Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 130

  • La paille et l'osier

    lorraine,moselle,alsace,annexion,michel caffier,chapelier,vannier,belle époqueAu lendemain de la guerre de 1870, Adrien est l'un de ces jeunes irréductibles lorrains et alsaciens qui ont choisi l'exil pour ne pas devenir allemands. Vignerons, mariniers, brasseurs, artisans, garçons de café, industriels, médecins, ils sont des centaines à arriver chaque semaine à Nancy par le train.

    Devenu serveur au buffet de la gare, Adrien attend la reconquête des territoires perdus pour pouvoir repartir au pays. Mais cet espoir s'éloigne et il doit se résigner à tourner la page de son enfance mosellane.

    Au gré de péripéties qui lui feront embrasser les métiers de chapelier  - donnant à la chapellerie lorraine de cette époque une renommée internationale - puis de vannier, c'est dans le tourbillon d'une ville en pleine expansion qu'il lui faudra trouver l'âme soeur et se forger un destin...

    Autour d'un héros entreprenant, porté en toutes circonstances par le souffle de la liberté, Michel Caffier restitue avec verve l'atmosphère de la Belle Epoque dans un Nancy qui connaît alors un extraordinaire rayonnement.

    L'auteur, Michel Caffier, a été grand reporter, critique littéraire et rédacteur en chef à L'Est Républicain de Nancy.

     

    ‡ La paille et l'osier, Michel Caffier, éditions Calmann-Lévy, 2012, 254 p. (19 €).

  • Saint-Dié-des-Vosges : retour du Christ à Notre-Dame de Galilée

    christ.jpg

    [Vosges Matin]

  • Les héros de l'Empire : Brazza, Marchand, Lyautey, Gordon et Stanley à la conquête de l'Afrique

    france,grande bretagne,empire,colonies,afrique,brazza,marchand,lyautey,gordon,stanleyDans le second 19ème siècle, les opinions publiques comme certains hommes d'Etat furent loin de soutenir la conquête impériale. Et pourtant... Des hommes, mi-aventuriers, mi-explorateurs, souvent désintéressés mais parfois avides d'honneur et d'argent, se lancèrent dans l'aventure. L'histoire a retenu leurs noms, qu'il s'agisse des Britanniques Stanley et Gordon ou des Français Brazza, Marchand ou le Lorrain Lyautey.

    Du Nil au Congo, de l'Atlas au Soudan, cet ouvrage retrace leurs hauts faits et la manière dont ils parvinrent à dépecer, au bénéfice de Londres ou de Paris, la plus grande partie de l'Afrique. Surtout, non contents de conquérir de vastes territoires, ces "héros de l'Empire", dont les exploits étaient encensés par une presse en pleine expansion, parvinrent, grâce à leur charisme et au parfum sulfureux de leurs aventures, à rendre l'idée d'Empire populaire auprès des populations européennes.

    Tout en exposant les rouages de la conquête coloniale, ce grand livre, particulièrement vivant, dévoile donc les mentalités et la culture des peuples français et  britanniques qui, au départ hostiles à l'idée impériale, finirent par la plébisciter.

    L'auteur, Edward Berenson, est professeur d'histoire et directeur de l'Institut d'études françaises de l'université de New York. Il est un spécialiste reconnu de la France contemporaine.

     

    ‡ Les héros de l'Empire. Brazza, Marchand, Lyautey, Gordon et Stanley à la conquête de l'Afrique, Edward Berenson, éditions Perrin, 2012, 426 p., ill. (25 €).

  • Oran, 5 juillet 1962 : un massacre oublié

    oran.jpg5 juillet 1962 : l'Algérie est officiellement indépendante. Mais à Oran, la liesse et les défilés de voitures chargés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre. leur cible : les européens. Il suffira d'un coup de feu, encore sujet à polémiques (a-t-il été tiré par l'OAS ou le FLN ?), pour que la chasse aux pieds-noirs s'ouvre dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on pénètre dans les magasins et les appartements... Ce massacre fera plusieurs centaines de victimes et de disparus chez les civils européens, le bilan reste inconnu chez les musulmans restés fidèles à la France.

    Après huit années de conflit, d'attentats, de tueries et de pressions psychologiques intenses menées par l'OAS, l'heure est venue de la vengeance. Ceux qui ne meurent pas lynchés sont conduits dans des centres d'exécution de masse. les 18000 militaires français, cantonnés dans la ville, attendront de longues heures avant de recevoir enfin l'ordre d'intervenir. Lorsqu'ils sortent enfin de leurs casernes, les cadavres jonchent la ville... Le massacre du 5 juillet aurait fait près de 700 victimes, dont plusieurs centaines de disparus qui n'ont jamais été recherchés.

    Cinquante ans près ce drame oublié, Guillaume Zeller livre enfin le récit inédit, impartial et précis des événements, en s'appuyant sur des témoignages exclusifs de survivants, de leurs familles, de témoins, et sur des archives inédites, en particulier celles de l'ambassade de France en Algérie. Il révèle tous les tenants et les aboutissants de cette tragédie méconnue.

    L'auteur, Guillaume Zeller, est le petit-fils du général André Zeller, membre des "généraux d'Alger" instigateurs du putsch du 22 avril 1961. Spécialiste de la guerre d'Algérie et journaliste, il est aujourd'hui directeur de la rédaction de Direct 8.

     

    ‡ Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié, Guillaume Zeller, éditions Tallandier, 2012, 224 p. (17,90 €).

  • Portieux (88) : une arrivée saluée par la Providence

    La messe dominicale avait un petit goût bien particulier au couvent des Sœurs de la Providence de Portieux. Au milieu d’une assemblée inhabituellement nombreuse, se discernait une douzaine de nouvelles têtes, à la chevelure noir d’encre. Une centaine de religieuses des communautés limitrophes étaient en effet réunies pour accueillir les sœurs vietnamiennes arrivées tout récemment.

    vosges,portieux,congrégation,soeurs,providence,vietnamAgées entre 23 et 29 ans, ces jeunes nonnes s’apprêtent à passer au moins une année au couvent de la Providence de Portieux, une communauté religieuse fondée par le prêtre messin Jean-Martin Moyë au XVIIIe siècle.

    « C’est une grande aventure pour elles, confie Sœur Annick, chargée de la formation à la congrégation. Même si elles se sont préparées avant, elles ont tout à découvrir. » Ces douze Vietnamiennes, originaires essentiellement du centre et du sud du pays, ont en effet passé quatre mois en immersion dans des villages de la région des hauts plateaux du Kontum. En équipe de deux, elles se sont ainsi frottées à des habitants d’ethnies minoritaires ne parlant pas forcément leur langue et à la culture différente « On a pu voir comment elles se comportaient, et on a pu les aider à réfléchir. »

    Les nouvelles résidentes du couvent vont suivre des cours de français, en plus de leur indispensable apprentissage religieux qui leur permettra de découvrir la vie d’une missionnaire. Pour cela, elles pourront compter sur les sœurs de Portieux qui, par un système de jumelage, suivront leurs parcours. Des sœurs qui sont visiblement heureuses d’accueillir dans leurs rangs de nouvelles têtes et un peu de sang neuf, respectueuses en cela de leur vocation d’ouverture vers l’extérieur.

    Après leur formation, ces sœurs seront envoyées quelque part dans le monde, vraisemblablement dans un pays francophone, selon leurs profils. Avec comme mission principale « d’écouter la culture des autres pour faire comprendre et annoncer le message de l’Evangile ».

    Cette expérience en appelle de prochaines, puisqu’il n’est pas incertain qu’à l’avenir la même opération soit menée avec des sœurs sud-américaines ou cambodgiennes.

    Hasard du calendrier, ce dimanche d’arrivée coïncidait avec celui de la dernière messe célébrée à l’abbaye cistercienne d’Ubexy, où la douzaine de sœurs s’apprête à partir pour le Val-d’Igny, dans la Marne. Un office en guise d’adieu qui sonnait du coup aussi comme un passage de flambeau grâce à la présence de ces jeunes sœurs de la Providence. Les voies du Seigneur sont impénétrables…

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Tignécourt (88) : 6ème Rencontres Natur'images - 7 & 8 avril 2012

    tignecourt1.jpg

    tignecourt2.jpg

    ‡ Plus d'info sur : http://naturimages.unblog.fr

  • Saône Lorraine prépare la saison estivale

    Le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-François Michel. Il s'agissait de préparer l'ouverture de la saison 2012 dans les différents sites patrimoniaux gérés par l'association.

    saone lorraine_17.03.12.jpgLa question de l'emploi d'hôtesses (ou d'hôtes) d'accueil au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône et au musée de la cité Renaissance a été évoquée. Pôle Emploi sera consulté pour proposer des candidats à ces postes saisonniers.

    Le musée des activités anciennes et de la Résistance d'Hennezel-Clairey s'apprête à vivre un début de printemps actif : le 1er avril, le marché de Pâques (le jour des Rameaux !) accueillera une quinzaine d'exposants et d'artisans autour du thème de l'oeuf, du chocolat et des petits objets artistiques. Et à l'occasion du week-end dédié aux métiers d'art, le musée invite Anne Dufala, de Deyvillers, qui travaillera devant le public à la restauration d'un reliquaire à paperolles, propriété de Saône Lorraine. Le "clou" de cette journée printanière sera bien sûr l'ouverture en avant-première de la nouvelle exposition consacrée aux opalines et aux verreries moulées ; modèles de productions verrières dans lesquels s'illustrèrent plusieurs centres verriers lorrains. En juin, auront lieu la présentation officielle de la nouvelle édition enrichie de l'ouvrage sur François-Théodore Legras, le célèbre verrier Art nouveau originaire de La Grande-Catherine, ainsi que celle d'un DVD produit par Philippe d'Hennezel sur Les passeurs de lumière, véritable ode aux verriers de la Vôge de tous les temps.

    Le vieux village de Châtillon-sur-Saône s'animera encore cette année avec les musées vivants : celui du 8 juillet fera nocturne et celui du 5 août sera rythmés par des troupes de saltimbanques et par les bénévoles de l'association costumés.

    Enfin, les travaux à l'église des Cordeliers des Thons sollicitent tous les efforts (financiers, physiques et moraux !) de l'association, de ses bénévoles et sympathisants. Des travaux d'importance seront engagés entre l'été et l'automne prochains : il s'agit de reprendre totalement la toiture de la partie des logements conventuels jouxtant l'église, propriété de Saône Lorraine.

    Encore une année intense pour les chevilles ouvrières de Saône Lorraine. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine historique du sud-ouest vosgien. Tout simplement.

    [cliché : le conseil d'administration de Saône Lorraine | © H&PB]

  • Le Grand Livre gourmand des fêtes chrétiennes

    lorraine,recettes,paques,rameaux,quasimodoLes fêtes chrétiennes des Rameaux, de Pâques et de Quasimodo sont toujours prétexte à rassemblements familiaux aussi gourmands que conviviaux autour d'une bonne table. Une cuisine de fête qui prend sa source dans nos provinces, dans la nature et la richesse des terroirs, dans la diversité des climats, dans l'influence des saisons... et des  traditions séculaires transmises par l'Eglise.

    Ce volume rassemble plus d'une centaine de savoureuses recettes de toutes les régions de France, et tout particulièrement de Lorraine (totelots, pots-au-feu aux oeufs durs et à la meurotte, brioche couronne de Pâques, gaufres lorraines, bouchée à la reine, truite au riesling, tarte vosgienne...), à l'occasion du temps de Pâques, au moment où le cycle de la nature produit à profusion légumes nouveaux, herbes odorantes, fruits, poissons vifs, viandes tendres... En tout, un art du bien manger, transmis de siècle en siècle.

    Un livre de recettes du temps pascal toutes abordables et faciles à mettre en oeuvre.

     

    ‡ Le Grand Livre gourmand des fêtes chrétiennes. Rameaux, Pâques, Quasimodo, Jean-Luc Mengin, Jean-Pierre Dézavelle et Joseph Koscher, éditions Territoires Témoins, 2012, 227 p., ill. (9 €).

  • Maron (54) : quelques images de la sortie des Europa-Scouts de Nancy

    Les Europa-Scouts de la IIème Nancy Bienheureuse Alix Le Clerc et de la IIIème Nancy Bienheureux Charles de Foucauld étaient de sortie ce dimanche 18 mars à Maron, village proche de Nancy.

    Après les activités ludiques en forêt (un peu humide !...) et un repas partagé autour du feu, l'abbé Stemler, l'aumônier des Europa-Scouts lorrains, a célébré la messe en l'église du village avec tous les scouts, louveteaux et louvettes, et parents présents.

    Quelques images de cette journée...

    Lucie_louvettes maron_18.03.12 002.jpg

    Lucie_louvettes maron_18.03.12 005.jpg

    Lucie_louvettes maron_18.03.12 010.jpg

    Lucie_louvettes maron_18.03.12 011.jpg

    [clichés © H&PB]

     

  • Etival-Clairefontaine (Vosges) - 24 & 25 mars : 7ème Journées d'Histoire Régionale

    etival.jpg

    Les Journées d’Histoire Régionale se dérouleront samedi 24 et dimanche 25 mars 2012 à Etival-Clairefontaine. Cette édition sera placée sous le thème des « Fêtes et spectacles en Lorraine ».

    Cette manifestation, unique en France, vise à faire découvrir et populariser l’histoire de la Lorraine auprès du grand public. Forte de son expérience acquise au cours des précédentes journées réalisées depuis 2006, cette manifestation n’a eu de cesse de conquérir un public de plus en plus nombreux.

    Pour cette nouvelle édition une trentaine d’associations et organismes présenteront des expositions, des animations (contes, jeux anciens, maquettes, animations musicales, danses folkloriques...) et des conférences.

    Les éditeurs lorrains présenteront au public leurs ouvrages sur le thème.

    Pour l’occasion, le Chœur des Trois Abbayes donnera six concerts exceptionnels dans les églises de Senones, Moyenmoutier et Etival-Clairefontaine.

  • Il y a cinquante ans, la fin de l'Algérie française

    france,algérie,guerre,algérie française,indépendance,harkis,de gaulle« C’était il y a cinquante ans. Le 18 mars 1962, les représentants du gouvernement français et les délégués du Gouvernement provisoire de la République algérienne signaient les accords d’Evian. Le lendemain, le cessez-le-feu était proclamé. Etait-ce la fin de la guerre d’Algérie ? Le 26 mars, rue d’Isly, à Alger, une manifestation pacifique de pieds-noirs était mitraillée par la troupe française, dans des circonstances demeurées mystérieuses, laissant 67 morts et près de 200 blessés. Dès le cessez-le-feu, dans les villes ou les campagnes, les enlèvements d’Européens se multipliaient : entre le 19 mars et le 31 décembre 1962 (l’Algérie ayant officiellement accédé à l’indépendance le 5 juillet), plus de 3000 disparitions étaient signalées, dont les deux tiers des victimes ne réapparaîtront jamais. Le 5 juillet, à Oran, plusieurs centaines d’Européens étaient tués. Et dès le cessez-le-feu à nouveau, un autre drame commençait, une des plus honteux de l’histoire de France : l’abandon et le massacre des harkis. Selon Maurice Faivre, entre 60 000 et 80 000 musulmans ont été tués en Algérie, entre mars 1962 et la fin de l’année 1966,payant leur engagement au côté de l’armée française.

     

    france,algérie,guerre,algérie française,indépendance,harkis,de gaullePourquoi faire mémoire de ces événements sanglants ? Non pour gratter inlassablement les plaies du passé, non par nostalgie d’un monde qui ne reviendra pas et qui n’avait d'ailleurs rien de parfait, mais précisément pour tourner la page. La fin de l’Algérie française compte trop de tragédies aujourd’hui encore volontairement occultées. Dire la vérité s’impose en premier lieu par respect des faits. En second lieu par piété filiale envers les victimes. En troisième lieu par considération envers ceux qui n’ont toujours pas fait leur deuil des drames qu’ils ont alors traversés.

     

    france,algérie,guerre,algérie française,indépendance,harkis,de gaulleCe n’est pas ce chemin-là, malheureusement, que semble prendre la France officielle. Tout au long de l’année, nous devrons donc être attentifs aux voix dissidentes qui nous rappellent, plus que jamais, que l’Histoire n’appartient pas à l’Etat. »

     

     

    Jean Sévillia

     

    [L'Homme nouveau | 11/02/2012]

  • Bleurville (Vosges) : le presbytère XVIIIe-XIXe est vendu

    Le dernier desservant de la paroisse a quitté le presbytère en octobre 2010. L'ancienne maison curiale, propriété de la commune, vient d'être vendue à un particulier.

    lorraine,vosges,bleurville,cure,presbytère,vente,notaire,mairieVaste bâtisse du XVIIIe siècle, elle a été transformée en 1830 en pleine révolution, entre la chute du roi Charles X et l'avènement du roi des Français Louis-Philippe. Le presbytère, situé en face de l'église paroissiale, est entouré de murs et dispose d'un vaste jardin à l'arrière ainsi qu'un verger.

    La cure avait été vendue à la Révolution puis rachetée par la commune au moment de la restauration du culte catholique lors du Concordat de 1801. Des travaux d'agrandissement et d'embellissement seront réalisés en 1829.

    L'immeuble dispose de nombreuses pièces, une belle montée d'escaliers en pierre de taille, une vaste cave ainsi qu'une grange et un bûcher.

    Elément notable : grâce à son emplacement privilégié, la maison curiale jouit d'une large vue surplombante sur une grande partie du village ainsi que sur la vaste forêt de Darney qui s'étend à l'horizon.

  • Bleurville : succès du concours de belote

    belote.jpg

    [Vosges Matin]

  • Saône Lorraine : 6ème Rencontre "Natur'images"

    naturimages.jpg

  • A Dieu à l’abbaye cistercienne d’Ubexy (Vosges)

    Il règne un calme assez inhabituel pour un déménagement. Même dans les cartons, l’abbaye Notre-Dame de Saint-Joseph, au cœur de la campagne vosgienne à Ubexy, semble plongée dans une douce torpeur, propice à la réflexion et au recueillement.

     

    les-soeurs-ne-sont-plus-que-douze-dans-des-batiments-devenus-trop-grands-pour-elles-et-trop-chers-a.jpgPourtant, au début des années 1960, 93 sœurs occupaient les sept hectares du domaine. Aujourd’hui, elles ne sont plus que douze. Perdues dans des bâtiments devenus trop grands pour leur petite communauté de cisterciennes, elles ont décidé de rejoindre le Val d’Igny, à une quarantaine de kilomètres de Reims, après 171 ans de présence dans les Vosges.

     

    L’abbaye d’Igny a entrepris des travaux d’agrandissement pour accueillir trois autres communautés, venues de Belval dans le Pas-de-Calais et de la Grâce-de-Dieu, dans le Doubs et surtout, elle dispose d’une maison médicalisée, ou les sœurs malades pourront finir leur vie. « Nous sommes comme une personne âgée confrontée au dilemme de rester chez soi ou d’aller en maison de retraite. Nous avons préféré anticiper », confie Mère Marie-Rose, supérieure par délégation de l’abbaye d’Igny, arrivée en novembre dernier à Ubexy.

     

    Fondée en 1841, la communauté vosgienne a connu des débuts difficiles. Installées dans l’ancien château construit au Moyen-Âge, dans des pièces qui ne comportaient parfois même pas de fenêtres, les sœurs ont tout construit de leurs mains, « fidèles aux préceptes de notre ordre, en vivant grâce à leur travail », appuie Mère Marie-Rose.

     

    Une fromagerie a vu le jour en 1876, première étape de l’industrialisation de l’abbaye, qui s’est ensuite tournée vers les pains d’autel, pour subvenir à ses besoins.

     

    Sœur Léontine a passé 33 ans à Ubexy. La responsable des hosties, c’est elle. Et à l’aune du départ, même si elle se dit « contente d’apprendre autre chose, de faire une sorte de reconversion professionnelle puisqu’Igny fabrique du chocolat », elle admet un pincement au cœur. « Quand je suis arrivée ici, je suis tombée sous le charme du lieu. En entrant dans les ordres, on choisit sa communauté, mais aussi un endroit. Ici, je n’avais pas l’impression de me sentir enfermée. On ne voyait pas les murs, au-delà du potager, à l’époque entièrement cultivé. » Désormais les légumes ont fait place à de la pelouse, les clapiers pour les 400 lapins sont vides. Plus de trace non plus des 300 poulets qui caquetaient auparavant dans l’une des cinq cours de l’établissement.

     

    bientot-la-porte-de-l-abbaye-se-refermera-sur-171-ans-de-presence-(photos-eric-thiebaut).jpgLes derniers camions qui emportaient les machines pour fabriquer les hosties ont pris la route mercredi. Elles seront réparties un peu partout en France, surtout vers le Sud. Sœur Léontine a essuyé les dernières traces de farine dans le bâtiment construit en 1997. « A l’époque, on ne pensait pas qu’on allait partir. Mais parfois la vie va très vite. » Au fil de ses 33 ans passés ici, elle a fait de la qualité de ses pains d’autel la première de ses préoccupations. Au point de travailler conjointement avec un minotier de Savigny, pour choisir les blés qui donneront les meilleures farines, qu’elle commandait par tonnes, trois à quatre par mois. Les sœurs avaient même équipé leur abbaye d’un silo, pour faciliter la livraison. Le passage obligé quand on est le premier fabricant d’hosties de France, avec des livraisons dans tout l’Hexagone mais aussi en Italie, en Afrique, sans oublier le Mexique et le Japon où la communauté cistercienne a ouvert une maison. Et une production maximum de 28 millions par an.

     

    Sœur Léontine en sourit. Pendant toutes ces années passées à produire des hosties, elle a presque vécu comme les cultivateurs. « J’attendais les récoltes. Je me demandais quel temps il allait faire à la moisson, comment seraient les blés. Je guettais les coups de froid ou les pluies. »

     

    Premier producteur de France de pains d’autel, l’abbaye d’Ubexy avec une production qui a atteint 28 millions d’hosties, a acquis une véritable expérience et une compétence certaine dans le domaine. « C’est un travail qui n’est jamais répétitif mais parfois rageant, nous voulions que tout soit parfait. Il est maintenant plus difficile d’obtenir de belles hosties blanches, la faute aux farines qui servent d’avantage pour faire du pain de mie ou du pain complet. »

     

    Sœur Léontine avait l’œil sur toutes les étapes de la fabrication : du tri à la cuisson avant l’humidification et le découpage. Jusqu’à 1 000 feuilles de farine sortaient de l’atelier d’Ubexy. Qu’il fallait ensuite faire sécher et conditionner avant l’expédition. Les déchets et les ratés étaient, eux, cédés aux agriculteurs du coin qui nourrissaient leurs bêtes avec. Un lien de plus entre l’abbaye et les habitants. Au Val d’Igny, les sœurs travaillent le chocolat. Sœur Léontine entamera là-bas sa première reconversion professionnelle. Avec envie mais aussi une pointe de tristesse après 33 ans passés à Ubexy.

     

    Les douze sœurs qui restent à Ubexy attendent la date de leur départ pour la Marne. En attendant, elles s’apprêtent à vendre tout ce qu’elles n’emmènent pas lors d’une grande brocante, les 28, 29 et 30 avril. Pour faire de la place dans les bagages, surtout pour laisser un petit souvenir aux habitants du village, habitués à venir à la messe depuis 171 ans, le dimanche, dans l’église de l’abbaye.

     

    D’ailleurs l’office du 19 mars, solennité de la fête de saint Joseph, aura un goût particulier, celui de l’adieu. Les sœurs invitent tous ceux qui le souhaitent à venir y assister, en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    Le bâtiment, lui, a été proposé à un promoteur immobilier. « Nous n’avons pas de réponse sur son devenir pour l’instant. Celui de Belval a été repris par une association, « A la Gloire-de-Dieu », c’est une communauté nouvelle qui s’y est installée. » Dans la voix de Mère Marie-Rose transpire un souhait, que l’église de l’abbaye n’ait pas à être désacralisée dans quelques mois.

     

    Histoire que le clocher de Notre-Dame de Saint-Joseph chante encore longtemps la gloire de Dieu…

     

    [source : Vosges Matin]

  • Sarreguemines (57) : expo "Schneider, les maîtres du verre"

    exposition schneider.jpg

  • Un inédit d'Alexandre Dumas : "Les deux révolutions - Paris 1789, Naples 1799"

    alexandre dumas,révolution,paris,1789,naples,1799Véritable événement éditorial, cet ouvrage rend pour la première fois accessible au public français un récit historique de première main. Ecrit par Alexandre Dumas, et surtout dicté en italien aux journalistes de l'Independente, entre 1862 et 1864, ce long feuilleton retrace, jour après jour, les événements de 1789 en France et de ceux de 1799 dans le royaume des Deux-Siciles, dont les deux protagonistes sont Louis XVI et Ferdinand IV.

    A partir de documents et de témoignages inédits, en particulier ceux tirés des Archives secrètes de Naples ouvertes sur ordre de Garibaldi exclusivement pour Dumas, celui-ci "fait oeuvre d'historien" en restituant au peuple de Naples son histoire : celle des Bourbons. En qualité d'historien de la Révolution française, il entend démontrer comment la Révolution parthénopéenne, initiée à Naples par le général Championnet, est la seule vraie tentative d'exportation de la Révolution française en Europe.

    L'auteur des Trois mousquetaires, au style toujours alerte, nous livre ici un récit exceptionnel, foisonnant d'anecdotes, de rebondissements et de portraits hauts en couleur.

     

    ‡ Les deux révolutions : Paris 1789, Naples 1799, Alexandre Dumas, éditions Fayard, traduction et présentation par Jean-Paul Desprat et Philippe Godoy, 1003 p. (29 €).

  • La verrerie archéologique : Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles

    lorraine,france,est,dieulouard,verrerie,archéologie,vôge,verre,verrierL'ouvrage fait le point sur l'état de la recherche dans la connaissance des méthodes de fabrication et de consommation du verre dans l'Est de la France. Il en présente les développements les plus récents faits en Champagne-Ardenne et en Lorraine.

    Cet ouvrage présente avec minutie les collections provenant de trois sites franciliens, quatre sites champenois et quatorze sites lorrains, parmi lesquels se détache l'exceptionnelle collection du musée de Dieulouard riche de près de trois cents pièces.

    Loin de se limiter à ce corpus de monographies savantes, l'auteur nous offre une synthèse éclairante qui précise les typologies et les chronologies sans négliger le profond renouvellement technologique et artistique qui caractérise les débuts de l'époque moderne. Un permanent souci méthodologique et didactique guide l'auteur qui donne de précieux conseils pour la fouille, le prélèvement des objets, la conservation de ce matériau particulièrement fragile puis son étude en laboratoire. Il y a joute un précieux glossaire, une bibliographie actualisée, le tout remarquablement appuyé sur une exceptionnelle variété de dessins et de photographies.

    Au final, un livre qui se révélera particulièrement utile aux archéologues et aux conservateurs du patrimoine mais aussi à tous ceux qu'intéresse la culture matérielle et plus particulièrement les arts de la table des XVIe et XVIIe siècles dans une région marquée par une forte tradition verrière.

    L'auteur, Hubert Cabart, est membre du Pôle archéologique universitaire de Nancy 2 et spécialiste de la verrerie du Nord-Est de la France.

     

    ‡ La verrerie archéologique. Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles, Hubert Cabart, PUN, 2011, 308 p., ill. (20 €).

  • Enregistrement du livre d'orgue du toulois Jean-Baptiste Nôtre

    ER.jpeg

    [ER | 14.02.2012]

  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.JPGDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

     

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

     

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

     

    ‡ Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

     

    ‡ Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu

  • Jeanne d'Arc : une figure politique pour aujourd'hui

    jda.jpg

  • La mémoire de Darney (Vosges) : les verriers, l'amitié franco-tchécoslovaque... et le président Barbier

    darney.jpg

    barbier.jpg

    [Vosges Matin]

  • Droit, histoire et administration en Lorraine ducale

    histoire droit.jpgMadame Marie-Thérèse Allemand-Gay est aujourd'hui professeur émérite d'histoire du Droit. Pendant plus de 30 ans, elle a enseigné l’histoire du Droit à la Faculté de Droit & des Sciences économiques de Nancy, où elle était membre du Centre Lorrain d’Histoire du Droit. Durant sa carrière, elle a travaillé sur l'histoire de la Franche-Comté au Moyen Âge, tout en étudiant l’Histoire du Droit et des institutions des anciens duchés de Lorraine et de Bar, l’histoire de l’administration lorraine, aux XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que l’histoire du Droit et des institutions françaises.

    L'ouvrage propose de nombreux articles issus des recherches du professeur Allemand-Gay. Il est entièrement consacré aux études sur l’histoire de la Lorraine, ses interactions avec le droit d'Ancien Régime et l'administration ducale sous ses différents aspects : du parlement de Nancy au lieutenant de police en passant par les travaux publics, la navigation fluviale en Lorraine, la réforme de la justice à l'époque révolutionnaire ou les péages et la caisse des domaines et des bois en Lorraine au XVIIIe siècle.

    Un ouvrage passionnant qui apporte un éclairage renouvelé sur l'histoire de la Lorraine entre Siècle des Lumières et Révolution.

     

    ‡ Droit, histoire et administration en Lorraine, Marie-Thérèse Allemand-Gay, PUN, 2011, 592 p. (30 €).

  • La Lorraine des origines à nos jours

    Lorraine.jpgL’histoire de la Lorraine a vu se multiplier ces dernières années travaux et publications, de grande qualité mais souvent, en général, destinés à un public régional averti.

     

    De diffusion trop restreinte, ces ouvrages ne sont guère parvenus à faire connaître à l’échelle nationale une région à l’histoire longue, riche et complexe, que beaucoup voient et jugent encore au prisme déformant des clichés véhicules par les vicissitudes du passé. La Lorraine, longtemps convoitée, déchirée, écartelée entre France et Allemagne, mais aujourd’hui rassemblée, veut se faire connaître comme une grande région à la fois française et européenne, et valoriser les atouts que lui ont donnés sa nature, son histoire, son patrimoine et sa culture.

     

    Avec une iconographie abondante et un texte agréable et rigoureux, cette histoire de La Lorraine des origines à nos jours se veut un ouvrage de référence accessible au plus grand nombre, avec la double ambition de rendre les Lorrains fiers de leur histoire et de transformer l’image encore floue qu’en ont beaucoup de Français.

     

     

    ‡ La Lorraine des origines à nos jours, Pierre Brasme, éditions Ouest-France, 2012, 127 p., ill. (18,50 €).

  • 1er avril 2012 : Marché de Pâques au musée de Hennezel-Clairey (88)

    marche1.jpg

    marche2.jpg

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • Papillons de jour de Lorraine et d'Alsace

    lorraine,alsace,papillonsAmbassadeurs de l'élégance et de l'éphémère, les papillons ne laissent personne indifférent.

    Ce guide propose au lecteur un voyage dans ce monde féérique où la beauté côtoie la volupté. Ce monde est  là, à portée de main, dans les forêts, les prairies, les vergers et les jardins lorrains ou alsaciens. Et contrairement aux idées reçues, nos régions de l'Est n'ont pas à rougir de leur insectes papillonnants !

    Vous serez surpris par cette richesse insoupçonnée mise en valeur par plus de 600 clichés inédits. Chaque papillon est présenté dans une notice agrémentée d'anecdotes savoureuses.

    Avec 147 espèces recensées, soit toutes celles de Lorraine et d'Alsace, cet ouvrage contient de nombreuses clés d'identification, simples et rapides à utiliser, qui permettront, à coup sûr, de donner un nom à chacun des papillons que vous croiserez au hasard de vos promenades ou de vos travaux extérieurs.

    Alors, bientôt le printemps, partez vite à la rencontre de nos papillons lorrains et alsaciens ! Glissez ce petit guide dans votre sac à dos et en route pour de fabuleuses rencontres !

    Jean-Yves Nogret, professeur au lycée Henri-Poincaré de Nancy, et Stéphane Vitzthum, professeur au lycée Chopin de Nancy, sont les auteurs du livre Insectes remarquables de Lorraine et d'Alsace.

     

    ‡ Guide complet des papillons de jour de Lorraine & d'Alsace, Jean-Yves Nogret et Stéphane Vitzthum, éditions Serpenoise, 2012, 291 p., ill. (25 €).