[Vosges Matin]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 132
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L'Echo des Trois Provinces bientôt en ligne
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Malzéville (54) : concert pour la sauvegarde de l'église Saint-Martin
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Le donjon et le clocher
Le nancéien Eric Mension-Rigau retrace l'histoire de l'Oeuvre des campagne - institution éclésiale qui existe toujours -, fondée en 1857 à l'initiative d'un prêtre, l'abbé Vandel, et d'une aristocrate, la comtesse Auguste de la Rochejacquelein, dans le but de faire prendre conscience à la noblesse du rôle social qu'elle a encore à jouer dans les campagnes. C'est elle, en effet, qui est invitée, par ses dons, mais aussi par le comportement modèle qu'elle doit adopter, à favoriser le retour de la foi dans les paroisses rurales.
S'appuyant sur une vaste documentation, cette étude de l'alliance du château et du presbytère, permet une relecture globale des relations entre les élites nobiliaires et le clergé rural, dont l'auteur analyse finement l'évolution. Si la dimension religieuse est première, la perspective politique n'est jamais trop éloignée : l'Oeuvre, qui propose un modèle de société proche de celui des légitimistes, est un des lieux où s'exprime la pensée contre-révolutionnaire qui a tant marqué la noblesse française.
L'ouvrage met en relief une vision du monde et de la société qui idéalise le paysan et fonde la hiérachie sociale sur un échange de droits et de devoirs imposant au châtelain la justification de sa prééminence par l'exercice de la piété et de la charité. Il cerne les réactions de la noblesse face au délitement progressif d'une France catholique et rurale, mais il souligne aussi sa capacité à dépasser ses attaches idéologiques et à adapter son héritage de traditions et de valeurs pour assurer la permanence de sa présence historique dans les campagnes.
L'auteur, Eric Mension-Rigau, originaire de Nancy, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris-Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions Perrin La vie des châteaux et Aristocrates et grands bourgeois.
‡ Le donjon et le clocher, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 645 p. (12 €).
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Saône Lorraine : Les Croqueurs de pommes préparent le printemps
[Vosges Matin]
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Les activités de février du Cercle d'études de Contrexéville
Saint Basle, patron de la chapelle de Lignéville (Vosges), vitrail, XIXe s.
Découvrez les activités de février du Cercle d'études locales de Contrexéville en cliquant sur le fichier ci-dessous :
[courtoisie de Gilou Salvini, président du CELC]
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Trois ans chez Bigeard
Quand un Savoyard rend hommage à un Lorrain, cela donne un ouvrage doublement étonnant. Étonnant par la vie d'Albert Bernard, engagé durant la Guerre d'Algérie, et par les moments passés sous les ordres de "Bruno", alias Bigeard.
Radio 1ère classe de 1955 à 1957 au sein du 3ème régiment de parachutistes coloniaux, Albert Bernard nous décrit l'ambiance qui régnait dans ce régiment d'élite commandé alors par le colonel Marcel Bigeard. Il retrace les principales opérations qu'il a mené sous ses ordres : Timimoun, Sirocco, la bataille d'Alger... Il évoque la mémoire des capitaines Florès et Douceur et propose des documents inédits de ces deux officiers mythiques qui s'illustrèrent durant le conflit algérien.
En 1958, Albert Bernard a terminé son engagement. Mariée à une Algéroise, il vivra de très près les événements qui secouèrent l'Algérie jusqu'à son indépendance en 1962.
De retour en Savoie, il va continuer à mener une "vie à 3000 tours" - tout comme son mentor, le général Bigeard -, nous donnant une belle leçon de simplicité, de dévouement, de dignité et de droiture.
Un bel hommage à ces hommes qui combattirent sur cette terre française d'outre-mer... et à notre héroïque Bigeard !
‡ Trois ans chez Bigeard, Albert Bernard, éditions LBM, 2012, 521 p., ill. (27 €).
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Henri de Beauveau, un lorrain du XVIe siècle en Egypte
[L'Abeille]
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Le dernier empereur
Vienne, 1916 : l'empereur François-Joseph de Habsbourg-Lorraine meurt après soixante-huit ans de règne.
Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés et avec l'appui du pape Benoît XV, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.
En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait preuve de dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, son épouse, attend alors son huitième enfant.
En le béatifiant en 2004, le pape Jean-Paul II a voulu faire de Charles de Habsbourg-Lorraine, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.
Il s'agit de la réédition dans la collection Tempus de l'ouvrage paru aux éditions Perrin en 2009. Réédition bienvenue après le décès en juillet 2011 du fils héritier du dernier empereur, Otto de Habsbourg-Lorraine. Et pour les Lorrains, il s'agit d'une noble figure d'un descendant de la Maison de Lorraine qui règna sur les duchés jusqu'en 1737 avec François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine avec son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.
L'auteur, Jean Sévillia, journaliste et essayiste, est l'auteur de Zita, impératrice courage.
‡ Le dernier empereur, Jean Sévillia, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 386 p. (10 €).
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Pays de la Saône vosgienne : "De bals en balle"
La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne nous prie d'insérer l'information suivante :
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Messe pour le roi Stanislas et son épouse
Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar
Une messe sera célébrée jeudi 23 février 2012 à 18h00
en l'église Notre-Dame de Bon-Secours à Nancy
pour le repos de l'âme de Stanislas,
roi de Pologne,
duc de Lorraine & de Bar (1737-1766),
et de son épouse, Catherine Opalinska
Catherine Opalinska
Vierge au manteau, Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, XVIe s.
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Centenaire de la Grande Guerre : la Meuse s'y prépare
[L'Est Républicain]
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Histoire politique de la Lorraine de 1900 à nos jours
Un début de siècle à la fois riche et tragique avec ses deux guerres mondiales et, entre elle, la parenthèse du Front populaire. Des décennies qui voient éclore des hommes politiques lorrains de tout premier plan : Louis Marin, Raymond Poincaré, André Maginot, François de Wendel... Puis viennent la Libération, l'avènement de la IVe République et les prémices de la Ve, périodes où se dessine un paysage politique écrasé par la stature du Général de Gaulle.
La Lorraine d'alors, pépinière de talents avec Pierre Messmer en figure de proue, est de droite. Longtemps, elle restera une terre de mission pour la gauche qui, à force de s'accrocher et de grappiller des points bataille après bataille, s'octroie désormais une belle part du gâteau, aujourd'hui concurencée sur ses terres par le Front national.
En cent ans les choses ont-elles fondamentalement changé ? Comment ont évolué les rapports de forces en politique ? Pourquoi les comportements du corps électoral sont-ils devenus versatiles ? C'est à ces questions que François Roth répond dans cet ouvrage. Méthodique et didactique à la fois, l'universitaire met en perspective les événements mondiaux et nationaux pour mieux analyser l'histoire politique de la Lorraine.
Les faits, les partis, les enjeux, les hommes et les femmes, les affrontements et les alliances, les résultats des consultations : l'auteur nous livre une synthèse remarquable, à la portée de tous.
‡ Histoire politique de la Lorraine de 1900 à nos jours, François Roth, éditions Serpenoise, 2012, 175 p., ill. (15 €).
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Bleurville : 20ème anniversaire du jumelage avec Chichery-la-Ville
[Vosges Matin]
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"Si je la retrouve, je l'épouse !"
On connaît Jean-Marie Cuny pour ses nombreux ouvrages sur l'histoire ou la cuisine de Lorraine. On le connaît moins pour ses talents de romancier !
Dans son dernier opus, il nous offre deux courtes nouvelles émouvantes et savoureuses - mais surtout pas mièvres ! - et pleines de rebondissements. Où quête de soi et amour sont présents. Notre - jeune ! - romancier en profite surtout pour délivrer quelques messages bien sentis sur l'évolution de notre société... forcément pas toujours "politiquement corrects".
Et quand on s'appelle Jean-Marie Cuny, l'histoire n'est jamais bien loin : le lecteur y découvrira certains aspects historiques qui méritent d'être rappelés à ceux de nos contemporains qui ont perdu la mémoire...
Bref, un recueil de nouvelles sans prétention, comme le souligne l'auteur, mais qui mérite d'être lu... et médité comme une ode à la vie !
‡ Si je la retrouve, je l'épouse et Damya, la maghrébine, Jean-Marie Cuny, Euryuniverse éditions, 2012, 139 p. (14 €).
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Vaucouleurs - 26 février 2012 : fête du Départ de Jehanne d'Arc
La Jehanne d'Alger, rapatriée à Vaucouleurs en 1962.
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Charmes (Vosges) : le Ruban du patrimoine pour la "Maison des Loups"
[Vosges Matin]
Précision historique : contrairement à ce qu'écrit notre journaliste, ce n'est pas en 1563 que fut signé le traité de Charmes entre Richelieu et le duc de Lorraine (et non le roi !) Charles IV, mais en 1633. Ce traité livrait Nancy aux Français. Charles IV, duc bagarreur, ne respecta pas les clauses et reprit Charmes. En représailles, la cité fut reprise par les Français et entièrement brûlée par le colonel de Gassion.
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Faites chauffer l'alambic !
Depuis fin octobre, la campagne de distillation est ouverte aux amateurs d'eaux-de-vie. Dans les Vosges, il existe encore des ateliers communaux comme à Xamontarupt où l'on peut perpétuer cette tradition.
[Vosges Matin]
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Grand (Vosges) : une villa gallo-romaine des Ier-IIIe siècles mise au jour
Vue aérienne de la zone fouillée à Grand (Vosges), 2011 (cliché ©Inrap)
Entre juin et octobre 2011, en amont de la création d’un lotissement, une fouille menée à Grand, dans l'Ouest vosgien, par les archéologues de l'Inrap, a permis la mise au jour d'une imposante villa des Ier-IIIe siècles au pied du rempart de l’agglomération gallo-romaine.
Vous pouvez prendre connaissance du compte rendu de fouilles en cliquant ici Grand_fouilles INRAP_2011.pdf
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Hommes célèbres au fil des rues de Nancy
[La Semaine de Nancy]
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"Sainte Jeanne d'Arc", un album pour soutenir une école lorraine
‡ Commande à adresser avec votre règlement à : Prieuré Saint-Nicolas, 60bis rue Français, 54000 Nancy
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Bilan 2011 du tourisme en Lorraine
[La Semaine de Nancy]
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Notre-Dame de Bonsecours de Nancy : le beffroi consolidé
[L'Est Républicain]
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Pour le fleurissement des monuments dédiés à Jehanne d'Arc
‡ Plus d'info's sur www.avecjeanne.fr
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Saintois : le tourisme est dans le Pré
[L'Est Républicain]
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Bleurville : marché bio d'hiver samedi 4 février
Après la « trêve des confiseurs », les artisans et producteurs de l’association du Marché bio de Bleurville (MBB) déploieront de nouveau leurs étals samedi 4 février de 14 h 00 à 18 h 00, place du Prince.
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Année Jeanne d'Arc : les rendez-vous de Catherine Guyon
Catherine Guyon, auteur d'un récent ouvrage sur Jeanne d'Arc en son église, est maître de conférence en Histoire médiévale à l'Université Nancy 2. Ses recherches et publications portent sur l'histoire religieuse, culturelle et sociale de la fin du Moyen Âge ainsi que l'histoire de l'art et l'histoire de la Lorraine.
Au cours de cette année consacrée au 600e anniversaire de la naissance de Jehanne, elle propose à tous les amateurs d'histoire un certain nombre de rendez-vous autour de notre héroïne lorraine... et nationale :
‡ 5 février : conférence dans le cadre de l'ISR (Institut des sciences religieuses) de Nancy sur Jeanne d'Arc : point historique et historiographique
‡ 10 mai : communication sur Un cercle johannique méconnu : les vitraux de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville dans le cadre du colloque Jeanne d'Arc, histoire et mythes qui se déroulera à l'Université d'Orléans les 9 et 10 mai 2012
‡ 24, 25 et 26 mai : participation au colloque international à Domremy et Vaucouleurs Jeanne d'Arc et la Lorraine
[cliché : Catherine Guyon et Jean-Marie Cuny lors d'une visite de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville]
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Fains-Véel (Meuse) : archéologie funéraire à l'église Sainte-Catherine
[L'Est Républicain]
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Trésors enfouis de la Renaissance : autour de Pouilly-sur-Meuse
Le Musée Lorrain de Nancy présente jusqu'au 11 mars 2012 un exceptionnel ensemble d'orfèvrerie Renaissance fortuitement découvert à Pouilly-sur-Meuse en 2006 par des particuliers effectuant des travaux de terrassement sur leur propriété.
Le catalogue, édité à l'occasion de cette exposition, inscrit ce chef-d'oeuvre de la Renaissance parmi les - rares - autres trésors de cette époque mis au jour en France.
En effet, de telles découvertes se produisent moins d'une fois par siècle. D'après les poinçons, cet ensemble avait été constitué entre la fin du XVe et la seconde moitié du XVIe siècle. Classé "trésor national", cette collection d'une trentaine de pièces a été acquise par le Musée Lorrain grâce à des soutiens publics et privés.
Cette vaisselle familiale, composée d'objets simples destinés à un usage courant, est sans équivalent en France où l'orfèvrerie de la Renaissance est très rare. Le trésor de Pouilly-sur-Meuse a donc justifié une véritable enquête historique. Le catalogue en restitue précisément les résultats. Des tapisseries, des peintures, des miniatures de la même période viennent éclairer cette étude en permettant de replacer ces pièces de vaisselles en situation, et de les ancrer dans la réalité quotidienne des usages de la table au XVIe siècle entre duché de Lorraine et royaume de France.
‡ Trésors enfouis de la Renaissance. Autour de Pouilly-sur-Meuse, Michèle Bimbenet-Privat (sous la dir.), éditions RMN, 2011, 128 p., ill. (28 €).
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Dom Augustin Calmet et l'abbaye de Senones
Les milieux littéraires fleurissent au Siècle des Lumières sous la forme de cafés, de clubs, de salons ou de façon plus institutionnalisée avec les académies et les sociétés savantes dont le nombre ne cesse de croître, tandis que les célèbres congrégations de Saint-Vanne et de Saint-Maur exhortent leurs religieux à poursuivre l'oeuvre des illustres académies monastiques mises en place au siècle précédent. Cette dernière mission tient tout particulièrement à coeur à Dom Augustin Calmet, bénédictin lorrain, connu dans toute l'Europe pour son oeuvre littéraire monumentale qui aborde à la fois l'exégèse, l'histoire et les curiosités, et pour les dignités qu'il a occupées au sein de la congrégation de Saint-Vanne & de Saint-Hydulphe.
Son élection à l'abbatiat de la riche et influente abbaye de Senones, dans les Vosges, le 9 juillet 1728, lui permet de concrétiser toutes ses ambitions. Le monastère, déjà ouvert sur le monde des Lettres par ses prédécesseurs, accueille l'érudit qui va développer dans ce foyer de spiritualité toutes les activités propres à un milieu littéraire : écriture, copie de textes, échange et commerce de livres, gestion de la bibliothèque, critique littéraire, liens avec l'édition. Qui mieux est, ces activités littéraires participent à l'ouverture de l'abbaye sur le monde qui l'entoure déjà favorisée par sa situation géographique et politique.
Les correspondances entre Dom Calmet et de son neveu et coadjuteur, Dom Fangé, témoignent du rayonnement de l'abbé de Senones auprès de ses contemporains religieux ou laïques, en Lorraine, en France et en Europe, et de ses relations avec les Grands et avec les accadémies. L'influence de Dom Calmet sur les philosophes des Lumières et son intérêt porté aux principales controverses de son siècle sur la Bible, le surnaturel et l'histoire, transforment ce milieu "littéraire" en un milieu digne de son temps.
‡ Dom Augustin Calmet et l'abbaye de Senones. Un milieu littéraire, Aurélie Gérard, éditions Dominique Guéniot, 2012, 951 p., ill. (45 €).
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Eglise Saint-Pierre de Nancy : bénédiction des Cierges de Saint Blaise le 3 février
vendredi 3 février
église Saint-Pierre de Nancy
messe de la fête de Saint Blaise à 18h30 suivie des bénédictions des Cierges de la Saint Blaise, du pain, du vin, de l’eau et des fruits
Saint Blaise guérit miraculeusement un enfant qui avait avalé une arête de poisson. Saint-Blaise pris deux cierges de la chandeleur que la mère tenait dans ses mains. Il les posa en croix sur la gorge de l’enfant qui guérit.
Lors de la messe, le prêtre procède à la bénédiction de cierges qui seront disposés en forme de croix et maintenus par un ruban rouge et apposé sur la gorge de ceux qui le désirent et d’aliments qui serviront aussi à guérir les maux de gorge.
[source : http://www.introibo.fr]