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Lorraine - Page 126

  • Nancy : les expositions du 11 Novembre

    Le 90ème anniversaire de l'armistice 1918 sera commémoré au Palais du gouvernement, à l'hôtel de ville de Nancy et au Musée Lorrain.

     

    11 novembre nancy.jpgLa commémoration du 90ème anniversaire de l'armistice, c'est d'abord une affiche réalisée par un élève du lycée Loritz. La transmission de la mémoire passe par les jeunes.

     

    Au Palais du gouvernement est présentée la vie dans les tranchées durant la Grande Guerre. Intendant du Palais, l'adjudant-chef Bintz, à qui l'on devait l'exposition proposée, au même endroit, il y a deux ans, a imaginé la reconstitution d'une tranchée avec tout son matériel et même les rats qui couraient au milieu des soldats. Un baraquement a également été monté et, devant le Palais, stationnent une ambulance de 1917 et un canon de 75. L'exposition est ouverte jusqu'au 11 novembre, tous les jours de 8 h 30 à 19 h. Entrée libre. Il y a deux ans, l'exposition sur la vie à Nancy pendant la Première Guerre mondiale avait attiré 21.000 visiteurs.

     

    Par ailleurs, la société Citéos assure la mise en lumières du Palais, avec projection d'images sur sa façade. Dans le grand hall de l'hôtel de ville, une seconde exposition sera consacrée à l'aviation durant le second conflit mondial. De nombreuses photos seront présentées, ainsi que la dérive d'un bombardier allemand et l'agrandissement d'une photo d'époque montrant cette prise de guerre trônant place Stanislas.

     

    Le Musée Lorrain prendra le relais, du 11 novembre au 9 mars, en consacrant une exposition à l'artisanat de tranchée, c'est-à-dire à tous ces menus objets fabriqués dans les tranchées par les « poilus », pour tromper l'ennui.

     

    Samedi 8 novembre, à 18 h, dans les grands salons de l'hôtel de ville, le professeur François Roth donnera une conférence sur « L'année 1918 en Lorraine et ses conséquences sur l'espace lorrain ».

     

    Quant aux célébrations patriotiques, elles se dérouleront en deux vagues : le 10 novembre à 11 h, au monument aux morts du cimetière du Sud, avec le Souvenir français et des écoliers et, le 11 à 17 h 30, au mémorial de la porte Désilles, avec des élèves des écoles qui accompagneront les porte-drapeaux.

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  • Nancy : le temple Saint-Jean en restauration

    Le temple protestant Saint-Jean de Nancy est en travaux. Un mois de chantier commandé par le propriétaire des lieux, la ville, et supervisé par la direction du Patrimoine.

     

    temple st jean.jpgLes entreprises s'emploieront à effectuer des reprises sur les éléments en pierre de taille, poser sur les corniches des entablements en plomb pour protéger les pierres des ruissellements et infiltrations d'eau, poser des répulsifs anti-pigeons et remettre en peinture les grilles.

     

    Petite cure de rajeunissement nécessaire dont profiteront aussi les églises Saint-Vincent et Saint-Joseph. Pour faire face aux affres du temps.

     

    L'édifice, construit en 1704, abritait l'église abbatiale Saint-Joseph des Prémontrés. L'ordre occupait alors tout le pâté de maison de la rue Chanzy à la rue Poirel, de la rue Henri-Poincaré à la place Maginot. Vint la Révolution et l'ordre de prémontrés, qui formait des prêtres ayant le titre de chanoine, fut chassé.

     

    Puis en 1801, le concordat signé entre Napoléon et le Saint-Siège reconnut officiellement le culte des protestants réformés. En 1804, l'édifice religieux, tombé dans le capital patrimonial de la ville, fut alors attribué à l'Eglise réformée, qu'elle a depuis toujours occupé.

     

    L'abbatiale étant dépourvu de sujets décoratifs, le lieu de culte convenait par nature aux protestants qui ont continué à le dépouiller, puis ont construit des tribunes typiques de l'architecture religieuse protestante.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23 octobre 2008]

  • L'almanach-agenda des Pays lorrains 2009 est sorti !

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    "Jean-Marie Cuny, pourquoi l'Almanach des Pays lorrains ?

    Parce que la Lorraine est diverse. De la Sarre à la Meuse, ou des Hautes-Vosges aux Côtes de Moselle, les paysages sont différents et les activités variées. La Lorraine, c'est l'ancien domaine ducal, le Barrois, les Trois-Evêchés de Metz, Toul et Verdun, le comté de Vaudémont, la principauté de Salm, la Warndt, les Côtes de Moselle et de Meuse, les pays de la Sarre, de la Seille, de la Nied, la vallée de la Meurthe, la Saône lorraine, la Vôge, la plaine et la montagne vosgienne..."

    Bref, Jean-Marie Cuny et Huguette Max ont écrit à deux mains cet almanach pour nous faire découvrir les Pays de Lorraine, la Lorraine qu'ils aiment et qu'ils connaissent sur le bout des doigts !

    Outre le traditionnel calendrier-agenda où chacun pourra y consigner les nouvelles du jour, vous découvrirez aussi des pages d'histoire(s), de traditions et des anecdoctes qui font l'originalité de la Lorraine.

    Magnifiquement illustrées, ses 135 pages vous feront voyager tout au long de l'année 2009 dans une région qui se laisse découvrir au fil des jours.

    • En librairie ou à commander à : Diffusion régionale du livre - 54320 Maxéville
    • L'almanach-agenda des Pays lorrains 2009, Huguette Max et Jean-Marie Cuny, éditions L'Huillier, 15 €.
  • Le chêne vosgien devient tonneaux à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

    La « Tonnellerie de France » transforme la futaie de Darney en futaille pour les vins mondiaux.

    Merrain International n'a pas choisi le Sud-Ouest vosgien par hasard, puisque la forêt de Darney et des communes avoisinantes sont la troisième de France pour ce qui concerne le chêne. Dix ans ont passé depuis son implantation et l'entreprise a connu une belle expansion, avec la création de la Tonnellerie de France, faisant passer le nombre d'employés de 60 à 120 et le chiffre d'affaires de 19 à 40 millions d'euros.

     

    tonnelerie de france.jpgPour saluer cette belle évolution, la Région Lorraine a dépêché sur place un de ses vice-présidents. Accueilli par le manager général, l'élu régional, qui avait effectué une première visite du site il y a huit ans, a ainsi pu juger des progrès accomplis et pourra mieux étudier la demande d'aide concernant l'installation d'un deuxième séchoir ; celui-ci utilisera des énergies propres et recyclables comme la pompe à chaleur.

     

    Opérationnel depuis deux mois, il a subi plusieurs tests afin d'obtenir un bois mécaniquement exploitable dans les meilleures conditions. Ce séchoir pourra traiter 3.000 m3 de merrains - les planches servant à façonner les tonneaux - et 2.000 m3 de produits connexes par an.

     

    Le chêne est le bois idéal pour contenir le vin : des études récentes ont montré que des copeaux de chêne chauffés contenaient des molécules aromatiques pouvant apporter au vin des goûts de vanille, de café ou de chocolat suivant les degrés de chauffe. Le copeau ainsi travaillé est un produit innovant, reconnu par ses qualités, et étudié minutieusement par un laboratoire américain. Mais, à Monthureux, une machinerie spécifique peut également procéder à toutes les analyses chimiques.

     

    Ces copeaux broyés et calibrés sont commercialisés en sacs de 18 kg à paroi aluminisée, pour qu'ils se conservent dans les meilleures conditions « De 4.000 tonnes par an », précise le directeur, « nous passerons à 9.000 tonnes dans quelques années, en respectant une granulométrie sévère ».

     

    Près de la machine, une affiche de grand format souligne que l'entreprise est un « leader innovant en la matière, dans un environnement sécurisé, grâce à des produits de haute qualité ». Le vin boisé va donc devenir à la mode. Ces copeaux odorants sont même classés selon leur provenance vosgienne, suivant qu'ils sont de la montagne, de la plaine ou de Darney !

     

    La Tonnellerie de France se modernise en permanence puisque le directeur travaille maintenant sur un nouveau prototype de four. La suite de la visite a permis de voir toutes les étapes de réalisation des douelles, et de découvrir leur assemblage pour obtenir le corps du tonneau. L’élu régional a vivement félicité le directeur pour la réussite exemplaire de cette entreprise, qui fournit des produits finis sur plusieurs continents. « C'est autrement mieux que de voir nos grumes de chêne quitter notre sol pour être transformées ailleurs. »

     

    Félicitons cette entreprise qui travaille à la valorisation permanente d’un produit local. Et qui crée des emplois en milieu rural. Un exemple de réussite à encourager… et à imiter.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 21.10.2008]

  • Nancy : inauguration de l’orgue de Saint-Sébastien

    Restauré après 4 ans de travaux, l'orgue de l'église Saint-Sébastien de Nancy, a retrouvé ses plus belles sonorités. Inauguration musicale et bénédiction solennelle durant le week-end des 18 et 19 octobre.

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    Quand Jean Bizot, l'organiste titulaire, a posé les mains sur les claviers du grand orgue de Saint-Sébastien, il y avait assurément de l'émotion. Et pour cause : avec le premier mouvement de la 10ème symphonie de Charles-Marie Widor, spécialement choisi pour la circonstance, il voulait offrir au public toute la mesure et le prestige d'un fabuleux instrument aux qualités sonores retrouvées. Quatre ans que les passionnés et les fidèles attendaient cet instant. Quatre ans durant lesquels Jean Bizot a suivi « pas à pas » la restauration de cet « orgue exceptionnel et poétique » ; durant lesquels aussi les paroissiens ont dû composer parfois avec « les lourds nuages de poussières, les coups sourds du démontage, les accordages ».

     

    Mais l'essentiel est là : l'orgue de Saint-Sébastien, l'un des 17 de Nancy, est aujourd'hui pleinement restauré, après ceux de Saint-Epvre, Saint-Fiacre, Saint-Pierre et du temple protestant. 515.000 € ont été injectés dans cette opération pilotée par l'Etat et la DRAC, avec une participation de la Ville de 251.000 € et une subvention du Département de 46.000 €. Cette rénovation hors du commun permet à un orgue empoussiéré, usé de retrouver sa qualité sonore et sa fiabilité.  Et cette renaissance a été saluée hier par un parterre de personnalités. Il est vrai que ce « monument », dont la partie instrumentale est classée Monument historique depuis 1978, affiche ses particularités.

     

    Réalisé de 1879 à 1881 par les facteurs mosellans Dalstein et Haerpfer, de Boulay, dont il est le chef-d'œuvre, il « est une synthèse impressionnante entre les esthétiques française et allemande, créant un orgue européen avant la lettre dans une époque marquée par les nationalismes » ! Et il est une incroyable mécanique avec l'emploi généralisé de sommiers à pistons.

     

    Sa restauration a nécessité 11.500 heures de travail pour une dizaine de spécialistes. « Il a fallu démonter un ensemble d'une extrême complexité, analyser le taux d'usure de chaque pièce », expliquent Laurent Plet, de Troyes, et Jean Baptiste Gaupillat, de Noviant-aux-Prés. Cet instrument à 46 jeux et 3 claviers, « représente des dizaines de milliers d'éléments », soulignent les deux facteurs d'orgue. Il compte 2.658 tuyaux parlants.

     

    Considéré comme l'un des plus beaux instruments de Lorraine, ce chef-d'œuvre, à vocation « cultuelle et culturelle », va donc faire le bonheur des passionnés de musique et de foi. Dans la foulée de son inauguration, cet orgue a été solennellement béni par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, lors de la messe dominicale.

     

    A l’occasion de l’inauguration de l’orgue, le maire de Nancy a annoncé l’érection prochaine d’une statue équestre du duc Charles III sur la place en face l’église Saint-Sébastien. La place du marché deviendra désormais la « place Charles III ». Bel hommage à notre duc qui modernisa l’urbanisme de Nancy au XVIe siècle.

    [d’après L'Est Républicain (texte) | 19.10.2008 - clichés H&PB]

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  • Nancy : inauguration de la porte Saint-Catherine restaurée

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    Elle est restée prisonnière de sa cage d'échafaudages pendant plus d'un an. Mais elle affiche à nouveau toute sa splendeur depuis la fin de l’été. Et on peut, à la nuit tombée, la découvrir grâce à une nouvelle mise en lumière qui est opérationnelle depuis les Journées du Patrimoine.

     

    Restaurée au prix d'un investissement de 626.000 €, bénéficiaire d'un délicat chantier de restauration mené par l'architecte en chef des Monuments historiques, la porte Sainte-Catherine, édifiée en 1752 par Richard Mique, valait bien une cérémonie officielle pour saluer son éclat retrouvé. Cette cérémonie a eu lieu samedi 18 octobre en début de soirée. L'occasion pour la Ville de souligner l'effort consenti en faveur des portes historiques de la cité ducale. La porte Saint-Georges ou l'Arc Héré ont déjà, bien sûr, fait l'objet de travaux de rénovation d'envergure. Mais des études sont aussi engagées sur les portes Stanislas et Saint-Nicolas, afin de programmer leur restauration dans les années 2009 à 2012. La porte de la Craffe fait également l’objet d’une étude.

     

    [d’après L'Est Républicain (texte) | 19.10.2008 - cliché H&PB]

  • Bayon (Meurthe-et-Moselle) : l’orgue restauré béni

    bénédiction orgue bayon.jpgL'église Saint-Antoine-de-Ravinel était en fête le 12 octobre. Une fête attendue depuis sept ans. « Un chiffre symbolique, même si cela est très long », a annoncé en prélude à la messe, le père Robert Marchal, vicaire général du diocèse.

     

    La célébration dominicale relevait un caractère particulier puisqu'il s'agissait de bénir l'élément musical. « Bénir un orgue, c'est accepter de se lancer dans le fait que la louange de Dieu est importante dans notre vie. Nous vivons en ce moment, de par les événements mondiaux, avec l'angoisse au cœur. Que sera demain ? L'essentiel est d'avoir les yeux tournés vers l'avenir. Alors au début de cette célébration, soyons dans la joie », a proclamé le vicaire général. Il était entouré de six autres prêtres pour cette messe événementielle. Le curé de la paroisse, l’abbé Didier Jacques avait accueilli les fidèles venus très nombreux par ce mot résumant l'état d'esprit du jour : « Merci d'avoir pris le temps et d'avoir donné de l'énergie ». Il a ensuite laissé la place au père Marchal pour la bénédiction. « Dieu, bénis cet orgue, les musiciens qui le feront sonner. Que ton esprit les inspire. Comme cet instrument fournit une seule musique de tous ses tuyaux, fais de tous les membres de cette église un seul corps ».

     

    bénédiction orgue église bayon.jpgRegardant l'instrument, il a poursuivi par ces propos. « Eveille-toi orgue, instrument sacré ». La musique a pu résonner dans l'église. Accompagné du père Jacques, le vicaire général s'est dirigé en dessous de l'orgue pour brûler de l'encens. Après cet acte symbolique, la messe a repris son cours. Plus festive que l'ordinaire, elle a été animée par la chorale de la paroisse de Bayon. Deux organistes se sont aussi succédés durant l'office.

     

    [d’après L'Est Républicain (texte et clichés) | 13.10.2008]

  • Messe des Ducs de Lorraine en la chapelle des Cordeliers de Nancy

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    Lors de la messe

    La messe à la mémoire des Ducs de Lorraine et de leur famille - et notamment les descendants des Lorraine-Habsbourg - a été célébrée par l'abbé François Weber, prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, en la chapelle ducale des Cordeliers de Nancy ce dimanche 19 octobre 2008 en présence de nombreux fidèles.

    Cette messe est chantée annuellement le troisième dimanche d'octobre à la demande de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine et du Musée lorrain. L'office a été magnifiquement animé par la chorale nancéienne Choralliance. L'organisation de la messe annuelle a été prise en charge par Melle Geneviève Tresse, membre actif de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine et du Musée Lorrain.

    A l'issue de la messe, les fidèles ont pu aller se recueillir sur les tombeaux des ducs défunts dans la chapelle funéraire qui jouxte l'église des Cordeliers.

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    La messe des ducs célébrée par l'abbé Weber, de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, curé de la basilique Saint-Epvre
    [clichés H&PB]
  • Conseil d'administration de Saône Lorraine le 31 octobre à Châtillon-sur-Saône

    CA saône lorraine chez JF Michel juillet 2003.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunira sous la présidence de Jean-François Michel vendredi 31 octobre 2008 à 14 h 00 au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône.

    A l'ordre du jour le point sur les résultats 2008 et les perspectives 2009.

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    Devant le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (Vosges)
  • Le bureau des Amis de Saint-Maur se réunira le 31 octobre

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    Le bureau des Amis de Saint-Maur.

    Les membres du bureau de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville se réuniront vendredi 31 octobre 2008 à 17 h 00 chez la secrétaire-trésorière, 18 rue des Cailloux à Bleurville.

    A l'ordre du jour :

    - bilan de la saison 2008

    - projets et animations 2009

    - questions diverses

    Les Amis de Saint-Maur accueillent bien volontiers de nouveaux adhérents soucieux de contribuer à la sauvegarde du patrimoine de Bleurville et de s'investir dans la promotion du patrimoine local. Par ailleurs, le président des Amis de Saint-Maur lancent un appel à toutes celles et ceux, nouve(lles)aux adhérent(e)s, à entrer dans le bureau de l'association qui a besoin de "sang neuf" - et de nouvelles idées -  pour retrouver un nouveau souffle !

    Contact : abbaye.saint-maur@laposte.net et au 03.29.09.02.51 (Mme Thomas, secrétaire)

  • Les Amis de Morimond en assemblée générale le 26 octobre

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    Chapelle Sainte-Ursule et la porterie de l'abbaye de Morimond (état 1968)

     

    Nos voisins et amis du Bassigny lorrain de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond tiennent leur assemblée générale annuelle dimanche 26 octobre 2008 à Fresnoy-en-Bassigny (entre Lamarche et Montigny-le-Roi) :

    - à 11h00, messe en l'église paroissiale de Fresnoy à l'occasion de la sainte Ursule, patronne de la chapelle de la porterie de Morimond.
    - à 12h00, repas pris en commun au restaurant "Aux sources de la Meuse".
    - à 16h00, assemblée générale des Amis de l'abbaye de Morimond à la salle des fêtes de Fresnoy : rapports moral et financier, questions diverses et élections au conseil d'administration. L'AG sera suivie d'une causerie du professeur Georges Viard sur les origines de l'association des Amis de Morimond.
    • Renseignement auprès de M. Georges Viard, président des Amis de l'abbaye de Morimond au 03.25.87.39.06.

     

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    Plan de l'abbaye de Morimond (fin XVIIIe siècle)
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    La chapelle Sainte-Ursule restaurée (état 2008)
  • Hubert de Givenchy au château de Lunéville

    Symbole d'élégance et de raffinement, le grand couturier Hubert de Givenchy était en visite au château de Lunéville le 14 octobre, accompagné de la princesse Minnie de Beauvau-Craon.

    C'est parfois devenu un nom usuel. On porte « du » Givenchy. On se parfume « en » Givenchy. On en oublierait presque le nom de ce grand homme, tant par la taille que par le talent et le prestige. Symbole, à lui seul, d'un chic épuré. Cet homme élégant et simple à la fois qui, en 2007, célébrait ses 80 ans.

     

    chasuble de lunéville.jpgHubert de Givenchy est arrivé au château en fin de matinée, véhiculé par la princesse Minnie de Beauvau-Craon, entouré de Jacques Charles-Gaffiot, auteur d’ouvrages sur le mobilier du château de Lunéville.

     

    « Pourquoi je suis là ? C'est simple, j'ai un ami, Monsieur Charles-Gaffiot, qui se donne beaucoup de mal par rapport à l'histoire de Lunéville et de la Lorraine. J'ai également une amie, Minnie, à qui je disais qu'un beau jour, il me fallait prendre la décision de venir. Nous avons pris le train et nous voilà. »

     

    À l'espace « Côté cour », des jeunes filles engagées dans une formation de broderie, au lycée Lapie, attendaient cette rencontre souhaitée par le conseiller général Philippe Fleurentin : « Lorsque Monsieur Charles-Gaffiot m'a dit, au Livre sur la place, que nous aurions la visite à Lunéville de Monsieur de Givenchy, je lui ai répondu qu'on ne pouvait pas imaginer cette venue sans que les élèves brodeuses ne puissent le rencontrer ». Des travaux avaient été préparés ainsi que des démonstrations de broderie, par celles « qui deviendront peut-être, demain, certaines petites mains de la haute couture », selon le conseiller général. « Des personnes qui ont du talent, il y en aura toujours, il faut les aider. Quand on croit en quelque chose que l'on aime, il faut absolument essayer de le faire. C'est comme cela que j'ai commencé », s'est d'ailleurs amusé Hubert de Givenchy.

     

    Lequel s'était auparavant extasié devant cette chasuble brodée - portée par le prêtre lors de la célébration de la messe -, support d'un formidable travail de recherche mené par Jacques Charles-Gaffiot. L'historien vient de mettre en évidence que le minutieux travail de broderie de cette pièce gardée dans les réserves du musée, est issu, selon lui, d'un meuble fait en 1692 « à l'occasion du mariage de mademoiselle de Blois, fille légitime de Louis XIV et de Philippe d'Orléans, futur Régent. C'est l'une des plus belles pièces de broderie de tout l'Occident, avec un devant d'autel, issue du même meuble, qui se trouve au Musée Lorrain ». Le meuble authentique avait très probablement été offert en 1725, au Duc Léopold et son épouse Elisabeth-Charlotte, par le Duc d'Orléans alors qu'il se rendait à Strasbourg.

     

    Avant de visiter les expositions et de se rendre dans la chapelle, le grand couturier s'est aussi attardé sur les travaux de flaconnage d'Amandine Le Marec.

     

    [d’après l’Est Républicain | 15.10.2008]

  • Grand inaugure sa chapelle restaurée

    La chapelle Sainte-Libaire de Grand (Vosges) constitue une des quatre étapes du martyre de la sainte patronne du village. Les fonds manquent encore pour la restauration de l'église paroissiale.

     

    Tenu à l'écart par les gendarmes, un jeune militant antinucléaire distribue des tracts aux habitants pour dénoncer la candidature de la commune de Grand à l'accueil d'un site de stockage de déchets nucléaires. Venu du Thillot, le manifestant semble bien seul à l'entrée du village... Devant la foule rassemblée aux portes du cimetière, le maire salue la mémoire de Libaire, la sainte patronne du village décapitée au IVe siècle pour avoir osé embrasser la religion chrétienne. « Elle sut résister aux pressions de son entourage, voire même à celles de l'empereur, jusqu'au martyre, le payant de sa vie », rappelle Jean-Louis Mongin. « A cette époque, il était parfois difficile de manifester ses convictions », déplore le préfet des Vosges, Albert Dupuy. A certains égards, cela est apparemment encore vrai de nos jours…

     

    inauguration chapelle st libaire.jpgAux côtés des élus, de l'évêque de Saint-Dié, du curé de la paroisse et du représentant de l'Etat venus inaugurer les travaux de la chapelle Sainte-Libaire qui se dresse au milieu du cimetière du village, les défenseurs du patrimoine et les paroissiens se mêlent en effet aux curieux.

     

    Au pays du célèbre amphithéâtre gallo-romain et de la remarquable mosaïque, la communauté catholique était depuis onze ans contrainte de se réunir dans une ancienne ferme du village ; elle dispose à présent, avec cette chapelle restaurée, d'un véritable lieu de culte. « Mais notre patrimoine, c'est aussi une église dont l'accès est interdit par mesure de sécurité », ajoute le maire en rappelant que la voûte s'est une nouvelle fois effondrée en début d'année. « Ce bel édifice construit sur la mare sacrée des Leuques, nous avons aussi le devoir de le transmettre à nos enfants en lui rendant son intégrité et son fier caractère. »

     

    chapelle ste libaire.jpgDepuis quatre ans, la chapelle du XVe siècle - qui constitue une des quatre étapes du martyre de Libaire et sous laquelle serait enseveli le tombeau de la sainte -, a donc été entièrement restaurée : façade, charpente, couverture et aménagement intérieur. « L'accouchement a été très long, mais en voyant la bâtisse, je me dis que l'enfant est magnifique », précise le président du Conseil général, Christian Poncelet, en rappelant que le financement du projet a été rendu possible grâce au classement de la chapelle au titre des Monuments Historiques en 2005.

     

    L'Etat a ainsi pris en charge la moitié des quelque 627.500 € nécessaires ; l'Union européenne et le Conseil général se partageant à parts presque égales l'autre moitié. « Qu'il s'agisse de l'Europe, de la Région ou de la France, tout cet argent ne sort pas de mon porte-monnaie mais du vôtre », ajoute Christian Poncelet. « C'est l'argent du contribuable ! »

     

    Aimable manière de rappeler à la vingtaine d'adhérents de l'association de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine de Grand que les fonds ne tombent pas du ciel. Selon le maire, qui rêve d'y aménager un espace culturel, la restauration de l'église du village coûterait quatre millions d'euros. L’argent pourrait en revanche venir du nucléaire… Et pourquoi pas.

     

    [clichés Est Républicain]

  • Le boudin roi de la 40ème foire à Monthureux (Vosges)

    Les transatlantiques les plus rapides remportaient autrefois le ruban bleu. Dimanche, la quarantième foire au boudin de Monthureux a remporté son « ruban tricolore » pour son concours national du plus gros mangeur de « tripe noire ».

     

    boudin monthureux.jpgLe matin, l'inauguration officielle s'est déroulée en présence du conseiller général Alain Roussel, du maire-adjoint Thierry Durand - le premier magistrat, Raynald Magnien, étant absent pour raisons de santé - et des conseillers, des maires de la communauté de communes et de la présidente de l'union des artisans-commerçants, Valérie Abriet. Le cortège fut précédé par la batterie-fanfare et par la Miss et son Mister, couronnés la veille au soir. Martha Royer, artiste peintre du chef-lieu fut élue Miss 2008, devant Magali Hoyet de Monthureux et Nina Boulard de Morizécourt. Quant au Mister de l'année, il s'agit de Frédéric Magnien de Martinvelle. Il a pour dauphins Romain Jacquin et Alexandre Goncalves de Monthureux.

     

    Après le vin d'honneur, les stands de vente de boudin et les mini-restaurants installés tout au long de la foire ont été pris d'assaut. Si quelques familles avaient prudemment réservé leur table, beaucoup de gourmands ont dû manger sur le pouce. Mais les portions, agrémentées de frites, de compote ou de moutarde, ont été très appréciées. Les rôtisseurs n'ont donc pas chômé.

     

    Le repas terminé, chacun a pu déambuler dans l'étroit corridor de la rue principale, où plus d'une centaine de commerçants avaient très tôt installé leurs stands. Mais personne n'était pressé et chacun adopta le rythme des flâneurs et des badauds.

     

    Monthureux, par expérience, connaît bien les secrets de la réussite : il faut du soleil et des étalages attrayants et diversifiés. Si bien qu'au fur et à mesure de la promenade, les porteurs de sacs en plastique étaient de plus en plus nombreux, avec des réserves de pulls et chaussettes pour l'hiver proche, avec aussi d'autres utilités comme le linge de maison ou des cadeaux à faire (sacs de tous modèles, montres, fleurs).

     

    foire boudin.jpgEt puis, l'heure fatidique approchant, ce fut la ruée vers la place de la République, lorsque s'attablèrent sur le podium les huit concurrents du concours, présenté par Valérie Abriet et François Jeantroux - il n'a pas manqué une foire depuis la création.

     

    Durant un quart d'heure, la goinfrerie fut à son comble et les assiettes, approvisionnées par les membres du stand ADMR, se vidaient à une vitesse soutenue : pas question d'utiliser la fourchette, les doigts faisaient l'affaire et les concurrents au béret basque en redemandaient sans cesse. Lorsque le temps imparti fut atteint, un roulement de tambour a retenti et les juges ont prononcé leur verdict : 1. Frédéric Grandgeorge de la Chapelle-devant-Bruyères (13 portions de 100 gr au moins), 2. Frédéric Descrains de Bétaucourt (10 portions), 3. ex-aequo Gérôme Guyot des Thons, Guy Perquin de Monthureux et Patrice Quinot de Taillancourt (9 portions), 6. Patrice Moudin de Clefcy-la-Côte (8 portions), 7. Romain Clément des Thons, 8. Loïc Grandgeorge (12 ans) de la Chapelle-devant-Bruyères.

     

    Une coupe a été remise au vainqueur, ainsi que du champagne et une enveloppe de bons d'achat. Les autres candidats ont également été récompensés.

     

    [d’après L'Est Républicain | 13.10.2008]

  • Château de Lunéville : la fidélité des donateurs ne faiblit pas

    4.000 donateurs, une souscription dépassant les 1.100.000 €. La mobilisation ne faiblit pas, mais devra prendre d'autres formes à Lunéville, où le chantier de reconstruction du château est véritablement entré dans sa partie visible.

     

    chapelle lunéville.jpgLes donateurs invités récemment des cinquièmes rencontres ont pu s'en rendre compte en visitant la chapelle, s'extasiant à la vue de la charpente, qu'il faut se dépêcher d'admirer dans la nudité de son bois avant qu'elle ne soit recouverte.

     

    Le Conseil général de Meurthe-et-Moselle s'est particulièrement attaché au devenir de ce lieu emblématique. Le choix a été fait d'y investir la totalité des indemnités versées par les assurances pour en accélérer la restauration.

     

    Toitures et façades seront ainsi livrées mi-novembre, en même temps que celles de la partie militaire, située à l'opposé de l'aile sinistrée (coût global : 2.400.000 €). Fin 2010, la chapelle aura complètement terminé sa mue et pourra de nouveau accueillir du public.

     

    Pour que l'on puisse continuer à en admirer la beauté architecturale, le Conseil général souhaite que s'engage une réflexion afin de ne pas la transformer en une vulgaire « salle polyvalente ». La chapelle, qui servait de cadre, quelques années encore avant l'incendie, à de prestigieux concerts, conservera cette vocation artistique, « mais son histoire et la majesté des lieux » en feront davantage encore la « tête de pont d'événements prestigieux », à l'image d'un grand festival de musique, pourquoi pas en partenariat avec Froville, a avancé le chef de l'exécutif meurthe-et-mosellan.

     

    La restitution de la chapelle marquera un tournant décisif du chantier de reconstruction. D'autant que la salle des gardes, la salle de la Livrée et l'escalier d'honneur de l'aile sud seront rendus au public dans le même temps. Coût de cette tranche : 3.500.000 €. Il faudra ajouter un million d'euros pour la restauration de la salle des Trophées, les travaux se poursuivant par le corps central et l'escalier nord.

     

    Propriétaire d'une partie du château, l'armée avait délégué le général Wattrelos, directeur régional du génie, pour un point sur les travaux concernant la partie militaire de l'édifice. Onze entreprises y travaillent, qui ont notamment reconstitué une charpente lourde de quarante tonnes de bois d'essences diverses, et remis en valeur la terrasse s'ouvrant sur les jardins. Ces travaux se poursuivront plusieurs années encore. « L'armée ira au bout des engagements pris», a assuré le général Wattrelos, tandis que s'engageait un débat sur une nécessaire évolution de la mobilisation.

     

    « Il faut imaginer d'autres voies », estimait Dominique Massoneau, délégué régional de la Fondation du patrimoine, Patrick Simonin, président du club des partenaires, reconnaissant que le contexte actuel rend difficiles des efforts financiers des entreprises, « qui continuent néanmoins à donner de leur temps et à apporter leur savoir-faire. ». Mais à plus long terme, le clos et le couvert terminés, il faudra surtout réfléchir à un mécénat se prolongeant dans la durée. C'est le chantier, qui s'ouvre à l'association « Lunéville, château des lumières », née quelques semaines après l'incendie du 2 janvier 2003. Confrontée à un exercice 2007 déficitaire, elle doit elle aussi évoluer dans son fonctionnement.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 12.10.2008]

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à Lamarche (Vosges)

    L'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé à la cure de Lamarche ce dimanche 12 octobre 2008.

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    Eglise Notre-Dame de Lamarche

    Il a été accueilli par la communauté de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel lors de la messe de 15 h 00 célébrée en l'église Notre-Dame de Lamarche. Après la procession d'entrée, le Père Ayéméné a été accueilli par l'abbé Claude Durupt, vicaire général représentant Monseigneur l'évêque de Saint-Dié.

    L'abbé Pierre Febvet a ensuite présenté la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et a rappelé l'histoire de ce prêtre originaire de Serécourt et mort en martyr de la foi sur les pontons de Rochefort en 1794.

    L'abbé Clément Ayéméné a donc été officiellement investi des pouvoirs d'administrer les paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il a été ordonné prêtre le 16 octobre 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire. Après sa formation à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, il a exercé un ministère paroissial dans le Haut-Rhin depuis octobre 2000.

    L'abbé Durupt lui a rappelé qu'il allait vivre au milieu d'hommes et de femmes amoureux de leur pays et très attachés à leurs villages. Sa mission est d'évangéliser cette terre, comme les missionnaires français ont pu le faire jadis dans son pays, de stimuler et de former les chrétiens du lieu, d'accompagner les jeunes avec les catéchistes. Cela ne pourra se faire qu'avec l'aide de tous et surtout de ses frères prêtres du secteur avec qui il va travailler - les abbés Febvet et Villaume -, du curé-doyen Jean-Marie Lallemand et des équipes paroissiales.

    Après avoir été officiellement installé sur le siège de présidence en l'église Notre-Dame de Lamarche par le vicaire général, l'abbé Ayéméné a concélébré le Saint Sacrifice avec les prêtres présents, dont un représentant de l'archevêque de Dijon.

    On notait dans l'assistance la présence de maires de communes de la paroisse Bx J.-B. Ménestrel qui seront desservies par l'abbé Clément Ayéméné.

    Nous souhaitons au Père Ayéméné un fructueux ministère dans le sud-ouest vosgien.

     

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    Procession d'entrée
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    Profession de foi du Père Ayéméné et installation sur le siège de présidence
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    Prière eucharistique
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    Célébration du Saint Sacrifice

     

  • La Revue Lorraine Populaire n° 204 est parue

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    Au sommaire du n° 204 :

    - la gravure sur cristal à l'ancienne

    - les cinquante ans des Vieilles Maisons Françaises

    - l'agonie de l'abbaye de l'Etanche

    - le duc François III et les débuts de l'Art royal en Lorraine

    - Mirecourt, de la royauté à la République

    - le maquis de Grandrupt

    - Cinquième centenaire de la mort du duc René II

    - la première carte de Lorraine

    Et de nombreux autres articles... et les rubriques habituelles !

     

    Dans toutes les bonnes librairies ou à commander à :

    REVUE LORRAINE POPULAIRE

    3 AVENUE DES DEUX-FONTAINES

    57140 WOIPPY

  • La seconde vie de l’ancienne cité thermale de Martigny-les-Bains (Vosges)

    Le promoteur Didier Ousset a racheté l'ancien hôtel International qu'il projette de rénover pour en faire un centre de traitement de la fibromyalgie.

    hôtel international martigny.jpgAu même titre que Vittel et Contrexéville, la station de Martigny-les-Bains fut jadis un haut lieu du thermalisme. En 1849, les premières analyses de l'eau octodurienne démontraient ses bienfaits pour lutter contre les calculs rénaux et les affections du foie. C'est en 1860 que la station thermale vit le jour sous l'impulsion de Mme Maubertier, qui avait acheté la concession de la source.

     

    Entre 1890 et 1914, Martigny-les-Bains connut son apogée, attirant une clientèle aristocratique européenne. Et c'est en 1893 que l'hôtel International sortit de terre. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, Martigny n'a pas su prendre le virage industriel et touristique. La station sombra dans l'oubli, et c'est le diocèse de Saint-Dié qui récupéra l'hôtel International en 1950, ainsi que la moitié du parc thermal. Il y installa le collège privé Saint-Clément en 1967.

     

    Entre les travaux de réhabilitation de l'hôpital et, bientôt, la rénovation intégrale de l'hôtel International par la société d'investissements immobiliers Docomo, Martigny-les-Bains va retrouver une nouvelle dynamique, avec des projets porteurs d'emplois. « Il est certain que, pour la commune, c'est une opportunité exceptionnelle. Mais le choix n'est pas anodin car nous sommes bien placés, près de l'autoroute et d'un patrimoine touristique, avec la proximité des stations de Vittel et Contrexéville. Tout a commencé par une connaissance commune, un ami qui connaît un ami... qui connaissait l'investisseur. De fil en aiguille, nous sommes tombés d'accord et nous avons cédé l'établissement pour 10.000 €. De notre côté, nous allons rénover la galerie marchande et y créer des cellules », précise le premier magistrat et conseiller général du canton, Gérard Sancho.

     

    martigny les bains.jpgEn tout, quelque 10 millions d'euros vont être investis pour transformer l'hôtel actuel en un trois étoiles plus, et en un établissement de soins spécialisé dans le traitement la fibromyalgie. Une maladie méconnue qui touche six millions d'Européens, dont 1,6 million de Français. Elle se caractérise par des douleurs musculaires, osseuses et articulaires.

     

    « Nous cherchions un site prestigieux avec une histoire, un patrimoine et une centralisation européenne. Martigny-les-Bains était tout trouvé pour nos projets. Nous allons conserver la façade et la rénover, ainsi que le hall d'entrée. Quant au reste, nous allons tout démolir », explique le promoteur Didier Ousset, qui était en visite, hier, avec les élus. « Ce sont 100 % de fonds privés qui vont être injectés », explique le député Jean-Jacques Gaultier. Et d'ajouter : « Si l'Etat n'investit pas directement, la venue de cet investisseur a été possible grâce à la revitalisation en milieu rural (ZRR) qui accorde des avantages fiscaux et sociaux. »

     

    Au total, 148 chambres seront à la disposition des clients toute l'année, pour une quarantaine d'emplois créés. Les premiers coups de pelleteuses interviendront début novembre et la démolition devrait être terminée pour la fin de l'année. Ensuite, une étude sera lancée avant les appels d'offres dans le premier trimestre 2009 pour une livraison en juillet 2010. A suivre.

     

    [d’après L'Est Républicain | 10.10.2008]

  • Darney : le Soldat de 1870 va rentrer dans le rang

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    Dépose du Monument commémoratif 1870-1871 de Darney (Vosges)
    [cliché : Est Républicain]

     A la faveur de travaux de voirie, la municipalité de Darney a décidé de déplacer la statue du Soldat de 1870, situé actuellement sur le rond-point de la place Masaryk, et de lui faire reprendre sa place originelle, celle qu'elle occupait lors de son inauguration.

    Ce Monument commémoratif honore la mémoire des soldats de la commune morts lors du conflit franco-prussien de 1870-1871. C'est un élément incontournable du patrimoine urbain de Darney.

    Le Soldat et son piedestal seront désormais installés en bordure de la rue de la République, endroit où le monument avait été initialement inauguré le 14 avril 1912.

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  • Contes des Pays Lorrains

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    Savez-vous que le Petit Poucet avait jadis semé ses miettes en pays lorrain, que le bon saint Nicolas avait vécu là ses troublantes aventures, et que le preux Roland avait choisi cette contrée pour théâtre de ses combats ? Ignorez-vous encore que la fée Herqueuche avait commis ses vilenies en ces hauts lieux et qu'elle avait eu pour voisine, par-delà monts et vallées, l'ondine de la Nied à la douceur effarouchée ?

    Pas à pas, dans les empreintes laissées par Jean de l'Ours, de vaillants chevaliers, des rois, des princesses, des géants, le diable en personne ou ses complices, Roger Maudhuy a arpenté une nouvelle fois la Lorraine, sa terre de prédilection.

    Collant son oreille à la porte des chaumières, à l'écoute des anciens, il a glané ces contes de tradition orale qui firent trembler petits et grands à la veillée au coin de la cheminée.

    Les héros en sont-ils universels, ils sont ici avant tout d'humeur lorraine. Diable et saints de ces histoires ancestrales fleurent bon le terroir des Pays Lorrains !

    Contes des Pays Lorrains, Roger Maudhuy, éditions Lucien Souny, 2008, 414 p. (21 €)

  • Une cathédrale de fleurs

    La sainte Fleur a été dignement fêtée. La cathédrale de Nancy avait revêtu une parure de pétales multicolores.

    cathédrale fleurie.jpgLe nouveau bureau de la chambre syndicale des fleuristes a voulu marquer son entrée en fonction en donnant du relief à la sainte Fleur. Cette fête, célébrée à Nice depuis 1996, l'était également à Nancy, depuis 4 ou 5 ans, mais pas régulièrement. Le nouveau président, Richard Hauck, fleuriste à Vandoeuvre-les-Nancy, a souhaité donner de l'éclat à l'édition 2008 et pérenniser la manifestation.

     

    De mercredi à dimanche, 30 fleuristes ont travaillé « d'arrache-fleur » à la cathédrale pour lui offrir une somptueuse parure. Pas moins de 10.000 tiges ont été utilisées pour les compositions florales ornant la façade, la nef, le chœur, le pourtour des bénitiers. On pourra seulement s'étonner de la présence, dans le sanctuaire, de plusieurs vélos fleuris... Prévus pour une parade dans la cité, ils étaient parqués sous la protection de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Un habit de pétales et de senteurs dessiné par Benoît Saint-Amand, venu de Mont-de-Marsan animer un stage de formation, et très apprécié des paroissiens. Ils ont aussi été impressionnés par l'élégance et la grâce des femmes-fleurs qui ont fait une entrée remarquée dans l'édifice religieux lors de la messe dominicale.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 06.10.2008]

  • Patrimoine de la cité ducale lorraine : en mémoire de Charles III

    La conseillère municipale de Nancy, Françoise Hervé, attire l’attention des nancéiens sur son cheval de bataille de prédilection : la défense du patrimoine.

     

    charles III de lorraine.jpgIl a été évoqué récemment le retour possible de la statue de Charles III sur la place du Marché de Nancy, devant l’église Saint-Sébastien. Selon l’élue, « Ce retour de Charles III au cœur du secteur sauvegardé constituerait un acte hautement symbolique dans la mesure où il replacerait ce personnage dans la mémoire collective des Nancéiens. » Le règne de Charles III fut grand, tant par la durée que par ses réalisations. « Ouvert sur l'Italie, on lui doit aussi la construction d'imposantes fortifications dont il reste peu de chose aujourd'hui ». La porte Saint-Nicolas, entre autres, dernier vestige situé à un jet de pierre de la rue des Fabriques « qu'on a malheureusement dépouillée de ses atouts originels ».

     

    « Depuis trente ans, ce secteur, une part majeure du patrimoine urbain de Nancy, est demeuré le parent pauvre de la politique municipale », poursuit Françoise Hervé. « Rappelons qu'il a même failli disparaître dans la foulée de la construction du quartier Saint-Sébastien. La mobilisation de quelques Nancéiens à l'époque n'a pas permis de sauver des campagnes de ravalement les décors sculptés et autres menuiseries. »

     

    Alors Françoise Hervé se met à penser que peut-être les travaux d'expertise, menés actuellement dans le cadre du plan de restauration de la Ville Neuve, pourraient conduire à une nouvelle révision de ce secteur sauvegardé. « Car il y a tant à faire ! D'abord établir un diagnostic plus précis des richesses de ce secteur. Il faut relancer la recherche universitaire. »

     

    françoise hervé.jpgUn travail de longue haleine qui devrait être conduit « en parallèle de quelques mesures d'urgence », estime Françoise Hervé comme par exemple « refermer l'ouverture béante sur le côté de la porte Saint-Nicolas, actuellement livrée aux véhicules ; remettre en valeur la place des Vosges ; redonner vie à la partie sud de la ville laissée en déshérence ; recréer quelques lieux forts en redonnant par exemple à l'hôtel de Mahuet son portail transféré au parc Olry, ou bien en reconstruisant le décor urbain de la place du Marché. Pourquoi ne pas substituer à l'architecture de ZUP actuelle des façades reconstruites dans l'esprit de l'époque de Charles III ? » Une époque faste où la ville comptait près de 200 sculpteurs...

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 05.10.2008]

  • Messe à la mémoire des ducs de Lorraine

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    Chapelle des Cordeliers

    La messe annuelle dite à la mémoire des ducs de Lorraine et de leur famille sera célébrée le dimanche 19 octobre 2008 à 11h00 en la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée lorrain, en Grande-Rue).

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    Lors de la messe des Ducs de Lorraine en 2006
  • C'était la Saint Michel à Monthureux-sur-Saône

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    Lors de la messe célébrée en l'honneur de saint Michel le dimanche 5 octobre 2008
    Traditionnellement fêté le dimanche qui suit le 29 septembre, saint Michel archange, patron de l'église de Monthureux,  a été solennellement honoré lors de la messe célébrée par l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse. Après la distribution du pain bénit, les fidèles ont partagé cordialement le verre de l'amitié dans la salle de la maison paroissiale Notre-Dame de la Saône.
    Dimanche 12 octobre, Monthureux fêtera un autre "saint" puisque la commune s'apprête à accueillir... la 40ème foire au boudin. Ce sera donc la fête du "saint" cochon !
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    Le verre de l'amitié après l'office dominical

  • Un marché de Noël et des animations au profit du Téléthon le 6 décembre à Bleurville

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    Bleurville vue générale du nord-est (chemin des Regnoncourt)

     

     

     

    A l’initiative de la municipalité, une réunion a rassemblé récemment les représentants des associations locales afin de définir un programme d’animations à l’occasion du week-end du Téléthon en décembre prochain.

     

    L’association du marché bio de Bleurville, le Comité des Fêtes, le Comité de jumelage, l’ASVS Bleurville-Monthureux, la ferme du Bignovre, l’association Gym-Détente et les Amis de Saint-Maur proposent d’organiser le 6 décembre, dans le cadre du marché bio mensuel, un marché de Noël qui accueillera de 14h à 19h divers exposants et fabricants de décorations de Noël.

     

    Par ailleurs, diverses animations destinées à recueillir des fonds pour le Téléthon seront proposées aux visiteurs : lâcher de ballons par les enfants des écoles, ballades en calèche avec saint Nicolas, vente de vin chaud, crêpes et gaufres, parcours-découverte dans les rues du village… Ces manifestations s’inscriront dans le programme du Téléthon mis en place par les associations des communes du secteur.

     

    Il est toujours possible de proposer de nouvelles animations et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. On peut contacter Mme Myriam Didier, adjointe chargée de cette manifestation.

     

    • Prochaine réunion « marché de Noël et Téléthon » avec les responsables d’associations et toute personne intéressée samedi 8 novembre à 17h en mairie de Bleurville.
  • La foire au boudin de Monthureux-sur-Saône a 40 ans !

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    Créée en 1968 par un commerçant local, la foire au boudin de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, attire chaque automne des centaines de badauds amateurs de bonnes affaires... et de bon boudin élaboré par les bouchers locaux !

    Découvrez son histoire sur http://membres.lycos.fr/monthureux

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    La 1ère foire au boudin vue par la presse locale (La Liberté de l'Est, octobre 1968)
  • L’association « Le Phare » de Bonsecours à Nancy change de président

    phare bonsecours.jpgLe « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.

     

    L'association donne des conférences et des concerts. Elle compte plusieurs centaines d'adhérents et des donateurs généreux. Son programme de restauration : la Vierge au manteau, les tableaux latéraux, les confessionnaux. L'historique de « Phare » a été retracé par le président François Pupil lors de l'assemblée générale qui vient de se dérouler en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours.

     

    Au cours de cette assemblée, les différents rapports ont été adoptés à l'unanimité. Benoît Paquin, le trésorier, a indiqué le versement de 30.000 € à la ville pour la participation de l'association à la restauration de l'église.

     

    François Pupil a déclaré qu'il ne pouvait plus assurer la présidence de « Phare » habitant désormais Paris, mais qu'il souhaitait rester dans l'association comme vice-président ; il a proposé la candidature d'Olivier Ageron, candidature qui a été acceptée à l'unanimité.

     

    L’abbé Jacques Bombardier, nouveau curé, a indiqué qu'il voulait faire vivre l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours, précisant que la solennité de l'Immaculée-Conception serait célébrée le 8 décembre à 20 h30 de même que la solennité de l'Annonciation le 25 mars, la solennité de N.D.de-Bonsecours le 22 mai sans oublier une messe pour le roi Stanislas et les défunts de sa famille le 21 février à 18 h.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Henri Bataille, historien de Jeanne d’Arc et de Vaucouleurs, fête ses 100 ans à Nancy

    Ce dimanche 28 septembre 2008, Henri Bataille a fêté ses 100 ans à la maison de retraite Saint-Sauveur de Nancy. Un centenaire encore en forme qui a reçu la visite de nombreuses personnalités et d’amis.

     

    henri bataille.jpgHenri Bataille est né le 25 septembre 1908 à Vaucouleurs (Meuse). Historien et archéologue, Henri Bataille fut le président fondateur de l'association pour la Sauvegarde du patrimoine de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Il s'est acharné dans ses recherches et ses fouilles pour retrouver l'emplacement du château de l’époque de Jeanne d'Arc. Chevalier de l'ordre national du Mérite, membre de l'académie Stanislas, lauréat du concours « Chef-d'œuvre en péril », il a reçu le prix Erckmann-Chatrian, le prix de la Couronne française et la médaille du Mérite.

     

    Il voulut sauver les tours de l’ancien château de Vaucouleurs, celle du roi et celle des Anglais. Il s'adressa à un commerçant nancéien qui lui prêta la modique somme de 2 millions de francs en 1965, ce qui lui permit d'acquérir la tour des Anglais qui, sans cela, aurait abrité une grande surface...

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    La porte de France à Vaucouleurs

     

    Les Anglais lui adressèrent ensuite un mandat pour qu'il puisse racheter et sauver la tour du roi. Pour restaurer ces vestiges, Henri Bataille donna des conférences en France et à l'étranger et écrivit de nombreux livres. Il créa également un musée, y assurait des visites commentées et faisait partager à tous ses trésors historiques.

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Le roi René

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    Etonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend du roi Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar (1430) puis duc de Lorraine (1431) grâce à son mariage avec une princesse de Lorraine, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère du roi Charles VII et l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui ; il ne lui restera que l'Anjou et la Provence.

    Jean Favier, universitaire, professeur à la Sorbonne, directeur général des Archives de France, nous brosse un portrait complet du "bon Roi René" qui fut un temps duc de Lorraine grâce à son mariage avec Isabelle de Lorraine, fille du duc Charles II.

    Un personnage à découvrir au moment où l'on va célèbrer en 2009 le 6ème centenaire de la naissance de René Ier (1409).

    Le Roi René, Jean Favier, éditions Fayard, 2008, 742 p. (29 €)

  • Images du pèlerinage à Domremy

    Quelques images du pèlerinage effectué le 14 septembre 2008 par les prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre à l'occasion du 1er anniversaire du motu proprio de Benoît XVI autorisant la célébration de la liturgie selon le missel de Jean XXIII (1962).

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    Fidèles et clergé sur les pas de Jeanne d'Arc

    Ce pèlerinage était organisé par les prêtres d'Epinal en charge de la paroisse Saint-Antoine accompagnés des fidèles, des troupes scoutes et des séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre venus de toute la France et de l'étranger.

    Après avoir pèleriner sur les traces de notre héroïne et sainte lorraine, tous les participants ont assisté à une messe célébrée en la basilique Sainte-Jeanne d'Arc du Bois Chenu sous la présidence de Monsieur le recteur Jean Mangin.

    Pour plus de photos, visiter le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : http://www.fssp.org/fr/photos.htm

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    Une partie du clergé accompagné de l'abbé Mangin, recteur de la basilique de Domremy
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    Une partie des pèlerins de Domremy
    [clichés FSSP]