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paysan

  • François Guillaume, un paysan au coeur du pouvoir

    Témoin des bouleversements de l'après-guerre, acteur du syndicalisme agricole et politique du demi-siècle écoulé, enfant formé à la dure éducation familiale et aux valeurs chrétiennes, François Guillaume, né à Ville-en-Vermois, à proximité de Saint-Nicolas-de-Port, se voyait promis dès son plus jeune âge à un destin d'agriculteur dans une France rurale immobile qui semblait se satisfaire de la paix des champs.

    Le second conflit mondial en a décidé autrement, libérant à son terme les jeunes générations de la pesanteur des traditions agricoles, de la soumission au patriarche, de la tutelle des notables locaux.

    Cet ouvrage, à la fois mémoire et témoignage, est une ode à la terre de ses ancêtres et à ses paysans. Il y a du Barrès dans les propos de François Guillaume qui fait corps avec sa terre du Vermois. Le livre multiplie les anecdotes, les portraits de personnages hauts en couleur de la Lorraine et de la France profonde, décrit les rencontres avec des hommes qui ont marqué leur époque et l'histoire - de Gaulle, Pompidou, le pape Jean-Paul II, le roi Juan Carlos d'Espagne, Houphouët-Boigny, Bourguiba, Diouf... - et avec d'autres en charge des affaires de l'Etat - Chirac, Giscard d'Estaing, Mitterrand, Sarkozy...

    Le témoignage de l'auteur est une illustration probante de l'émancipation paysanne au cours des Trente Glorieuses, un exemple abouti d'ascension sociale qui a fait, par la voie syndicale, du jeune paysan lorrain un ministre de l'Agriculture.

    Dans l'arène politique dont il raconte la face sombre, il dénonce les intrigues, les coteries, les dérives coupables, les ambitions injustifiées qui écartent souvent les meilleurs et stérilisent le débat démocratique. Il jette ainsi une lumière crue sur les raisons du déclin de la France et ouvre des chemins vers un nécessaire redressement du pays.

    Paysan dans l'âme, homme d'action et de conviction chrétienne, François Guillaume, témoigne de son engagement au service du bien commun et trace la voie du renouveau, convaincu de la permanence de la mission universelle de la France.

     

    ‡ Un paysan au cœur du pouvoir, François Guillaume, éditions De Borée, 2015, 424 p. (21 €).

  • Les paysans 1870-1970

    paysans.JPGEntre 1870 et 1970, les paysans français ont vécu une révolution sans précédent. En quatre générations tout à changé. En 1900, près d'un Français sur deux travaillait dans les champs. Aujourd'hui, les agriculteurs sont moins de 500 000, mais ils nourrissent 65 millions d'habitants et exportent dans le monde entier.

    Plus de 300 témoignages et documents inédits sur le monde rural. Mémoires et journaux intimes, agendas, lettres, plans d'exploitation, livres de comptes, réclames, mode d'emploi de matériel, almanachs, photographies de famille... Autant de témoignages d'existences laborieuses, souvent rudes, mais toujours riches en relations humaines, permettant d'apprécier un siècle de mutations de la France agricole.

    Textes, souvenirs et documents, ces traces d'histoire constituent des archives vivantes et uniques. Grâces à elles, le passé agricole de notre pays ressurgit avec une force exceptionnelle.

     

    ‡ Les paysans 1870-1970. Récits, témoignages et archives de la France agricole, Philippe Madeline et Jean-Marc Moriceau, Les Arènes éditions, 2013, 112 p., ill. (19,80 €).

  • Vaudémont : la Ferme Duval, maison patrimoniale du Saintois

    Vaudémont_ferme Duval_2012 033.jpgAu coeur du Saintois, à Vaudémont - à une portée d'arquebuse du sanctuaire de Notre-Dame de Sion - la maison patrimoniale de la Ferme Duval (XVIIe-XVIIIe s.) propose aux visiteurs un habitat lorrain traditionnel reconstitué et, par ailleurs, retrace la place de l'histoire du comté de Vaudémont dans l'histoire de la Lorraine.

    La partie habitation ouvre sur le quotidien du paysan lorrain du XVIIe siècle jusqu'aux années 1960. On visite avec plaisir la cuisine, la belle chambre ou poêle, la chambre du fond et la chambre à four.

    les écurie, étable, grange et remise attenantes abritent des expositions permanentes dédiées aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine, à Maurice Barrès et aux vestiges Renaissance dans le Saintois. On y découvre également maints objets agricoles : éléments de laiterie, bascules, caisse à cochon, réduits à cochons, boisseau, harnachements, coupe-racines, moulins divers, etc.

    Profitez de cet été pour vous replonger dans la vie quotidienne de nos paysans lorrains des siècles passés !

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    La cuisine

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    La belle chambre

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    La chambre à four

     

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    Dans l'ancienne étable

    [clichés : © H&PB]

     

    La Ferme Duval - Maison patrimoniale, 2 rue du Pressoir à Vaudémont (30 km sud Nancy) est ouverte au public le dimanche, de mai à octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Accès libre. Contact : contact@fermeduval.com

  • Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ou l'enfance et éducation d'un paysan au XVIIIe siècle

    jamerey duval.jpgDocument unique sur le malheur paysan et la vie dans les campagnes au XVIIIe siècle, les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ont été écrits par un fils de paysan qui a connu, dans son enfance orpheline, la faim, le froid et la misère. C'est un témoignage paysan et non sur les paysans, rendu possible parce que le jeune Valentin apprendra à lire et à écrire au hasard d'un séjour chez des religieux et que, protégé du duc de Lorraine dont il deviendra le bibliothécaire, il ira étudier à l'université jésuite de Pont-à-Mousson.

    C'est l'histoire aussi d'une enfance misérable, d'une lente émergence de la peur, de la superstition et de la faim vers le savoir, la culture, le bonheur. Tout en dénonçant une noblesse égoïste et enfermée dans la défense de ses privilèges, Valentin Jamerey-Duval donne les preuves de son appartenance au monde intellectuel intégré grâce au soutien d'hommes de la cour du duc de Lorraine.

    Bourguignon de naissance, il fuit son enfance malheureuse en se fixant en Lorraine, au hasard de sa vie errante. Berger dans les Vosges, il est recueilli par des ermites de Deneuvre qui lui permettent d'accéder à l'instruction. En 1716, à l'occasion d'une rencontre avec le duc Léopold, ce dernier le prendra sous sa protection. Poursuivant son instruction, Léopold lui confie sa bibliothèque. En 1737, il suit le duc François III devenu grand-duc de Toscane où il s'occupe du transfert de la bibliothèque de Lunéville. Puis ce sera le Cabinet des médailles et monnaies viennois lorsque François-Etienne de Lorraine devient l'empereur François Ier de Lorraine-Habsbourg. Jamerey-Duval décède à Vienne en 1775.

     

    >> Valentin Jamerey-Duval. Mémoires. Enfance et éducation d'un paysan au XVIIIe siècle, Jean-Marie Goulemot (présentation par), éditions Minerve, 2011, 326 p. (24 €).

  • 412ème foire de Poussay les 23 et 24 octobre 2010

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    [Le Paysan Lorrain, n° 2232]

  • Jean Robinet, l’écrivain paysan, s’en est allé

    Nous n’avons pas eu connaissance du décès de Jean Robinet, survenu en mai dernier. Il est parti discrètement, comme il avait vécu durant sa longue vie de labeur et d’écriture. Histoire & Patrimoine Bleurvillois lui rend hommage en cette fin d’été, saison que notre paysan écrivain appréciait entre toutes.

    jean robinet.jpgJean Robinet est disparu le 13 mai 2010 à l'âge de 97 ans dans son village de Saint-Broin-le-Bois (Haute-Marne), posé sur le plateau de Langres. Pendant une trentaine d'années, Jean Robinet avait signé ses chroniques hebdomadaires dans Le Bien Public, quotidien de Dijon. Leur titre était déjà tout un programme : Paysanneries.

    Ce paysan qui n'avait fréquenté que l'école communale avait décroché le prix Sully – Olivier-de-Serres en 1945, à son retour de captivité, pour son premier roman intitulé Compagnons de labours, écrit en captivité sur du papier d'emballage ! Plus de trente autres ouvrages suivront.

    Président fondateur des écrivains paysans en 1972, il avait reçu le prix de la Paulée de Meursault en 1957. Dans l'une des interviews qu'il avait accordées au Bien Public, il expliquait en 1990 : « Depuis toujours, les paysans ont été floués, mais toutes les jacqueries ont été inutiles. »

    Le musée d'Art et d'Histoire de Langres lui avait consacré une exposition en 1999, intitulée La plume et la charrue. Jusqu'au bout, il devait défendre ses convictions et son attachement à la terre. C'est ainsi qu'il signait il y a deux ans encore, ses dernières chroniques, intitulées « Rustiques », dans Le Journal de La Haute-Marne et « Le Terroir » au Républicain lorrain.

    Jean Robinet était très populaire en Lorraine. Plusieurs de ses œuvres ont été illustrées par Jean Morette.

    Jean Robinet publie ses premiers textes dans La Haute-Marne Libérée, à la fin des années 50, avant que Victor Demange, le fondateur du Républicain Lorrain, ne lui ouvre les colonnes de son journal. Il honorera, durant près d’un demi-siècle, ce rendez-vous hebdomadaire avec ses lecteurs lorrains. « Je n’ai jamais manqué une chronique ! », confiait-il fièrement à un journaliste du quotidien de Metz, à l’heure de poser la plume, abandonné par ses forces, en janvier 2010. Durant toutes ces années, il fera partager son amour du terroir, devenant le chantre de la ruralité et des valeurs qui lui sont attachées. En témoignent plusieurs milliers de chroniques et une trentaine d’ouvrages si souvent récompensés de cet autodidacte sensible, dont la richesse du vocabulaire et la maîtrise de la syntaxe feraient bien des envieux chez les bacheliers du XXIe siècle.

     

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    « J’ai eu une vie dure, difficile mais j’ai eu une vie heureuse. »

    jean robinet écrivain paysan.jpgIl y a un peu plus d’un an, déjà très affaibli, Jean Robinet accordait une ultime interview au Journal de la Haute-Marne, quelques jours avant la présentation d’une nouvelle version de “La plume et la charrue”, exposition-hommage à son œuvre, présentée en avril 2009 à la médiathèque de Nogent-en-Bassigny. Il parlait de sa vieillesse choyée, il parlait de son émotion vis-à-vis de ses sept enfants qui ne se trouvaient jamais très loin de lui. Le père est aujourd’hui parti. Jean Robinet est décédé à son domicile à l’âge de 97 ans, dans sa petite maison de Saint-Broingt-le-Bois qui a abrité durant de très nombreuses années les longs silences nécessaires à son écriture. Rien ne prédestinait ce fils de petits paysans de Haute-Saône à prendre un jour la plume, lui qui souffrait d’une véritable « famine intellectuelle » du fait de ne pas être allé assez longtemps à l’école. A l’âge de 12 ans, le voilà parti aux champs, creusant, dans les pas de son père, son tout premier sillon. Nous sommes en 1925. C’est en 1938 qu’il épouse Gabrielle Collinot, issue d’une famille de modestes cultivateurs de Viévigne, en Côte-d’Or. Puis, c’est la guerre, la mobilisation générale et quelques mois plus tard la captivité pour Jean Robinet, prisonnier en Silésie.

    Une bibliographie très nourrie

    jean robinet RL.jpgC’est là, où pour s’évader, il prend la plume et fonde avec quelques camarades, dont René de Obadia qui deviendra académicien, un cercle littéraire clandestin qu’ils baptiseront “L’autre silence”. Jean Robinet écrit des poèmes mais couche surtout sur du papier d’emballage ce qui deviendra son tout premier ouvrage : “Compagnons de labour”. A la Libération, il découvre que son manuscrit a reçu un prix du ministère de l’Agriculture et que Flammarion souhaite l’éditer. Mais ce qu’il ne savait pas encore, c’est que “Compagnons de labour” serait le premier ouvrage d’une œuvre littéraire très nourrie qu’il a généreusement alimentée tant que ses forces le lui ont permis. Jean Robinet aura écrit pas moins de 36 ouvrages, quelques romans dont il était le plus fier comme “Le grain sous la meule”, qu’il disait volontiers « engagé ». Mais Jean Robinet, c’était aussi pour une présence hebdomadaire dans Le Journal de la Haute-Marne d’une fidélité sans faille. Pendant près de 60 ans, l’écrivain-paysan, le plus connu en France, a fait partager ses émotions dans sa chronique intitulée “Rustiques”. Pas natif de Haute-Marne, il était néanmoins tombé amoureux de cette terre dès son arrivée en 1949, où il loue pour la première fois une petite ferme abandonnée à Saint-Broingt-le-Bois.

    « Terre haut-marnaise, parcelle du beau pays de France, où qu’on te voie l’on ne peut que t’aimer et, si l’on sait te comprendre, on sent que même aujourd’hui tu vis intensément. » Voilà ce qu’écrivait Jean Robinet dans La Haute-Marne libérée du 7 janvier 1950. Son décès laisse le monde paysan orphelin et celui des lettres en deuil. « Heureux celui qui, à l’heure de sa mort, se retournant, peut se dire que toute sa vie a été un chemin de cœur. »

    La bibliographie

    C’est à Saint-Broingt-le-Bois, entre Longeau et Champlitte, entre Haute-Marne et Haute-Saône, que Jean Robinet a exercé toute sa vie ce qu’il considérait être son vrai métier, paysan. Nul doute que ses livres ont donné des lettres de noblesse au travail de la terre et à la proximité des animaux. Des livres dont certains sont introuvables, dont les éditeurs ont disparu. D’autres, les fondateurs (“L’autodidacte”), les emblématiques (“La Rente Gabrielle”) ont été réédités.

    Voilà, pour les amateurs, quelques références des ouvrages majeurs de Jean Robinet :

    Editions Dominique Guéniot : “La Vingeanne pas à pas” ; “Quand Jean Robinet nous conte” ; “Les maîtres du Saule”.

    Editions Flammarion : “Compagnons de labour” ; “Les grains sous la meule” ; “Les paysans parlent”.

    Editions Le Pythagore : “Le vin du Tsar” ; “La maldonne” ; “Mont-Cierge” ; “La Rente Gabrielle” ; “L’autodidacte” ; “Les mémoires d’une belle encornée” ; “Le sang dépassé” ; “D’une autre semence”.

     

    [sources : Le Bien Public, Le Journal de la Haute-Marne, Le Républicain lorrain]

  • Fort comme un boeuf

    Toute sa vie, dans les forêts du Val d'Ajol (Vosges), René Jacquot a débardé avec des boeufs, au rythme lent des attelages. l'avènement du tracteur a tué son métier.
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    [Vosges Matin | 15.12.09]

  • Patrimoine de Vaudémont : le devenir d’une ferme lorraine traditionnelle

    L’analyse des entretiens menés auprès des acteurs locaux concernant l’animation d’une ancienne ferme lorraine à Vaudémont a été rendue publique.

     

    « Un travail d'analyse des plus complets » : tel est le constat des acteurs du développement local invités à prendre connaissance des conclusions du stage effectué par Stéphanie Copine, stagiaire de Nancy-Université-formation continue (CUCES), au sein de l'équipe départementale du site de Sion. Un stage réalisé dans le cadre de sa formation préparatoire au diplôme d'opérateur de développement local. Une amorce de réponse aux multiples questions qu'avait engendrées l'achat par le conseil général de la ferme Vautrin à Vaudémont.

     

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    Ferme Vautrin à Vaudémont

     

    Les contacts pris auprès des différents élus, opérateurs socio-économiques et personnes ressources ont conduit la stagiaire à proposer un certain nombre d'animations, de constats, d'actions classées par thèmes : idées générales, les publics concernés, la vie rurale et l'environnement, les aspects sociopolitiques, l'architecture, la culture et le terroir. Une multiplicité de thèmes qui néanmoins ont des points communs. Ainsi, la ferme sera un lieu d'accueil et de brassage culturel, un besoin de rassemblement émergeant des différents contacts. L'idée étant d'en faire un lieu pédagogique pour jeunes, élèves de tous âges, mais aussi des touristes avec une idée : « Ne pas se substituer à l'existant, être en complémentarité avec les acteurs locaux ».

     

    D'où la présence de responsables d'associations comme l'APAVA, qui assure la promotion de Vaudémont, ou les Foyers ruraux, ou encore la Maison du tourisme en Pays Terres de Lorraine qui se sont montrés fort intéressés par les propositions comme l'idée de montrer une maison rurale se projetant vers l'avenir avec une place pour la culture vivante. Et, compte tenu « des expériences difficiles de ce genre de structures, il ne faut pas en faire un écomusée ».

     

    Une telle multiplicité de propositions nécessitera un choix qui sera fonction de la thématique générale que l'on dédiera au site. Et certainement de l'aspect financier.

     

    Toujours est-il que dès à présent on peut penser qu'à la suite des réflexions des participants, l'on n'ira pas vers un tourisme de masse mais « l'on préférera un tourisme respectueux à l'adresse de personnes intéressées par les vieilles pierres, le calme, l'histoire, la nature, la gastronomie ». Tant il est vrai que certains ont souhaité utiliser les lieux pour assurer la transmission du savoir-faire des ancêtres des lieux comme la gastronomie avec l'organisation de séances d'initiation à la cuisine de nos grands-parents. Ou encore comprendre l'architecture de l'époque. Mais aussi créer des événements culturels.

     

    La présentation de Stéphanie Copine s'est poursuivie avec la projection d'une carte recensant les différents points forts touristiques à 5, 10, 15 et 30 km de la colline de Sion. C'est dire que la Ferme Vautrin pourra s'intégrer dans différents circuits touristiques avec cette idée de complémentarité de l'existant.

     

    Une multitude de propositions qui sera intégrée dans les travaux de rénovation de la bâtisse qui est un véritable témoin de la vie rurale traditionnelle aujourd'hui disparue. Une rénovation qui est déjà sur les rails ainsi que devait l'annoncer le conseiller général en charge du site de Sion : « Les travaux du couvert et des murs vont démarrer. Ils seront confiés à des entreprises locales au savoir faire reconnu ». Une nouvelle vie pour la ferme Vautrin commence.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.02.09]