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  • Les recherches de noblesse dans les Trois-Evêchés

    Si pour bon nombre de provinces françaises les résultats des enquêtes de noblesse sont bien connus des généalogistes, ceux des Trois-Evêchés (Metz, Toul et Verdun) sont mystérieusement restés dans l'ombre et n'avaient jamais fait l'objet d'un éclairage particulier. L'auteur tente de répondre à cette attente.

    Il nous présente tout d'abord les publications et correspondances relative à "l'affaire de la noblesse dans les Trois-Evêchés" pour nous en rappeler les tenants et les aboutissants, ainsi que sa méthodologie, le dépouillement et l'analyse de toutes les sources disponibles. Il nous délivre ensuite - travail remarquable - les listes des "maintenus", les notices et la quasi-totalité des familles concernées, contenant leur identification, leur généalogie simplifiée et leurs armoiries. Familles d'ancienne chevalerie lorraine, champenoise ou luxembourgeoise, ou récent anoblis par charge, toute la noblesse des Trois-Evêchés est ainsi mise au jour avec rigueur.

    Cette enquête de noblesse, par sa nature inédite, fera sans aucun doute le bonheur des chercheurs, généalogistes, historiens et spécialistes des questions nobiliaires en Lorraine.

     

    ‡ Les recherches de noblesse dans les Trois-Evêchés 1674-1705, Arnaud Clément, éditions Patrice du Puy, 2016, 179 p. (19,50 €).

  • Le Luxembourg, d'une guerre à l'autre

    Nos voisins - et cousins - Luxembourgeois se penchent dans cet ouvrage sur la douloureuse période marquée par les deux derniers conflits mondiaux et les conséquences politiques sur l'indépendance du Grand-Duché.

    L’auteur relate cette période pendant laquelle le Luxembourg a réussi à maintenir son indépendance malgré l'invasion allemande de mai 1940, le rôle de la grande-duchesse Charlotte - incarnation de la résistance au nazisme - dans cet épisode de l’histoire. Les pages relatives au retour de la grande-duchesse dans son pays en 1945 et à l’attachement à sa personne qu’il a suscité sont particulièrement émouvantes.

    Richement illustré et documenté, le livre intègre, de façon originale, plusieurs fac-similés de documents de l’époque, parmi lesquels l’affiche présentant les portraits des chefs des nations alliées en exil à Londres pendant la seconde guerre mondiale (la reine Wilhelmine des Pays-Bas, le roi Pierre de Yougoslavie, le roi Georges de Grèce, le roi Haakon de Norvège et, bien sûr, la grande-duchesse Charlotte). On y découvre aussi le fac-similé du télégramme adressé à la grande-duchesse Charlotte par le général de Gaulle, qui se termine par ces mots : « Dans le monde libéré, le Luxembourg sera plus que jamais proche de la France ».  Le Grand-Duché reste aussi très proche de la Lorraine. Belle occasion de se souvenir des pages d'histoire communes à nos deux territoires.

     

    ‡ Le Luxembourg, d’une guerre à l’autre. L’indépendance du Grand-Duché dans la tourmente, Steve Kayser, éditions Imprimerie Centrale, 2016, 176 p., ill. (25 €).

  • Baptême de S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella de Habsbourg-Lorraine

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    Les membres de la famille grand-ducale du Luxembourg ont assisté le 14 décembre dernier au baptême de S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella de Habsbourg-Lorraine, née de 11 novembre 2013, fille de l’archiduc Imre d’Autriche et de son épouse Kathleen Walker, devenue par le mariage archiduchesse d’Autriche.

    L’archiduc Imre d’Autriche est le fils de la Princesse Marie-Astrid de Luxembourg et de l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur d'Autriche Charles Ier.

    Le baptême s’est déroulé en l’église de Fischbach, au Grand-Duché de Luxembourg.

    Sur la photo, de gauche à droite, de la 1ère à la 2ème rangée :

    S.A.R. le Prince Jean, S.A.R. le Grand-Duc Jean, LL.AA.RR. la Grande-Duchesse et le Grand-Duc, S.A.I.R. l’Archiduchesse Maria-Stella dans les bras de S.A.I.R. l’Archiduchesse Kathleen, S.A.I.R. l’Archiduc Imre, S.A.I.R. l’Archiduchesse Marie-Astrid, le Comte Léopold de Limbourg-Stirum, S.A.I.R. l’Archiduc Christian d’Autriche, S.A.I.R. l’Archiduchesse Yolande

    S.A.R. le Prince Sébastien, S.A.R. le Prince Paul-Louis, LL.AA.RR. la Grande-Duchesse Héritière et le Grand-Duc Héritier, S.A.I.R. l’Archiduchesse Gabriella, S.A.I.R. l’Archiduc Alexander, le Comte Constantin de Limbourg-Stirum dans les bras de S.A.I.R. l’Archiduchesse Marie-Christine, Comtesse de Limbourg-Stirum, le Comte Rodolphe de Limbourg-Stirum, S.A.I.R. l’Archiduc Christoph, S.A.I.R. l’Archiduchesse Adelaïde

    [cliché : ©Cour grand-ducale]

  • Les étincelles de l'espoir

    caffier.jpgLorraine, 1912. Giorgio Rossi arrive d'Italie en compagnie de dizaines d'autres compatriotes chassés par le chômage et la misère. Elevé en français par sa mère, originaire de Nice, il n'a pas de mal à s'adapter et s'installe dans un foyer de travailleurs à Auboué, à la frontière de l'Empire allemand. Avec son ami Alfonso et un troisième piémontais, ils forment une équipe de taille efficace dans les mines de fer du bassin de Briey.

    A la déclaration de guerre en 1914, Giorgio part avec Alfonso travailler comme mineur au Luxembourg. Ils y rencontrent leur chacune : deux soeurs françaises ayant fui la Lorraine germanisée. La guerre finie, les deux compères retournent en France et s'embauchent dans les houillères. Mais le temps du bonheur est bien court. Alfonso meurt dans une catastrophe minière. Un drame brutal qui mettra à l'épreuve la solidarité des deux familles mais les armera pour affronter, d'une génération à l'autre, à travers l'épopée du fer, du charbon, de l'acier, les turbulences d'un siècle sans pitié.

     

    ‡ Les étincelles de l'espoir, Michel Caffier, éditions Calmann-Lévy, 2013, 281 p. (19,50 €).

  • Schuman - Adenauer, deux artisans de la réconciliation franco-allemande

    schuman.jpg"C'est vous qui avez commencé. Et nous avons poursuivi votre oeuvre". C'est sans ambiguïté que le Général de Gaulle reconnaissait, d'une phrase aujourd'hui quelque peu oubliée, le rôle précurseur de Robert Schuman dans la réconciliation franco-allemande scellée il y a un demi-siècle par le traité de l'Elysée (22 janvier 1963).

    Cette voie nouvelle dans les relations internationales tracée par l'homme d'Etat mosellan est tout à la fois le fruit des circonstances, l'expression du lien singulier entretenu par un Lorrain des frontières avec une nation qui a contribué de manière significative à sa formation culturelle, intellectuelle et spirituelle et enfin le témoignage de la confiance accordée au chancelier Konrad Adenauer au nom d'une communauté d'idée et d'intérêts convergents.

    Le catalogue, support de l'exposition Schuman-Adenauer, deux artisans de la réconciliation franco-allemande présentée jusqu'au 15 septembre dans la maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles, insiste particulièrement sur les engagements partagés entre Schuman et Adenauer et, notamment, leur foi comme moteur de leur engagement associatif puis politique au service de la construction européenne. Konrad Adenauer, né à Cologne, adhère aux cercles et associations catholiques qui développent une sociabilité nourrie par les valeurs chrétiennes d'entraide et de charité. Quant à Robert Schuman, né à Luxembourg d'une mère luxembourgeoise et d'un père lorrain, ses attaches culturelles et religieuses s'enracinent profondemment dans l'espace lotharingien.

    Un ouvrage à lire pour mieux connaître ces hommes "de bonne volonté" qui sont à l'origine de la réconciliation de deux peuples jadis ennemis, ainsi que de la construction européenne... Même si cette dernière renie désormais les fondements chrétiens de ses "pères fondateurs".

     

    ‡ Schuman - Adenauer, deux artisans de la réconciliation franco-allemande, collectif, éditions Silvana Editoriale, 2013, 80 p., ill. (14 €).

  • Longwy. Les hommes, la guerre, le fer

    longwy.jpgLongwy, ville frontière. Entre le Pays-Haut, la Belgique et le Luxembourg, la cité occupe dans l'imaginaire lorrain un statut à part. Après avoir été longtemps une terre de conflits entre Bar et Luxembourg, entre France et Lorraine, entre France et Allemagne, elle s'impose aujourd'hui comme un espace d'échanges européens.

    Longwy, ville étoile. A la fin du XVIIe siècle, Vauban a imprimé durablement sa marque dans l'urbanisme, en créant une des plus belles places fortes de la ceinture de fer. Portes monumentales, vaste place et rues rectilignes sont au centre d'un dispositif bastionné entré désormais dans le Patrimoine de l'Humanité. Non loin de la ville, d'autres infrastructures militaires, celles de la Ligne Maginot, rappellent que le passé militaire de la région n'est pas si ancien.

    Longwy, ville du feu. Dès la Révolution, Longwy perfectionne la technique de la faïence puis des émaux qui ont fait sa renommée internationale. Après la guerre de 1870, l'essor de la sidérurgie profite à la ville pour transformer le minerai du Pays-Haut. Son visage s'en trouve transformé, au bénéfice de Longwy-Bas qui se développe à proximité des installations industrielles. La cité n'échappe pas aux restructurations industrielles de la fin du XXe siècle.

    Cette promenade dans le passé de Longwy rassemble les contributions des Ve Journées d'études meurthe-et-mosellanes d'octobre 2010 organisées à Longwy par l'Université de Lorraine.

     

    ‡ Longwy. Les hommes, la guerre, le fer, collectif, éditions Gérard Louis, 2013, 254 p., ill. (23 €).

  • L'ouvrage du Bois-du-Four

    bois du four.jpgSitué au coeur du secteur fortifié de la Crusnes, face au Luxembourg, le Bois-du-Four A5 est l'un des rares ouvrages monolithes de la ligne Maginot.

    Coulés à partir de 1932, ses 6000 mètres cubes de béton armé abritent des observatoires d'artillerie, des cuirassements de défense rapprochée, trois canons antichars de 47 mm, cinq jumelages de mitrailleuses, une tourelle tournante à éclipse de 96 tonnes et deux mortiers de 81 mm.

    En septembre 1939, l'ouvrage entre en guerre fort d'un équipage de 137 hommes du 139e régiment d'infanterie de forteresse, du 152e régiment d'artillerie de position et d'unitiés spécialisées du génie. Harcelé quotidiennement par l'artillerie allemande à partir du 13 mai 1940, le Bois-du-Four conserve jusqu'à l'Armistice le morceau de terre lorraine confiée à sa garde. Invaincu, l'équipage tient ses positions jusqu'au 27 juin 1940 avant de connaître une captivité imméritée en Allemagne.

    Entièrement ferraillé sous l'Occupation, abandonné au pillage pendant plus de 50 ans, saccagé et incendié, l'ouvrage A5 du Bois-du-Four renaît aujourd'hui de ses cendres grâce à la ténacité de l'association de préservation du patrimoine de Villers-la-Montagne.

     

    ‡ L'ouvrage du Bois-du-Four ou l'histoire du phénix de la ligne Maginot 1932-2012, Michaël Séramour, éditions des Paraiges, 2012, 127 p., ill. (20 €).

  • Nancy : graves menaces sur la forêt de Haye

    Depuis 6 ans et demi un collectif de 62 associations lorraines se bat pour que soit respectée l’intégrité de la forêt de Haye.

    foret haye.JPGCe domaine, propriété du ministère de l’Agriculture et de la Forêt, véritable havre de tranquillité et bol d’air de la région, est parcouru toute l’année par les habitants du département venus découvrir la faune et la flore qui s’y trouvent.

    Or une autoroute reliant Luxembourg à Strasbourg via Toul prévoit l’amputation d’une partie de cette forêt pour réaliser une sortie d’autoroute à Laxou alors qu’il en existe déjà une à 500 mètres... et que la nouvelle ne mènerait nulle part !

    Le collectif a demandé la protection du domaine forestier ; une enquête publique va donc s’ouvrir, mais sera-t-elle menée en toute impartialité (nous apprenons qu’elle ne durerait qu’un mois).

    Il faut souligner que le périmètre concerné par la destruction de la forêt fait partie intégrante du bois de Fourasses classé en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) et en ENS (Espaces Naturels Sensibles) et comprend des espèces protégées ; en outre il constitue la partie du massif la plus fréquentée par le public.

     

    ‡ 14ème "Rendez-vous Nature" de Laxou vendredi 15 mars 2013

    ‡ Plus d’informations sur www.flore54.org

  • La Moselle, une rivière européenne

    moselle,bussang,coblence,lorraine,vosges,luxembourg,allemagneLa Moselle est une rivière chargée d'histoire. Elle a traversé sur 550 km, de Bussang à Coblence, des sites historiques, des comtés carolingiens, des duchés ottoniens, le Saint Empire romain germanique, le royaume de France, des évêchés... Et aujourd'hui, elle irrigue trois nations de l'Union européenne.

    Dans cet ouvrage, l'auteur s'efforce de suivre, non pas le fil du cours d'eau, mais le fil de l'histoire d'une vallée française, luxembourgeoise, allemande et à présent avant tout, européenne. Cette Moselle-là possède une identité forte, un charme indéniable, un exceptionnel patrimoine urbain et naturel. Ses intérêts communs sont multiples : économiques, agricoles, industriels, artisanaux, culturels, spirituels, touristiques...

    Les visiteurs peuvent découvrir les richesses de cette vallée qui a fasciné tant de peuples, tant d'immigrés venus s'y installer pour contribuer à sa prospérité. Ils seront peut-être subjugués par ces riverains mosellans qui ont su garder par-dessus tout le sens de l'accueil et de l'humain.

    "Ô Moselle ! (...) La nature a donné à tes enfants des moeurs douces et un esprit enjoué sous un front sévère" écrivait le poète romain Ausone, il y a seize siècles.

     

    >> La Moselle, une rivière européenne, Jean-Marie Says, éditions Serpenoise, 2010, 179 p., ill. (27 €).

  • Quelle place pour les Vosges dans la Grande Région ?

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    [Vosges Matin]

  • L'Arc Mosellan par monts et merveilles

    arc mosellan.jpgNiché au coeur du département de la Moselle, entre Metz, Thionville et Luxembourg, se situe un havre tout de vert et de bleu. Bleu pour les quatre cours d'eau qui y serpentent, vert pour les nombreuses forêts et les quatre vallées qui le composent. Rajoutons des couleurs de tuiles et de pierres pour ses vingt-six villages, tous authentiques et forts en patrimoine. Tels sont les principaux traits de caractère de la Communauté de communes de l'Arc Mosellan. Mais sa personnalité ne s'arrête pas là.

    Pour les amoureux de la nature, ce territoire est également un formidable lieu de rencontres avec la faune et la flore. Oiseaux à scruter, insectes variés, mammifères diurnes et nocturnes, orchidées remarquables, fleurs en tout genre... Les promenades se font découvertes.

    Découvertes humaines aussi. Civilisations, guerres et industries passées nous ouvrent les sentiers de la mémoire : vestiges comme le rocher des Nonnensfeld, important ouvrage du Hackenberg, fours à chaux... Au plus près des villages, de nombreux bildstocks et autres croix monumentales peuplent les chemins, les décorent d'autant de saints personnages emblématiques.

    Eglises anciennes, fermes, châteaux et moulins viennent à leur tour apporter un cachet d'originalité à une région foisonnante de richesses patrimoniales et environnementales.

    On aimerait que chaque Communauté de communes lorraine vante aussi agréablement ses villages et bourgs.

     

    ‡ L'Arc Mosellan par monts et merveilles, Audrey Krommenacker, éditions Serpenoise, 2011, 135 p., ill. (24 €).

  • Bleurville : l'ensemble Arumbaya en concert à l'abbaye Saint-Maur

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  • A Luxembourg, "La petite parade" d'Olivier Dartevelle

    Si vous voulez retrouver votre âme d'enfant... Olivier Dartevelle vous attend à la cinémathèque de Luxembourg le 29 janvier à 20h30 et le samedi 29 janvier à 16h00 ou 18h00. Pour "la petite parade" de L. Starewitch (1928) avec l'orchestre philharmonique du Luxembourg.

     

    olivier dartevelle.jpgRappelons qu’Olivier Dartevelle est originaire de Claudon (Vosges) et participe depuis plusieurs années à l’organisation de concerts dans le cadre des Ballades musicales dans l’Ouest Vosgien.

     

    Après les succès des années précédentes, ‘ login:music ’, le département éducatif de l’OPL, et la cinémathèque invitent de nouveau les enfants et leurs parents à vivre une passionnante aventure ciné-musicale par le biais d’un ciné-concert animé, les 29 et 30 janvier.

     

    Cette séance est consacré à l’art du ‘ Stop Motion ‘, technique de l’image par image qui permet de reproduire le mouvement. Elle consiste à prendre une photo de chaque position de l’objet immobile, et c’est la succession rapide des images lors de la projection qui donne l’illusion du mouvement.

     

    La séance présentée par Nadine Kauffmann comprend deux films, ‘ A Grand Day Out with Wallace and Gromit ‘ (1989) ainsi que  ‘ La petite parade ‘ de Ladislas Starewitch, inspiré du conte d’Andersen, ‘ Le petit soldat de plomb ‘. Le réalisateur franco-russe Ladislas Starevitch, considéré comme le ‘ magicien ‘ du film, est le pionnier du film de ‘marionnettes en stop motion’. ‘La petite parade’ a été réalisé en 1928. C’est un film muet qui est sonorisé pour l’occasion par une musique d’Olivier Dartevelle, qui dirige également les musiciens de l’OPL, ses collègues, puisque le compositeur est clarinette-solo de l’orchestre.

     

    Olivier Dartevelle dit à propos de sa musique qui est déjà sa troisième composition pour un film muet : "J’ai choisi d’utiliser une illustration musicale ‘collant’ le plus possible aux images. (…) Je me suis bien amusé à donner une vie sonore à tous ces personnages, à tous les animaux qui peuplent la petite parade. J’espère qu’il en sera de même pour les musiciens et les spectateurs !"

     

    A la suite de plusieurs concerts scolaires, des séances publiques ont lieu le vendredi 29 janvier à 20h30 ainsi que le samedi 30 janvier à 16h00 et 18h00 à la Cinémathèque de Luxembourg.

     

     

    >> Réservation : Luxembourg Ticket

    www.luxembourgticket.lu

    ticketlu@pt.lu

  • Le cimetière de Marville (Meuse) proposé au patrimoine mondial de l’Unesco

    Le cimetière de Marville, dans le nord meusien, se classe deuxième au palmarès Téléloisirs des plus belles nécropoles françaises, derrière son homologue parisien du Père-Lachaise. Aujourd'hui, les Meusiens veulent promouvoir ce site d'une grande beauté au patrimoine mondial de l'Unesco.

     

    cimetière marville.jpgPosé sur un promontoire entre la vallée de l'Othain, les ruisseaux du Chut du Moulin et du Crédon, le village de Marville, à l'extrême nord du département de la Meuse, est aujourd'hui pratiquement oublié et peu connu du public car trop éloigné des grands axes de communication. Oublié et peu connu sauf des amateurs de toutes nationalités qui connaissent la valeur historique, artistique et symbolique du patrimoine architectural du village et de sa nécropole, le cimetière Saint-Hilaire.

     

    Le site de Marville est connu depuis la plus haute Antiquité mais son histoire devient plus précise au 12ème  siècle lorsque Thiébaut Ier de Bar (qui gouverne de 1189 à 1214) affranchit la communauté de Marville. Celle-ci peut alors s'administrer elle-même. Thiébaut ayant épousé la comtesse Ermesinde, héritière du Luxembourg, Marville et « les terres communes » (environ 70 villages et hameaux alentour) sont placés sous la co-souveraineté des familles de Bar et de Luxembourg. Une aubaine pour le développement de la ville à la frontière de plusieurs États. Les deux comtes y règlent les litiges en appel lors des Assises ou « Grands jours de Marville ». Grâce à cette double appartenance, la ville bénéficie du XIIIème au XVIème siècle d'une totale neutralité militaire. Ce statut privilégié sans doute unique à l'époque permet de protéger les nobles et les riches marchands qui font construire par des architectes de renoms leurs hôtels particuliers superbement décorés. Ils font édifier des églises, construisent des chapelles remarquables, passent commandes à des artistes de talent dont les oeuvres restent gravées dans la pierre.

     

    pieta cimetière marville.jpgUne simple visite du village permet aujourd'hui encore d'admirer ce patrimoine unique comme l'élégante loggia de la maison du chevalier Michel, les façades de la Grand-place et ses portails richement ciselés, l'église Saint-Nicolas, sans parler des caves, des jardins...

     

    Marville est aussi connue pour son église et son cimetière Saint-Hilaire classés Monuments Historiques. En raison de sa double prévôté, Marville accueille une classe d'officiers ducaux enterrés ici représentant d'abord des prévôtés luxembourgeoise et barroise puis luxembourgeoise et lorraine. Mais la période la plus faste en matière de création de monuments correspond à la période hispano-lorraine c'est-à-dire de la fin du XVème au milieu du XVIIème siècle. Sculpteurs ou simples tailleurs de pierre vont ériger des stèles funéraires pour les défunts des grandes familles marvilloises. Des milliers de pierres tombales, véritables oeuvres d'art aussi originales les unes que les autres représentant des thèmes divers : la religion, la famille, le donateur...

     

    ossuaire marville.jpgOn remarquera l'édicule qui abrite un groupe de la Vierge de Pitié et la statue assise du Christ du Jugement dernier. Édifie en 1484, ce monument constitue l'un des temps forts de la visite du cimetière : il illustre de thème de la mort et de la résurrection. A voir encore, le Christ aux liens, la stèle aux Douze apôtres, dont un emplacement vide symbolise celui du traître Judas... Autre thème des tombes : celui de la nature plus forte que la mort.

     

    Enfin, le cimetière de Marville est mondialement connu pour son ossuaire où sont conservés plus de 40.000 crânes et os longs avec cette inscription qui doit faire réfléchir le commun des mortels sur ses fins dernières : « Nous avons été comme vous / Vous serez comme nous / Priez pour nous. »…

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.11.09]

     

  • L'église des Cordeliers des Thons sous le charme d'Olivier Dartevelle

    Olivier Dartevelle, pianiste et compositeur de talent, a, une fois de plus, émerveillé les mélomanes venus nombreux dans l’ancienne église franciscaine Notre-Dame des Anges des Thons, dans le Sud-Ouest vosgien.

     

    Les musiciens placés sous la direction d’Olivier Dartevelle ont interprété des œuvres de Schubert, Pierné, Ibert et Schostakovitch.

     

    En seconde partie, le public a pu apprécier une création originale d’Olivier Dartevelle : deux contes d’Andersen, « Le vilain petit canard » et « Le costume neuf de l’Empereur ».

     

    En préambule à la soirée musicale, Jean-François Michel, président de Saône-Lorraine, a présenté l’histoire du couvent des Cordeliers des Thons.

     

    Le site était magnifiquement mis en lumière par Dominique Petit.

     

    Un grand merci à l'association des Balades musicales et à son président, Jean-Marc Lejuste, pour sa riche programmation et le choix des sites d'accueil de la saison 2009 (Darney, Bleurville, Saint-Ouen-les-Parey, Les Thons).

     

    Quelques clichés de cette soirée musicales sous les voûtes gothiques de Notre-Dame des Anges pour revivre ces instants d'éternité… musicale...

     

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    [clichés H&PB]
  • Publication des actes du colloque sur "Lorraine, Luxembourg et Pays Wallons. Mille ans d'histoire"

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    Les Annales de l'Est publient les actes du colloque qui s'est tenu les 22 et 23 février 2007 au Conseil régional de Lorraine. Ce colloque, organisé par le Comité d'Histoire Régionale, était consacré aux relations entre la Lorraine et les territoires frontaliers du Luxembourg et des Pays Wallons.

    La Lotharingie, vaste espace né à la fin du IXème siècle, s'étendait de la mer du Nord aux Alpes. Cet espace politique aux frontières sans cesse mouvantes définissait des pays aux destinées parallèles, espace culturel aussi, traversé d'influences divers venues de France, de l'Empire germanique, de l'Italie et même d'Espagne.

    Notre région Lorraine ne peut ignorer ses voisins du nord et de l'est, qui sont aussi ses parents. Plus de mille années de contacts, mais aussi de progressive autonomisation et d'individualisation de notre Lorraine ne pouvaient que la marquer durablement. S'interroger sur les liens entre la Lorraine, le Luxembourg et la Wallonie permet donc de souligner les éléments d'un héritage collectif, diversement recomposé par chacune de ces entités. C'est notre identité commune qui est ici en question.

    Au sommaire de ce numéro spécial des Annales de l'Est (non exhaustif) :

    - naissance et essor du comté de Luxembourg

    - Jean l'Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg et de Lorraine

    - la principauté barroise face au Luxembourg au XIVe siècle

    - Le Téméraire, adversaire commun de Liège et du duché de Lorraine

    - la métallurgie et la verrerie : deux secteurs industriels communs à la Lorraine et aux pays wallons du XIIe au XVIIe siècle

    - la mainmise française sur les places fortes du sud Luxembourg (Yvois, Montmédy, Damvillers, Thionville)

    - Notre-Dame du Luxembourg : le rayonnement d'un sanctuaire

    - les relations économiques du Barrois et des Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège (1750-1820)

    - le Luxembourg dans le diocèse de Metz (1801-1823)

    - de l'Austrasie à Sarre-Lor-Lux : la Grande Région, une entité historique ?

     

    Prix de vente de ce numéro spécial : 23 €

    A commander à l'Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences historiques - 1 place Godefroy-de-Bouillon 54000 Nancy