier typique.

    Chaque commune est accompagnée d'une brève notice qui présente succintement un épisode marquant de l'histoire locale, les principaux monuments, les armoiries, les personnages illustres, les industries locales, les manifestations, le cours d'eau et les éventuels écarts.

    Voilà un bon moyen de découvrir, de son fauteuil, le département et ses villages d'avant la Grande Guerre aux rues si animées et à l'habitat traditionnel.

     

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    Exemple d'une page de l'ouvrage.

     

    >> Les Vosges. Les 515 communes, collectif, éditions Delattre, 2008, 286 p. (39 €).

    >> Commande sur www.editionsdelattre.fr

  • Darney (Vosges) : drôle d'histoire pour drôle de guerre

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    [Vosges Matin]

  • A propos du camp d'internement de Vittel pendant la Seconde guerre mondiale

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    [Vosges Matin]

  • Mozart et la franc-maçonnerie

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  • Philippe II et la Franche-Comté

    franche comté.jpgVous allez me faire remarquer que la recension de ce livre n'a rien à faire sur un blog consacré à l'histoire et au patrimoine des Vosges et de la Lorraine. Et bien, je vous répondrai que vous n'avez pas tout à fait raison...

    L'histoire de la Franche-Comté concerne aussi une petite partie de la Lorraine méridionale, celle que l'on nomme "la Vôge", pays lorrain situé entre Monthureux-sur-Saône et Plombières-les-Bains, qui se prolonge au nord de l'actuel département de Haute-Saône. A l'époque des tribus gauloises, la frontière entre pays des Leuques (les futurs "lorrains") et pays des Séquanes (les futurs "francs-comtois") n'était pas franchement marquée. Si la vaste forêt de Darney pouvait être considérée comme une frontière naturelle, au fil des siècles cette frontière se fera mouvante ; si bien que plusieurs villages limitrophes (Ameuvelle, Grignoncourt, Lironcourt, Godoncourt, Fontenoy-le-Château...) seront considérés comme des "terres de surséances", c'est-à-dire revendiquées par la Lorraine, le Barrois et la Comté.

    Dans sa magistrale thèse soutenue en 1911 - et aujourd'hui rééditée par les éditions Perrin -, le normalien et agrégé de l'Université Lucien Febvre livre à ses lecteurs non point Philippe II de Habsbourg (malgré le titre de l'oeuvre), mais un pays, un quasi-état, la Franche-Comté.

    Il s'agit là d'une somme historique sur cette vaste zone "séquanienne" qui va des plaines de la Saône à la Bresse comtois et des plateaux jurassiens aux Vosges saônoises en passant par le pays d'Arbois.

    Cette histoire concerne aussi les Lorrains, gens de l'Est et voisins de nos amis Francs-comtois. Et puis, ne l'oublions pas, de nombreux Francs-comtois vinrent s'installer en Lorraine après les malheurs des guerres du XVIIe siècle et repeuplèrent - avec les Savoyards et les Bourguignons - de nombreux villages meurtris.

    Un ouvrage magistral pour les Francs-comtois, bien sûr, mais aussi pour les Lorrains méridionaux dont leur histoire est intimement liée à celle de la Franche-Comté.

     

    >> Philippe II et la Franche-Comté, Lucien Febvre, éditions Perrin, 2009, 811 p., préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie (29 €).

     

  • La Lorraine et les Lorrains face à leur avenir : des raisons d'espérer

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    >> Mercredi 27 janvier 2010 | 20h30
    >> Domaine de L'Asnée | 11 rue de Laxou | 54600 VILLERS-LES-NANCY

  • Isches (Vosges) : l'église Saint-Brice rénovée accueille Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié

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    [Vosges Matin]

  • A Luxembourg, "La petite parade" d'Olivier Dartevelle

    Si vous voulez retrouver votre âme d'enfant... Olivier Dartevelle vous attend à la cinémathèque de Luxembourg le 29 janvier à 20h30 et le samedi 29 janvier à 16h00 ou 18h00. Pour "la petite parade" de L. Starewitch (1928) avec l'orchestre philharmonique du Luxembourg.

     

    olivier dartevelle.jpgRappelons qu’Olivier Dartevelle est originaire de Claudon (Vosges) et participe depuis plusieurs années à l’organisation de concerts dans le cadre des Ballades musicales dans l’Ouest Vosgien.

     

    Après les succès des années précédentes, ‘ login:music ’, le département éducatif de l’OPL, et la cinémathèque invitent de nouveau les enfants et leurs parents à vivre une passionnante aventure ciné-musicale par le biais d’un ciné-concert animé, les 29 et 30 janvier.

     

    Cette séance est consacré à l’art du ‘ Stop Motion ‘, technique de l’image par image qui permet de reproduire le mouvement. Elle consiste à prendre une photo de chaque position de l’objet immobile, et c’est la succession rapide des images lors de la projection qui donne l’illusion du mouvement.

     

    La séance présentée par Nadine Kauffmann comprend deux films, ‘ A Grand Day Out with Wallace and Gromit ‘ (1989) ainsi que  ‘ La petite parade ‘ de Ladislas Starewitch, inspiré du conte d’Andersen, ‘ Le petit soldat de plomb ‘. Le réalisateur franco-russe Ladislas Starevitch, considéré comme le ‘ magicien ‘ du film, est le pionnier du film de ‘marionnettes en stop motion’. ‘La petite parade’ a été réalisé en 1928. C’est un film muet qui est sonorisé pour l’occasion par une musique d’Olivier Dartevelle, qui dirige également les musiciens de l’OPL, ses collègues, puisque le compositeur est clarinette-solo de l’orchestre.

     

    Olivier Dartevelle dit à propos de sa musique qui est déjà sa troisième composition pour un film muet : "J’ai choisi d’utiliser une illustration musicale ‘collant’ le plus possible aux images. (…) Je me suis bien amusé à donner une vie sonore à tous ces personnages, à tous les animaux qui peuplent la petite parade. J’espère qu’il en sera de même pour les musiciens et les spectateurs !"

     

    A la suite de plusieurs concerts scolaires, des séances publiques ont lieu le vendredi 29 janvier à 20h30 ainsi que le samedi 30 janvier à 16h00 et 18h00 à la Cinémathèque de Luxembourg.

     

     

    >> Réservation : Luxembourg Ticket

    www.luxembourgticket.lu

    ticketlu@pt.lu

  • Exposition André Jacquemin au Musée départemental des Vosges

    jacquemin.jpgMembre de l'Institut et Président de l'Académie des Beaux-Arts, le Vosgien André Jacquemin est un des meilleurs artistes lorrains et un des grands graveurs français du XXème siècle. Son œuvre de plus de 6000 dessins et 1500 gravures témoigne de sa virtuosité technique et d'un raffinement non dénué de puissance.

     

    Il fut aussi conservateur du Musée départemental des Vosges à Épinal entre 1953 à 1974. Dessinateur de tempérament, André Jacquemin privilégie la pointe sèche avec un sens inné de la composition et une fascinante subtilité du trait. L'emploi de l'eau-forte et du burin complète la gamme des effets que l'artiste sait pousser à l'extrême, atteignant jusqu'à 25 manipulations de la plaque de cuivre. Cette maîtrise lui valu d'illustrer des ouvrages de Colette, Montherlant, Gide, Malraux, et de son compatriote Barrès, comme La Colline inspirée, sur le site lorrain de Sion.

     

    L'exposition retrace en 120 dessins, gravures et livres illustrés l'œuvre lorraine de l'artiste qui s'inspira de sa province d'origine pour produire nombre de ses œuvres les plus significatives : scènes pittoresques de sa ville natale Épinal, somptueuses natures mortes de gibier et magistraux paysages de la plaine vosgienne et du Saintois.

     

     

    >> Exposition André Jacquemin (1904-1992). La Lorraine trait pour trait, Musée départemental d’Art ancien et contemporain, Epinal, du 23 janvier au 26 avril 2010.

  • A propos de la congrégation des chanoines de Notre-Sauveur fondée par Pierre Fourier au XVIIe siècle

    Le Courrier de la Bibliothèque diocésaine de Nancy publie dans son numéro de janvier 2010, une brève présentation d'une thèse de doctorat consacrée aux chanoines réguliers de Notre-Sauveur en Lorraine, Alsace, Valais et Val d'Aoste.

    En 1622, l'évêque de Toul, Monseigneur Jean des Porcellets de Maillane, est nommé par le pape visiteur général des chanoines réguliers de Lorraine. Il reçoit en commende l'abbaye de Saint-Pierremont afin d'en faire le premier centre de la réforme. Ainsi dans le cadre de la réforme monastique des chanoines réguliers de Lorraine, Mgr de Maillane charge le curé de Mattaincourt, Pierre Fourier, d'ébaucher les constitutions d'une nouvelle congrégation et de former les chanoines qui se présenteront librement à lui.

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    >> Pour en savoir plus et soutenir la BDN : http://www.bdnancy.fr

  • Joël Couchouron, le photographe-ethnologue vosgien sur TF1

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    [Vosges Matin]

  • René d'Anjou et la Lorraine : conférence de Jean Favier le 29 janvier 2010 à Nancy

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  • Les registres paroissiaux et l'état civil vosgiens numérisés

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    [Vivre les Vosges ensemble, n° 28, magazine du Conseil général des Vosges]

  • Mille et cent croix en Lorraine méridionale

    croix lorraine sud.jpgVoilà un ouvrage qui fera date dans la connaissance du petit patrimoine religieux de la Lorraine du Sud. Étonnamment, on le doit à une géologue de formation qui, tout au long de sa carrière, a parcouru le territoire lorrain et, en particulier, celui de la Lorraine méridionale. Elle nous offre un recensement exhaustif de toutes les croix de chemin et de carrefour, de mission, de cimetière, d'accident et les calvaires de nos villages situés entre Toul et Châtillon-sur-Saône et Neufchâteau et Epinal.

    Son livre aurait pu être un simple catalogue présentant commune par commune les monuments avec photos et notices. Jacqueline Desmons préféra présenter une synthèse rigoureusement composée, étudiant successivement l'environnement historique, la structure des monuments, leur iconographie, leur style, leur appartenance à de possibles ateliers. L'étude s'accompagne de cartes, statistiques, dessins, encadrés, élargissant le propos à l'histoire générale de l'art.

    Tous, historiens de l'art, amateurs de patrimoine et d'histoire régionale trouveront une véritable nouveauté sur le sujet. Le texte est accessible à tous et surtout aux habitants de nos villages et de nos bourgs qui porteront désormais un regard nouveau sur ces témoignages fragiles de la foi de leurs ancêtres. Ce livre doit trouver une place de choix dans la bibliothèque de tout bon Lorrain !

     

    >> Mille et cent croix en Lorraine méridionale entre Meuse et Moselle, Jacqueline Desmons, éditions Créer, 2009, 286 p., ill. couleurs, préface de Marie-Claire Burnand, ancien professeur d'histoire de l'art médiéval à l'université de Nancy-2 (30 €).

    >> Commande possible sur www.edicreer.com

  • Les Cahiers du Château de Lunéville 2009 sont parus

    Les Cahiers du Château accompagnent le plus grand chantier patrimonial de France depuis le début de la restauration du site lunévillois.

    cahiers château.jpgLe cinquième opus, loin d'épuiser le sujet, révèlera encore au lecteur de nombreuses pistes non encore explorées. L'histoire du château de Lunéville n'a pas fini de nous étonner. Les Cahiers consacrent un dossier à la petite cour européenne qui gravitait autour du château. Comme le déclarait Voltaire, "On ne croyait pas avoir changé de lieu quand on passait de Versailles à Lunéville". C'est dire si les jours y étaient heureux dans ce château qui séduisait les visiteurs qui le découvraient pour la première fois.

    Nous avons droit - encore - à un zoom sur le passage de Voltaire à la cour de Lunéville. Il tient une place particulière parmi les visiteurs du château. Grâce à l'entremise d'Emilie du Châtelet, notre philosophe fera quelques séjours à Lunéville. Catherine Guyon nous conte la vie stupéfiante de la marquise du Châtelet, la "belle Emilie". La diffusion de l'oeuvre écrite de Madame de Graffigny est abordée par Pierre Mouriaux de Meulenacker. Yves Ravailler fait le point sur les travaux qui transforment le site en un vaste échafaudage et qui , surtout, permet à de nombreux corps de métiers de révéler toutes les compétences développées par nos hommes de l'art.

    Un résumé de l'exposition "Turqueries et autres chinoiseries" présentée durant l'été 2009 démontre que la région s'ouvrit aux influences de l'Asie dès le XVIIIe siècle. Thierry Franz réveille la mémoire du château avec un trésor d'archives : le décor des fêtes du mariage du duc François III à Lunéville en 1736.

    Enfin, retour sur la restauration de la basilique Notre-Dame de Bonsecours à Nancy. Pierre-Yves Caillault, ACMH en charge de Lunéville, a menée à bien en même temps la restauration de Bonsecours. Grâce aussi à l'impulsion d'une association présidée par le professeur François Pupil. Avant de refermer la revue, passage par Gerbéviller et son château romantique dont l'histoire nous est contée par Charles d'Arenberg, son propriétaire.

    Et encore d'autres chroniques qui feront voyager le lecteur dans le petit monde du patrimoine lorrain et des métiers qui oeuvrent pour sa pérénnité. Et des Cahiers toujours remarquablement et richement illustrés !

    Les Cahiers sont vendus au profit de la restauration du château de Lunéville.

     

    >> Les Cahiers du Château, n° 5, année 2009, 67 p. (9 €).

  • Bleurville : des investissements revus à la baisse en 2010

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    [Vosges Matin | 16.01.10]

  • La méthode du lorrain Emile Coué fascine toujours

    Dans le langage courant, la « méthode Coué » est plutôt discréditée. Son découvreur, Émile Coué, pharmacien à Nancy (1857-1926), n'a plus en France la reconnaissance qu'il avait reçue à son heure de gloire lorsque 15.000 à 25.000 patients défilaient chaque année dans la capitale lorraine pour ses séances collectives.

     

    émile coué.jpgPourtant en Allemagne, en Suisse, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et jusqu'aux confins de l'Europe, sa réputation n'est plus à faire, souligne Hervé Guillemain qui consacre à l'homme et à sa pratique d'autosuggestion consciente un ouvrage passionnant. En 1981, rappelle-t-il, le cinéaste Emir Kusturica a même pris comme héros de son premier long-métrage, « Te souviens-tu de Dolly Bell ? », un jeune praticien de la méthode Coué. Maître de conférences en histoire à l'université du Maine, il s'en explique.

     

    - Émile Coué était-il un vrai novateur ?

     

    - Oui et non. Il n'est pas le seul à son époque à présenter ce type de pratique de guérison populaire. Coué est l'héritier de plusieurs courants thérapeutiques, tels que l'hypnose ou le magnétisme. Là où il apporte la touche qui fait son succès, c'est le discours de la méthode. C'est sa valeur ajoutée.

     

    - Pourquoi la France a-t-elle résisté à la diffusion de la méthode alors que même l'URSS de Staline s'y est intéressée ?

     

    - En France, la méthode a continué à se répandre un peu après la mort de Coué, à travers quelques médecins, quelques disciples, avant qu'elle ne devienne le comble du ridicule. Il faut dire qu'elle avait commencé à être reconnue après être passée par l'étranger, ce qui fait qu'elle était arrivée avec une représentation à la fois américaine et protestante, ce qui avait suscité la méfiance de certains milieux catholiques mais aussi des milieux laïcs. L'autre raison du relatif écho français du « couéisme » tient au fait que le Nancéien n'a véritablement diffusé sa méthode qu'entre 1921, date de la réédition de son texte (sa première brochure de 1913 n'a pas obtenu un grand succès) et 1926, date de sa mort. Un moment très court pendant lequel Émile Coué, déjà âgé, s'est surtout préoccupé de l'expansion internationale de sa bonne parole. Il s'est beaucoup amusé à entreprendre des voyages : trois séjours à Londres en l'espace de deux années, deux aux États-Unis la même année. Il est aussi allé en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie puis en Allemagne. La méthode Coué a également souffert en France du regard des neurologues qui ont pris position contre et d'une accusation de pratique sectaire.

     

    méthode coué.jpg- À l'inverse, l'Amérique fait un triomphe à Émile Coué...

     

    - Quand il débarque en 1923 à New York, il n'est pas un inconnu pour les Américains. Certains ont fait le pèlerinage de Nancy et ont témoigné. Le New York Times consacre en quelques semaines plus d'une trentaine d'articles à la méthode. Et des publicités fleurissent qui vantent « le livre dont tout le monde parle ». Coué donne plus de 80 conférences à Broadway, à Philadelphie, à Washington, à Cleveland. Des documentaires sont tournés. Victor Fleming, le futur réalisateur d'« Autant en emporte le vent » consacre un mélodrame muet au sujet. Des caricatures paraissent mais c'est la fascination qui l'emporte. Lorsqu'Émile Coué meurt, le New York Times l'annonce en « Une » et le journaliste salue une méthode, due à un self-made-man, parfaitement adaptée à l'esprit américain.

     

    - La Libération jette l'opprobre sur la pratique couéiste en France, assimilée par Aragon à la collaboration. Pourquoi ?

     

    - Le dernier représentant public officiel de la méthode a été l'un des plus grands collaborateurs français, Alphonse de Châteaubriant. Mais il y a d'autres raisons au fait qu'on parle mal après guerre de la pratique. Elle ne dispose plus de réseaux, et la psychanalyse commence à avoir une audience en France. Par contre, tout ce qui est pensée positive, qui est directement liée à la méthode Coué, se développe énormément aux États-Unis.

     

    - Aujourd'hui, la méthode Coué est disponible gratuitement sur certains sites internet de développement personnel. D'où vient ce regain d'intérêt ?

     

    - La pratique d'Emile Coué a été redécouverte dans le sillage de la sophrologie, de la relaxation. Il existe toute une nébuleuse de praticiens qui s'en réclament. Le grand boom de la « réhabilitation » de Coué, c'est ce qu'on appelle la PNL, la programmation neuro-linguistique, le coaching, qui ne sont rien d'autre, en termes modernes, que la méthode Coué !

     

     

    >> « La méthode Coué, histoire d'une pratique de guérison au XXe siècle », Hervé Guillemain, éditions du Seuil, 390 p. (21 €).

  • Le numéro d'hiver du Pays Lorrain est sorti

    le pays lorrain.jpgLa toujours luxueuse et érudite revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain propose un sommaire alléchant aux amateurs d'histoire de la Lorraine... et des pays lorrains :

    - Gloires et chimères du Sud chez le roi René Ier d'Anjou et ses descendants, les ducs de Lorraine de 1435 au XVIIIe siècle

    - Le nymphée du château de Gerbéviller

    - Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine : les artistes et la Lorraine au XIXe siècle

    - Un hymne scolaire à saint Nicolas de 1587

    - Le 350ème anniversaire du traité des Pyrénées (1659-2009) et ses conséquences pour la Lorraine

    - Centenaire de l'Exposition internationale de l'Est de la France de 1909 et son organisateur Louis Laffitte (1873-1914)

    Et la vie de la Société et du Musée Lorrain, les activités culturelles régionales, les publications récentes...

     

    >> Le Pays Lorrain, décembre 2009 (10 €). En vente au Musée Lorrain et sur abonnement en s'adressant à la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain | Palais ducal | 64 Grande-Rue | 54000 NANCY (abonnement annuel : 36 € / 4 numéros).

  • Tricentenaire de la mort du « Bon Père de Buissoncourt »

    buissoncourt.jpgL’abbé Charles Lambert, dit « le Bon Père de Buissoncourt », est né à Seichamps (Meurthe-et-Moselle) le 1er janvier 1664 et est décédé à Buissoncourt (Meurthe-et-Moselle, canton de Tomblaine) le 28 janvier 1710.

     

    Sous sa direction, la paroisse de Buissoncourt s'est particulièrement développée. Sa sainteté était connue de tous, aussi bien de ses confrères que des gens qui venaient prendre conseil auprès de lui. C’était un peu le « curé d’Ars » lorrain en ce début du XVIIIe siècle.

     

    De nombreux miracles se produisirent de son vivant et encore plus après sa mort. Les populations de Buissoncourt et des environs en gardent toujours un souvenir fidèle.

     

    L'abbé Chatrian a été le premier biographe du Bon Père de Buissoncourt en 1772. Son manuscrit est conservé à la Bibliothèque diocésaine de Nancy.

     

    >> A l’occasion du tricentenaire de la disparition du Bon Père de Buissoncourt, la commune et la paroisse de Buissoncourt organisent le 30 janvier 2010 une exposition temporaire, une conférence sur la vie du saint prêtre ainsi qu’une messe d’action de grâce célébrée en l’église de Buissoncourt le 30 janvier à 18h30.

  • Le numéro d'hiver 2009/2010 de La Gazette Lorraine est paru

    gazette lorraine.jpgComme à son habitude, La Gazette Lorraine nous régale avec des articles surprenants et révélateurs de la richesse patrimoniale et historique de la Lorraine. Au sommaire cet hiver :

    - Du dessin à la galette : rencontre avec Fabienne Martin, dessinatrice et créatrice de fèves lorraines

    - Artisanat d'autrefois et chansons populaires

    - Les "folies" de Stanislas dans le pays de Lunéville

    - Au hasard des rues de Nancy : le square Jules-Dorget et le Passage bleu

    - Les Vigroux : découverte d'un lotissement à Maxéville

    - rubrique gastronomique : les bouchées à la reine

    - environnement : la forêt lorraine dix ans après la tempête de 1999

    Et les rubriques habituelles : les livres, les expositions en Lorraine...

     

    >> La Gazette Lorraine, n° 76, hiver 2009/2010 (le numéro : 4,50 €). On peut se le procurer en librairie ou commande/abonnement à : CHATEL | 44 avenue du Château | 54600 VILLIERS-LES-NANCY.

  • Bleurville : préoccupations temporelles au prieuré Saint-Maur au début du 18ème siècle

    Si le 15 janvier est la fête du second patron de la paroisse - saint Maur -, celui-ci n’est plus aujourd’hui célébré par le clergé et les fidèles.

     

    St Maur2 août 08.jpgCependant, les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port, propriétaires du prieuré de Bleurville, célébrèrent solennellement saint Maur jusqu’à la Révolution. Mais les religieux étaient aussi accaparés par des préoccupations matérielles car ils ne résidaient plus sur place. Derniers feux d’une splendeur qui disparaîtra en 1790.

     

    Si les archives conservent peu de traces de la vie spirituelle des bénédictins à Bleurville, en revanche les « relations d’affaires » entre ces derniers et les villageois nous sont mieux connues. Ainsi, les bâtiments du prieuré non affectés au culte étaient loués à un fermier. En 1707, le moulin Saint-Maur est loué à Adrien Roussel. En 1720, il est de nouveau loué pour 3 ans à Louis Pegnier. En 1721, le prieur Dom Hyacinthe Gillot afferme pour 9 ans à Jean Gueniot, marchand à Bleurville, « les maisons seigneuriales, granges, écuries, cens, rentes, revenus, terres, prés, maix, chenevières, droit de pêche et de colombier appartenant au prieuré ». Pour en bénéficier, Jean Gueniot s’engage à payer annuellement 75 livres au prêtre desservant le prieuré et prend également en charge l’entretien des bâtiments du prieuré, y compris l’église, en fournissant « chaux, sable, pierres, tuiles, esselins, lattes, chevrons et autres bois ». Par ailleurs, les revenus provenant des « offrandes et oblations » reviendront aux religieux qui officieront en l’église paroissiale à Pâques, Toussaint et Noël. Enfin, Gueniot s’engage à « peupler le colombier et fournir la nourriture par moitié aux pigeons ». Il assure également le gîte et le couvert du prieur et des religieux de Saint-Nicolas lorsqu’ils viendront à Bleurville célébrer les offices ou visiter leurs biens !

     

    En 1722, Jean Gueniot sous-loue les bâtiments du prieuré à Nicolas Thomas, maréchal-ferrant au village, qui s’engage à verser les dîmes de Dombasle-devant-Darney – autre village propriété du prieur de Saint-Maur – et de Bleurville aux bénédictins ainsi qu’une redevance de 490 livres et un chapon à Gueniot.

     

    ADV signature dom h mittard 1727.jpgLes bénédictins, seigneurs ecclésiastiques de Bleurville, ont toujours essayé de faciliter l’activité agricole des villageois. Ainsi, en août 1727, la communauté de Bleurville représentée par son maire Louis Pegnier, conclut un accord avec Dom Hyacinthe Mittard, nouveau prieur de Saint-Nicolas-de-Port, afin de régler un échange de terrains : les religieux abandonnent un chemin de 30 pieds de large à la Corvée de Beudimont afin de permettre aux paysans de sortir leurs foins de leur prairie. Un jardin potager situé derrière le prieuré est cédé aux habitants contre l’abandon du droit de vaine pâture qu’ils exerçaient dans un pré situé au Petit Breuil que les bénédictins pourront désormais clôturer.

     

    En ce début du 18ème siècle, la vie religieuse au prieuré avait largement cédé le pas aux arrangements matériels et fonciers imposés par les activités rurales d’une société en pleine reconstruction après la guerre de Trente Ans. Sur le plan spirituel, les paroissiens privilégiaient désormais l’église paroissiale où ils se faisaient inhumer et où ils fondaient des messes et dotaient de nouvelles confréries.

     

    [texte et clichés : © Association des Amis de Saint-Maur de Bleurville]

  • Saint Maur, second patron de la paroisse de Bleurville (Vosges) : un saint bien oublié de nos jours

    La paroisse de Bleurville, au diocèse de Saint-Dié, fête traditionnellement en ce 15 janvier son second saint patron (après saint Pierre aux Liens), saint Maur, protecteur de l’ancienne abbatiale bénédictine du village fondée dans la première moitié du XIe siècle.

     

    Mais qui est ce Maur fêté par l’Eglise le 15 janvier ?

     

    maur_sauve_placide.jpg« Maur, romain de naissance, eut pour père Eutychius, de l’ordre des Sénateurs. Encore enfant, il fut offert à Dieu par son père, pour vivre sous la discipline de saint Benoît. Formé à l’école d’un si grand et si habile maître, il atteignit le sublime degré de la perfection monastique avant même les premières années de l’adolescence, en sorte que Benoît lui-même admirait et recommandait ses vertus, ayant coutume de le proposer à l’imitation des autres, comme le modèle de l’observance régulière. Il macérait sa chair par le cilice, par les veilles et par un jeûne continuel, tandis qu’il récréait son esprit par une oraison assidue, par de pieuses larmes et par la lecture des saintes lettres. Durant le Carême, il ne mangeait que deux fois la semaine, et en si petite quantité, qu’il semblait plutôt goûter les mets que s’en nourrir. Il se tenait debout pour prendre son sommeil, et, lorsqu’une trop grande fatigue l’y contraignait, il dormait assis. D’autres fois, il reposait sur un monceau de chaux et de sable que recouvrait un cilice. Le temps de son repos était si court, que toujours il faisait précéder l’Office de la nuit par de longues prières, souvent même par l’entière récitation du psautier.

     

    Il donna l’exemple d’une admirable obéissance, lorsque, par l’ordre du bienheureux Père, courant au lac dans les eaux duquel Placide était en péril, il marcha à pied sec sur les flots ; puis, saisissant l’enfant par les cheveux, il retira saine et sauve des eaux cette victime que Dieu réservait pour le tranchant du glaive. Ce furent ces excellentes vertus qui portèrent le bienheureux Père à l’associer à ses sollicitudes, comme déjà il l’avait associé à ses miracles dès son entrée dans la vie monastique. Elevé au degré sacré du diaconat par le commandement du saint patriarche, il rendit la parole et l’agilité à un enfant muet et boiteux par le simple attouchement de son étole.

     

    st maur 08.09.jpgEnvoyé dans les Gaules par le même saint Benoît, à peine y était-il arrivé, qu’il eut révélation de l’entrée triomphante de son bienheureux Père dans les cieux. Après bien des sollicitudes et de pénibles travaux, il promulgua la Règle que le saint Législateur lui avait donnée écrite de sa main. Il construisit à Glanfeuil, en Anjou, un célèbre monastère qu’il gouverna durant quarante ans ; et la renommée de son nom et de ses actions y brilla d’un tel éclat, que les plus nobles seigneurs de la cour du roi Théodebert volèrent sous ses étendards, pour servir dans une milice plus sainte.

     

    Deux ans avant sa mort, il abdiqua la conduite du monastère, et se retira dans une cellule proche d’un oratoire de Saint-Martin. Là, il s’exerça aux œuvres de la plus rigoureuse pénitence, et descendit dans l’arène pour combattre l’ennemi du genre humain qui menaçait de faire périr ses moines. Dans cette lutte, il eut pour consolateur un ange de lumière, qui lui découvrit les ruses de l’esprit de malice, et aussi la volonté divine, et qui l’invita à conquérir la couronne avec ses disciples. Avant donc envoyé au ciel, comme les avant-coureurs de son triomphe, plus de cent de ces valeureux soldats qu’il devait suivre bientôt lui-même, il se fit porter dans l’oratoire, où, s’étant muni du sacrement de vie, étendu sur le cilice, semblable à une victime présentée à l’autel, il expira d’une mort précieuse, âgé de plus de soixante-dix ans, ayant propagé merveilleusement dans les Gaules la discipline monastique, et étant devenu célèbre par d’innombrables miracles avant et après sa mort. »

     

    Bleurville 09.2007 072.jpgLe saint patron de l’abbaye de Bleurville - et de la paroisse - peut aussi être ce Maur, deuxième évêque de Verdun de 356 à 383. Il fut le premier verdunois à être ordonné prêtre par saint Saintin, premier évêque du diocèse.

     

    Quoi qu’il en soit, l’église paroissiale de Bleurville conserve une statue de saint Maur qui est représenté en évêque portant des habits épiscopaux du XVIe siècle.

     

    Dommage que notre saint patron ne soit désormais plus fêté solennellement par la paroisse. La raréfaction des prêtres, la perte du sens de la tradition, la rupture avec notre héritage chrétien, ont conduit tout doucement à oublier nos saints protecteurs…

     

    [source : http://www.introibo.fr]

  • Fort comme un boeuf

    Toute sa vie, dans les forêts du Val d'Ajol (Vosges), René Jacquot a débardé avec des boeufs, au rythme lent des attelages. l'avènement du tracteur a tué son métier.
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    [Vosges Matin | 15.12.09]

  • La forêt de Tignécourt, les écoliers de Bleurville et de Châtillon-sur-Saône acteurs d'un jour

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    [Vosges Matin | 23.12.09]