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lorraine - Page 103

  • La guerre des Paysans

    guerre des paysans.jpgAu printemps 1525, en Alsace comme dans une grande partie du Saint-Empire romain germanique, les paysans prennent les armes au nom de l'Evangile pour promouvoir un monde fraternel, sans seigneurs ni maîtres. Leur emblème est le Bundschuh, le soulier à lacet des gens du peuple. Ils pillent les maisons religieuses, menacent les châteaux, rallient à leur cause l'immense majorité des villages et un grand nombre de villes. Mais leurs premiers succès se terminent rapidement dans un immense bain de sang. Le duc de Lorraine Antoine mènera une véritable guerre contre les Rustauds alsaciens dans les Vosges au printemps 1525.

    La guerre des Paysans fut cependant une vraie révolution. L'historien médiéviste Georges Bischoff raconte, avec une érudition qui n'exclut pas la verve et la truculence, les premières années du bouillonnant XVIe siècle dans le sud de l'espace rhénan et dans les régions limitrophes, Lorraine et Franche-Comté, championnes du Catholicisme, alors que l'humanisme ébranlait de vieilles certitudes et que la Réforme s'éveillait.

     

    >> La guerre des Paysans. L'Alsace et la révolution du Bundschuh 1493-1525, Georges Bischoff, La Nuée Bleue éditions, 2010, 496 p., ill. (25 €).

  • Bleurville : des lampes à huile gallo-romaines pour l'abbaye Saint-Maur

    K. Zimmermann lampes romaines.jpgVoici quelque temps, nous informions nos lecteurs que l'abbaye Saint-Maur de Bleurville venait de trouver sa bienfaitrice en la personne de Madame Katherine Zimmermann, une suissesse résidant à Windisch, dans le canton d'Argovie (à l'est de Zurich). L'abbaye bleurvilloise accueillera en effet cet été toute une série de reproductions d'objets de la vie quotidienne de l'époque romaine en Helvétie réalisées gracieusement par notre bonne dame.

    Il faut dire que Kathia Zimmermann est une passionné de l'époque romaine. Elle oeuvre dans une association locale qui reconstitue des scènes de vie de l'époque "rauraco-romaine" (les Rauraques étant la peuplade qui vivait en Suisse au moment de la conquête romaine ; chez nous c'était les Gaulois, et plus précisément, en Lorraine, les Leuques, les Médiomatriques et les Séquanes dans la frange sud des Vosges !). Et elle s'est tout particulièrement spécialisée dans la reproduction d'objets utilitaires en terre cuite découverts lors de fouilles archéologiques dans la région de Zurich.

    lampe au lion découverte à Vindonissa (Windisch Suisse).jpgElle fabrique de remarquables lampes à huile sur le modèle de celles recensées dans les plus grands musées helvétiques. Pour l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Kathia Zimmermann réalise en exclusivité une série de lampes illustrée avec le cheval-poisson présenté au musée archéologique de l'abbaye. Il s'agit d'une sculpture funéraire de l'époque gauloise découverte à Attigny - commune voisine de Bleurville - dans les années 1980. Dans le culte gaulois, à l'instar d'autres religions primitives, le cheval psychopompe devait conduire l'âme du défunt dans l'Au-delà en l'aidant à traverser plaines, montagnes et fleuves...

    Mais notre bonne fée helvète veut faire encore mieux ! Elle réalisera également une série de lampes à huile décorée de la sculpture du lion couché découvert en 1887 à Bleurville lors des travaux de construction de l'école maternelle. Cette sculpture en ronde-bosse est actuellement conservée au musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal.

    Katia Zimmermann création lampes romaines.jpgTous ces magnifiques objets réalisés avec grand soin et grande fidélité aux modèles originaux, seront mis en vente au profit de la restauration de l'ancienne abbaye bénédictine à compter du 1er juillet à l'occasion de l'exposition temporaire sur les "Gallo-romains en Saône Lorraine". Et il faut le redire ici, Kathia Zimmermann offre gracieusement ces objets à l'association des Amis de Saint-Maur.

    Un très grand merci à Madame Zimmermann pour la qualité de son travail et pour son geste généreux. Un geste qui honore cette amie du patrimoine et de l'histoire de la Lorraine !

    [clichés K. Zimmermann]

  • Sous les mirabelliers

    sous les mirabelliers.jpgPour sa dernière publication, Elise Fischer nous propose un livre de nouvelles lorraines. Dix nouvelles qui mettent en scène des figures féminines dans toutes les situations de la vie, cocasses ou dramatiques.

    Elles s'appellent Violette, Lili, Charlotte, Maryam, Fadela, Mireille, Sarah, Hélène ou Donatella. De la petite fille muette et meurtrie à la mère de famille nostalgique, de l'ancienne danseuse classique à la french doctor solitaire, Elise Fischer décline le portrait d'héroïnes modernes, lorraines ou liées à la Lorraine, dans un moment décisif de leur existence ou à l'occasion d'un événement pittoresque de leur quotidien.

    Les dix nouvelles de ce recueil revêtent chacune une tonalité différente : légère ou mélancolique, lumineuse ou cruelle, vibrante de passion ou délicate comme une mirabelle.

     

    >> Sous les mirabelliers, Elise Fischer, Presses de la Cité, 2010, 228 p. (18 €).

  • Bleurville : résultats du second tour des élections régionales

    ELECTIONS REGIONALES - LORRAINE

    RESULTATS DU SECOND TOUR – 21 MARS 2010

    COMMUNE DE BLEURVILLE (VOSGES)

     

     

     

    Nombre

    % Inscrits

    % Votants

    Inscrits

    311

     

     

    Abstentions

    140

    45,02

     

    Votants

    171

    54,98

     

    Blancs ou nuls

    8

    2,57

    4,68

    Exprimés

    163

    52,41

    95,32

     

    Liste conduite par

    Voix

    % Exprimés

    M. Jean-Pierre MASSERET (LISTE DE GAUCHE)

    78

    47,85

    M. Laurent HENART (LISTE MAJ PRESIDENTIELLE)

    61

    37,42

    M. Thierry GOURLOT (LISTE FRONT NATIONAL)

    24

    14,72

     

    [source : Ministère de l’Intérieur]

  • La cuisine lorraine

    Voici quelque temps, nous avons déniché avec bonheur la première édition de La cuisine lorraine, éditée en 1971 par Jean-Marie Cuny. Il s'agit de la toute première édition ; l'ouvrage, qui a connu un immense succès de librairie, a été réédité plusieurs fois.

    la cuisine lorraine JMC.jpgPourquoi parlé d'un ouvrage, épuisé depuis belle lurette, consacrée à la cuisine lorraine de jadis ? Par nostalgie ? Certainement un peu... Pour l'intérêt historique ? Oui, aussi un peu... Mais surtout pour apprécier "l'authenticité" de ces recettes lorraines. Certes, l'époque actuelle use et abuse de ce terme d'"authenticité".

    Jean-Marie Cuny se désolait déjà en 1971 de la perte du bon goût en matière de cuisine régionale, de la perte de nos recettes traditionnelles françaises... Et, parcourant la ville de Nancy, il pouvait déjà constater l'envahissement des restaurants qui vantaient les spécialités espagnoles, italiennes, voire chinoises... Quarante ans après, notre spécialiste de la cuisine lorraine trouverait désormais des "spécialités" turques, arabes, libanaises, japonaises, vietnamiennes ou cambodgiennes... C'est le monde à portée de bouche ! Et dans le même temps, on s'éloigne de plus en plus de nos saveurs régionales... Même si, ici ou là, quelques bonnes âmes tentent de valoriser la cuisine de nos terroirs (et nous pensons, notamment, au lorrain Jean-Pierre Coffe, qui, malgré ses excès et ses extravagances, travaille à une meilleure connaissance des cuisines régionales).

    Nos régions - et la Lorraine en particulier - sont riches d'une gastronomie simple, variée et roborative. De la cuisine lorraine, le monde médiatique et le "parisianisme" ne retient que la quiche, alors que notre cuisine est riche de centaines de bonnes recettes ! Pour les découvrir (parce qu'on va pas vous les passer en revue ici !), allez vite "feugnier" dans les ouvrages "du" Jean-Marie. Vous les trouverez dans les bibliothèques municipales et, pour certains récemment parus, dans toutes les bonnes librairies de Lorraine.

    Alors, bon appétit... avec des recettes lorraines, bien sûr !

     

    >> La cuisine lorraine. Recueil de 250 recettes de notre cuisine régionale, Jean-Marie Cuny, imprimerie Masson, Malzéville, 1971, 142 p., ill. Bruno Carpentier.

  • Saône Lorraine : les syndicats d'initiative oeuvrent à la promotion du sud-ouest vosgien

    tourisme sud-ouest vosgien.jpg
    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • Le trésor de Pouilly-sur-Meuse exposé en 2011 à Nancy

    Des terres de Meuse aux ors des palais de la République : destin sans pareil pour les pièces d’orfèvrerie mises au jour en 2006 et présentées officiellement au ministère de la Culture fin février. Une reconnaissance nationale, avant sa restauration puis son exposition au Musée Lorrain de Nancy.

     

    trésor pouilly.jpgC’est vrai, il a quitté la Lorraine il y a déjà plusieurs mois. Pas par snobisme, car il est avant tout populaire ce trésor. Comme l’argenterie d’une grand-mère, mais qui aurait pu côtoyer les ducs de Lorraine du XVème siècle. Pas non plus le tout-venant d’une famille de paysans nord-meusiens, mais vraisemblablement pas non plus des tonnes d’or d’un richissime aristocrate. Et pourtant, le trésor du siècle - comme on aime le nommer, en Lorraine surtout - fait rêver.

     

    Et il fait surtout rêver Francine Roze, la conservatrice en chef du Musée lorrain. Et elle le confesse : « C’est un cadeau du Ciel. On peut faire toute une carrière de conservateur dans les plus beaux musées et n’avoir jamais la chance de vivre ce que je vis aujourd’hui. » Mais pour la passionnée d’histoire lorraine, le vrai trésor n’est pas dans le vermeil et l’argent mais dans « ce que ces pièces vont nous enseigner de la vie quotidienne de plusieurs générations d’une famille aisée qui a vécu en Lorraine il y a cinq siècles. » Presque une enquête policière pour retrouver qui était cette famille et ce qui l’a poussée à enterrer ses richesses. « Le dernier poinçon date de 1567, le trésor a forcément été caché après. Il reste beaucoup d’incertitudes, et c’est ça aussi qui est passionnant », poursuit Francine Roze. Ce qui est sûr, c’est que le trésor est d’envergure.

     

    Cependant, les autorités culturelles n’ont pas précisé la date d’arrivée officielle du trésor dans les salles du Palais ducal de Nancy, car avant de le présenter au public il devra passer par une phase de restauration, « même s’il est dans un état de conservation exceptionnel » au dire de l’adjoint à la culture de Nancy, qui envisage son exposition en 2011, en préambule à l’année Renaissance organisée par la cité ducale.

     

    [cliché : Sotheby's]

  • La comtesse du Barry

    comtesse du barry.jpgIntrigues, amour, haine, rien ne manqua à la vie de Jeanne Bécu, native de Vaucouleurs en Lorraine, future comtesse du Barry, dernière favorite de Louis XV. Cette comédie galante s'acheva dans la plus sanglante des tragédies.

    Qui était-elle ? Une grande dame ou une vulgaire catin ? Devant le miroir déformant de l'opinion publique, il y eut une femme au destin fascinant.

    Sa beauté la propulsa au firmament. Passionnément aimée par Louis XV qui la couvrit de bijoux, elle régna à Versailles avant que la mort du vieux roi ne la jette dans un exil doré, à Louveciennes.

    Généreuse mais primesautière, fidèle mais futile, intuitive mais dépourvue de toute culture, elle connut la gloire et la fortune, qu'elle paya de sa vie : pour la punir d'avoir été presque reine, le peuple en révolution, dont elle était pourtant issue, voulut qu'elle mourût avec la monarchie.

    Un livre passionnant sur une femme issue de la terre de Lorraine sur laquelle l'histoire jeta un voile pudique.

     

    >> La comtesse du Barry, favorite de Louis XV, Christiane Gil, éditions Pygmalion, 2010, 243 p. (21,90 €).

  • La Lorraine en quête de bonne image

    Une image neutre pour les Vosges. Terne pour La Lorraine. Voilà ce que les gens disent de la région. Un problème indéniable de notoriété pourtant fondamental quand on parle d'avenir, d'économie, de tourisme ou même d'habitants.

     

    Paysage vosgien.jpgUne image que la Lorraine traîne comme un boulet depuis que la grande époque industrielle de la région n'est plus qu'un lointain souvenir. Pour Gérard Cherpion, député des Vosges, il n'y a pas dix mille solutions pour pallier ce manque en terme d'image. Il faut "communiquer. Avec une communication orientée vers les grands salons. La maison de la Lorraine à Paris a été supprimée. Quand on voit des panneaux gare de l'Est c'est bien mais généralement, quand vous êtes gare de l'Est, c'est que vous allez à l'Est… Les Vosges ont peut-être un axe plus massif, plus thermalisme. Le problème de Jean-Pierre Masseret, c'est qu'il n'a pas réussi à fédérer. C'est pourtant ce qu'il faut faire en Lorraine."

     

    Une histoire d'homme. Un problème d'homme. Comme pour Jean-François Jalkh, du Front national. Sauf que là, il s'agit d'autres hommes : Séguin et Poncelet pour ne pas les citer. "Il y a peut-être des responsables à ce manque de notoriété. Ces hommes politiques avaient une notoriété qui allait au-delà de la région. Ils ne l'ont pas mise au service des Lorrains et des Vosgiens et c'est quelque chose que je regrette."

     

    Maison-natale-de-Claude-Gellee.jpgUn problème d'hommes pour les uns, une histoire de fierté pour les autres. "Quand on sera tous fiers d'être en Lorraine, ce sera beaucoup plus facile d'attirer des habitants d'autres régions", appuie Jean-Marie Lalandre, du Parti socialiste, rappelant au passage les initiatives de la région, notamment le ski pass à 1 €. "Le centre Pompidou de Metz est pour nous un élément structurant. Et on mettra des tarifs ferroviaires attractifs pour s'y rendre. On peut aussi imaginer un circuit qui comprenne Baccarat, Raon-l'Etape et pourquoi pas la route des Vins alsacienne ?" poursuit le conseiller régional sortant. "Et si la maison de la Lorraine à Paris a fermé, c'est parce qu'elle était invisible. Alors qu'une vitrine, c'est quand même fait pour être vu. De toute façon, on n'en rouvrira pas."

     

    Si "59 % des Lorrains et 66 % des Vosgiens considèrent que la résolution de ce problème d'image est fondamentale pour dynamiser la région," selon Jean-François Jalkh, cela passe aussi "par la publicité faite à la culture lorraine. On n'exploite pas suffisamment les atouts traditionnels de la région."

     

    Quoi qu'il en soit, un récent rapport du Conseil Economique et Social de Lorraine a démontré que le sud lorrain bénéficiait du plus fort pouvoir d'attractivité. Et le sud lorrain, ce sont… les Vosges. Mais lorsque l’on parle des « Vosges », on entend le plus souvent la montagne… La plaine – l’ouest vosgien pour faire simple – est trop souvent le parent pauvre des actions de promotion touristique engagées par les collectivités territoriales alors qu’elle dispose d’un patrimoine historique, traditionnel, bâti et naturel autrement plus riche que la montagne… Y aurait-il un manque de volonté politique de développer l’ouest vosgien ?

     

    [d’après Vosges Matin | 18.03.10]

  • Les animations 2010 de Saône-Lorraine

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 024.jpgL'association Saône-Lorraine, présidée par Jean-François Michel, assure la promotion du patrimoine du Sud-Ouest vosgien sur un territoire rural situé entre Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.

    Elle propose son calendrier des manifestations qui animeront les différents sites gérés directement par l'association ou qui s'y associent :

    activités saône lorraine.jpg
  • L'histoire des seigneurs de Serocourt en souscription

    église serocourt.jpgContrairement aux biographies royales ou princières que l’on trouve en abondance, il demeure assez rare que les écrivains s’intéressent à des personnages qualifiés de moindre importance qui jouèrent pourtant un rôle primordial dans l’histoire d’une région. Il est vrai qu’il est plus difficile de mettre en avant une famille ou une personnalité vivant dans un passé lointain dont la renommée ne dépassait pas le cadre local ou régional. Il n’y a donc que peu d’écrits concernant la petite noblesse de province qui fut pourtant actrice dans la construction de la France.

     

    La région du Bassigny telle que nous la découvrons actuellement dans son écrin de verdure parsemé de forêts bucoliques à travers de magnifiques collines, fut au bas Moyen Age, un lieu de nombreux conflits en raison de sa situation géographique à la frontière de trois provinces, le Barrois dont elle faisait partie, la Champagne et la Bourgogne. En cette époque troublée, les guerres intestines étaient fréquentes entre les grands féodaux toujours prêts à envahir la contrée voisine afin de conquérir de nouveaux territoires. La ville de Lamarche qui était au centre du Bassigny barrois, fut fondée au début du xiiie siècle en même temps que se développa le couvent des Trinitaires. Dès le début, le comte de Bar à qui appartenait cette cité, fit fortifier ce lieu afin de répondre à toutes attaques éventuelles. La défense de la ville était assurée par certaines familles chevaleresques de la région dont principalement celle de Serocourt. Cette noble lignée qui prit le nom de la terre éponyme, fut citée depuis la fin du xiie siècle.

     

    Cette famille de Serocourt se distinguera jusqu'au début du XVIIe siècle auprès des ducs de Lorraine ; plusieurs de ses membres occuperont des fonctions dans les institutions provinciales, tout en se battant sans cesse pour défendre leurs terres du Bassigny barrois.

     

    Franck Coudray, l’auteur de cette remarquable - et inédite - biographie seigneuriale, est passionné de généalogie et d'histoire. Il collabore à de nombreuses revues, dont Héraldique et Généalogie, et s'emploie, depuis quelques années dans ses articles, à faire connaître des lignées de la petite noblesse et de la bourgeoisie champenoises, et à faire découvrir la région du Bassigny dans laquelle elles ont évolué.

     

     

     

    Ø      Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, 2010, 350 p. (35 € + 5 € de port)

     

     

    L’ouvrage est en souscription jusqu’au 30 mars 2010.

     

    Le volume compte environ 350 pages, format 155 x 240 mm.

     

    Prix spécial de souscription de 35 € (42 € après le 31 mars 2010) - Emballage et port express en sus (5 €).

     

     

     

    Le bon de souscription, accompagné du règlement, est à envoyer à :

     

     

    I.C.C. EDITIONS

    BP 60526

    78005 VERSAILLES CEDEX

     

    Tél. : 01.47.04.23.44

     

  • Hennezel (Vosges) : Marché de Pâques le 28 mars 2010

    hennezel marché de pâques.jpg

  • Bleurville : résultats du 1er tour des élections régionales 2010

    ELECTIONS REGIONALES

    1er TOUR – 14 MARS 2010

    * * *

    COMMUNE DE BLEURVILLE

     

     

    Nombre

    % Inscrits

    % Votants

    Inscrits

    311

     

     

    Abstentions

    170

    54,66

     

    Votants

    141

    45,34

     

    Blancs ou nuls

    25

    8,04

    17,73

    Exprimés

    116

    37,30

    82,27

     

    [source : Ministère de l'Intérieur]
  • 9 mai 2010 : Grand hommage national à sainte Jeanne d'Arc

    L’association Civitas lance un appel solennel à tous les Français afin que le 9 mai prochain, à 15h00, ils viennent nombreux honorer à Paris, place Saint-Augustin, la Sainte Patronne de la France.

     

    jeanne.jpg

     

    Rappelons que le deuxième dimanche de mai est le jour officiellement institué par la République française pour fêter notre héroïne nationale. Rappelons-nous l'époque où des foules immenses venaient au pied de sa statue se souvenir de la Sainte de la Patrie...

     

    A l'heure où l'on se perd en considérations sur l'identité nationale, quelle meilleure illustration de celle-ci enseigner aux jeunes générations que la vie de sainte Jeanne d'Arc, exact contrepied des défauts qu'il nous faut éviter et admirable synthèse des vertus qu'il convient de pratiquer ?

     

    A Paris, à Domremy et dans chaque commune de France, le 9 mai honorons Jeanne d'Arc !

     

    > Plus d’information sur www.civitas-institut.com

  • Saône Lorraine : le monde agricole en fête les 15 et 16 mai

    monde agricole vosgien.jpg
    [Vosges Matin]

  • Vittel : causerie sur les "désordres dans les ordres" ou les voeux monastiques dans le diocèse de Toul avant 1789

    Le Cercle d’étude de Vittel et de sa région

     

    vous invite à la conférence de Jean-Marc Lejuste

     

    jeudi 18 mars 2010 à 20h30

    au Centre Culturel de l’Alhambra de Vittel

     

     

    « Désordre dans les ordres :

    réclamations contre les voeux monastiques dans le diocèse de Toul sous l’Ancien Régime »

     

     

    tiercelins.jpgLe 12 janvier 1711, un jeune homme originaire de Bourmont (Haute-Marne actuelle) et âgé de 22 ans, croupit sous l’escalier du couvent des Trinitaires de Lamarche, dans ce qui s’apparente à une prison.

     

    Le 5 septembre 1751, c’est en pleurs que le novice François Pierson rentre dans l’église du noviciat des chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur de Pont-à-Mousson.

     

    Le 13 novembre 1758, c’est sous la menace d’un bâton que Nicolas Benoit Drouot originaire de Raon-l’Etape (Vosges) franchit les portes du couvent des Tiercelins de Nancy.

     

    Quel crime a donc commis le premier ? Quel drame se joue chez les deux suivants ?

     

    C’est ce que vous propose de découvrir Jean-Marc Lejuste, doctorant en Histoire Moderne au Centre de Recherches Universitaires d’Histoire Lorraine à Nancy, au cours d’une soirée consacrée au thème méconnu des réclamations contre les voeux monastiques. A partir des trois exemples cités plus avant et de quelques autres, Jean-Marc Lejuste vous invite à plonger dans le monde des novices et des drames qui pouvaient se jouer derrière les murs des monastères.

     

    Un aspect passionnant de la vie religieuse en Lorraine d’avant la Révolution qui ouvre la réflexion sur la société d’Ancien Régime, sur les moyens utilisés par les ordres religieux pour recruter et sur les procédures complexes imposées aux récalcitrants pour casser des voeux monastiques prononcés hors de tous cadres légaux.

     

    Grâce aux très riches dossiers de la justice de l’évêché de Toul, Jean-Marc Lejuste vous fera partager ses premières découvertes et ses premières conclusions dans le cadre du diocèse toulois.

     

     

    Entrée libre

  • Lorraine : quelques idées reçues... à combattre !

    les clichés lorrains.jpg
    [Vosges Matin | 22.02.10]

  • Le pillage archéologique : l'exemple de la Haute-Saône

    pillage archéologique.jpg
    [Vosges Matin | 24.02.10]

  • Bleurville : un mécène suisse pour l’abbaye Saint-Maur

    On devrait plutôt parler d’une bienfaitrice. Puisque les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu le plaisir de recevoir en décembre dernier un courrier d’une ressortissante helvétique qui proposait tout bonnement de faire « quelque chose » pour Saint-Maur !

     

    Katia Zimmermann.JPGIl faut préciser que notre bonne dame avait visité l’abbaye bénédictine en 2008 et avait constaté le criant besoin d’espèces sonnantes et trébuchantes de l’association qui doit faire face à de travaux d’entretien et de restauration fort coûteux…

     

    Cependant, que l’on se rassure, il ne s’agit pas d’une vieille tante suisse qui aurait un important héritage à léguer à l’association bleurvilloise. Non, les choses sont plus simples. Et aussi plus modestes !

     

    Mme Katherine Zimmermann, une alerte sexagénaire, est membre d’un groupe qui reconstitue des scènes de la vie quotidienne d’une cité rauraco-romaine (et non pas gallo-romaine, parce qu’en Suisse, c’était la peuplade des Rauraques qui occupait le territoire avant la conquête romaine) et qui organise des animations dans la région de Zurich.

     

    lampe à huile gallo-romaine.jpgDonc, à l’occasion de l’exposition sur les gallo-romains en Saône Lorraine présentée à l’abbatiale Saint-Maur l’été prochain par les Amis de Saint-Maur et l’association Saône-Lorraine, Mme Zimmermann se propose de fabriquer gracieusement des reproductions d’objets de la vie courante utilisés par les romains qui colonisèrent nos régions du Nord-Est de l’Europe. Il s’agit notamment de splendides lampes à huile. Notre artiste suisse décore ces objets originaux avec des illustrations typiquement romaines : c'est ainsi qu'une série de lampes proposée à l'abbaye l'été prochain sera ornée du "fameux" lion gallo-romain découvert à Bleurville au XIXe siècle lors de la construction de l'école enfantine. Mais aussi d'une représentation d'un cheval-poisson, sculpture découverte à Attigny et exposée au musée archéologique de l'abbaye.

     

    K. Zimmermann.JPGCes objets réalisés en terre cuite seront proposés aux visiteurs de l’exposition. Les fonds recueillis seront bien entendu affectés à la restauration de l’ancienne abbatiale.

     

    Nul doute que ces sympathiques lampes à huiles romaines connaîtront un vif succès auprès des visiteurs de l’abbaye. D’autant plus que notre bienfaitrice suisse possède d’autres cordes à son arc : elle crée également des magnets inspirés de la vie de nos lointains ancêtres gallo et rauraco-romains, mais aussi des poteries et autres ustensiles domestiques fort prisés de nos ancêtres. Et qui intéresseront sûrement nos visiteurs et les collectionneurs !

     

    [clichés : K. Zimmermann et H&PB]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains : de nouveaux vitraux pour la chapelle

    manufacture bains.jpg
    [Vosges Matin | 22.02.10]

  • Vrécourt (Vosges) : un concert de haute tenue

    L'église Saint-Martin a vécu une grande soirée avec plus de 200 personnes qui ont assisté au concert donné après la restauration de l'orgue.

     

    concert_vrecourt.jpgDans son allocution, le président de Vrécourt Patrimoine retraçait la vie de cet orgue en rappelant les paroles de l'abbé Fontaine, à qui nous devons toutes ces informations couchées dans un livre qu'il a écrit après son départ de la commune à la demande de son remplaçant. "Des organistes de bonne volonté (à cette époque les organistes qui se sont succédé sur cet instrument n'étaient que des femmes), se sont chargées de faire parler harmonieusement ce petit orgue. Jamais depuis, il n'est resté muet, et je veux espérer que toujours, il se trouvera dans la paroisse des dames et demoiselles assez amies de la musique religieuse et assez dévouées à leur pasteur pour apporter leur artistique concours à la beauté du chant et des offices de l'église."

     

    Le maire rappelait que la restauration de l'orgue a été possible grâce aux dons de deux villageois et d'une participation du Conseil général à hauteur de 27 %. Il devait saluer le travail des bénévoles de l'association pour le nettoyage et remise en état des boiseries.

     

    En première partie, l'orgue était à l'honneur avec, au clavier, Jean-Michel Gehin, organiste, Christophe Jeannot, le directeur de l'école de musique de Vittel qui était à la trompette et Cédric Bourhaux, professeur à l'école de musique de Vittel qui était au violoncelle. Des œuvres de Vivaldi, Bach, Gounod, Haëndel et Saint-Saens mettaient en valeur cet instrument qui a retrouvé tout son éclat.

     

    Jean-Michel Géhin était très satisfait. "L'orgue est en parfait état. Malgré sa petite taille, il sonne très bien. L'acoustique est un peu sèche et il a moins de puissance vu qu'il y a beaucoup de monde. C'est un bel instrument qui a été très bien restauré." Le public a été conquis par le concert et les villageois étaient heureux de retrouver cet orgue qui a participé à de nombreuses célébrations depuis son installation. La seconde partie de la soirée était consacrée à la chanson française avec la chorale "L'Echo de la forêt" de Darney, placée sous la direction de Jean-Michel Géhin, chef de chœur et pianiste. De jolies chansons de Piaf, Brel, Bourvil, Ferrer ont été interprétées avec beaucoup de sensibilité par les 35 choristes. Un concert digne des plus grandes salles qui a permis à de nombreuses personnes de découvrir une très belle église, un orgue et une association qui souhaite remettre en état tout le patrimoine et surtout continuer à le faire vivre.

     

    [Vosges Matin | 04.03.10]

  • Verdun : les carmélites ne fabriqueront plus d’hosties

    Arrêter la production d’hosties. Un choix difficile, effectué la mort dans l’âme et vécu comme un crève-cœur par la communauté des carmélites installée à Verdun depuis 1923. Une décision pourtant qui s'est imposée.

     

    fabrique hosties.jpgAvoir une activité semi-industrielle et commerciale n’est pas dans l’essence de l’engagement des carmélites, pourtant la production d’hosties était dans la culture des sœurs de Verdun.

     

    Une page s’est donc tournée dans l’ancien monastère des Clarisses. « À la suite d’un décès et à des accidents de santé, nous n’avons plus la main d’œuvre pour faire tourner nos deux SARL : ‘Tishbé’, spécialisée dans la fabrication de pain d’autel, et ‘Plumlaine’, spécialisée dans les couettes, oreillers, couvertures à l’ancienne... Il nous a donc fallu choisir. Nous avons mis le temps et, finalement, c’est la fabrication d’hosties que nous avons arrêtée. Ce n’est pas facile car nous faisions des hosties depuis notre arrivée à Verdun et à la fermeture du Carmel de Nancy en 2000, nous avions récupéré les machines pour améliorer notre production », explique la prieure du Carmel, sœur Marie-Josèphe.

     

    Les hosties de Verdun étaient distribuées à tous les fidèles de la Meuse puisque les paroisses se fournissaient au Carmel de Verdun. Mais elles contribuaient aussi à la célébration de l’eucharistie dans des églises bien plus lointaines. Notamment à la Réunion. En février, le stock des hosties de Verdun a été transféré à Benoîte-Vaux et les machines vont prendre la direction du monastère des Clarisses de l’Adoration perpétuelle à Castelnaudary.

     

    Rappelons qu’en Lorraine, les cisterciennes de l'abbaye d’Ubexy, dans les Vosges, fabriquent toujours des hosties qui nourrissent spirituellement de nombreuses paroisses des diocèses de l’Est de la France et bien au-delà également.

  • Neige de mars sur Nancy

    L'hiver n'est pas terminé... Il sait nous le rappeler. La Lorraine s'est ainsi réveillée en ce matin du 6 mars sous une pellicule de neige...

    Image de la Place de la Carrière à Nancy, ce 6 mars à 9h30 ...

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    Nancy, Place de la Carrière (cliché H&PB)
  • Les héritiers de l'Ecole de Nancy

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    [Vosges Matin | 08.02.10]

  • Robert Chambeiron, dernier témoin du CNR

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    [Vosges Matin | 09.02.10]

  • Le Pays des Trois Provinces s'offre aux visiteurs

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    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • Darney (Vosges) : le bourg s'expose à Austerlitz

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    [Vosges Matin | 07.02.10]

  • Château de Saulxures-sur-Moselotte : "un projet visionnaire"

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    [Vosges Matin | 21.02.10]

  • Domremy : dans les pas de la chevauchée de Jeanne d'Arc

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    [Vosges Matin | 13.02.10]