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Lorraine - Page 125

  • Une nouvelle discothèque ouvre à Bleurville

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    Une nouvelle discothèque "Chez Gali" vient d'ouvrir à Bleurville, route de Nonville, en lieu et place du dancing " le Paradox" fermé voici quelques années.

    Le Dancing "Chez Gali" est ouvert les vendredi et samedi en soirée et le dimanche en après-midi.

    A découvrir sur http://chez-gali.over-blog.com/article-24537517.html

  • Le clocher de la basilique Saint-Epvre de Nancy dégagé de ses échafaudages

    clocher saint-epvre.jpgLa 3ème tranche de la restauration de la basilique Saint-Epvre s'achève comme prévu.

     

    Depuis le début de la semaine, la société Trappen a entrepris la dépose de l'échafaudage en façade nord du clocher de la basilique. Au long de la semaine, elle retirera les quatre étages sommitaux pour permettre, lundi 24 ou mardi 25 novembre, en fonction de la météo, le grutage de la statue de saint Epvre au niveau du portail central. Une fois cette intervention effectuée, la dépose de l'échafaudage se poursuivra jusqu'à la fin de l'année.

     

    Devrait s'ensuivre une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.

  • Il y a 100 ans disparaissait le cardinal lorrain Désiré Mathieu

    Il y a 100 ans, Maurice Barrès suivait le corbillard emportant le cardinal Mathieu, prélat nancéien atypique qui avait été le confident du pape Léon XIII.

     

    cardinal mathieu.jpgErudit, modeste, ironique qu'il était. Atypique cet ecclésiastique qu'adoraient les uns, qui indisposait les autres.

     

    Pourtant, rien ne le prédisposait à cette tournure d'esprit mordante : Désiré Mathieu était né en 1839 dans la famille d'un petit brasseur d'Einville-au-Jard, près de Lunéville, dont l’épouse était très croyante. Sa sœur deviendra bénédictine sous le nom de mère Saint-François et directrice du pensionnat de Saint-Nicolas-de-Port. Lui entre au petit séminaire de Pont-à-Mousson, puis au grand séminaire de Nancy.

     

    Il s'y fait remarquer par sa vive intelligence, sa finesse et son esprit de repartie qui lui vaut parfois de se mettre en porte-à-faux avec ses supérieurs. Mais l'homme ne changera pas, comme le souligne l’auteur lorrain Emile Badel : « Ironique et piquant envers les injustices et les petitesses de la vie courante (...), ponctuel, méthodique et correct, ni mystique, ni subtil (...), comme il ne se corrigea pas, on essaya de le comprendre et on finit par l'aimer tel quel ».

     

    Ordonné prêtre, il est envoyé comme professeur de lettres et d'histoire au petit séminaire ; ce qui lui laisse le temps de rédiger une thèse d'histoire sur « L'ancien régime en Lorraine et en Barrois » qui est publiée en 1879, obtient le prix Gobert de l'Académie Française et sera rééditée quatre fois jusqu'en 1907.

     

    Nommé ensuite aumônier d'un couvent de dominicains, il est admis dès 1880 à l'Académie Stanislas. « Sa présence est recherchée partout du fait de sa bonhomie, de sa culture et de sa vivacité d'esprit, sauf à l'évêché de Nancy car Mgr Turinaz n'aime pas qu'une tête dépasse au-dessus des autres. Et Mathieu sera vite favorable au ralliement à la République, alors que son évêque appartient à l'aile monarchiste et intransigeante du clergé », explique l'historien François Roth.

     

    Cela n'empêche pas le fils de brasseur d'être très vite « épiscopable ». Après avoir été nommé curé-doyen de Pont-à-Mousson, il est fait évêque d'Angers puis archevêque de Toulouse, où il reçoit la pourpre cardinalice. Léon XIII, avec qui il a des affinités, l'appelle auprès de lui en 1899. Cardinal à la Curie, il multipliera les missions diplomatiques avec loyauté et succès.

     

    Continuant à écrire et à rédiger des sermons de haute tenue, il est élu en 1906 à l'Académie Française. Il mourra deux ans plus tard à Londres, le 30 octobre 1908, d'une affection rénale, lors d'un congrès eucharistique et sera enterré en grande pompe au cimetière du Sud de Nancy, ville où il a sa rue aujourd'hui.

     

    Tous regretteront alors sa « bonne figure placide », sa silhouette typique vêtue d'une « modeste soutane à queue, aussi noire que ses longs cheveux » et son « gros parapluie », que remarque Marcel Cordier dans « La Lorraine des écrivains ».

     

    Proche du pape, le cardinal Mathieu avait su rester simple. Il revenait chaque année à Einville. A un copain qui lui demandait « Maintenant, comment vais-je vous appeler ? », il avait répondu placide : « Appelle-moi Désiré, tout comme autrefois ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 19.11.08]

  • « Vosges Matin » : un nouveau quotidien pour les Vosges

    A partir du 2 janvier 2009, La Liberté de l'Est et L'Est Républicain vont tournés la page pour laisser la place à un nouveau titre sur le département des Vosges : « Vosges Matin ».

     

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    En avant-première, la direction des deux quotidiens régionaux a décidé de distribuer gratuitement le « Numéro 0 » dans les boîtes aux lettres des Vosgiennes et des Vosgiens afin que chacun puisse se familiariser avec la nouvelle maquette et faire part de ses remarques.

     

    Vosges Matin se veut un nouveau quotidien d'information avec une organisation plus visuelle et plus claire. Au fil des pages, Vosges Matin s'adaptera aux envies de savoir de ses lecteurs, mais aussi répondre aux besoins de connaître, de découvrir, de sortir ou bien encore de s'amuser et de se cultiver.

     

    Rendez-vous donc le 2 janvier prochain pour découvrir le n° 1 de Vosges Matin !

     

    Le site de Vosges Matin : www.vosgesmatin.fr

  • La Fondation du Patrimoine soutient la réhabilitation du château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

    Signature d’un contrat de souscription avec la Fondation du Patrimoine pour la conservation du château de Dommartin-sur-Vraine.

    La commune vosgienne de Dommartin-sur-Vraine est située dans le canton de Châtenois. Elle compte de 283 habitants.

     

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    En juin 2008 a eu lieu la signature de la souscription publique entre la commune et la Fondation du Patrimoine pour la recherche de fonds destinés aux travaux de conservation des vestiges de l'ancien château médiéval (inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004).

     

    Construit entre 1010 et 1020 par l'évêque de Toul et dominant la vallée, le château de Dommartin-sur-Vraine, était doté de quatre tours rondes. De cet édifice, subsitent encore d'importants vestiges.

     

    La commune, propriétaire des lieux, et l'association Autour du Château, très impliquées dans la sauvegarde de ces lieux historiques, vont engager un important chantier de restauration et de mise en valeur.

  • Réédition de l'ouvrage "Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome"

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    Le 6 décembre 2006 paraissait l'ouvrage relatant la renaissance de l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome. Il a très vite été épuisé grâce à l'engouement des lorrains et des amateurs de patrimoine pour cette église qui constitue une "exterritorialité" lorraine en terre romaine.

    L'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome lance une souscription pour la réédition de l'ouvrage dans une version brochée au format réduit, et par conséquent avec un prix réduit également.

    Le sommaire, inchangé, propose toujours les textes des spécialistes de l'édifice : Henri Claude, Hubert Collin, Claude Kervers-Pascalis et Gabriella de Monte.

    >> Prix de la souscription : 24 € (au lieu de 29 € à parution)

    >> Nouvelle édition : 112 pages couleur, format 19,5 x 26 cm, couverture pelliculée souple à larges rabats

    >> Bon de souscription accompagné du règlement à adresser à : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome - Palais ducal - 54000 Nancy

    >> Renseignement au Musée Lorrain à Nancy au 03.83.32.18.74

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  • les Vosgiens jugent les Vosges

    Cinq mille Vosgiens et Vosgiennes ont jugé leur département. Synthèse.

     

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    Le Conseil général publie le résultat des 29 réunions cantonales programmées dans le cadre de l'opération Vosges Horizon 2020. Plus de 5.000 Vosgiens et Vosgiennes se sont exprimés.

     

    Au vu des données recueillies, « l'avenir des Vosges est une préoccupation partagée par de nombreux Vosgiens et Vosgiennes, que le Conseil général est une collectivité qui a du sens pour les habitants et les forces vives, mais surtout une véritable légitimité ».

     

    Premier constat : on vit plutôt bien et même très bien dans les Vosges, selon 53 % des sondés, même si la qualité de vie se dégrade ou stagne dans 65 % des avis.

     

    Le département est jugé « vieillissant » par plus d'un tiers des personnes interrogées, « déclinant et isolé » par un autre tiers des votants. Côté positif, la moitié des habitants qualifie le territoire « d'authentique et de beau », de convivial aussi.

     

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    La richesse des paysages est l'atout géographique majeur des Vosges, cela est relevé dans la consultation, qui met également en avant le capital de la forêt et du bois, la nécessité de professionnaliser le tourisme et de faire des PME des enjeux prioritaires des cantons.

     

    Une faiblesse relevée sur le plan humain : l'exode des jeunes et le vieillissement de la population, le département souffrant par ailleurs d'une inadéquation des formations des jeunes au marché de l'emploi et d'un manque d'attractivité. Le chantier prioritaire pour demain ? La jeunesse et l'éducation.

     

    Pour 62 % des réponses, le bois, la forêt et l'artisanat sont les secteurs d'activités les plus dynamiques et pour 61 % des répondants, l'industrie ne continuera pas à être l'activité essentielle !

     

    Dans le domaine de l'environnement, les déchets ménagers représentent « une réelle inquiétude », alors que les Vosgiens et Vosgiennes sont majoritairement interpellés par la pauvreté et la violence.

     

    Ils manifestent, à 59 %, une inquiétude quant à l'avenir des Vosges, 37 % se montrant optimistes.

     

    Le Conseil général note « une certaine morosité des forces vives quant à l'avenir des Vosges, et cela malgré nos atouts », et retient également « l'immense manque d'information. Les Vosgiens ne connaissent pas bien leur Conseil général. » Une incitation à poursuivre  « la démocratie participative » ?

     

    [d’après l’Est Républicain | 15.11.08]

     

     

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  • Vaucouleurs pendant la guerre 1914-1918

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    L'ouvrage relate au jour le jour la vie à l'arrière front dont la cité de Vaucouleurs, dans le pays de Jeanne d'Arc, ne se trouvait qu'à quelques kilomètres. La population vivait alors au rythme du bruit des canons.

    Le valcolorois André Mourot présente une chronique de la vie quotidienne des militaires de passage ou en cantonnement et des habitants du canton, lorsque la ville accueillait les blessés de retour du front ; Vaucouleurs étant alors transformée en un vaste hopital.

    > Vaucouleurs pendant la guerre 1914-1918, André Mourot, éditions du Sapin d'Or, 2008 (16,85 €)

  • Lettres de Poilus lorrains et comtois

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    Pendant la Première Guerre mondiale, des millions de correspondances furent échangées entre les combattants au front et leur famille, à l'arrière. Cette abondance de lettres et de cartes était souvent le seul et dernier lien des Poilus avec le monde extérieur.

    Les lettres rassemblées par François Moulin, journaliste à L'Est Républicain, émouvantes et simples, relatent au jour le jour les combats et les blessures, la peur, la mort d'un camarade vécus par les Poilus originaires de Lorraine et de Franche-Comté. Mais aussi les faits et gestes les plus anodins de la vie dans les tranchées.

    Ces documents pour l'Histoire ont été transmis par les enfants ou petits-enfants de ces militaires. Par leurs mots justes, ces lettres nous rappellent que la Grande Guerre fut d'abord une confrontation d'hommes jeunes et fragiles.

    > Lettres de Poilus. Correspondances et récits des combattants lorrains et comtois de la Grande Guerre, François Moulin, éditions OML, 2008, 215 p. (12 €)

  • Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, s’exprime sur la crise actuelle

    De retour de l'assemblée des évêques de France à Lourdes, Mgr Mathieu insiste sur la solidarité de l'Eglise avec les victimes d'une crise économique qui s'amplifie.

     

    Mgr JP Mathieu nov 08.jpgD'abord une crise de confiance. C'est ainsi que l'évêque de Saint-Dié voit la crise financière qui secoue la planète, avec des conséquences économiques pas vraiment mesurées d'emblée. Et qui vont aggraver la condition des plus démunis : « Certains sont allés tellement loin dans l'abus de confiance que même les banquiers ont du mal à faire confiance aux emprunteurs ; cela va mettre le domaine économique en péril : les entreprises hésitent à investir - du coup il y a moins de travail ; et les ménages vont réduire leurs achats... Il faut regarder ce qui va se passer, avec le chômage accru. Il faut regarder la manière dont nous pouvons vivre une réelle solidarité, du moins locale. »

     

    Il est à prévoir que les associations d'entraide vont être pénalisées. Les donateurs plus modestes sont souvent les plus généreux, et leurs possibilités de partage vont se raréfier. L'Eglise doit être attentive et solidaire avec « ceux d'ici » qui auront à pâtir de cette crise. 9 % des Vosgiens n'ont plus aucun revenu, souligne Christophe Chevardé. Le nouveau chargé de communication du diocèse de Saint-Dié fait écho à une conférence de presse du Secours catholique. Mgr Mathieu évoque les personnes les plus touchées par la misère, comme les familles monoparentales, mais aussi les travailleurs pauvres : « Par nature, les prêtres voient comment vivent les citoyens et en sont solidaires », dit l'évêque de Saint-Dié. Membre de la commission épiscopale des finances de l'Eglise, il observe qu'il « est dur pour la fierté » des prêtres de renoncer à un traitement auquel ils auraient aspiré, « comme tout le monde » : « Mais on est devenu prêtre en sachant qu'on allait dépendre de la générosité des fidèles. » Les ressources de l'institution, c'est donc de tendre la main aux chrétiens qui souhaitent montrer leur participation à la vie de l'Eglise. Le denier du culte, les dons pour les actes du culte - le casuel - pour les mariages, les obsèques, les honoraires de messe - ainsi que les legs assurent les revenus du diocèse. De quoi verser un traitement aux laïcs qu'il emploie et bien sûr aux prêtres : « On a l'équivalent d'un SMIC tout compris, avec le fait d'être logé, chauffé et éclairé. Mais je n'ai jamais vu de prêtre manifester pour son traitement », conclut Mgr Mathieu qui se refuse à tout « larmoiement ». Au contraire, dit-il, « la crise doit pouvoir nous stimuler, à faire preuve d'imagination. Curieusement, j'ai vu une certaine unanimité dans le monde politique. J'admire les politiques dans la mesure où ils essaient d'apporter sur les flux financiers une régulation sans laquelle on ne s'en sortira pas.  »

     

    A Lourdes, les évêques se sont prononcés pour une meilleure lisibilité d'une l'Eglise plus présente dans la société - une démarche d'où procède la venue de Christophe Chevardé dans les Vosges. L'ancien directeur de la communication de l'émission « Le Jour du Seigneur », puis de la mairie de Nancy, également adjoint à ce poste de la communauté urbaine, « aidera l'Eglise à faire passer son message avec les moyens d'aujourd'hui. » Un chemin tracé par le pape Benoît XVI qui a « étonné par son ouverture » et « nous a aidés à retrouver un état d'esprit un peu décomplexé. »

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 14.11.08]

  • La reine Brunehaut, la figure historique de l'Austrasie

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    L'auteur nous présente une remarquable biographie sur la reine Brunehaut, cette princesse wisigoth du VIe siècle qui régna sur un immense royaume dont la Lorraine - à l'époque une grande partie de l'Austrasie - était le coeur avec Metz pour capitale.

    Et pourtant son règne est décrit comme une suite de meurtres, de  vengeances et de sacrilèges, dont le moteur aurait été une haine inexpiable envers sa belle-soeur Frédégonde. Quant à l'épouvantable supplice qu'elle subit en 613, on le donne généralement en modèle de la barbarie mérovingienne.

    Avec cette biographie, Brunehaut retrouve sa véritable dimension, gigantesque, à la mesure d'un royaume qui s'étendait de la Bretagne à l'Adriatique et du Pays basque aux frontières du Danemark. Pendant près de 40 ans, cette "Barbare" oeuvra à la préservation de la civilisation romaine. Sous son règne, l'autorité de l'Etat, le principe d'un impôt équitable et la littérature classique vécurent un âge d'or. Amie des papes et des moines, elle rendit possible l'évangélisation de l'Angleterre et contribua à l'émergence de la chrétienté occidentale.

    Entre Antiquité et Moyen Âge, Brunehaut est un personnage étrange et complexe, une figure qui mérite d'être redécouverte.

    Brunehaut marqua de son empreinte le territoire lorrain actuel puisqu'on trouve trace de son passage à Metz, la capitale austrasienne, et sur la colline de Sion avec la fameuse "tour Brunehaut" à Vaudémont.

    > La reine Brunehaut, Bruno Dumézil, éditions Fayard, 2008, 560 p. (29 €)

  • Le fonds d'atelier de Jules Cayette exposé à Nancy

    cayette.jpgNé à Paris en 1882 d'un père lorrain, Jules Cayette s'installe à Nancy en 1888. Il est d'abord élève puis membre de l'Ecole de Nancy aux côtés des grands noms qui participèrent à ce courant artistique : Prouvé, Vallin, Grüber, Daum... Mais Cayette ne reste pas figé dans un style. Dès les années  20, il chemine vers l'art décoratif et poursuit ses créations en perpétuelle évolution jusqu'à sa mort en 1953.

    Sa production, importante, est très diversifiée. Mais contrairement à celle d'autres artistes de cette époque, elle ne fut jamais industrialisée. Cayette cré de nombreux éléments décoratifs pour des immeubles (ferronneries, portail) et du mobilier (sièges, lits, commodes, armoires, vitrines, lustres, tapis) destiné à des particuliers, des commerces ou des édifices publics.

    De nombreux témoignages sont toujours visibles dans les rues de Nancy : façade de l'Est Républicain, de la BNP, portails d'immeubles (place des Vosges, rue de la Ravinelle, rue Lionnois...).

    Un de ses chefs d'ateliers spécialisé dans la sculpture religieuse, Jules Boiteux, était originaire des Vosges et a longtemps habité à Monthureux-sur-Saône où il a été inhumé en 1957. Voir le site http://membres.lycos.fr/monthureux/celebrites.htm

     

    > Le fonds d'atelier de Jules Cayette, qui fait partie d'une collection privée, est présenté pour la première fois du 6 au 29 novembre 2008 à la MJC Pichon, 7 bd Recteur-Senn à Nancy (tous les jours sauf dimanche, de 14h à 18h).

  • Journée d'études "La vie religieuse en Lorraine de l'Antiquité à nos jours" - 15 novembre à Sion

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    Le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine et le Conseil général de Meurthe-et-Moselle organisent samedi 15 novembre 2008 une journée d'étude dédiée à la vie religieuse en Lorraine de l'Antiquité à nos jours sur le site de la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy).

    Au programme de cette journée :

    9h : accueil

    9h30 : vie religieuse et espace public de la Révolution à nos jours (François Roth)

    10h30 : des dieux et des pratiques culturelles du 1er siècle av JC au Ve siècle ap JC (Marie-Jeanne Demarolle)

    11h30 : dédicaces des églises et peuplement en Lorraine médiévale : l'exemple de Saint-Hilaire de Poitiers (Patrick Corbet)

    12h30 : repas libre

    14h30 : le protestantisme en Lorraine au XVIe et XVIIe siècles (Gérard Michaux)

    15h30 : la Lorraine, vieille terre catholique (Philippe Martin)

    16h30 : fin de la rencontre

    Lieu du colloque : Site de Sion, 5 rue Notre-Dame 54330 Saxon-Sion

  • Bleurville : un 11-Novembre du souvenir

    La population bleurvilloise s'est rassemblée nombreuse pour commémorer le 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918.

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    Stoïques sous la pluie, enfants des écoles accompagnés de leurs enseignants, maire, conseillers municipaux, porte-drapeaux, musiciens de la fanfare de Monthureux-sur-Saône et bleurvillois ont célébré les soldats de Bleurville tombés au champ d'honneur tôt ce mardi 11 novembre devant le Monument aux Morts du cimetière.

    Après les sonneries réglementaires, les noms des enfants de Bleurville morts pour la France au cours des Première et Seconde Guerres mondiales ont été égrenés comme ils le sont depuis 1919. Cette année, cette cérémonie patriotique avait une résonance particulière puisque les Français célébraient le 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre.

    Le message du Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants lu par Monsieur le Maire et celui du Président de l'Union Nationale des Combattants lu par un membre de la section cantonale AFN ont rappelé le sacrifice de nos Poilus pour la défense de la Patrie. Pour que le souvenir en soit transmis aux générations futures. Désormais, avec la disparition du dernier combattant de 14-18, les événements de la Grande Guerre ne sont plus simplement un devoir de mémoire, mais ils entrent dans la Grande Histoire de France.

    A l'issue, les enfants des écoles, encouragés par leurs institutrices, ont chanté a capella la Marseillaise devant le Monuments aux Morts. On ne peut que féliciter les enseignants d'avoir inciter les enfants à venir honorer la mémoire de nos soldats dont le sacrifice n'a pas été vain.

    La population s'est ensuite rendue à la mairie afin de partager le vin d'honneur... et le café pour réchauffer les corps !

    Rappelons que - pour la petite histoire - jusqu'au départ de l'abbé Baderot, curé de Bleurville, en 1966, lors de l'office des morts de la Toussaint, le nom de chaque soldat de 14-18 était rappelé par le prêtre au moment du memento : il précisait alors pour chaque défunt la date et le lieu du décès. Cette tradition s'est arrêtée avec l'arrivée des curés Brice et Daval. De plus, un office religieux était célébré chaque 11-Novembre à la demande des AC 14-18 puis des PG 39-45 jusqu'au début des années 90. Là encore, cette pieuse tradition a disparu...

     

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  • Hommage de la Faïencerie de Longwy à l’Armistice 1818

    Les Emaux de Longwy ont réalisé une pièce spéciale à l'occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice.

     

    émaux armistice 1918.jpgLe 90ème anniversaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale sera célébré notamment par la venue à Douaumont du Président de la République Nicolas Sarkozy et du prince Charles d'Angleterre. Les Emaux de Longwy ont décidé de marquer l'événement en créant une pièce spéciale. Le passage du « temps de la mémoire » à celui de « l'histoire », lié à la disparition du dernier Poilu Lazare Ponticelli le 12 mars à l'âge de 110 ans, apparaît dans cette création.

     

    Un œuf de 12 centimètres de hauteur a été produit en tirage limité : 500 exemplaires numérotés. « Nous avions déjà effectué la même démarche en 1998 », souligne Arnold Kostka, le Pdg des Faïenceries et Emaux de Longwy. « Cette fois, nous avons opté pour un décors moins guerrier. Certes les poilus représentés sont toujours armés et dans les tranchées, mais il n'y a plus de combat. Les couleurs expriment également une volonté d'apaisement et d'espoir avec de l'or, du bleu. »

     

    Les nuages s'écartent et laissent apparaître le soleil sur l'œuvre dessinée par Lionel Laurent, graphiste permanent des Emaux de Longwy spécialisé dans l'événementiel. Il a notamment signé les œufs consacrés au Débarquement ou à Christophe Colomb. Cette année, la manufacture a mis en lumière d'autres événements : l'exposition Van Gogh, l'hommage à Vauban, les 1.300 ans du Mont-Saint-Michel.

     

    L'œuf commémorant l'Armistice est disponible dans les boutiques de la marque et chez les revendeurs.

     

    [d'après l'Est Républicain | 09.11.08]

     

    • Renseignements sur le site : www.emauxdelongwy.com

  • Archéologie : l'abbaye de Morimond dévoile ses secrets

    Une nouvelle campagne de fouilles durant l'été 2008 menée sur le site de l’abbaye cistercienne de Morimond (à la limite Haute-Marne - Vosges) a exhumé les fondations d’un ensemble de constructions s’étendant sur 100 m et comprenant un bâtiment à usage domestique, une forge et une écurie.

     

    morimond restes d'un pilier.jpgProfesseur d’histoire en Normandie et archéologue dans le Grand Est , Benoît Rouzeau est tombé sous le charme du site cistercien de Morimond. Une fois les premiers relevés effectués en 1994 et un sondage réalisé en 1998, il a dirigé plusieurs campagnes de fouilles sur cette propriété de l’association des Amis de Morimond, lieu chargé d’histoire.

     

    L’ancienne abbaye, aujourd’hui en grande partie disparue, était bâtie sur un vaste domaine incluant quatre étangs et traversé par un ruisseau, le Flambard. Les moines cisterciens avaient au Moyen Âge canalisé celui-ci et détourné ses eaux pour alimenter le domaine et ses bâtiments, construisant un réseau hydraulique souterrain important. Lequel a été exhumé par Benoît Rouzeau et son équipe d’étudiants en archéologie venue de Paris et du Grand Est il y a quelques années.

     

    Une nouvelle campagne de fouilles sur 800 m² a été menée entre le 21 juillet et le 14 août. En moins de deux semaines, les fouilleurs passionnés ont fait des découvertes de taille. Mettant au jour les bases d’un bâtiment à usage domestique remontant à la fin du XIIe siècle - certainement arrasé à la guerre de Trente Ans (1618-1648) -, une forge datant du XVIe et, de la même époque, ce qui apparaît comme être une écurie, du fait du pavage. « Au moins une dizaine de maîtres travaillaient sur la forge », affirme l’archéologue. Au total, l’ensemble, dont les fondations dépassent les 2 m, couvre 100 m de long. La découverte de trous dans les pavés de l’écurie indiquerait la présence jadis de poteaux pour ferrer les chevaux. Sur un pilier, à côté, on remarque un dauphin dessiné, sûrement la signature d’un maître-tailleur.

     

    La terre a aussi révélé des carreaux de pavement en céramique, un morceau de clé de voûte, les fragments de la pierre tombale d’un seigneur et ceux... d’une pipe. Benoît Rouzeau rendra son rapport au Service Régional de l’Archéologie (SRA) prochainement. Les fouilles se poursuivront à Morimond en 2009 et 2010.

     

     

     

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    Plan du domaine de l'abbaye cistercienne de Morimond
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    Chapelle Sainte-Ursule et porterie de l'abbaye de Morimond
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    Sceau de l'abbé de Morimond
    [clichés Wikipédia]
  • Le lorrain Dom Augustin Calmet : un itinéraire intellectuel

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    Les universitaires nancéiens Philippe Martin et Fabienne Henryot publient les actes du colloque organisé en octobre 2007 à Senones et Nancy à l’occasion de la commémoration du 250ème anniversaire de la mort du célèbre savant bénédictin lorrain, Dom Augustin Calmet.

     

    Dom Augustin Calmet, religieux bénédictin né et mort en Lorraine, exégète et historien, est un homme de « la crise de la conscience européenne ». Il en a épousé et les polémiques, et les modes de travail qui renouvellent alors le monde savant. Il est à Paris au moment de la querelle née de la bulle Unigenitus ; à Nancy lorsque, s’essayant à l’histoire avec la plus grande rigueur, il s’attire les foudres du pouvoir ducal, qui fonde sur l’histoire officielle sa légitimité. Il est, plus de cinquante années durant, le centre d’un réseau de correspondants qui, des quatre coins de l’Europe et par-delà les frontières, tentent d’animer une version bénédictine de la République des Lettres. Il pose enfin, au cœur de son abbaye vosgienne de Senones, de vraies questions sur les fondements et les manifestations de l’autorité abbatiale, et du gouvernement de sa congrégation.

     

    Il est pour l’historien un observateur de son temps et son « itinéraire intellectuel » invite à considérer les renouvellements des méthodes de la critique biblique, et l’existence d’un monde d’érudits soucieux de positionner, au temps de la sécularisation des savoirs, le monde monastique dans l’élite du temps.

     

    Dom Augustin Calmet (1672-1757). Un itinéraire intellectuel, Philippe Martin et Fabienne Henryot (sous la dir.), Riveneuve éditions, 2008, 428 p., ill. (26 €)

  • Le site du Bois-le-Prêtre protégé

    Haut-lieu de la Grande Guerre, le site du Bois-le-Prêtre, en Meurthe-er-Moselle, vient d'être classé. Le projet a débuté il y a près de 13 ans.

     

    bois le prêtre.jpgLe Bois-le-Prêtre fait désormais partie de « l'aristocratie des sites ». Françoise Hervé, inspecteur régional des sites de Lorraine jusqu'en juillet 2008 est heureuse que le projet, qu'elle a mené à bout de bras depuis le milieu des années 1990, vienne tout juste d'aboutir. En effet, ce haut lieu de la Grande Guerre a fait l'objet d'un décret de classement du 27 octobre 2008, passé au J.O. du 29. Le Bois-le-Prêtre a bénéficié de cette mesure au titre de la loi du 2 mai 1930 « qui permet de protéger les sites en cinq critères : pittoresque, artistique, légendaire, scientifique ou historique », explique-t-elle.

     

    C'est bien évidemment, dans cette dernière catégorie qu'entre ce lieu d'environ 1.300 hectares. « La seule et unique manière de protéger les paysages est le classement du site », poursuit Françoise Hervé. « Il permet de se donner les moyens de garder de manière pérenne la qualité et l'identité du lieu. C'est une vraie reconnaissance nationale. Il existe un peu plus de 2.700 sites classés en France comme, le lac de Longemer ou le ballon d'Alsace ». Ce site s'étale sur quatre communes : une partie de Pont-à-Mousson, de Norroy, le vieux village de Fey-en-Haye et Montauville. Avec environ 14.000 morts, le Bois-le-Prêtre surnommé « Le Bois-des-Veuves » était en 1915 un site stratégique décisif sur la route de Verdun. « Il était placé à proximité de la vallée du Rupt-de-Mad et des communications ferroviaires. Ce fut une hauteur très disputée ».

     

    boyau au bois le prêtre.jpgQuant à la genèse du projet de classement, il est né lors d'une « commission régionale sur le patrimoine dans les années 1995 où le préfet Benmébarek a évoqué le Bois le Prêtre », confie Françoise Hervé qui s'est investie dans le projet. Si les débuts n'ont pas été fastes, l'idée a fait tout doucement son chemin. Les quatre communes ont fini par être d'accord. Mais lors de l'enquête publique des oppositions ont fait leur apparition. C'est alors le Conseil d'État qui a tranché au printemps dernier et qui a « avalisé le dossier à l'unanimité. C'est une belle victoire pour le patrimoine lorrain et pour un site tombé dans l'oubli mais qui était, à l'époque, aussi connu que Verdun. C'est un site qui pourrait être davantage mis en valeur et davantage visité ». En faisant, par exemple, quelque chose pour la maison du Père Hilarion et sa fontaine.

     

    Et que l'on se rassure, même si l'on est censé garder au fil des décennies la qualité et l'identité de ce site, on peut « concilier l'exploitation forestière avec les vestiges de la Grande Guerre. Le vallon agricole, restera agricole. La protection se fait à l'intérieur du périmètre et n'a pas d'incidence en dehors. En fait, il n'y a pas plus de protection que le POS lui-même », poursuit Françoise Hervé qui a contribué en 31 ans de carrière à la protection de 25.000 hectares en Lorraine. Mais il resterait encore 80 sites à protéger dans la région.

     

    La nouvelle de classement a été jugée « excellente » par le maire de Montauville. Sur le territoire de sa commune s'étend la majeure partie du site. Il suggère que le projet à venir « pourrait être intercommunal. Le principal étant surtout de respecter ces lieux ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.11.08]

     

    territoriaux au bois le prêtre.jpg
  • Noëls de guerre : l'album d'images des soldats et de leurs familles

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    A quoi songeaient les Poilus le jour de Noël ? Comment vivait-on le réveillon dans les tranchées, les camps de prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale, au sein des familles rongées par l'attente ? Quels cadeaux s'échangeait-on le 24 décembre au soir ?

    A travers cent cinquante affiches, photos, dessins, cartes postales, menus de fête et jouets d'époque, la vosgienne Rosine Lagier restitue avec une grande force - avec humour et tendresse aussi - l'atmosphère de recueillement et de solidarité des fêtes de Noël en temps de guerre.

    Autant qu'un superbe livre d'images, voici un hommage vibrant et coloré à tous les soldats et leurs familles, de France et d'ailleurs, qui surent garder l'espoir pendant les heures tragiques de la première moitié du XXe siècle.

    > Noëls de guerre. L'album d'images des soldats et de leurs familles, Rosine Lagier, éditions La Nuée Bleue, 2008, 98 p., ill. (25 €)

  • L’église Saint-François-d’Assise de Vandoeuvre-les-Nancy rachetée par la ville ?

    La commune de Vandœuvre-les-Nancy, dans la banlieue de Nancy, s'intéresse de près à l'église Saint-François-d'Assise mise en vente par le diocèse.

     

    église st françois.jpgUne immense nef baignée de lumière, près d'une dizaine de salles, un théâtre de 300 places en sous-sol... « Cette église nous tombe du ciel », confie un élu municipal. Comme annoncé il y a un an, l'église moderne Saint-François-d'Assise est bien à vendre.

     

    Et la commune de Vandœuvre est sur les rangs. Le sujet figurait même à l'ordre du bureau municipal le 3 novembre. « Nous avons rencontré l'évêché cet été pour en discuter », convient l'élu. Avant d'ajouter qu'il s'agit de rendez-vous informels pour l'instant. « Il nous faut rester prudents, réfléchir à la corrélation entre nos besoins en infrastructures et cette opportunité ».

     

    Dans la balance des points positifs, la belle surface de l'édifice, 1.000 m² sur un terrain de 6.000 m², sa situation géographique, à deux pas du boulevard Barthou, et sa valeur patrimoniale, il est signé Jean Prouvé.

     

    « Maintenant, il faut étudier nos ressources financières et la destination possible de cet édifice ». L'investissement ne serait pas mince. Le diocèse en souhaite 1,1 M €. Et même si les Domaines estiment le bien à 700.000 €, la somme reste coquette. D'autant qu'il faut prévoir, au minimum, 1 ou 2 M € de travaux de réhabilitation.

     

    « L'achat pourrait être communautaire, le président Rossinot, n'a pas l'air contre le projet », poursuit l’élu de Vandoeuvre. Pour en faire quoi ? Un complexe à vocation culturelle, ainsi que le souhaite le vendeur. Plusieurs pistes sont à l'étude.

     

    Vandœuvre, 32.000 habitants manque cruellement de salles à la capacité supérieure de 400 places. « Il y a bien la salle des fêtes, mais elle est quasi saturée toute l'année ». Autre affectation possible, une nouvelle école de musique. L'actuelle, victime de son succès, ne dispose plus de locaux suffisants. Reste à se pencher sur la faisabilité et le chiffrage de l'opération, à comparer le coût d'une transformation à celui d'une construction. Quoi qu'il en soit, l'idée de « préserver » Saint-François-d'Assise tient à cœur les élus vandopériens. « Le quartier voisin possède une identité forte, une véritable histoire s'est construite là, dans les années 50. Et l'église est une symbolique du secteur que les riverains sont inquiets de voir disparaître ».

     

    En attendant de changer définitivement de propriétaire, Saint-François-d'Assise continue d'accueillir les catholiques dans une chapelle attenante. La nef n'est ouverte que pour les célébrations de plus de 150 personnes. L'orgue sera déménagé dès le mois de décembre vers l'église Sainte-Bernadette. Le diocèse n'envisage cependant pas de laisser les paroissiens du quartier sans lieu de culte. L’évêché a le projet de construire à l'arrière de l'édifice actuel une salle multifonctionnelle à vocation paroissiale capable d'accueillir 160 personnes.

     

    [d’après l’Est Républicain]

  • Soyons fiers d’être lorrains : des plaques minéralogiques aux couleurs de la Lorraine à partir du 1er janvier 2009

    A partir du 1er janvier 2009, un numéro d’immatriculation sera attribué à vie aux véhicules neufs. Pour les véhicules d’occasion, qui changent de propriétaire, la réforme s’appliquera à compter du 1er mars.

    Chacun devra choisir un identifiant local : le logo de la région ainsi qu’un numéro de département.

    Pour la Lorraine, le logo retenu est une variante de celui de la Région Lorraine, lui-même adapté du blason historique de notre province.

    logo CR lorraine.jpg

    Le logo de la Région Lorraine s’inspire des armoiries de Lorraine dont l’origine serait légendaire. A la fin du Moyen Âge, il était établi que les ducs de Lorraine descendaient du célèbre Godefroy de Bouillon. Celui-ci aurait tué, lors de la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, trois oiseaux d’une seule flèche. Cet évènement extraordinaire devait être le signe divin que Godefroy deviendrait le roi de cette ville, et il aurait ajouté ces oiseaux - appelés « alérions » - sur la bande rouge de son écu.

    Si on salue l'initiative, on peut cependant regretter que l’instance régionale n’ait pas choisi tout simplement le blason traditionnel des armoiries de la Lorraine à la place de ce blason stylisé (et érroné avec inversion de la bande qui en fait une bande de bâtardise...) qui, somme toute, ne ressemble pas à grand-chose.

     

    Blason Lorraine.png

     

  • Découvertes archéologiques sur le site de l'ancienne base aérienne de Damblain (Vosges)

    zac damblain.jpg

     

     

    Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de Damblain, dans le canton de Lamarche (ancienne base aérienne de l’OTAN à la limite de la Haute-Marne et des Vosges), un chantier de fouilles préventives du site a été ouvert en 2008. Les archéologues de l'Inrap fouillent trois hectares cette année. L'an prochain, il est déjà prévu deux fouilles complémentaires.

     

    Des découvertes importantes ont été mises au jour. Il s'agit d'une vaste villa gallo-romaine, construite entre les Ier et IIIème siècles après J.-C. De nombreuses pièces archéologiques ont déjà été découvertes : amphore d'huile d'olive venant de la castrie d'Espagne, bagues, fibules, pièces de poterie, rouelles, etc. Mais le plus spectaculaire pour la région, c'est la découverte de thermes avec les différentes salles, pièces chaudes et froides et, en particulier, des baignoires. Plusieurs villas gallo-romains possédant des thermes des confins des cités leuque, séquane et lingonne (province de la Gaule Belgique) sont déjà connus : Andilly, Ainvelle,  Bleurville, Bourbonne-les-Bains, Dombrot-le-Sec, Jonvelle... Nous suivrons avec grand intérêt les résultats des prochains sondages.

     

    Il est cependant regrettable que ces vestiges gallo-romains soient détruits à l'issue des fouilles pour laisser place à la ZAC alors qu'ils contribuent à mieux appréhender et comprendre l'influence du monde romain dans notre région au début de l'ère chrétienne.

  • La Gazette Lorraine, la revue du patrimoine et de l'environnement lorrains

    la gazette lorraine.jpgCréée en décembre 1990, La Gazette Lorraine a connu un développement régulier jusqu'à ce jour. Elle est devenue une référence dans le monde de l'édition régionale dans le domaine du patrimoine et de l'environnement en Lorraine.

     

    Diffusée principalement par abonnement, La Gazette Lorraine est aujourd'hui distribuée en kiosque et en librairie sur les quatre départements lorrains.

     

    Forte de 1500 abonnés, la revue est aussi reconnue par les différentes institutions régionales. Elle a reçu l'appui du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, du Conseil général des Vosges, du rectorat de l'académie Nancy-Metz et du CRDP de Lorraine.

     

    Informations et abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com

  • Bilan de la saison 2008 à l'association Saône Lorraine et chez les Amis de Saint-Maur de Bleurville

    saône lorraine.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni le 31 octobre afin de faire le bilan de la saison et les perspectives pour 2009.

    Après un hommage aux adhérents disparus en 2008, le président Jean-François Michel a validé plusieurs informations :

    - l'assemblée générale de l'association aura lieu à Hennezel le 19 avril 2009

    - 2 voyages seront organisés au printemps par Saône Lorraine

    - les Musées vivants auront lieu chaque premier dimanche entre mai et septembre 2009 dans le quartier Renaissance de Châtillon-sur-Saône : soit les 3 mai, 7 juin, 5 juillet, 2 août et 6 septembre 2009

    - le 2ème marché de Pâques se tiendra au musée de Hennezel-Clairey le 5 avril 2009

    - pour les 30 ans de Saône Lorraine en 2010, l'association présentera une grande exposition au musée de Hennezel sur le thème "Gaulois et romains en Saône Lorraine". Elle recherche d'ores et déjà tout document ou objets de fouilles relatifs à cette période. Contactez Jean-François Michel 3 avenue de Lattre-de-Tassigny 57000 Metz

    L'association recherche une personne intéressée pour tenir le poste d'hôtesse (ou hôte) d'accueil au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône durant la saison 2009 (CDD à la clé).

    Fin novembre, le vice-président Robert Mougin lancera l'aménagement d'une forge à Châtillon-sur-Saône avec tous les bénévoles susceptibles d'apporter leur aide.

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    St Maur2 août 08.jpgLe bureau de l'association des Amis de Saint-Maur s'est réuni le 31 octobre. Les membres ont fait le bilan de la saison écoulée et ont délibéré sur les projets 2009 :

    - la fréquentation est stabilisée autour de 500 visiteurs grâce aux groupes en particulier

    - fréquentation stable également pour les animations de l'été

    - les travaux 2008 : installation de la croix du jardin, entretien des toitures de la maison prieurale, protection des huisseries extérieures de l'église

    Pour 2009, il a été décidé :

    - de faire procéder aux travaux d'entretien sur la toiture de l'église : remplacement de tuiles, zinguerie, renforcement de la charpente

    - l'association recherche pour la période du 1er juillet au 31 août 2009 une personne (étudiant de préférence) assurant les visites du site : s'adresser à Lucienne Thomas à Bleurville (03.29.09.02.51)

    - les animations de l'été 2009 : conférence de Marie-Madeleine Boulian sur "les oasis du sud libyen", conférence de Marie-Françoise Michel sur "la vraie affaire Buzenet", concert des Balades musicales de l'Ouest vosgien (à confirmer), exposition temporaire "Histoires de fermes" (histoire et caractéristiques des maisons traditionnelles des Vosges)

    - modification des jours d'ouverture de l'abbaye au public : les jeudis (à la place des mardis), vendredis, samedis et dimanches de 14h00 à 18h00 du 1er juillet au 31 août.

  • L'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal

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    Construite au milieu du XXème siècle, l'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal est un témoignage de l'art sacré des années 1950 en France.

    Répondant aux exigences de son temps et soucieuse de correspondre aux besoins de la paroisse catholique, elle cache sous une apparente simplicité des oeuvres d'art au symbolisme fort. Cependant, ce qui force l'admiration dans cet ensemble, c'est la grande verrière due à Gabriel Loire, illustrant sur 180 m², dix-sept scènes de la vie de la Vierge Marie.

    La plaquette, éditée par la Société d'Emulation des Vosges, présente un historique synthétique de l'édifice religieux construit dans le quartier de la gare d'Epinal qui avait été détruit lors des bombardements de la Libération en 1944.

    Epinal. L'église Notre-Dame-au-Cierge, Société d'Emulation des Vosges, 2008, 35 p., ill. (3,50 €)

  • Jean de Pange, un lorrain en quête d'Europe

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    “Se consacrer à une oeuvre est la beauté suprême de l’existence” écrivait Jean de Pange (1881-1957). Oublié sinon confondu - en raison d’une homonymie - avec son neveu, pilote de guerre dans l’escadrille Normandie-Niémen, ce Lorrain de Moselle, homme de Lettres et historien, est pourtant à la tête d’une oeuvre foisonnante qui s’enracine dans le plus lointain passé et trace les lignes de force d’une pensée explorant les voies de l’avenir.

     Jean de Pange appartient à cette lignée d’hommes, hommes des marches et hommes des frontières, inspirés par une vision européenne à mille lieux d’une Europe réduite à son expression institutionnelle ou marchande. De son enfance viennoise à l’Europe d’après-guerre, il rencontre les personnalités de son temps (Lyautey, Adenauer, Schuman, Coudenhove-Kalergi, Otto de Habsbourg) et traverse une époque où de grandes espérances sont troublées par les conflits et les crises. Sa pensée est à l’intersection d’un monde disparu auquel il se réfère et d’un monde en devenir dont il comprend et analyse les enjeux. Que ce soit dans l’atmosphère feutrée des bibliothèques et des salons ou dans les boues du champ de bataille et les geôles humides de l’oppresseur, il médite, écrit, débat, agit pour un idéal européen qui puise aux sources mêmes de l’identité et l’héritage historiques et culturels d’une civilisation millénaire.

    Jean de Pange, un Lorrain en quête d’Europe (1881-1857), Jean-François Thull, éditions Serpenoise, 2008, 191 p., ill. (25 €)

    A commander aux éditions Serpenoise : http://www.editions-serpenoise.fr

  • 90ème anniversaire de l'Armistice 1918 : hommage aux Poilus de Bleurville

    A L'OCCASION DU 90ème ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE 1918

    (11 NOVEMBRE 1918 - 11 NOVEMBRE 2008)

    NOUS RENDONS HOMMAGE A TOUS LES POILUS DE BLEURVILLE MORTS POUR LA FRANCE ET A TOUS LES COMBATTANTS DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

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    Monument aux Morts de Bleurville

     

     

     

    Aimé Béclier (1892-1914)

    Camille Béclier (1894-1916)

    Edmond Béclier (1896-1917)

    André Bernardin (?)

    André Bisval (1893-1914)

    Henri Bliqué (1884-1915)

    Paul Bourgeois (1889-1917)

    Paul Caput (1888-1918)

    Emile Carly (1882-1915)

    Ernest Costille (1889-1915)

    Jules Desboeuf (1878-1915)

    Louis Deschazeaux (1877-1916)

    Louis Dufour (1890-1915)

    Ferdinand Errard (1884-1914)

    Prosper Errard (1882-1914)

    Edmond Geoffroy (1882-1915)

    Louis Grandclair (1890-1917)

    Camille Grillot (1876-1915)

    Albert Heuret (1887-1914)

    Louis Hocqueloux (1887-1914)

    Louis Larché (1884-1918)

    Aimé Lorrange (1883-1916)

    Louis Magnien (?)

    Albert Manté (?)

    Lucien Marey (1878-1918)

    André Mougenot (1893-1915)

    Joseph Mouton (1894-1916)

    Georges Parisot (?)

    Emile Perrard (1885-1914)

    Clément Poinçot (1896-1918)

    Edmond Régent (1887-1915)

    Henri Schuft (1891-1917)

    Paul Spiesz (1879-1916)

    Gaston Thomas (1877-1916)

    Marcel Thomeret (?)

  • Damien de Préville, prêtre lorrain en Algérie

    Le père Damien de Préville, connu dans les paroisses de l'est de Nancy, travaille à l’évangélisation du Maghreb par l'éducation des jeunes. A l’heure où des prêtres africains prennent en charge des paroisses lorraines. Image de l’Eglise universelle.

     

    damien de préville.jpg« Dans mes premières visites au CHU de Brabois, comme aumônier, j'ai rencontré pas mal de gens du monde rural qui se plaignaient du manque de prêtres. Ca me semblait exagéré. J'ai donc relevé le défi, non pas de combler ce manque, mais plutôt d'aller voir de plus près sur le terrain comment la vie de l'Eglise était possible dans les secteurs ruraux du diocèse, et je me suis mis à la disposition de l'évêque pour un ou deux dimanches par mois, en précisant que je souhaitais plutôt participer à la vie d'un secteur.

     

    C'est ainsi qu'il m'a mis en contact avec le Père Jean-Paul Wey et j'ai eu la joie de constater que le regroupement de seize clochers en une seule paroisse - en l'occurrence celle du Bienheureux Père Gérard - ça peut marcher, et ça peut donner une vie religieuse très dynamique, avec un beau partage des responsabilités : je n'ai pas regretté et c'est pourquoi j'ai continué pendant 5 ans. J'ai 41 ans et 18 ans de vie religieuse chez les jésuites. Après une formation classique d'une dizaine d'années, dont deux années de stage à Mulhouse où j'avais fréquenté beaucoup de Maghrébins, j'ai été ordonné prêtre en 2000 à Paris et envoyé immédiatement à Nancy. J'y suis resté 5 ans : tout en étant aumônier au CHU de Brabois, et engagé dans la réflexion en éthique médicale et la formation des visiteurs de malades, j'allais un ou deux dimanches par mois célébrer la messe dans la paroisse du Bienheureux Joseph-Gérard.

     

    Cette dernière activité faisait pour moi partie de mes loisirs, d'autant plus que j'avais souvent le plaisir d'y aller à vélo, et d'être accueilli dans l'une ou l'autre famille pour un repas partagé.

     

    Le 24 septembre 2005 j'ai prononcé mes voeux solennels à l'église Saint-Sébastien de Nancy (c'est une coutume jésuite de faire des vœux solennels très tardifs même si on est engagés depuis longtemps), et le lendemain je partais pour l'Algérie où j'avais seulement fait un mois de stage quelque temps auparavant.

     

    Il s'agit vraiment d'un autre monde et d'une autre vie : la pastorale au sens strict n'occupe pas beaucoup, mais nous sommes une présence symbolique dans une foule de millions de gens. Cette foule est le plus souvent accueillante, et nous avons quelques vrais amis qui nous permettent de rester et de travailler. Mais il existe aussi des réactions hostiles ou en tout cas méfiantes de la part des musulmans vis-à-vis de la présence de chrétiens.

     

    En fait, la générosité est immense, comme partout, mais le plus souvent elle ne trouve pas à s'exprimer parce qu'il n'y a ni organisation ni persévérance. Je fais aussi quelques visites à l'hôpital, chez les enfants et chez les adultes, grâce à des associations. C'est un beau pays où beaucoup de choses sont possibles, mais malheureusement il y a très peu de vrais responsables et le rêve de la plupart des jeunes est de traverser la Méditerranée, ce qui est triste.

     

    Si vous voulez venir voir, on accueille chaque été pendant trois semaines des petits groupes de jeunes et on cherche aussi des coopérants pour deux ans ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 28.10.08]

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à la paroisse Notre-Dame de la Saône

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    Après avoir été installé dans la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel en l'église de Lamarche, l'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé et présenté aux fidèles de la paroisse Notre-Dame de la Saône en l'église de Monthureux ce dimanche 26 octobre 2008.

    Il a été installé par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, et par le curé-doyen Jean-Marie Lallemand, et en présence du desservant de la paroisse N.-D. de la Saône, l'abbé Charles Villaume.

    C'est devant une nef archi-comble, où l'on notait la présence de nombreux maires et conseillers municipaux des onze communes constituant la grande paroisse, que l'abbé Ayéméné a célébré sa première messe dans sa nouvelle paroisse. L'office a été animé par la chorale paroissiale.

    L'abbé Ayéméné est nommé administrateur des paroisses Bx J.-B. Ménestrel (Lamarche) et N.-D. de la Saône (Monthureux-Bleurville). Il a pour tâche de venir seconder dans leurs ministères les abbés Febvet et Villaume. Il pourra compter sur le soutien actif des équipes paroissiales mises en place depuis plusieurs années grâce à l'action des abbés Houot, Maillard et Villaume.

    Clément Ayéméné, originaire de Côte d'Ivoire, est âgé de 46 ans. Il a fait son séminaire à Abidjan puis, après un ministère paroissial dans son pays d'origine, il poursuit ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Il exerce un nouveau ministère paroissial en Alsace avant d'être accueilli dans les Vosges. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, lui a confié la rude tâche de réévangéliser ce secteur vosgien situé en milieu rural où le christianisme a depuis fort longtemps imprégner les consciences et les paysages : la région a accueilli à partir du XIème siècle de nombreux monastères bénédictins, cisterciens et franciscains (tiercelins, cordeliers, récollets).

    Le verre de l'amitié a été joyeusement et fraternellement partagé à l'issue de la messe par les fidèles et le clergé à la maison paroissiale.

    Tous nos voeux accompagnent l'abbé Ayéméné dans son ministère au sein de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

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  • La relation des sièges de La Mothe rééditée

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    La réédition de la Relation des sièges de La Mothe (1634 - 1642 - 1645) était attendue. L'ouvrage était devenu introuvable depuis des décennies.

    La relation des trois sièges de la cité lorraine de La Mothe, située entre Lamarche et Neufchâteau (aujourd'hui en Haute-Marne), écrite par Nicolas du Boys de Riocour, lieutenant général du bailliage de Bassigny et témoin occulaire des sièges du XVIIème siècle et de la destruction de la ville, est un document éminemment précieux. C'est grâce à elle que le souvenir de La Mothe est demeuré vivant dans la mémoire collective lorraine.

    Editée partiellement une première fois en 1841, elle le fut à nouveau en 1861 dans une version considérée par les historiens comme la plus complète et la plus fidèle au texte original. C'est cette version qui est désormais mise à la disposition de tous les passionnés d'histoire de la Lorraine et les amoureux de La Mothe.

    > Relation des sièges de La Mothe 1634 - 1642 - 1645 par Nicolas du Boys de Riocour, avant-propos par Jean Charles, éditions Guéniot, 2008, 468 p., ill., plan (40 €)