Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 172
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Club Vosgien en Saône Lorraine : bilan 2009 très encourageant
[Vosges Matin | 18.02.10] -
Au Pays des Trois Provinces, de nouvelles visites de villages l'été prochain
[Vosges Matin | 23.01.10] -
Association Pour La Mothe : assemblée générale le 20 mars à Soulaucourt
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Un livre sur la chanteuse Damia, enfant de Darney
[Vosges Matin | 03.02.10] -
Le dernier roman du vosgien Pierre Pelot : « L’Ange étrange et Marie-McDo »
Ils ne sont pas légion, et la sensation qu’ils procurent est somme toute assez rare. Le dernier Pelot est de ces bouquins-là. Vous y entrez en vous essuyant les pieds, parce que vous êtes bien élevé. Vous vous y baladez, vaguement désorienté d’abord, dans des allées bizarres, des paysages humides, des pages baroques, farcies jusqu’à la gueule de silhouettes bancales, du gentil benêt au carrément halluciné, Et au moment précis où la question vous taraude de savoir ce que vous faîtes là, où veut vous emmener le vieux pirate qui a commis la chose, le piège se referme. Vous voilà bouclé sur votre siège, une drôle de salive dans la bouche, embarqué pour un final tout en sueur et en étincelles. Un manège de dingues dont vous descendez désarticulé, les jambes et les neurones en coton. Pierre Pelot excelle dans ce genre d’exercice, L’Ange étrange et Marie-Mc Do, sa dernière bluette en date, en est un parfait exemple.
Le coin d’abord. « Un paysage taillé dans le gris et les couleurs froides, au couteau et à grands coups de brosse d’estompe, un ciel effondré jusqu’à mi-pente des montagnes sombres. » L’Office du Tourisme local doit bicher.
Viennent ensuite les protagonistes. De drôles de gaillards et d’aimables gueuses. Manuel Emmanuel et sa cohorte de sectaires allumés d’abord, puis les membres de la famille Gravier, bel exemple de fin de race patronale, rayon textile. Monsieur est défunt, reste (dans le désordre) Maman Marie-Jo, chancelante sur ses « chevilles violacées et cylindriques, cernées de bourrelets », notre héroïne Marie, dite MacDo, qui a longtemps fait du bonheur aux hommes dans les bosquets du coin, et du coup se retrouve promue au rang de réincarnation de sainte Marie-Madeleine – d’où le zèle de ses adorateurs déjà cités. Et surtout Babar, l’aîné obèse et surdoué, qui bricole Madame Wells dans la chapelle du château. Entendez qu’il s’escrime à mettre au point, à partir d’une dameuse mécanique, une machine à remonter le temps, avec « carapace couverte de mille dards, pointes et protubérances de toutes sortes ». Ce dans un foutoir mécanique indescriptible, sinon par l’auteur.
Ajoutez à tout cela un ange étrange bien sûr, mais aussi des rumeurs, des remords, des haines et de terribles secrets d’enfance. Des friches noires, des flots de vengeance rouge sang. Pelot puise dans ses Vosges natales des histoires sauvages, des contes de la folie extraordinaire. Il y met toute la science d’une écriture arrivée à pleine maturité, aussi efficace dans les ralentis cinématographiques que dans les moments effrénés. Le lecteur, pour le coup téméraire, sort de là pantelant, méchamment secoué.
Michel GENSON
[Le Républicain lorrain | 07.02.10]
>> L’Ange étrange et Marie-McDo, Pierre Pelot, éditions Fayard, 334 p. (19,90)
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Nos traditions chrétiennes : le Mercredi des Cendres et l'entrée en Carême
Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ.
Le Carême commence ce Mercredi des Cendres 17 février et s'achèvera le Samedi saint au soir, veille de Pâques.
La durée du Carême - quarante jours sans compter les dimanches - fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.
Le Carême, temps de conversion, repose sur 3 « piliers » : la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n'est pas une fin en soi, mais la recherche d'une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.
L’entrée dans le Carême est marqué par l'imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l'homme, mais aussi d’espérance.
Alors, bon Carême !
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Des obsèques intimes pour l’archiduchesse Regina de Habsbourg-Lorraine
Le requiem solennel de l’archiduchesse Regina d’Autriche, née princesse de Saxe-Meiningen, a eu lieu le 10 février 2010 en l’église Saint-Pius de Pöcking (Bavière), près du lac de Starnberg. Dans l’assistance avaient pris place les sept enfants de la défunte et leurs familles, plusieurs membres de la famille impériale d’Autriche, le duc de Bragance, le prince de Schaumburg-Lippe, le prince Franz de Bavière… L’archiduc Otto n’assistait pas à la cérémonie.
Conformément aux souhaits de la famille, l’archiduchesse Regina a été inhumée dans l’intimité dans le caveau familial de Veste Heldburg, dans le sud du land de Thuringe où repose déjà sa mère. Il semble se confirmer que la dépouille de l’archiduchesse sera transférée dans le futur à la crypte des Capucins de Vienne lorsque l’archiduc Otto y sera inhumé.
[clichés : Belga & Dpa]
Défilé des drapeaux de l'ancien empire austro-hongroisKarl et Georg de Habsbourg-Lorraine, fils de Otto et ReginaDurant la messe de funéraillesOtto et Regina de Habsbourg-Lorraine -
Le Val-d’Ajol fait l’andouille !
Trois journées de liesse en l'honneur "d'lé bouène mouéronde". Traduit du patois vosgien, "le bien manger" est toujours de bon goût au Val-d'Ajol. Pour preuve la manifestation en l'honneur de l'andouille est inscrite à l'inventaire des plus belles fêtes gourmandes françaises.
Depuis samedi 13 février, la cité vosgienne fête avec faste le 45ème anniversaire de l'illustre confrérie des Tastes-Andouilles.
En lever de rideau comme tous les cinq ans, les représentants d'une douzaine d'associations ont été intronisés en tant que membres persona grata. Reste le plat de résistance nappé d'un copieux marché gourmand réunissant une quarantaine de producteurs venus de tout l'hexagone. A la carte ou au menu, autant dire qu'aucune de nos régions n'a été oubliée par les organisateurs invitant aux joyeuses ripailles. Parmi ces ambassadeurs soucieux de promouvoir leurs produits du terroir, on retiendra la venue pour la première fois dans nos contrées d'un fabricant de macarons à l'accent du Sud-Ouest et d'un maître fromager ayant fait spécialement le déplacement depuis le village d'Espelette, au Pays Basque. Une découverte gustative pour les visiteurs bravant des températures très hivernales afin de partager un bain de foule tonique dans les rues noires de monde. Il était temps pour chacun d'assister au corso coloré placé pour ce nouveau millésime sous le signe de Saint Valentin.
Au total quatorze chars décorés par les bénévoles originaires du Val-d'Ajol, mais aussi du Girmont, de Remiremont et Fougerolles. Le grand défilé débutait peu avant 16 heures. Tandis que la fanfare de Basse-sur-le-Rupt ouvrait le bal, le cortège prenait peu à peu possession du centre-ville.
Une mention spéciale au passage du défilé pour le char de "Fanny et Marius", sous forme de clin d'œil au célèbre "Bar de la marine" cher à Marcel Pagnol. La littérature justement était dimanche à la page grâce à la présence d'une vingtaine d'auteurs régionaux dont l'éditeur local Thierry Rollet. Une simple entrée en matière avant la remise du prix littéraire de l'andouille prévue lundi 15 février au cours du vin d'honneur. Bien que le nom du lauréat soit jalousement gardé secret, plusieurs membres du jury précisent qu'ils ont a été très sensibles à la qualité des poèmes ainsi qu'à la prose des esprits éclairés épris de belles-lettres. Comme le veut la tradition c'est également aujourd'hui que se tiendra le XXXXVe chapitre de la docte, insigne et gourmande confrérie des Tastes-Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol.
Un moment toujours très solennel précédant à 11 heures précises sur le parvis de la salle des fêtes, l'intronisation de 40 "petits nouveaux" jurant fidélité à la noble andouille. Parmi eux, le mathématicien israélien Itai Benjamini, élevé au grade de dépendeur Honoris Causa. Chercheur à Tel-Aviv le scientifique sera parrainé par le jeune Nicolas Curien, actuellement élève de l'Ecole normale supérieure.
En écho à cette partie officielle, l'andouille dûment estampillée régnera sans partage sur les étals ajolais.
[Vosges Matin | 15.02.10]
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Des vitraux pour la chapelle de la manufacture de Bains-les-Bains (Vosges)
[Vosges Matin | 01.02.10] -
Nancy rend hommage au colonel Driant
C'était il y a quatre-vingt-quatorze ans. Le 21 février 1916, au matin, un orage de feu éclate sur les divisions françaises massées autour de Verdun. Un million d'obus pilonnent la zone. En quelques heures, tout un paysage, déchiqueté, devient un effroyable chaos : la fameuse "cote 304" aura perdu 7 mètres de hauteur.
Au milieu de l'après-midi, l'infanterie allemande monte à l'assaut. Dans le bois des Caures, les 56ème et 59ème bataillons de chasseurs à pied, seuls face à une division, n'ignorent rien de ce qui les attend : leur chef, le lieutenant-colonel Emile Driant, député de Meurthe-et-Moselle, qui va mourir en héros, ne leur a pas caché la vérité. A un contre dix, déjà décimés par le bombardement, les chasseurs résistent, mais perdent en 24 heures 90 % de leurs effectifs. Leur sacrifice contribue à bloquer l'avancée allemande et permet d'acheminer des renforts.
Les associations patriotiques de Nancy ainsi les autorités civiles et militaires ont rendu hommage ce samedi 13 février 2010 au colonel Driant et à ses chasseurs lors de la traditionnelle cérémonie qui s’est déroulée place du Colonel-Driant, proche de la porte Saint-Georges.
[clichés H&PB]
Hommage des associations patriotiques nancéiennes au colonel Driant le 13 février 2010Tombe du colonel Driant à Neufchâtel-sur-Aisne (Aisne), sa commune natale -
Neufchâteau (Vosges) : un avenir pour le patrimoine local
[Vosges Matin | 29.01.10] -
« Le poilu des poilus » honoré en Meuse
Louis Best, l'un des soldats de la Première Guerre mondiale les plus décorés pour ses faits d'armes, décédé en 1951, va être honoré samedi dans son petit village de la Meuse. Une vraie légende.
« Le héros des héros », « l'As des As de l'infanterie », « le poilu des poilus » : Louis Best, l'un des soldats de la Première Guerre mondiale les plus décorés pour ses faits d'armes, décédé en 1951, est honoré ce 13 février dans son petit village de la Meuse. « Best était toujours en première ligne dans les missions les plus périlleuses. Il a sauvé beaucoup de ses camarades, mais a aussi tué ou fait prisonniers de nombreux soldats allemands », résume Antoine Rodriguez, en charge de la mission Histoire au conseil général de la Meuse.
Incorporé au 330ème régiment d'infanterie, le soldat Best devient vite légendaire. Blessé trois fois dont une grièvement, « il se fait toujours soigner le plus rapidement possible et insiste pour retourner immédiatement au combat », raconte M. Rodriguez.
Cité à 13 reprises pour ses exploits, il accumule les décorations et les honneurs : médaille militaire, croix de guerre et officier de la Légion d'Honneur. En 1921, il est sacré « As des As de l'infanterie française » par le président de la République Alexandre Millerand et le maréchal Foch. Malgré sa célébrité soudaine, le premier fantassin de France rentre cultiver sa terre dans la commune de Rupt-aux-Nonains (Meuse).
Mais alors que retentissent les premiers coups de canons de la Seconde Guerre mondiale, Best, à 60 ans, veut reprendre du service. Il s'empare d'un fusil et part avec son chien tendre une embuscade aux Allemands. Intercepté par un régiment de tirailleurs sénégalais, il ne pourra pas participer aux combats. « Best a toujours été un sanguin. A 20 ans, il a tiré sur le garde-chasse de son village et a dû s'enfuir en Algérie pour éviter les poursuites pénales », rapporte M. Rodriguez. Ironie de l'Histoire, le soldat téméraire ne mourra pas sous les balles mais des suites d'un banal accident de voiture en 1951.
[L’Est Républicain | 12.02.10]
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Suriauville (Vosges) : à propos d'un avion abattu en février 1945
[Vosges Matin | 25.01.10] -
Entre Vosges et Haute-Marne, saint Vincent et la vigne célébrés
[Vosges Matin | 27.01.10] -
La généalogie en ligne aux Archives des Vosges
Les Archives départementales des Vosges mettent à la disposition du public une base de données recensant 2,5 millions de pages numérisées.
Au prix de sept années de travail intensif, les Archives départementales viennent de boucler un chantier hors du commun, mené en collaboration avec les services informatiques du Conseil général. Depuis le 28 janvier, l'équipe secondant la directrice Isabelle Chave propose en effet aux généalogistes une base de données référençant un ensemble de registres paroissiaux, de registres d'état civil et de tables décennales conservés dans ses locaux et couvrant la période allant de 1526 à 1904.
Forte de 2,5 millions de pages numérisées, la banque de ressources consultable à distance complète aujourd'hui une iconothèque de près de 20 000 images accessibles en salle de lecture. Entre 2003 et 2009, cette vaste opération a mobilisé un million d'euros d'investissement de la part de l'exécutif vosgien.
Lors de l'inauguration officielle, Luc Gérecke, le conseiller général en charge de la culture, est revenu sur le succès de ce programme novateur. " Au terme d'une semaine de fonctionnement, il est trop tôt pour tirer des conclusions globales. Pourtant, des modifications importantes ont déjà pu être observées quant à la consultation du site internet de l'institution ". Luc Gérecke poursuit : " Avant la mise en ligne, 17.000 internautes se connectaient chaque mois sur "vosges-archives.com". En sept jours, du 28 janvier au 4 février, ce sont 30.565 visites qui ont été comptabilisées, dont plus de 28.000 pour le seul espace "Archives en ligne". Ceci laisse augurer un taux de consultation mensuel tournant autour de 100.000 à 120.000 internautes. Au strict plan des chiffres, le service proposé est évidemment une réussite. Manifestement dans ce projet, l'offre correspond à la demande."
Autre source de satisfaction, le rayonnement bien au-delà de nos frontières de ce nouvel outil de communication. Si au départ la majorité des connexions a été effectuée depuis la France, dans les jours qui ont suivi, les généalogistes du monde entier ayant des racines vosgiennes ont eu recours au web pour se lancer sur les traces de leurs ancêtres. Parmi les pays les plus représentés arrivent notamment en tête, la Belgique, les États-Unis, la Suisse et le Royaume-Uni. Une première étape de l'état civil en ligne sur le site www.vosges-archives.com qui selon les responsables, sera suivie dans les mois à venir du basculement progressif d'autres sources généalogiques.
>> http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches
[Vosges Matin | 09.02.10]
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Sud-ouest vosgien : le projet de parc naturel régional prend forme
[Vosges Matin | 06.02.10] -
Bleurville : le bulletin municipal 2009 est paru
Le bulletin municipal 2009 de la commune de Bleurville est paru courant janvier. C'est avec un peu de retard que nous vous en proposons la recension.
Le lecteur y trouvera, outre le traditionnel mot du maire, l'état civil de l'année écoulée, le bilan des finances communales ainsi qu'un point sur les travaux réalisés au cours de l'année 2009. Un point particulier est fait sur l'élaboration du plan local d'urbanisme en cours de révision.
Le programme des travaux pour 2010 est présenté succintement ; la faiblesse des recettes budgétaires enregistrées en 2009 impose à la municipalité de prioriser les investissements.
Le bulletin se poursuit avec la revue des activités communales, la vie des écoles et celle des associations locales qui oeuvrent au fil des saisons à l'animation de la petite cité.
Ce bulletin annuel fait la part belle à l'histoire locale : la listes des gardes-forestiers de Bleurville depuis le milieu du XIXe siècle a été reconstituée, la "mort" du poirier de "chez Recouvreur" - sur la place du Prince - est rappelé au souvenir des Bleurvillois, et le centenaire du bureau de poste fait également l'objet d'une chronique historique.
Pour les anciens et les "expatriés" de Bleurville, il est possible d'obtenir le bulletin 2009 en s'adressant à la mairie.
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Turqueries, chinoiseries... et douceur angevine à Lunéville
Retour sur les deux dernières expositions qui ont animé le château de Lunéville actuellement en cours de restauration.
Turqueries et autres chinoiseries au XVIIIe siècle. Durant le siècle dit "des Lumières", l'Europe n'en finit pas de tourner ses regards vers des horizons aussi lointains que fascinants. L'Orient mythique exerce une profonde influence sur l'art de cour parrainé par les derniers ducs de Lorraine. Avec Léopold, les références à l'Empire ottoman rappellent les victoires de son père Charles V sur les turcs en 1682 et servent à conforter le prestige dynastique.
L'exotisme accompagne l'épanouissement du rococo sous le règne de Stanislas qui se rêve en souverain oriental lorsqu'il agrémente ses châteaux lorrains de pavillons aux allures de pagodes. Les chinois facétieux s'échappent bientôt des palais ducaux. Ils viennent aussi égayer la production des faïenceries et contribuent à établir une tradition lorraine.
Le catalogue édité à cette occasion invite à un voyage imaginaire où se laissent découvrir portraits d'apparat ou de fantaisie, meubles précieux, délicates porcelaines de Chine, faïences lorraines inédites...
La douceur angevine à Lunéville (XVe-XVIe siècles). Une exposition à la gloire de René d'Anjou, duc de Lorraine et de Bar, et de sa bonne ville de Lunéville.
Les ducs de la Maison d'Anjou furent à l'origine d'un premier développement de Lunéville qui sortit de l'ombre pour accueillir membres de la cour, marchands et artistes mêlant les dernières traces du Moyen Âge finissant aux apports de la Renaissance.
Cet essor se poursuivit sous le règne brillant de Charles III, mais fut compromis par le passage des Reîtres (paysans protestants allemands), malgré le renouveau que tenta d'impulser au début du XVIIe siècle le duc Henri II qui aurait envisagé de faire du château de Lunéville sa principale demeure. Mais la guerre de Trente Ans acheva de la ruiner.
Il fallut attendre l'arrivée du duc Léopold et son installation au château reconstruit une nouvelle fois au début du XVIIIe siècle pour que Lunéville connaisse des heures glorieuses.
La brochure de l'exposition propose de revisiter le Lunéville de René Ier à travers l'architecture civile et religieuse, l'art pictural, le livre et les enluminures, la vie religieuse...
>> Turqueries et autres chinoiseries. L'exotisme en Lorraine au XVIIIe siècle, collectif, Serge Domini éditeur, 2009, catalogue de l'exposition du château de Lunéville [6 juin - 21 septembre 2009], 72 p., ill. (15 €).
>> Douceur angevine à Lunéville (XVe-XVIe siècles), Catherine Guyon, 2009, catalogue de l'exposition du château de Lunéville [21 novembre 2009 - 24 janvier 2010], 32 p., ill. (5 €).
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Saône Lorraine prépare son 30ème anniversaire
Exceptionnel. Un conseil d'administration hivernal s'est tenu à Monthureux-sur-Saône afin de finaliser le riche programme d'animations prévu pour le trentième anniversaire de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien.
Le président Jean-François Michel et ses collaborateurs de Saône Lorraine avaient bravé les rigueurs hivernales afin de plancher sur les manifestations du 30ème anniversaire de l'association. Rappelons qu'elle fut portée sur les fonts baptismaux à l'occasion de la campagne de sauvetage menée en 1980 autour du couvent franciscain des Petits-Thons. Marie-Françoise et Jean-François Michel, dans la droite ligne des travaux engagés par l'abbé Pierrat à Bleurville, se lançaient dans un vaste mouvement de sauvetage et de promotion du patrimoine historique du bassin des sources de la Saône. Mouvement qui se prolonge encore aujourd'hui, parce que le patrimoine impose une vigilance de tous les instants !
L'assemblée générale aura donc lieu le 13 mai prochain en l'église des Cordeliers des Thons. Un repas réunira adhérents et amis de Saône Lorraine. L'après-midi sera festive avec la probable participation de la chorale L'Echo de la forêt de Darney.
Dès le 28 mars, le musée de Hennezel-Clairey s'animera avec le marché de Pâques et la présence du groupe de danseurs folkloriques local Les quessots & quessottes. Et l'exposition du trentième anniversaire consacrée aux Gallo-romains en Saône Lorraine drainera visiteurs et curieux dans les salles d'exposition du musée dès le week-end de Pâques. Cette exposition se prolongera dès le 1er juillet à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.
Le président Michel a eu le plaisir d'annoncer aux membres du conseil d'administration qu'un généreux donateur a offert à l'association un tableau de Alphonse Monchablon représentant un religieux dominicain. Il sera mis en valeur - avec de nombreux autres tableaux de cet artiste... et de "l'autre" Monchablon, Jan, de Châtillon - durant l'été.
Enfin, le conseil d'administration a validé les travaux d'installation de sanitaires dans la partie de l'ancien couvent des Thons, propriété de Saône Lorraine. Ces travaux seront réalisés sous la surveillance de l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre Bortolussi.
Cette année encore, l'histoire sera le fil rouge des manifestations de Saône Lorraine : Jean-François Michel a annoncé la parution en avril prochain de son dernier ouvrage sur "Le Chien d'Or", un enfant de Martigny-les-Bains - Nicolas Jacquin - parti faire fortune en Nouvelle-France... et qui y connu une fin dramatique.
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La Bugatti du lac Majeur venait de Nancy
La Bugatti de légende qui a séjourné 73 ans au fond du lac Majeur avait été achetée en 1925 à Nancy. Elle finira en l'état dans un musée à Los Angeles.
Ce qui est arrivé au modèle Brescia Type 22, un roadster Bugatti portant le numéro de châssis 2461, a des allures de saga. L'épave est repérée le 18 août 1967 dans les eaux du lac Majeur. La Bugatti devient un spot réputé des plongeurs, comme le sont les vielles carcasses de navire. C'est un drame qui a sauvé la voiture des eaux froides. Le 1er février 2008, un membre du club de plongée d'Ascona est battu à mort part trois individus. Ses amis décident de « renflouer » la Bugatti afin de la vendre aux enchères pour financer une Fondation contre la violence des jeunes. La Brescia est vendue en l'état lors des enchères organisées par la maison britannique Bonhams.
Grâce au précieux concours de deux lorrains, Emmanuel Aubrin, du magasin Phot'Antik de Nancy, et de Patrick Venturini, artisan menuisier à Houdemont, nous avons pu retracer l'historique de ce bolide.
La Bugatti a été immatriculée le 11 avril 1925 sous le numéro 8843 N5 par un certain Georges Paiva, domicilié 49 rue des Dominicains à Nancy. Ensuite, on perd la trace de la voiture avant de la retrouver de l'autre côté des Alpes. Le bolide est ramené en Suisse sans être dédouané et sans paiement des frais. Pire, il circule avec des plaques françaises. Les douaniers suisses ne lâcheront pas prise, réclamant plus tard au propriétaire de l'époque des droits portant sur une période de onze ans d'un montant supérieur au prix de la voiture. Le roadster Brescia est plongé dans les eaux sombres du lac Majeur.
Le collectionneur américain Paul Mullin a donc déboursé 230.000 € pour repartir avec cet exemplaire. Bel épilogue. Sauf qu'un rebondissement est possible puisqu'une descendante des propriétaires de l'époque s'est manifestée…
[source AFP | cliché ER]
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Les activités 2010 des "Pèlerins de Lorraine"
L'association Pèlerins de Lorraine, animée par Jean-Marie Cuny, proposent à toutes celles et ceux qui aiment marcher "spirituel" sur les routes de Lorraine et de France, ses traditionnels rendez-vous du printemps :
> 15 et 16 mai 2010 : Pèlerinage Domremy - Vaucouleurs
> 22, 23 et 24 mai 2010 : Pèlerinage Paris - Chartres
> 24 mai 2010 : Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port
>> Contact : pelerinsdelorraine@hotmail.fr
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2012, année de la Renaissance à Nancy et en Lorraine
En 2012, Nancy célébrera l'une des périodes les plus brillantes de l'histoire des duchés de Lorraine et de Bar : la Renaissance.
La Lorraine vécut alors une véritable âge d'or. Au XVIe siècle en effet, l'état lorrain s'affirme, les ducs nouent des alliances prestigieuses, l'industrie et le commerce prospèrent (verreries de la forêt de Darney et d'Argonne, salines, mines d'argent des Hautes-Vosges...), la première université de Lorraine voit le jour à Pont-à-Mousson. Et c'est surtout l'époque où la Lorraine donne à l'Europe et au monde des artistes au talent immense, dont les oeuvres font, aujourd'hui encore, l'admiration de tous : Ligier-Richier, Jacques Callot ou Georges de La Tour. Châteaux, églises, hôtels particuliers, demeures bourgeoises témoignent aujourd'hui encore, par leur architecture soignée et souriante, des aspirations d'une époque qui croit en l'avenir.
A Nancy, on élève les portes Saint-Georges, Saint-Nicolas et de la Citadelle, plusieurs hôtels particuliers voient le jour, la chapelle ronde de l'église des Cordeliers prend pour modèle celle des Médicis à Florence, le palais ducal s'agrandit tandis que dans les environs s'élève le remarquable château de Fléville. Enfin, c'est l'époque où la Ville-Neuve voulue par le duc Charles III fait l'admiration de l'Europe par son audace et sa modernité.
En 2012, Nancy conviera les Lorrains et les visiteurs à une passionnante leçon d'histoire, à la visite d'expositions prestigieuses, à la découverte d'un patrimoine à la richesse insoupçonnée, mais donnera également rendez-vous à tout ce qui constitue le coeur même de la Renaissance : les grandes découvertes, le progrès technique, l'économie du savoir, le renouveau théologique, mais aussi les fêtes, la révolution dans l'art... Toute la région sera associée à cette exceptionnelle année Renaissance.
Pour mettre au point le programme de ces manifestations, un comité scientifique et une mission viennent d'être mis en place.
[source : Nancy Tourisme, n° 2 | clichés : H&PB]
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Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècles)
Le professeur Philippe Martin nous invite à une rencontre avec le rite central de la religion catholique. Attaquée par les Réformés pendant les guerres de religion et par les libres-penseurs sous la IIIe République, la messe nous est présentée avant tout comme objet d'histoire : des prescriptions officielles du concile de Trente (XVIe siècle), qui ne furent appliquées que près de trois siècles plus tard, aux appropriations et expériences post-Vatican II d'aujourd'hui.
Entre miracles et querelles de préséance, entre élans spirituels et courses aux vanités, entre prescriptions ecclésiastiques et jeux amoureux, entre manipulations d'argent et piété personnelle, cet ouvrage dévoile les innombrables stratégies par lesquelles les Catholiques se sont appropriés la cérémonie pour vivre une religion au quotidien. De nombreux exemples tirés des archives et de la pratique religieuse dans les diocèses lorrains illustrent cette remarquable histoire de la messe.
Une fresque passionnante, souvent surprenante, pour comprendre une pratique coeur de la vie du croyant catholique, qui se confond aussi avec l'identité de la France.
Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à l'université de Nancy 2, est un spécialiste de l'histoire de l'Eglise catholique en Lorraine et, en particulier, des dévotions qu'il a étudiées à travers les paroisses, les pèlerinages et les livres de piété.
>> Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècle), Philippe Martin, CNRS éditions, 2010, 383 p., ill. (29 €).
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Décès de l’archiduchesse Régina de Saxe-Meiningen
L'archiduchesse Régina d'Autriche est décédée le 3 février à l'âge de 85 ans dans sa propriété de Pöcking, en Bavière.
Cette personnalité discrète de la famille impériale est née princesse de Saxe-Meiningen en 1925 à Wurzburg, en Allemagne. Le 10 mai 1951, elle épousait en la chapelle des Cordeliers de Nancy l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de l'impératrice Zita de Bourbon-Parme et de l'empereur Charles Ier, dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie. Le couple a eu sept enfants : Andrea, Monika, Michaela, Gabriela, Walburga, Karl et Georg. Otto de Habsbourg est le descendant en ligne directe de François III, dernier duc héréditaire de Lorraine, qui épousa en 1736 l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse de Habsbourg.
Le couple impérial et royal était resté très attaché à la Lorraine ; ils avaient fêté leurs noces d’or à Nancy le 10 mai 2001 en présence d'une foule nombreuse venue acclamer leurs Altesses entre la chapelle des Cordeliers et la place Stanislas.
RIP.
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Sud-ouest vosgien : l'union des communautés de communes et syndicats d'initiative pour la promotion du territoire
[Vosges Matin | 30.01.10] -
Je n'avais que 20 ans : Struthof, Dachau... Survivre à l'horreur
Un livre bouleversant. Comme tant d'autres qui ont déjà été écrits sur ces effroyables événements : la déportation des résistants durant la seconde guerre mondiale. Louis Pesson, né à Amiens, se mariera avec une Vosgienne de Raon-l'Etape, Gilberte Clavé, après son retour des camps de la mort. Décédé alors qu'il avait à peine 59 ans, ses fils ont décidé de publier son témoignage qu'il avait soigneusement consigné dans un cahier dans les années qui ont suivi la libération de la France.
Arrêté à Moulins en 1944 après quelques actions dans la clandestinité dans les environs de Saint-Etienne, il sera condamné à mort et connaîtra les prisons de Nevers puis du Cherche-Midi à Paris avant sa déportation au camp du Struthof et à Dachau. Il évoque les conditions insupportables de sa détention dans ces deux camps alors qu'il n'était âgé que de 20 ans et relate la période se situant entre l'arrivée des troupes américaines au camp de Dachau et son retour vers la France en passant par la Suisse.
Un livre dédié à la mémoire de Louis Pesson et à toutes celles et ceux qui ont connu les terribles épreuves des camps de l'horreur. Et qui y ont laissé leur vie et leur jeunesse.
>> Je n'avais que 20 ans. Struthof, Dachau. Survivre à l'horreur, Louis Pesson, Jérôme Do Bentzinger éditeur, 2010, 141 p., ill. (16 €).
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Darney (Vosges) : le bourg s'expose à Austerlitz
[Vosges Matin | 07.02.10] -
Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire partagée
Ce numéro spécial des Annales de l'Est est le fruit du colloque tenu à Metz les 8 et 9 octobre 2008 à l'initiative du Comité d'histoire régionale de Lorraine. Le thème "Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire" balaye les différents échanges et liens qui ont pu être tissés au cours des siècles entre ces deux provinces voisines.
Le sommaire, dense, prouve à quel point ces relations furent riches tant sur le plan politique, économique, religieux ou architectural. Nous donnons ici quelques sujets de communications qui ont été présentés lors de ce colloque présidé par les professeurs Michel Bur et François Roth :
- Quand Champagne et Lorraine ne faisaient qu'une : l'Austrasie mérovingienne
- Un lignage implanté de part et d'autre de la frontière d'Empire : le lignage de Gondrecourt-le-Château (Meuse)
- Les relations entre les ducs de Lorraine et les comtes de Champagne aux XIIe-XIIIe siècles
- Trouvères lorrains et champenois au XIIIe siècle
- Lorraine et foires de Champagne aux XIIIe-XIVe siècles
- Les prieurés des abbayes champenoises en Lorraine et les prieurés des abbayes lorraines en Champagne
- Le transept double en Champagne et en Lorraine (XIIIe-XVIe siècles)
- Gérard Raulin, héraut de Vaudémont. Un Joinvillois au service de René II, duc de Lorraine
- Les serfs en Champagne et en Lorraine du XVIe au XVIIIe siècle
- Les chemins de la réforme : contacts et déplacements des clercs entre Champagne et Lorraine vers 1550-1650
- La province des capucins de Lorraine et Champagne au XVIIe siècle
- Négociants champenois et vignoble lorrain (XIXe-début XXe siècle)
- Lorraine, Champagne et Ardenne pendant la Deuxième guerre mondiale
>> Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire, Michel Bur et François Roth (sous la dir.), Annales de l'Est, numéro spécial 2009, 383 p, ill., cartes (23 €).
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Bleurville : un marché bio XXL le 6 février
[Vosges Matin | 30.01.10] -
Eglise à vendre en Meuse
La situation de l'église du Sacré-Cœur de Stenay, dans le nord meusien, semble inextricable. Cette paroisse sans paroissiens explique sa situation de détresse.
L'édifice qui fait face au cimetière est une dent creuse. La tempête de 1999 est passée par là et le montant du désordre approche les 30.000 euros. D'un côté, le diocèse souhaite céder cette église à la commune de Stenay. De l'autre, la commune a dénoncé en février 2007, la convention qui liait la ville à l'édifice religieux... Le devenir de l’église du Sacré-Coeur est actuellement dans l’impasse.
Cette situation est particulièrement intolérable. Il faudra bien un jour que les chrétiens assument leur histoire et soient fiers de leur croyance. A l’heure où la France se couvrent de mosquées, il devient urgent pour les chrétiens de réveiller leur foi et d’assurer l’avenir de leurs lieux de culte comme le font les musulmans.
La laïcité bien comprise de nos gouvernants doit considérer avec respect toutes les religions présentes sur le sol français. Et en particulier, la première d’entre elles, le catholicisme. On ne pourra tolérer longtemps des ministres qui font des ronds de jambe aux imams et qui se moquent éperdument du patrimoine et de l’héritage chrétien. Sans parler des cimetières que l’on « profane » chez les juifs ou chez les musulmans, et que l’on « dégrade » - simplement - chez les chrétiens…
Les chrétiens ne sont pas des "sous-hommes" (comme dirait Georges Frêche). Ils ont droit aussi au respect des élus et des détenteurs de l'autorité dans cette France qui fut "Fille aînée de l'Eglise"... devenue depuis "fille athée de l'Eglise".
[cliché Est Républicain et commentaires H&PB]