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lorraine - Page 105

  • 2012, année de la Renaissance à Nancy et en Lorraine

    En 2012, Nancy célébrera  l'une des périodes les plus brillantes de l'histoire des duchés de Lorraine et de Bar : la Renaissance.

    palais ducal sept 09 007.jpgLa Lorraine vécut alors une véritable âge d'or. Au XVIe siècle en effet, l'état lorrain s'affirme, les ducs nouent des alliances prestigieuses, l'industrie et le commerce prospèrent (verreries de la forêt de Darney et d'Argonne, salines, mines d'argent des Hautes-Vosges...), la première université de Lorraine voit le jour à Pont-à-Mousson. Et c'est surtout l'époque où la Lorraine donne à l'Europe et au monde des artistes au talent immense, dont les oeuvres font, aujourd'hui encore, l'admiration de tous : Ligier-Richier, Jacques Callot ou Georges de La Tour. Châteaux, églises, hôtels particuliers, demeures bourgeoises témoignent aujourd'hui encore, par leur architecture soignée et souriante, des aspirations d'une époque qui croit en l'avenir.

    A Nancy, on élève les portes Saint-Georges, Saint-Nicolas et de la Citadelle, plusieurs hôtels particuliers voient le jour, la chapelle ronde de l'église des Cordeliers prend pour modèle celle des Médicis à Florence, le palais ducal s'agrandit tandis que dans les environs s'élève le remarquable château de Fléville. Enfin, c'est l'époque où la Ville-Neuve voulue par le duc Charles III fait l'admiration de l'Europe par son audace et sa modernité.

    23. Porte de l'hôtel de Chastenoy.jpgEn 2012, Nancy conviera les Lorrains et les visiteurs à une passionnante leçon d'histoire, à la visite d'expositions prestigieuses, à la découverte d'un patrimoine à la richesse insoupçonnée, mais donnera également rendez-vous à tout ce qui constitue le coeur même de la Renaissance : les grandes découvertes, le progrès technique, l'économie du savoir, le renouveau théologique, mais aussi les fêtes, la révolution dans l'art... Toute la région sera associée à cette exceptionnelle année Renaissance.

    Pour mettre au point le programme de ces manifestations, un comité scientifique et une mission viennent d'être mis en place.

     

    [source : Nancy Tourisme, n° 2 | clichés : H&PB]

  • Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècles)

    théâtre divin.jpgLe professeur Philippe Martin nous invite à une rencontre avec le rite central de la religion catholique. Attaquée par les Réformés pendant les guerres de religion et par les libres-penseurs sous la IIIe République, la messe nous est présentée avant tout comme objet d'histoire : des prescriptions officielles du concile de Trente (XVIe siècle), qui ne furent appliquées que près de trois siècles plus tard, aux appropriations et expériences post-Vatican II d'aujourd'hui.

    Entre miracles et querelles de préséance, entre élans spirituels et courses aux vanités, entre prescriptions ecclésiastiques et jeux amoureux, entre manipulations d'argent et piété personnelle, cet ouvrage dévoile les innombrables stratégies par lesquelles les Catholiques se sont appropriés la cérémonie pour vivre une religion au quotidien. De nombreux exemples tirés des archives et de la pratique religieuse dans les diocèses lorrains illustrent cette remarquable histoire de la messe.

    Une fresque passionnante, souvent surprenante, pour comprendre une pratique coeur de la vie du croyant catholique, qui se confond aussi avec l'identité de la France.

    Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à l'université de Nancy 2, est un spécialiste de l'histoire de l'Eglise catholique en Lorraine et, en particulier, des dévotions qu'il a étudiées à travers les paroisses, les pèlerinages et les livres de piété.

     

    >> Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècle), Philippe Martin, CNRS éditions, 2010, 383 p., ill. (29 €).

  • Décès de l’archiduchesse Régina de Saxe-Meiningen

    L'archiduchesse Régina d'Autriche est décédée le 3 février à l'âge de 85 ans dans sa propriété de Pöcking, en Bavière.

     

    otto et régina.jpgCette personnalité discrète de la famille impériale est née princesse de Saxe-Meiningen en 1925 à Wurzburg, en Allemagne. Le 10 mai 1951, elle épousait en la chapelle des Cordeliers de Nancy l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de l'impératrice Zita de Bourbon-Parme et de l'empereur Charles Ier, dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie. Le couple a eu sept enfants : Andrea, Monika, Michaela, Gabriela, Walburga, Karl et Georg. Otto de Habsbourg est le descendant en ligne directe de François III, dernier duc héréditaire de Lorraine, qui épousa en 1736 l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse de Habsbourg.

     

    Le couple impérial et royal était resté très attaché à la Lorraine ; ils avaient fêté leurs noces d’or à Nancy le 10 mai 2001 en présence d'une foule nombreuse venue acclamer leurs Altesses entre la chapelle des Cordeliers et la place Stanislas.

     

    RIP.

  • Sud-ouest vosgien : l'union des communautés de communes et syndicats d'initiative pour la promotion du territoire

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    [Vosges Matin | 30.01.10]

  • Je n'avais que 20 ans : Struthof, Dachau... Survivre à l'horreur

    struthof dachau.jpgUn livre bouleversant. Comme tant d'autres qui ont déjà été écrits sur ces effroyables événements : la déportation des résistants durant la seconde guerre mondiale. Louis Pesson, né à Amiens, se mariera avec une Vosgienne de Raon-l'Etape, Gilberte Clavé, après son retour des camps de la mort. Décédé alors qu'il avait à peine 59 ans, ses fils ont décidé de publier son témoignage qu'il avait soigneusement consigné dans un cahier dans les années qui ont suivi la libération de la France.

    Arrêté à Moulins en 1944 après quelques actions dans la clandestinité dans les environs de Saint-Etienne, il sera condamné à mort et connaîtra les prisons de Nevers puis du Cherche-Midi à Paris avant sa déportation au camp du Struthof et à Dachau. Il évoque les conditions insupportables de sa détention dans ces deux camps alors qu'il n'était âgé que de 20 ans et relate la période se situant entre l'arrivée des troupes américaines au camp de Dachau et son retour vers la France en passant par la Suisse.

    Un livre dédié à la mémoire de Louis Pesson et à toutes celles et ceux qui ont connu les terribles épreuves des camps de l'horreur. Et qui y ont laissé leur vie et leur jeunesse.

     

    >> Je n'avais que 20 ans. Struthof, Dachau. Survivre à l'horreur, Louis Pesson, Jérôme Do Bentzinger éditeur, 2010, 141 p., ill. (16 €).

  • Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire partagée

    Ce numéro spécial des Annales de l'Est est le fruit du colloque tenu à Metz les 8 et 9 octobre 2008 à l'initiative du Comité d'histoire régionale de Lorraine. Le thème "Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire" balaye les différents échanges et liens qui ont pu être tissés au cours des siècles entre ces deux provinces voisines.

    lorraine champagne.jpgLe sommaire, dense, prouve à quel point ces relations furent riches tant sur le plan politique, économique, religieux ou architectural. Nous donnons ici quelques sujets de communications qui ont été présentés lors de ce colloque présidé par les professeurs Michel Bur et François Roth :

    - Quand Champagne et Lorraine ne faisaient qu'une : l'Austrasie mérovingienne

    - Un lignage implanté de part et d'autre de la frontière d'Empire : le lignage de Gondrecourt-le-Château (Meuse)

    - Les relations entre les ducs de Lorraine et les comtes de Champagne aux XIIe-XIIIe siècles

    - Trouvères lorrains et champenois au XIIIe siècle

    - Lorraine et foires de Champagne aux XIIIe-XIVe siècles

    - Les prieurés des abbayes champenoises en Lorraine et les prieurés des abbayes lorraines en Champagne

    - Le transept double en Champagne et en Lorraine (XIIIe-XVIe siècles)

    - Gérard Raulin, héraut de Vaudémont. Un Joinvillois au service de René II, duc de Lorraine

    - Les serfs en Champagne et en Lorraine du XVIe au XVIIIe siècle

    - Les chemins de la réforme : contacts et déplacements des clercs entre Champagne et Lorraine vers 1550-1650

    - La province des capucins de Lorraine et Champagne au XVIIe siècle

    - Négociants champenois et vignoble lorrain (XIXe-début XXe siècle)

    - Lorraine, Champagne et Ardenne pendant la Deuxième guerre mondiale

     

    >> Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire, Michel Bur et François Roth (sous la dir.), Annales de l'Est, numéro spécial 2009, 383 p, ill., cartes (23 €).

  • Darney (Vosges) : le bourg s'expose à Austerlitz

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    [Vosges Matin | 07.02.10]

  • Bleurville : un marché bio XXL le 6 février

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    [Vosges Matin | 30.01.10]

  • Eglise à vendre en Meuse

    La situation de l'église du Sacré-Cœur de Stenay, dans le nord meusien, semble inextricable. Cette paroisse sans paroissiens explique sa situation de détresse.

     

    sacré-coeur de stenay.jpgL'édifice qui fait face au cimetière est une dent creuse. La tempête de 1999 est passée par là et le montant du désordre approche les 30.000 euros. D'un côté, le diocèse souhaite céder cette église à la commune de Stenay. De l'autre, la commune a dénoncé en février 2007, la convention qui liait la ville à l'édifice religieux... Le devenir de l’église du Sacré-Coeur est actuellement dans l’impasse.

     

    Cette situation est particulièrement intolérable. Il faudra bien un jour que les chrétiens assument leur histoire et soient fiers de leur croyance. A l’heure où la France se couvrent de mosquées, il devient urgent pour les chrétiens de réveiller leur foi et d’assurer l’avenir de leurs lieux de culte comme le font les musulmans.

     

    La laïcité bien comprise de nos gouvernants doit considérer avec respect toutes les religions présentes sur le sol français. Et en particulier, la première d’entre elles, le catholicisme. On ne pourra tolérer longtemps des ministres qui font des ronds de jambe aux imams et qui se moquent éperdument du patrimoine et de l’héritage chrétien. Sans parler des cimetières que l’on « profane » chez les juifs ou chez les musulmans, et que l’on « dégrade » - simplement - chez les chrétiens…

     

    Les chrétiens ne sont pas des "sous-hommes" (comme dirait Georges Frêche). Ils ont droit aussi au respect des élus et des détenteurs de l'autorité dans cette France qui fut "Fille aînée de l'Eglise"... devenue depuis "fille athée de l'Eglise".

     

     

    [cliché Est Républicain et commentaires H&PB]

  • Tricentenaire de la mort du "Bon Père de Buissoncourt"

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    [L'Est Républicain | 23.01.10]

  • Quel avenir pour le château de Saulxures-sur-Moselotte ?

    Un débat public sur l'avenir du château Géhin était organisé par l’association des Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte ce vendredi 29 janvier à la salle polyvalente de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    château sauxlures.jpgCe débat public était placé sous la présidence de François Tacquard, président de l'association des élus du massif vosgien (AMV), qui regroupe 582 communes des Vosges et du Sundgau, réparties sur sept départements de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté.

     

    Conseiller général du canton de Saint-Amarin (Haut-Rhin), François Tacquard a notamment mené à bien la reconversion de l'ancienne manufacture royale de Wesserling en parc économique et touristique avec, à la clé, la création de 200 emplois.

     

    D'autres personnalités sont intervenues comme le vice-président du Conseil régional de Lorraine. Le débat public sur le château Géhin a été introduit par l’historien des Hautes-Vosges Jean-Claude Fombaron.

     

    Lors de cette réunion, les participants ont pu découvrir différents documents et des photographies du château de Saulxures depuis les débuts jusqu’à nos jours.

     

     

    >> Plus d’infos et contact sur http://amischateausaulxures.forumactif.info

  • Un saint lorrain fêté le 30 janvier : saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

    st-sigisbert.jpgFils du ‘Bon Roi Dagobert’, Sigisbert (ou Sigebert) régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz, dans l’abbaye Saint-Martin, où son tombeau devint le but d’un pèlerinage.

     

    En 1552, lors du siège de Metz par Charles-Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine, et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du chœur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution. Cependant, quelques pieuses personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées de nos jours.

     

    Une statue du saint roi orne la façade de la cathédrale, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du chœur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

     

    Un lycée privé nancéien porte son nom.

     

     

  • Chapelle N.-D. de Bermont (Vosges) : souscription pour la statue de saint Michel

    L'association qui entretient la chapelle Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) - chapelle où se rendait chaque samedi Jehanne la Bonne Lorraine - souhaite installer dans le choeur une statue de saint Michel. Elle lance une souscription pour la réalisation de la statue de l'archange.

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    >> Site de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc : www.nd-bermont.fr 
  • Les 515 communes des Vosges

    vosges.jpgLes éditions Delattre, spécialisées dans les ouvrages de reproduction de cartes postales anciennes, présentent un recueil dédié aux communes du département des Vosges.

    Toutes les communes, villes, bourgs et villages vosgiens, sont représentés au moins par une carte postale d'avant 1914 ou, à défaut, par un cliché récent illustrant une rue ou un quartier typique.

    Chaque commune est accompagnée d'une brève notice qui présente succintement un épisode marquant de l'histoire locale, les principaux monuments, les armoiries, les personnages illustres, les industries locales, les manifestations, le cours d'eau et les éventuels écarts.

    Voilà un bon moyen de découvrir, de son fauteuil, le département et ses villages d'avant la Grande Guerre aux rues si animées et à l'habitat traditionnel.

     

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    Exemple d'une page de l'ouvrage.

     

    >> Les Vosges. Les 515 communes, collectif, éditions Delattre, 2008, 286 p. (39 €).

    >> Commande sur www.editionsdelattre.fr

  • Darney (Vosges) : drôle d'histoire pour drôle de guerre

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    [Vosges Matin]

  • A propos du camp d'internement de Vittel pendant la Seconde guerre mondiale

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    [Vosges Matin]

  • La Lorraine et les Lorrains face à leur avenir : des raisons d'espérer

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    >> Mercredi 27 janvier 2010 | 20h30
    >> Domaine de L'Asnée | 11 rue de Laxou | 54600 VILLERS-LES-NANCY

  • Isches (Vosges) : l'église Saint-Brice rénovée accueille Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié

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    [Vosges Matin]

  • A Luxembourg, "La petite parade" d'Olivier Dartevelle

    Si vous voulez retrouver votre âme d'enfant... Olivier Dartevelle vous attend à la cinémathèque de Luxembourg le 29 janvier à 20h30 et le samedi 29 janvier à 16h00 ou 18h00. Pour "la petite parade" de L. Starewitch (1928) avec l'orchestre philharmonique du Luxembourg.

     

    olivier dartevelle.jpgRappelons qu’Olivier Dartevelle est originaire de Claudon (Vosges) et participe depuis plusieurs années à l’organisation de concerts dans le cadre des Ballades musicales dans l’Ouest Vosgien.

     

    Après les succès des années précédentes, ‘ login:music ’, le département éducatif de l’OPL, et la cinémathèque invitent de nouveau les enfants et leurs parents à vivre une passionnante aventure ciné-musicale par le biais d’un ciné-concert animé, les 29 et 30 janvier.

     

    Cette séance est consacré à l’art du ‘ Stop Motion ‘, technique de l’image par image qui permet de reproduire le mouvement. Elle consiste à prendre une photo de chaque position de l’objet immobile, et c’est la succession rapide des images lors de la projection qui donne l’illusion du mouvement.

     

    La séance présentée par Nadine Kauffmann comprend deux films, ‘ A Grand Day Out with Wallace and Gromit ‘ (1989) ainsi que  ‘ La petite parade ‘ de Ladislas Starewitch, inspiré du conte d’Andersen, ‘ Le petit soldat de plomb ‘. Le réalisateur franco-russe Ladislas Starevitch, considéré comme le ‘ magicien ‘ du film, est le pionnier du film de ‘marionnettes en stop motion’. ‘La petite parade’ a été réalisé en 1928. C’est un film muet qui est sonorisé pour l’occasion par une musique d’Olivier Dartevelle, qui dirige également les musiciens de l’OPL, ses collègues, puisque le compositeur est clarinette-solo de l’orchestre.

     

    Olivier Dartevelle dit à propos de sa musique qui est déjà sa troisième composition pour un film muet : "J’ai choisi d’utiliser une illustration musicale ‘collant’ le plus possible aux images. (…) Je me suis bien amusé à donner une vie sonore à tous ces personnages, à tous les animaux qui peuplent la petite parade. J’espère qu’il en sera de même pour les musiciens et les spectateurs !"

     

    A la suite de plusieurs concerts scolaires, des séances publiques ont lieu le vendredi 29 janvier à 20h30 ainsi que le samedi 30 janvier à 16h00 et 18h00 à la Cinémathèque de Luxembourg.

     

     

    >> Réservation : Luxembourg Ticket

    www.luxembourgticket.lu

    ticketlu@pt.lu

  • A propos de la congrégation des chanoines de Notre-Sauveur fondée par Pierre Fourier au XVIIe siècle

    Le Courrier de la Bibliothèque diocésaine de Nancy publie dans son numéro de janvier 2010, une brève présentation d'une thèse de doctorat consacrée aux chanoines réguliers de Notre-Sauveur en Lorraine, Alsace, Valais et Val d'Aoste.

    En 1622, l'évêque de Toul, Monseigneur Jean des Porcellets de Maillane, est nommé par le pape visiteur général des chanoines réguliers de Lorraine. Il reçoit en commende l'abbaye de Saint-Pierremont afin d'en faire le premier centre de la réforme. Ainsi dans le cadre de la réforme monastique des chanoines réguliers de Lorraine, Mgr de Maillane charge le curé de Mattaincourt, Pierre Fourier, d'ébaucher les constitutions d'une nouvelle congrégation et de former les chanoines qui se présenteront librement à lui.

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    >> Pour en savoir plus et soutenir la BDN : http://www.bdnancy.fr

  • Exposition André Jacquemin au Musée départemental des Vosges

    jacquemin.jpgMembre de l'Institut et Président de l'Académie des Beaux-Arts, le Vosgien André Jacquemin est un des meilleurs artistes lorrains et un des grands graveurs français du XXème siècle. Son œuvre de plus de 6000 dessins et 1500 gravures témoigne de sa virtuosité technique et d'un raffinement non dénué de puissance.

     

    Il fut aussi conservateur du Musée départemental des Vosges à Épinal entre 1953 à 1974. Dessinateur de tempérament, André Jacquemin privilégie la pointe sèche avec un sens inné de la composition et une fascinante subtilité du trait. L'emploi de l'eau-forte et du burin complète la gamme des effets que l'artiste sait pousser à l'extrême, atteignant jusqu'à 25 manipulations de la plaque de cuivre. Cette maîtrise lui valu d'illustrer des ouvrages de Colette, Montherlant, Gide, Malraux, et de son compatriote Barrès, comme La Colline inspirée, sur le site lorrain de Sion.

     

    L'exposition retrace en 120 dessins, gravures et livres illustrés l'œuvre lorraine de l'artiste qui s'inspira de sa province d'origine pour produire nombre de ses œuvres les plus significatives : scènes pittoresques de sa ville natale Épinal, somptueuses natures mortes de gibier et magistraux paysages de la plaine vosgienne et du Saintois.

     

     

    >> Exposition André Jacquemin (1904-1992). La Lorraine trait pour trait, Musée départemental d’Art ancien et contemporain, Epinal, du 23 janvier au 26 avril 2010.

  • Joël Couchouron, le photographe-ethnologue vosgien sur TF1

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    [Vosges Matin]

  • René d'Anjou et la Lorraine : conférence de Jean Favier le 29 janvier 2010 à Nancy

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  • Mille et cent croix en Lorraine méridionale

    croix lorraine sud.jpgVoilà un ouvrage qui fera date dans la connaissance du petit patrimoine religieux de la Lorraine du Sud. Étonnamment, on le doit à une géologue de formation qui, tout au long de sa carrière, a parcouru le territoire lorrain et, en particulier, celui de la Lorraine méridionale. Elle nous offre un recensement exhaustif de toutes les croix de chemin et de carrefour, de mission, de cimetière, d'accident et les calvaires de nos villages situés entre Toul et Châtillon-sur-Saône et Neufchâteau et Epinal.

    Son livre aurait pu être un simple catalogue présentant commune par commune les monuments avec photos et notices. Jacqueline Desmons préféra présenter une synthèse rigoureusement composée, étudiant successivement l'environnement historique, la structure des monuments, leur iconographie, leur style, leur appartenance à de possibles ateliers. L'étude s'accompagne de cartes, statistiques, dessins, encadrés, élargissant le propos à l'histoire générale de l'art.

    Tous, historiens de l'art, amateurs de patrimoine et d'histoire régionale trouveront une véritable nouveauté sur le sujet. Le texte est accessible à tous et surtout aux habitants de nos villages et de nos bourgs qui porteront désormais un regard nouveau sur ces témoignages fragiles de la foi de leurs ancêtres. Ce livre doit trouver une place de choix dans la bibliothèque de tout bon Lorrain !

     

    >> Mille et cent croix en Lorraine méridionale entre Meuse et Moselle, Jacqueline Desmons, éditions Créer, 2009, 286 p., ill. couleurs, préface de Marie-Claire Burnand, ancien professeur d'histoire de l'art médiéval à l'université de Nancy-2 (30 €).

    >> Commande possible sur www.edicreer.com

  • Les Cahiers du Château de Lunéville 2009 sont parus

    Les Cahiers du Château accompagnent le plus grand chantier patrimonial de France depuis le début de la restauration du site lunévillois.

    cahiers château.jpgLe cinquième opus, loin d'épuiser le sujet, révèlera encore au lecteur de nombreuses pistes non encore explorées. L'histoire du château de Lunéville n'a pas fini de nous étonner. Les Cahiers consacrent un dossier à la petite cour européenne qui gravitait autour du château. Comme le déclarait Voltaire, "On ne croyait pas avoir changé de lieu quand on passait de Versailles à Lunéville". C'est dire si les jours y étaient heureux dans ce château qui séduisait les visiteurs qui le découvraient pour la première fois.

    Nous avons droit - encore - à un zoom sur le passage de Voltaire à la cour de Lunéville. Il tient une place particulière parmi les visiteurs du château. Grâce à l'entremise d'Emilie du Châtelet, notre philosophe fera quelques séjours à Lunéville. Catherine Guyon nous conte la vie stupéfiante de la marquise du Châtelet, la "belle Emilie". La diffusion de l'oeuvre écrite de Madame de Graffigny est abordée par Pierre Mouriaux de Meulenacker. Yves Ravailler fait le point sur les travaux qui transforment le site en un vaste échafaudage et qui , surtout, permet à de nombreux corps de métiers de révéler toutes les compétences développées par nos hommes de l'art.

    Un résumé de l'exposition "Turqueries et autres chinoiseries" présentée durant l'été 2009 démontre que la région s'ouvrit aux influences de l'Asie dès le XVIIIe siècle. Thierry Franz réveille la mémoire du château avec un trésor d'archives : le décor des fêtes du mariage du duc François III à Lunéville en 1736.

    Enfin, retour sur la restauration de la basilique Notre-Dame de Bonsecours à Nancy. Pierre-Yves Caillault, ACMH en charge de Lunéville, a menée à bien en même temps la restauration de Bonsecours. Grâce aussi à l'impulsion d'une association présidée par le professeur François Pupil. Avant de refermer la revue, passage par Gerbéviller et son château romantique dont l'histoire nous est contée par Charles d'Arenberg, son propriétaire.

    Et encore d'autres chroniques qui feront voyager le lecteur dans le petit monde du patrimoine lorrain et des métiers qui oeuvrent pour sa pérénnité. Et des Cahiers toujours remarquablement et richement illustrés !

    Les Cahiers sont vendus au profit de la restauration du château de Lunéville.

     

    >> Les Cahiers du Château, n° 5, année 2009, 67 p. (9 €).

  • Bleurville : des investissements revus à la baisse en 2010

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    [Vosges Matin | 16.01.10]

  • La méthode du lorrain Emile Coué fascine toujours

    Dans le langage courant, la « méthode Coué » est plutôt discréditée. Son découvreur, Émile Coué, pharmacien à Nancy (1857-1926), n'a plus en France la reconnaissance qu'il avait reçue à son heure de gloire lorsque 15.000 à 25.000 patients défilaient chaque année dans la capitale lorraine pour ses séances collectives.

     

    émile coué.jpgPourtant en Allemagne, en Suisse, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et jusqu'aux confins de l'Europe, sa réputation n'est plus à faire, souligne Hervé Guillemain qui consacre à l'homme et à sa pratique d'autosuggestion consciente un ouvrage passionnant. En 1981, rappelle-t-il, le cinéaste Emir Kusturica a même pris comme héros de son premier long-métrage, « Te souviens-tu de Dolly Bell ? », un jeune praticien de la méthode Coué. Maître de conférences en histoire à l'université du Maine, il s'en explique.

     

    - Émile Coué était-il un vrai novateur ?

     

    - Oui et non. Il n'est pas le seul à son époque à présenter ce type de pratique de guérison populaire. Coué est l'héritier de plusieurs courants thérapeutiques, tels que l'hypnose ou le magnétisme. Là où il apporte la touche qui fait son succès, c'est le discours de la méthode. C'est sa valeur ajoutée.

     

    - Pourquoi la France a-t-elle résisté à la diffusion de la méthode alors que même l'URSS de Staline s'y est intéressée ?

     

    - En France, la méthode a continué à se répandre un peu après la mort de Coué, à travers quelques médecins, quelques disciples, avant qu'elle ne devienne le comble du ridicule. Il faut dire qu'elle avait commencé à être reconnue après être passée par l'étranger, ce qui fait qu'elle était arrivée avec une représentation à la fois américaine et protestante, ce qui avait suscité la méfiance de certains milieux catholiques mais aussi des milieux laïcs. L'autre raison du relatif écho français du « couéisme » tient au fait que le Nancéien n'a véritablement diffusé sa méthode qu'entre 1921, date de la réédition de son texte (sa première brochure de 1913 n'a pas obtenu un grand succès) et 1926, date de sa mort. Un moment très court pendant lequel Émile Coué, déjà âgé, s'est surtout préoccupé de l'expansion internationale de sa bonne parole. Il s'est beaucoup amusé à entreprendre des voyages : trois séjours à Londres en l'espace de deux années, deux aux États-Unis la même année. Il est aussi allé en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie puis en Allemagne. La méthode Coué a également souffert en France du regard des neurologues qui ont pris position contre et d'une accusation de pratique sectaire.

     

    méthode coué.jpg- À l'inverse, l'Amérique fait un triomphe à Émile Coué...

     

    - Quand il débarque en 1923 à New York, il n'est pas un inconnu pour les Américains. Certains ont fait le pèlerinage de Nancy et ont témoigné. Le New York Times consacre en quelques semaines plus d'une trentaine d'articles à la méthode. Et des publicités fleurissent qui vantent « le livre dont tout le monde parle ». Coué donne plus de 80 conférences à Broadway, à Philadelphie, à Washington, à Cleveland. Des documentaires sont tournés. Victor Fleming, le futur réalisateur d'« Autant en emporte le vent » consacre un mélodrame muet au sujet. Des caricatures paraissent mais c'est la fascination qui l'emporte. Lorsqu'Émile Coué meurt, le New York Times l'annonce en « Une » et le journaliste salue une méthode, due à un self-made-man, parfaitement adaptée à l'esprit américain.

     

    - La Libération jette l'opprobre sur la pratique couéiste en France, assimilée par Aragon à la collaboration. Pourquoi ?

     

    - Le dernier représentant public officiel de la méthode a été l'un des plus grands collaborateurs français, Alphonse de Châteaubriant. Mais il y a d'autres raisons au fait qu'on parle mal après guerre de la pratique. Elle ne dispose plus de réseaux, et la psychanalyse commence à avoir une audience en France. Par contre, tout ce qui est pensée positive, qui est directement liée à la méthode Coué, se développe énormément aux États-Unis.

     

    - Aujourd'hui, la méthode Coué est disponible gratuitement sur certains sites internet de développement personnel. D'où vient ce regain d'intérêt ?

     

    - La pratique d'Emile Coué a été redécouverte dans le sillage de la sophrologie, de la relaxation. Il existe toute une nébuleuse de praticiens qui s'en réclament. Le grand boom de la « réhabilitation » de Coué, c'est ce qu'on appelle la PNL, la programmation neuro-linguistique, le coaching, qui ne sont rien d'autre, en termes modernes, que la méthode Coué !

     

     

    >> « La méthode Coué, histoire d'une pratique de guérison au XXe siècle », Hervé Guillemain, éditions du Seuil, 390 p. (21 €).

  • Le numéro d'hiver du Pays Lorrain est sorti

    le pays lorrain.jpgLa toujours luxueuse et érudite revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain propose un sommaire alléchant aux amateurs d'histoire de la Lorraine... et des pays lorrains :

    - Gloires et chimères du Sud chez le roi René Ier d'Anjou et ses descendants, les ducs de Lorraine de 1435 au XVIIIe siècle

    - Le nymphée du château de Gerbéviller

    - Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine : les artistes et la Lorraine au XIXe siècle

    - Un hymne scolaire à saint Nicolas de 1587

    - Le 350ème anniversaire du traité des Pyrénées (1659-2009) et ses conséquences pour la Lorraine

    - Centenaire de l'Exposition internationale de l'Est de la France de 1909 et son organisateur Louis Laffitte (1873-1914)

    Et la vie de la Société et du Musée Lorrain, les activités culturelles régionales, les publications récentes...

     

    >> Le Pays Lorrain, décembre 2009 (10 €). En vente au Musée Lorrain et sur abonnement en s'adressant à la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain | Palais ducal | 64 Grande-Rue | 54000 NANCY (abonnement annuel : 36 € / 4 numéros).

  • Tricentenaire de la mort du « Bon Père de Buissoncourt »

    buissoncourt.jpgL’abbé Charles Lambert, dit « le Bon Père de Buissoncourt », est né à Seichamps (Meurthe-et-Moselle) le 1er janvier 1664 et est décédé à Buissoncourt (Meurthe-et-Moselle, canton de Tomblaine) le 28 janvier 1710.

     

    Sous sa direction, la paroisse de Buissoncourt s'est particulièrement développée. Sa sainteté était connue de tous, aussi bien de ses confrères que des gens qui venaient prendre conseil auprès de lui. C’était un peu le « curé d’Ars » lorrain en ce début du XVIIIe siècle.

     

    De nombreux miracles se produisirent de son vivant et encore plus après sa mort. Les populations de Buissoncourt et des environs en gardent toujours un souvenir fidèle.

     

    L'abbé Chatrian a été le premier biographe du Bon Père de Buissoncourt en 1772. Son manuscrit est conservé à la Bibliothèque diocésaine de Nancy.

     

    >> A l’occasion du tricentenaire de la disparition du Bon Père de Buissoncourt, la commune et la paroisse de Buissoncourt organisent le 30 janvier 2010 une exposition temporaire, une conférence sur la vie du saint prêtre ainsi qu’une messe d’action de grâce célébrée en l’église de Buissoncourt le 30 janvier à 18h30.