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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 171

  • Vittel : causerie sur les "désordres dans les ordres" ou les voeux monastiques dans le diocèse de Toul avant 1789

    Le Cercle d’étude de Vittel et de sa région

     

    vous invite à la conférence de Jean-Marc Lejuste

     

    jeudi 18 mars 2010 à 20h30

    au Centre Culturel de l’Alhambra de Vittel

     

     

    « Désordre dans les ordres :

    réclamations contre les voeux monastiques dans le diocèse de Toul sous l’Ancien Régime »

     

     

    tiercelins.jpgLe 12 janvier 1711, un jeune homme originaire de Bourmont (Haute-Marne actuelle) et âgé de 22 ans, croupit sous l’escalier du couvent des Trinitaires de Lamarche, dans ce qui s’apparente à une prison.

     

    Le 5 septembre 1751, c’est en pleurs que le novice François Pierson rentre dans l’église du noviciat des chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur de Pont-à-Mousson.

     

    Le 13 novembre 1758, c’est sous la menace d’un bâton que Nicolas Benoit Drouot originaire de Raon-l’Etape (Vosges) franchit les portes du couvent des Tiercelins de Nancy.

     

    Quel crime a donc commis le premier ? Quel drame se joue chez les deux suivants ?

     

    C’est ce que vous propose de découvrir Jean-Marc Lejuste, doctorant en Histoire Moderne au Centre de Recherches Universitaires d’Histoire Lorraine à Nancy, au cours d’une soirée consacrée au thème méconnu des réclamations contre les voeux monastiques. A partir des trois exemples cités plus avant et de quelques autres, Jean-Marc Lejuste vous invite à plonger dans le monde des novices et des drames qui pouvaient se jouer derrière les murs des monastères.

     

    Un aspect passionnant de la vie religieuse en Lorraine d’avant la Révolution qui ouvre la réflexion sur la société d’Ancien Régime, sur les moyens utilisés par les ordres religieux pour recruter et sur les procédures complexes imposées aux récalcitrants pour casser des voeux monastiques prononcés hors de tous cadres légaux.

     

    Grâce aux très riches dossiers de la justice de l’évêché de Toul, Jean-Marc Lejuste vous fera partager ses premières découvertes et ses premières conclusions dans le cadre du diocèse toulois.

     

     

    Entrée libre

  • Lorraine : quelques idées reçues... à combattre !

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    [Vosges Matin | 22.02.10]

  • Le pillage archéologique : l'exemple de la Haute-Saône

    pillage archéologique.jpg
    [Vosges Matin | 24.02.10]

  • Bleurville : un mécène suisse pour l’abbaye Saint-Maur

    On devrait plutôt parler d’une bienfaitrice. Puisque les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu le plaisir de recevoir en décembre dernier un courrier d’une ressortissante helvétique qui proposait tout bonnement de faire « quelque chose » pour Saint-Maur !

     

    Katia Zimmermann.JPGIl faut préciser que notre bonne dame avait visité l’abbaye bénédictine en 2008 et avait constaté le criant besoin d’espèces sonnantes et trébuchantes de l’association qui doit faire face à de travaux d’entretien et de restauration fort coûteux…

     

    Cependant, que l’on se rassure, il ne s’agit pas d’une vieille tante suisse qui aurait un important héritage à léguer à l’association bleurvilloise. Non, les choses sont plus simples. Et aussi plus modestes !

     

    Mme Katherine Zimmermann, une alerte sexagénaire, est membre d’un groupe qui reconstitue des scènes de la vie quotidienne d’une cité rauraco-romaine (et non pas gallo-romaine, parce qu’en Suisse, c’était la peuplade des Rauraques qui occupait le territoire avant la conquête romaine) et qui organise des animations dans la région de Zurich.

     

    lampe à huile gallo-romaine.jpgDonc, à l’occasion de l’exposition sur les gallo-romains en Saône Lorraine présentée à l’abbatiale Saint-Maur l’été prochain par les Amis de Saint-Maur et l’association Saône-Lorraine, Mme Zimmermann se propose de fabriquer gracieusement des reproductions d’objets de la vie courante utilisés par les romains qui colonisèrent nos régions du Nord-Est de l’Europe. Il s’agit notamment de splendides lampes à huile. Notre artiste suisse décore ces objets originaux avec des illustrations typiquement romaines : c'est ainsi qu'une série de lampes proposée à l'abbaye l'été prochain sera ornée du "fameux" lion gallo-romain découvert à Bleurville au XIXe siècle lors de la construction de l'école enfantine. Mais aussi d'une représentation d'un cheval-poisson, sculpture découverte à Attigny et exposée au musée archéologique de l'abbaye.

     

    K. Zimmermann.JPGCes objets réalisés en terre cuite seront proposés aux visiteurs de l’exposition. Les fonds recueillis seront bien entendu affectés à la restauration de l’ancienne abbatiale.

     

    Nul doute que ces sympathiques lampes à huiles romaines connaîtront un vif succès auprès des visiteurs de l’abbaye. D’autant plus que notre bienfaitrice suisse possède d’autres cordes à son arc : elle crée également des magnets inspirés de la vie de nos lointains ancêtres gallo et rauraco-romains, mais aussi des poteries et autres ustensiles domestiques fort prisés de nos ancêtres. Et qui intéresseront sûrement nos visiteurs et les collectionneurs !

     

    [clichés : K. Zimmermann et H&PB]

  • Le général d'Empire vosgien Humbert et Haïti

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    [Vosges Matin | 20.02.10]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains : de nouveaux vitraux pour la chapelle

    manufacture bains.jpg
    [Vosges Matin | 22.02.10]

  • Ephéméride johannique

    L'année 2010 est marquée par le 101ème anniversaire de la béatification de sainte Jeanne d'Arc et par le 90ème anniversaire, le 2 mars, de sa proclamation de patronne secondaire de la France par le pape Pie XI.

     

    ste jeanne d'arc.jpgVoici ce que déclarait Pie XI dans sa lettre apostolique Galliam, Ecclesiæ filiam primogenitam du 2 mars 1922 : « [...] De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après Notre suprême autorité apostolique, concédant également, tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne. [...] »

     

  • Verdun : les carmélites ne fabriqueront plus d’hosties

    Arrêter la production d’hosties. Un choix difficile, effectué la mort dans l’âme et vécu comme un crève-cœur par la communauté des carmélites installée à Verdun depuis 1923. Une décision pourtant qui s'est imposée.

     

    fabrique hosties.jpgAvoir une activité semi-industrielle et commerciale n’est pas dans l’essence de l’engagement des carmélites, pourtant la production d’hosties était dans la culture des sœurs de Verdun.

     

    Une page s’est donc tournée dans l’ancien monastère des Clarisses. « À la suite d’un décès et à des accidents de santé, nous n’avons plus la main d’œuvre pour faire tourner nos deux SARL : ‘Tishbé’, spécialisée dans la fabrication de pain d’autel, et ‘Plumlaine’, spécialisée dans les couettes, oreillers, couvertures à l’ancienne... Il nous a donc fallu choisir. Nous avons mis le temps et, finalement, c’est la fabrication d’hosties que nous avons arrêtée. Ce n’est pas facile car nous faisions des hosties depuis notre arrivée à Verdun et à la fermeture du Carmel de Nancy en 2000, nous avions récupéré les machines pour améliorer notre production », explique la prieure du Carmel, sœur Marie-Josèphe.

     

    Les hosties de Verdun étaient distribuées à tous les fidèles de la Meuse puisque les paroisses se fournissaient au Carmel de Verdun. Mais elles contribuaient aussi à la célébration de l’eucharistie dans des églises bien plus lointaines. Notamment à la Réunion. En février, le stock des hosties de Verdun a été transféré à Benoîte-Vaux et les machines vont prendre la direction du monastère des Clarisses de l’Adoration perpétuelle à Castelnaudary.

     

    Rappelons qu’en Lorraine, les cisterciennes de l'abbaye d’Ubexy, dans les Vosges, fabriquent toujours des hosties qui nourrissent spirituellement de nombreuses paroisses des diocèses de l’Est de la France et bien au-delà également.

  • Vrécourt (Vosges) : un concert de haute tenue

    L'église Saint-Martin a vécu une grande soirée avec plus de 200 personnes qui ont assisté au concert donné après la restauration de l'orgue.

     

    concert_vrecourt.jpgDans son allocution, le président de Vrécourt Patrimoine retraçait la vie de cet orgue en rappelant les paroles de l'abbé Fontaine, à qui nous devons toutes ces informations couchées dans un livre qu'il a écrit après son départ de la commune à la demande de son remplaçant. "Des organistes de bonne volonté (à cette époque les organistes qui se sont succédé sur cet instrument n'étaient que des femmes), se sont chargées de faire parler harmonieusement ce petit orgue. Jamais depuis, il n'est resté muet, et je veux espérer que toujours, il se trouvera dans la paroisse des dames et demoiselles assez amies de la musique religieuse et assez dévouées à leur pasteur pour apporter leur artistique concours à la beauté du chant et des offices de l'église."

     

    Le maire rappelait que la restauration de l'orgue a été possible grâce aux dons de deux villageois et d'une participation du Conseil général à hauteur de 27 %. Il devait saluer le travail des bénévoles de l'association pour le nettoyage et remise en état des boiseries.

     

    En première partie, l'orgue était à l'honneur avec, au clavier, Jean-Michel Gehin, organiste, Christophe Jeannot, le directeur de l'école de musique de Vittel qui était à la trompette et Cédric Bourhaux, professeur à l'école de musique de Vittel qui était au violoncelle. Des œuvres de Vivaldi, Bach, Gounod, Haëndel et Saint-Saens mettaient en valeur cet instrument qui a retrouvé tout son éclat.

     

    Jean-Michel Géhin était très satisfait. "L'orgue est en parfait état. Malgré sa petite taille, il sonne très bien. L'acoustique est un peu sèche et il a moins de puissance vu qu'il y a beaucoup de monde. C'est un bel instrument qui a été très bien restauré." Le public a été conquis par le concert et les villageois étaient heureux de retrouver cet orgue qui a participé à de nombreuses célébrations depuis son installation. La seconde partie de la soirée était consacrée à la chanson française avec la chorale "L'Echo de la forêt" de Darney, placée sous la direction de Jean-Michel Géhin, chef de chœur et pianiste. De jolies chansons de Piaf, Brel, Bourvil, Ferrer ont été interprétées avec beaucoup de sensibilité par les 35 choristes. Un concert digne des plus grandes salles qui a permis à de nombreuses personnes de découvrir une très belle église, un orgue et une association qui souhaite remettre en état tout le patrimoine et surtout continuer à le faire vivre.

     

    [Vosges Matin | 04.03.10]

  • Neige de mars sur Nancy

    L'hiver n'est pas terminé... Il sait nous le rappeler. La Lorraine s'est ainsi réveillée en ce matin du 6 mars sous une pellicule de neige...

    Image de la Place de la Carrière à Nancy, ce 6 mars à 9h30 ...

    Nancy place Carrière 06.03.10.jpg
    Nancy, Place de la Carrière (cliché H&PB)
  • Le saint lorrain de mars : saint Chrodegang

    Chrodegang de Metz, né dans le diocèse de Liège vers 712 et mort à Metz le 6 mars 766, fut évêque de Metz. Il est d’origine aristocratique, d’une famille de la région de Hesbaye, dans l’actuelle Belgique. Il fait ses études à Saint-Trond. Il est élevé à la cour de Charles Martel où il exerce la charge de notaire. Il devient chancelier de Charles Martel en 737. Il poursuit sa carrière à la cour sous Pépin le Bref.

     

    chrodegang.jpgIl devient évêque de Metz, alors capitale de l’Austrasie, le 1er octobre 742. Il contribue à l'essor des monastères dans son diocèse. Il transforme le monastère de Saint-Hilaire en monastère bénédictin et y fait déposer une relique de saint Nabor ce qui – par évolution du langage – lui vaudra au monastère puis à la ville qui se construit autour le nom de Saint-Avold.

     

    Il fonde l'abbaye de Gorze, sans doute entre 747 et 757, qu'il confie en 759 à son frère Gundeland. Dans son église cathédrale, il forme une communauté de chanoines qu'il accoutume à vivre dans un cloître, selon une règle en partie inspirée de la règle de saint Benoît, appelée Regula vitae communis.

     

    C’est probablement à l’occasion d’un voyage à Rome que Chrodegang découvrit le « vieux chant romain ». Il élabore une synthèse de ce chant avec le chant gallican. Il en résulte le chant messin, l’ancêtre du chant grégorien. Il crée la Scola cantorum vers 754. Il convainc Pépin le Bref de faire adopter par le concile de Quierzy-sur-Oise la liturgie romaine.

     

    En 765, il préside à Attigny, dans les Ardennes, une assemblée générale du haut clergé francs, où se retrouvent vingt-sept archevêques et évêques et dix-sept abbés. Il meurt peu après, après avoir gouverné le diocèse de Metz pendant vingt-trois ans.

     

    Sa fête est célébrée au calendrier liturgique de l’Eglise le 6 mars.

     

    Ses reliques sont transférées à l’abbaye de Gorze puis à l’abbaye de Saint-Symphorien de Metz. Elles y furent conservées jusqu'à la Révolution où elles furent dispersées. Il en reste aujourd'hui une partie à la cathédrale Saint-Etienne de Metz.

     

    [source : Wikipédia]

  • Les héritiers de l'Ecole de Nancy

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    [Vosges Matin | 08.02.10]

  • Robert Chambeiron, dernier témoin du CNR

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    [Vosges Matin | 09.02.10]

  • Le Pays des Trois Provinces s'offre aux visiteurs

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    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • Château de Saulxures-sur-Moselotte : "un projet visionnaire"

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    [Vosges Matin | 21.02.10]

  • Darney (Vosges) : le bourg s'expose à Austerlitz

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    [Vosges Matin | 07.02.10]

  • Domremy : dans les pas de la chevauchée de Jeanne d'Arc

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    [Vosges Matin | 13.02.10]

  • La réforme grégorienne : ce qu'elle doit à Léon IX, ancien évêque de Toul

    réforme grégorienne.jpgAu XIe siècle, sur fond de lutte acharnée entre le Pape et l'Empereur, l'Occident connaît une révolution qui bouleversera à jamais son visage : c'est la réforme grégorienne, inspirée du nom du pape Grégoire VII, avec des effets qui durent encore aujourd'hui.

    Mais, ce que l'on sait moins, c'est que cette réforme de l'Eglise et des relations avec l'Empire, a été initiée par le pape Léon IX, Brunon de Dabo, ancien évêque de Toul, entouré de ses collaborateurs lorrains : Frédéric d'Ardenne (futur pape Etienne IX), Adalbéron de Metz, Hugues de Salins, Werri, abbé de Saint-Evre de Toul, Sigefroid, abbé de Gorze.

    Les réformateurs du XIe siècle veulent corriger les moeurs, rrestaurer la discipline monastique et, de manière générale, séparer nettement dans la société les clercs et les laïcs. Ils conduisent à la "Querelle des investitures" (droit de nomination des évêques revendiqué par le pouvoir temporel), marquée par des affrontements violents.

    En voulant trancher la question de l'équilibre des pouvoirs entre deux puissances - l'Empire et la Papauté -, la réforme grégorienne désacralise le pouvoir politique et conduit à un profond renouvellement des élites d'Eglise. Paradoxalement, en séparant le temporel du spirituel, elle participe à l'émergence d'un pouvoir laïc à la tête des sociétés médiévales. Marquant à jamais la Chrétienté latine, l'oeuvre des papes Léon IX, Grégoire VII et Urbain II constitue l'une des matrices du développement politique, religieux et culturel européen.

    Sylvain Gouguenheim rend accessible et lumineux ce lointain passé qui façonne encore aujourd'hui notre présent.

     

    >> La réforme grégorienne. De la lutte pour le sacré à la sécularisation du monde, Sylvain Gouguenheim, éditions Temps Présent, coll. Racines & Ruptures, 2010, 257 p. (18 €).

  • Bussang (Vosges) : la cure de jouvence du Théâtre du Peuple

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    [Vosges Matin | 08.02.10]

  • Behren-lès-Forbach (Moselle) : l’église Saint-Jean-Bosco en restauration

    L’église Saint-Jean-Bosco de Behren-lès-Forbach, un édifice de la seconde moitié du XXe siècle, est fermée depuis la mi-janvier pour un an de travaux.

     

    église st jean bosco behren les forbach.jpgLa rénovation totale du bâtiment cultuel est prévue. Il faut dire que toutes les installations de cet édifice construit dans les années 1960 étaient vétustes. Que ce soit le chauffage, les fenêtres, l’électricité ou encore l’isolation, tout était à refaire, comme dans la plupart de ces bâtiments élevés durant ces « années-béton » où l’on construisait vite sans souci de la durée, donc bien loin de l’esprit des bâtisseurs des églises et cathédrales du Moyen Âge qui s’inscrivaient dans le temps… et qui travaillaient pour la plus grande gloire de Dieu !

     

    Après cette restauration d’un montant de 800.000 euros, l’église Saint-Jean-Bosco retrouvera une plus grande fonctionnalité. Sa consommation de chauffage sera également nettement moins élevée. Outre la rénovation de la façade, un nouvel éclairage, de nouvelles fenêtres, ainsi qu’un nouveau plafond acoustique sont programmés. Un nouveau sol sera également réalisé dans la nef. Bref, le lifting sera complet. Un vrai coup de jeune. Salutaire et nécessaire.

     

    Félicitations aux responsables de ce projet de réhabilitation de ce lieu de culte témoin de la foi des chrétiens du XXe siècle. Les église réalisées durant ce siècle sont tellement peu nombreuses qu’il faut absolument les entretenir régulièrement si l’on veut qu’elles traversent les siècles. A l’image de nos églises romanes des XIe-XIIe siècles toujours debout !

     

    [source : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr et cliché de l'église : http://www.40000clochers.com/Visite.asp]

  • L'histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois en souscription

    Contrairement aux biographies royales ou princières que l’on trouve en abondance, il demeure assez rare que les écrivains s’intéressent à des personnages qualifiés de moindre importance qui jouèrent pourtant un rôle primordial dans l’histoire d’une région. Il est vrai qu’il est plus difficile de mettre en avant une famille ou une personnalité vivant dans un passé lointain dont la renommée ne dépassait pas le cadre local ou régional. Il n’y a donc que peu d’écrits concernant la petite noblesse de province qui fut pourtant actrice dans la construction de la France.

     

    Serocourt vosges.jpgLa région du Bassigny telle que nous la découvrons actuellement dans son écrin de verdure parsemé de forêts bucoliques à travers de magnifiques collines, fut au bas Moyen Age, un lieu sujet à de nombreux conflits en raison de sa situation géographique à la frontière de trois provinces, le Barrois dont elle faisait partie, la Champagne et la Bourgogne. En cette époque troublée, les guerres intestines étaient fréquentes entre les grands féodaux toujours prêts à envahir la contrée voisine afin de conquérir de nouveaux territoires. La ville de Lamarche qui était au centre du Bassigny barrois, fut fondée au début du xiiie siècle en même temps que se développa l’abbaye des Trinitaires. Dès le début, le comte de Bar à qui appartenait cette cité, fit fortifier ce lieu afin de répondre à toutes attaques éventuelles. La défense de la ville était assurée par certaines familles chevaleresques de la région dont principalement celle de Serocourt. Cette noble lignée qui prit le nom de la terre éponyme, fut citée depuis la fin du xiie siècle.

     

    Haimon de Bourbonne et Hauvis, avec l’accord de son épouse Yde, le dit Aubert fit édifier vers 1250 en son village de Serocourt, une maison fortifiée afin de montrer à tous sa préséance en ce lieu. Ce gentilhomme qui fut surnommé plus tard Boullée, était à la fois vassal du sire de Choiseul et du comte de Bar. À son trépas en 1265, son domaine revint de droit à son fils Girard qui, parvenu à l’âge adulte, dut comme son père, effectuer annuellement deux mois de garde au château de Lamarche et dix-huit semaines en celui d’Aigremont. Ce chevalier de Serocourt, cité en 1259 puis en 1287, servit fidèlement Jean Ier de Choiseul de qui il était l’homme lige. Ce dernier qui se rebella contre l’autorité du comte de Bar, fut vaincu par ce puissant personnage. Cela porta atteinte aux Choiseul qui durent plus tard abandonner leurs droits qu’ils détenaient sur la seigneurie de Serocourt, comme cela est évoqué sur un acte de 1325, où Jean Boullée, écuyer, se voit démettre de ses liens de vassalités envers le sire de Choiseul pour n’être plus assujetti qu’au comte de Bar. Cela permit ainsi aux membres de cette lignée d’accéder à des postes honorifiques et lucratifs.

     

    Blason_Darney.pngEn 1347, débutait la guerre de Cent Ans qui opposa la France et l’Angleterre, sinistre conflit qui provoqua misère et désolation au sein de tout le royaume. Les fils de Jean Boullée luttèrent vaillamment contre l’envahisseur anglais et défendirent hardiment la région de Lamarche. En 1358, Girard de Serocourt se vit instituer bailli du Bassigny barrois par Edouard, devenu duc de Bar. La région que Girard administra, comprenait les châtellenies de Gondrecourt, la Mothe, Bourmont, Conflans-sur-Lanterne, Châtillon-sur-Saône et bien sûr Lamarche où il siégea dans la forteresse de cette cité. Il avait sous ses ordres, les prévôts et les sénéchaux de ces lieux, les sergents et les arbalétriers, ainsi qu’une foule d’officiers ducaux demeurant en sa circonscription. En tant que bailli, Girard, levait régulièrement des troupes armées comprenant, outre les personnages précédemment cités, plusieurs gentilshommes résidants en son bailliage eux-mêmes suivis de leurs suites ainsi que des milices composées de bourgeois et de gens à pied venant des villages environnants. Girard aidé de son frère Boulin, lutta toute sa vie contre les bandes de mercenaires qui ravageaient la région. Ce noble personnage eut trois épouses. De la première Adeline, il n’eut pas d’enfant. La seconde, Simonette de Romain-sur-Meuse, qui mit au monde deux fils, lui apporta en dot la châtellenie de ses parents transmise plus tard à sa future progéniture. Enfin, sa dernière femme, Isabelle de Germiny, descendante du trouvère lorrain, Gautier d’Epinal, ne donna le jour qu’à une fille.

     

    Blason_serocourt.pngJean, devenu à la mort de son père seigneur de Serocourt, épousa en 1398, la petite-fille de Geoffroy de Nancy, détenteur du château de Gombervaux, résidence fortifiée encore visible à ce jour. Parvenu à l’âge adulte, ce descendant d’Aubert Boulée qui avait été adoubé chevalier, occupa pendant une brève période le poste prestigieux de bailli du Bassigny barrois et demeura en la ville de Lamarche où il fit procéder à une campagne de restauration de la forteresse et des remparts de cette localité afin de résister aux troupes anglo-bourguignonnes qui avaient commis de multiples méfaits dans la région. Son nouveau suzerain, René d’Anjou, devenu duc de Bar et de Lorraine, fut vaincu en 1431 à la bataille de Bulgnéville par le comte de Vaudémont, puis emprisonné à Dijon par le duc de Bourgogne. Pendant la détention de René, ce seigneur de Serocourt qui lui demeurait fidèle, combattit les Bourguignons en lançant des chevauchées meurtrières à partir des villes de Lamarche et de Langres. Mort en 1436 au cours de l’une de ses expéditions, son fief de Serocourt fut attribué à son fils aîné Girard, le puîné Jean recevant la seigneurie de Romain-sur-Meuse. Seul Regnault, le cadet, fut dépourvu d’un héritage foncier.

     

    Peu de temps après, René d’Anjou, qui avait été libéré après avoir versé une forte rançon, s’en alla pour l’Italie se faire sacrer roi de Naples et de Sicile à la tête de ses nombreux vassaux. Malheureusement, ce prince fastueux fut dépossédé de son héritage par le roi d’Aragon. Revenu en Provence en 1442, il retrouva Jean de Serocourt qu’il avait nommé capitaine du château de Tarascon l’année précédente. Ce gentilhomme qui avait pour armoiries, un écu d’argent à la bande de sable accompagné de sept billettes de mêmes, porta fièrement le blason familial lors des nombreux tournois organisé par son suzerain auquel il participa, dont celui du « pas de Saumur ». Demeurant en Provence dès 1447, Jean se vit seconder dans sa tâche par son frère Regnault, qui occupa la charge de lieutenant de cette forteresse en 1449, poste qu’il conserva jusqu’en 1452, année de son décès survenu probablement à cause de la peste qui décimait une partie de la population de Tarascon. Jean de Serocourt, qui avait été pendant une courte période bailli du Bassigny barrois, repartit en 1458 dans sa région ou il fut nommé capitaine de la ville de Darney. Voyant ses forces décliner, il se retira avec sa femme et ses enfants dans son château de Romain-sur-Meuse.

     

    blason aigremont.gifL’un de ses fils, appelé lui aussi Jean, devint à son tour bailli du Bassigny barrois, charge qu’il garda jusqu’à son trépas. Ce noble personnage marié à Eve d’Anglure, ne put avoir de descendance. Pendant son existence, il avait combattu les ennemis du duché sous les ordres de René II, duc de Lorraine, au coté de son frère Antoine de Serocourt. Il faisait partie des nombreux gentilshommes qui luttèrent contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, tué en 1477 sous les murs de Nancy. La charge de bailli du Bassigny barrois, qu’occupa le seigneur de Serocourt jusqu’en 1522, date de son décès, revint à son neveu par alliance, Humbert de Doncourt, époux de Marie de Gironcourt avant d’être transmis quelques années plus tard à son autre neveu, Jean de Serocourt, sous le règne de François Ier, prince de la Renaissance française. Dès lors, une nouvelle ère vit le jour...

     

    Liste des patronymes cités dans l’ouvrage : d’Aigremont, d’Amance, d’Ambonville, d’Anjou, Anthoine, d’Apremont, d’Aragon, d’Arberg, d’Arcey, Aubertin, d’Auvillers, d’Auxy, d’Avroncourt, de Bar, de Barbazan, Barbier, de Bassigny, Baud, de Baudricourt, de Bauffremont, de Bavière, de Bayer de Boppart, de Beaujeu, de Beauvau, de Beauzée, de Bedford, de Bielles, de Bignecourt, de Biron, de Blaisy, de Blâmont, le Blanc, de Blondefontaine, Bonet, de Bouc, de Boulach, de Bourbon, de Bourbonne, de Bourgogne, le Bourgon, de Bourlémont, de Bourmont, Boutillier, de Bouzey, de Brémont, de Bretagne, de Brixey, de Buffignecourt, de Bulainville, de Bulley, Burdelot, de Calabre, de Castille, de Castillon, de Cervole, de Chalon, de Champagne, de Champigneulles, Chardey, Chardoigne, de Charmes, de Châtel-sur-Moselle, du Châtelet, de Chatenay, de Chauffour, de Cherisey, de Choiseul, de Clefmont, Clément, de Clisson, Clivier, de Coiffy, de Conflans, de Coucy, de Courcelles, Courdinet, de Craon, de Crécy, Crespin, de Cusange, de Dalmé, de Damblain, de Dammartin , de Dampierre, Dandelou, de Darney, Delphin, Demanget, Deschamps, Despieix, de Deuilly, de Deux-Ponts, de Dombrot, de Doncourt, de Donjeu, de Dreux, Dromont, de Dun, le Duret, d’Epinal, Espagnol, de l’Estang, de Failly, de Faucogney, le Fauconnier, de la Fauche, du Fay, de Fénétrange, de Flandre, Floridas, de la Force, de Foug, Fourrier, Franoux, de Frasne, du Fresne, Galandot, de Gand, de Genève, de Germiny, Girardos, de Gironcourt, de Gombervaux, de Gonaincourt, de Gourcy, de Gournay, de Grancey, de Grand, de Grenant, de Gueldre, du Guesclin, Guillot, Guinot, de Guise, Guyon, Guyot, d’Habsbourg, d’Hacourt, d’Hangest, d’Harcourt, d’Haroué, d’Hassonville, Hendelo, d’Hennecourt, Héraudel, d’Herberviller, de Houdemont, de Houécourt, Hugon, d’Illoud, de Joinville, de Jonvelle, Juliart, de Laire, de Landres, Landricourt, Lanfant, de Laon, Larmet, de Laval, de Lavaux, Lespicier, Lestournel, Leudin, Levin, de Lignéville, Limbourg, de Linange, Lolier, de Longeville, de Longuel, de Lorraine, de Louppy, de Lucey, de Ludres, de Luxembourg, de Luyton, de Maillancourt, de Mailly, Malbert, de Malestroit, de Mandres, de Manteville, de la Marche, de Marches, de Marey, de Marre, de Marseille, le Macon, Massot, Maubelet, de Maulain, de Mélincourt, de Melun, de Méréville, de Messey, de Meuse, de Moncel, de Mons, de Mont Saint Léger, de Montangon, de Montbéliard, de Montferrand, de Monthureux, de Montmort, de Montreuil, Morelot, de Morizot, de Morey, de la Mothe, du Moulinet, de Nancy, de Navarre, de Nettancourt, de Neufchâteau, de la Neuville aux Bois, de Neuviller, Noël, Noise, de Nomeny, de Nourroy, d’Oiselay, Olivier, d’Ornes, d’Ourches, de Pagny, Paillardel, le Parmentier, de Parroy, Perrot, de Perrusse, le Petit, de Peyo, le Picart, de Pierrfort, du Plessis, de Poesly, de Pont Rennepont, de la Porte, des Prez, de Priney, de Progères, de Pulligny, de Putelange, Quognebuis, de Raucourt, de Ravil, de Ray, de Réance, de Rémécourt, de Revigny, de Ribeaupierre, de Richardménil, Richart, Robert, Rollant, de Romain, de Romont, de Roncourt, de Rondey, de Rouillac, de Rouvres, le Roux, le Roy, de la Ruelle, de Ruppes, de Rutant, de Rye, de Saint Aubin, de Saint Baussant, de Saint Belin, de Saint Loup, de Saint Remy, de Saint Thiébault, de Sampigny, de Sarrebruck, de Sauville, de Savigny, de Scey, de Seraucourt, de Serocourt, de Serrières, de Serval, de Sivry, de Sorcy, Sorel, de Soulécourt, de Spanheim, Talbot, Tarbay, de Tavagny, Thiébaut, de Thivet, Thomassin, de Thons, de Thuillières, de Thumery, de Tiercelin, de Til Châtel, de Tollaincourt, de Tonnerre, de Toul, de la Tour en Woëvre, de la Tranche, de Tronville, de Troyes, de Valengin, Vallet, Vani, de Varennes, de Varney, de Vaubécourt, de Vaudémont, de Vaunoise, de Vergy, de Vernancourt, Veuillot, Vezart, de Vézelise, de Vienne, de Vieux Châtel, de la Vigne, Vigneron, de Vignolles, de Vignory, de Villers, de Villey, de Virey, Voigien, Vougny, de Vrécourt, Vuillin, de Wales, de Warion, de Watronville, de Wey et de Wysse.

     

     

    > L'auteur :

     

    Passionné de généalogie et d'histoire, Franck Coudray, originaire du Val-de-Loire, collabore à de nombreuses revues dont Héraldique et Généalogie et s'emploie, depuis quelques années dans ses articles, à faire connaître des lignées de la petite noblesse et de la bourgeoisie champenoises, et à faire découvrir la région du Bassigny dans laquelle elles ont évolué.

     

     

     

     > Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, 2010, 350 p.

     

    > Un volume d’environ 350 pages au format 155 x 240 mm en souscription jusqu’au 31 mars 2010 au prix spécial de souscription de 35 € (42 € après le 31 mars 2010) - Emballage et port express France en sus (5 €).

     

     

    > Le bon de souscription, accompagné du règlement, est à envoyer à :

     

    I.C.C. EDITIONS

    BP 60526

    78005 VERSAILLES CEDEX

     

    Tél. : 01.47.04.23.44

     

  • Vrécourt (Vosges) : la seconde vie de l'orgue

    L'église Saint-Martin a subi au cours de son existence une multitude de transformations. Son embellissement a commencé en 1870 pour se terminer en 1890 et coûta 6.000 F. Après diverses modifications, il fut décidé d'installer un orgue en fond de nef.

     

    orgue_vrecourt.jpgThéodore Jacquot-Jeanpierre, facteur d'orgue à Rambervillers fut choisi pour réaliser cet instrument. Le meuble étant tout en chêne il demanda que la tribune soit réalisée dans le même matériau ce qui en augmentait d'autant le prix. L'ensemble revint à 5.027 francs dont la voix céleste seule a coûté 260 francs. La commune a participé pour 600 francs, le complément étant recueilli par souscription auprès des paroissiens. Il se compose de six jeux seulement, d'un clavier à 5 octaves, d'un pédalier. Mais, le tout n'est pas sans intérêt.

     

    La dernière réfection connue date de 1930. C'est à cette date qu'une soufflerie électrique a été mise en place, en complément à la manuelle toujours présente. Cet orgue a toujours été joué. Mais le temps passant les soufflets étaient moins étanches, des fuites d'air apparaissaient, des touches du clavier abîmées, il était désaccordé, les jeux poussiéreux par le temps. La voix céleste pas adaptée à la musique classique, mais aux chants religieux méritait d'être changée.

     

    L'association Vrécourt Culture Patrimoine a lancé l'idée d'une restauration. Un facteur d'orgue de Troyes, Laurent Plet, a fit deux devis pour la réfection et l'entretien. L'association pouvait prendre en charge l'entretien, mais la réfection complète demandait un engagement beaucoup plus important. C'est alors que deux personnes du village ont proposé de faire un don. La municipalité a fait une demande auprès du Conseil régional qui donna son accord, ne restait plus à la commune qu'une soixantaine d'euros à sa charge. Les travaux débutèrent en octobre pour se terminer fin novembre. Le temps de travail sur l'instrument, estimé au départ à 110 heures s'est vu porter à près de 250 heures. De plus, le facteur d'orgues, Laurent Plet, possédait un jeu de trompette s'intégrant parfaitement à l'instrument. Il fit l'échange de celles-ci avec la voix céleste sans demander le moindre centime. Pendant la durée des travaux, la moulure en plâtre située derrière l'orgue qui tombait, la poutre qui la soutenait étant pourrie, a été changée. Un bénévole en a réalisé une, tout en bois. Le nettoyage du meuble de l'orgue et de la tribune a été également réalisé par les membres de l'association.

     

    Le programme de la soirée sera divisé en deux parties, une première partie consacrée plus précisément à mettre en valeur ce très bel instrument grâce à des morceaux de musique classiques de Bach, Haendel, Chopin, avec orgue, trompette et violoncelle. La seconde partie sera dédiée à la chanson française avec la participation de la chorale "L'Echo de la Forêt" de Darney, sous la baguette du chef de chœur Jean-Michel Géhin. Les interprètes de la soirée seront Christophe Jeannot, trompettiste, Cédric Bourhaux, violoncelliste et Jean Michel Géhin, organiste.

     

    >> Vendredi 26 février en l'église Saint-Martin de Vrécourt concert orgue, trompette et violoncelle et la chorale "L'Echo de la Forêt" de Darney. Ouverture à 20h00, début du concert à 20h30. Entrée gratuite.

     

     

    [Vosges Matin | 23.02.10]

  • Marie Leszczynska, fille de Stanislas et reine de France

    marie leszczynska.jpgLe 5 septembre 1725, Louis XV épouse Marie Leszczynska. Pour cette princesse inconnue, fille du roi de Pologne en exil et duc de Lorraine et de Bar, Stanislas, ce mariage inattendu est un cadeau du destin.

    La gentillesse de la charmante Polonaise et l'amour du jeune roi balaient les préjugés. Mais le conte de fées ne dure qu'une dizaine d'années, le temps de donner naissance à huit filles et à deux garçons, dont l'un meurt en bas âge.

    Puis le "Bien-Aimé" se met à collectionner les favorites, dont la lorraine Jeanne Bécu, future comtesse du Barry. La reine Marie, tout en se tenant à l'écart de la politique, continue d'assumer ses tâches avec dignité et dévoile son vrai visage qu'Anne Muratori-Philip révèle dans tout son éclat. La reine se trouvera bien malgré elle au centre d'un enjeu politico-diplomatique puisque son mariage royal sera la condition pour mettre un terme à l'indépendance de la Lorraine ; Stanislas devenant le dernier duc de Lorraine et de Bar jusqu'à son décès qui surviendra en 1766.

    Anne Muratori-Philip, journaliste et historienne, est l'auteur d'une biographie du roi Stanislas Leszczynski, père de la souveraine.

     

    >> Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, Anne Muratori-Philip, éditions Pygmalion, 2010, 312 p. (22,90 €).

  • Le sanglier, bête noire des Lorrains

    Toujours plus nombreux en Lorraine, malgré des prélèvements également en hausse, les sangliers semblent être devenus un problème ingérable pour les agriculteurs, mais aussi pour les chasseurs.

     

    sanglier lorrain.jpgLes sangliers, estimés à un million de têtes en France, demeurent plus que jamais le cauchemar des agriculteurs, des chasseurs et des automobilistes car il font de gros dégâts dans les cultures, doivent être abattus en nombre chaque année et provoquent de multiples accidents de la route.

     

    "Chaque année, les sangliers occasionnent des dégâts agricoles et les fédérations de chasse dépensent une importante somme d'argent dans les départements où le sanglier est soumis à un plan de chasse afin d'indemniser les agriculteurs victimes de dégâts", explique Christine Saint-Andrieux, responsable du réseau ongulé sauvage à l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS).

     

    Benoît Guibert, responsable des dégâts agricoles à la Fédération nationale des chasseurs estime la facture imputable aux dégâts occasionnés par l'ensemble de la faune sauvage à environ 27 millions d'euros pour la période 2008-2009 alors qu'elle était de 30 millions d'euros en 2007-2008.

     

    Il explique cette baisse des coûts par "l'intensité des prélèvements de sangliers liés à la volonté des fédérations de chasse de faire baisser les populations et par la baisse du prix des denrées agricoles."

     

    sanglier.jpg"Les départements qui coûtent le plus cher à l'année se situent dans le Nord-Est de la France avec une facture de quelque 800.000 euros alors que le montant des dégâts les moins élevés, environ 80.000 euros, concernent l'Ouest et le Sud de la France", précise-t-il. Selon lui, "les points noirs" des départements qui coûtent cher en dégats agricoles provoqués par les sangliers sont ceux aux cultures à forte valeur ajoutée comme les pépinières, ou encore les territoires non chassés, les réserves naturelles, les terrains militaires et les terrains privés où les propriétaires sont opposés à la chasse.

     

    "Dans ces "zones de tranquilité" où les animaux sont peu ou pas chassés, ils vont se reproduire et quand ils manquent de nourriture, ils se dirigent vers les cultures périphériques", commente M. Guibert. Il rappelle que depuis quatre ans, la FNC mène une offensive auprès du gouvernement "qui ne veut toujours pas légiférer" pour modifier l'interdiction de chasser dans certaines de ces "zones de tranquilité."

     

    De leur côté, les chasseurs, qui doivent réguler la faune sauvage, ont tué 569.437 sangliers en 2008-2009, soit 8,9 % de plus que la saison de chasse précédente, selon l'ONCFS).

     

    Au chapitre, des accidents provoqués par les sangliers et les autres animaux sauvages, Fabienne Chevalereau, du Fonds de Garantie, organisme qui indemnise les automobilistes des dégâts provoqués lors des collisions avec les animaux sauvages, estime que le nombre de ce type d'accidents a été en 2008 de 42 471, dont 16 797 provoqués par des sangliers. Selon elle, ces chiffres seront largement dépassés en 2009.

     

    [d’après Vosges Matin | 20.02.10]

  • In memoriam Gaby Bontems

    Gaby Bontems est décédé le 16 février 2010. Evidemment, pour ceux qui ne le connaissaient pas, le bonhomme ne leur dit rien.

    gaby bontems 2009.jpgGabriel Bontems était un passionné d'histoire. Et surtout de l'histoire de "son" Claudon, village qui l'a vu naître et où il vécut toute sa vie. Celui qui avait été marchand de bois, était tout imprégné de l'histoire de ses ancêtres, de celle des villageois qui ont fait Claudon et ses hameaux disséminés dans la vaste forêt de Darney, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône.

    Son oeuvre restera bien la publication de ses mémoires en forme d'histoire de Claudon. On devrait plutôt écrire "les mémoires" des habitants de Claudon. Dans les deux tomes déjà publiés, il nous restitue le passé de gens humbles et industrieux, gens des champs et gens des bois. La "vraie vie" - comme l'on dirait aujourd'hui dans les médias - d'hommes et de femmes qu'il a cotoyé quotidiennement ou celle dont ses parents lui avaient transmis le souvenir. Il avait su conserver intact et avec une grande fraîcheur ces nombreux souvenirs "personnalisés", dans le sens où chaque anecdote est attachée à une personne dûment nommée !

    Cela ne s'arrêtera pas là, brutalement. Gaby Bontems avait eu le temps de mettre en forme suffisamment de matière pour que deux nouveaux opus voient le jour. Le troisième tome devrait donc paraître au printemps prochain. Un quatrième est également programmé.

    Gaby Bontems était la mémoire de Claudon. Il était à la fois historien et ethnologue.  Sa mémoire et celle de son village perdureront au-delà de sa présence parmi ses contemporains.

    Merci et à Dieu Gaby !

  • Le Syndicat d'initiative de la Saône Lorraine en quête d'un local

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    [Vosges Matin | 19.02.10]

  • Neige de février sur Bleurville

    En ce dimanche 21 février, Bleurville s'est réveillé sous une pellicule de neige... la dernière de la saison ? Pas sûr. Car comme vous diraient les anciens, dans la Vôge il peut encore neiger à Pâques, voire au 1er mai !

    Nous n'avons pu résister à faire quelques clichés. Que vous vous faisons partager... Parce que la Lorraine - et les Vosges ! - est belle aussi en hiver, sous son ciel inimitable, gris à souhait !

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    Dans la rue de l'église.
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    Vue sur le village enneigé depuis le parvis de l'église.
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    Vue sur Bleurville vers le nord-est.
    [clichés H&PB]
  • 27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains

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