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blason

  • Villotte-devant-Louppy (55) : un blason pour la commune

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  • Aulnois (88) : un blason pour la commune

    La municipalité d'Aulnois, dans le canton de Bulgnéville, vient de créer un blason pour la commune.

    blason aulnois.jpgLes armes d'Aulnois intègrent celles de la famille De Vergy, alliée aux Bauffremont, (de gueules à trois quintefeuilles d'or) qui était seigneur en partie d'Aulnois. Les armes des De Vergy se lisent encore dans l'église paroissiale qui fut consacrée en 1526.

    L'épée sur fond d'azur représente l'attribut de saint Paul qui est le patron de l'église d'Aulnois.

    Enfin, une branche d'aulne avec feuilles, fleurs et fructification symbolise cet arbre présent sur le ban communal qui a donné son nom au village : Aulnoy-sous-Beaufremont puis, désormais, Aulnois.

    [remerciements à Monsieur le Maire d'Aulnois pour la communication du blason et les explications héraldiques]

  • Le blason de Sa Sainteté le Pape François

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    Le site Internet du Saint-Siège vient de publier le blason officiel du Pape François.

    Le bouclier bleu est surmontée par les symboles de la dignité papale, les mêmes que celles de son prédécesseur Benoît XVI (mitre placée entre les clés croisées d'or et d'argent, liées par un cordon rouge). Au sommet, se dresse l'emblème de l'ordre d'origine du pape, la Compagnie de Jésus, un soleil radieux et flamboyant avec les lettres IHS, monogramme du Christ. La lettre H est surmontée d'une croix, à la pointe, les trois clous en noir.

    Dessous, l'étoile et la fleur de nard. L'étoile, selon l'ancienne tradition héraldique, symbole de la Vierge Marie, Mère du Christ et de l'Eglise, tandis que la fleur de nard montre saint Joseph, patron de l'Eglise universelle. Dans la tradition iconographique hispanique, en fait, Saint-Joseph est représenté tenant une branche de nard pur. En plaçant ces images dans son bouclier, le Pape a voulu exprimer sa dévotion particulière à la Vierge Marie et à saint Joseph.

    La devise du pape est tirée des Homélies de saint Bède le Vénérable, prêtre, qui, commentant le récit évangélique de la vocation de saint Matthieu écrit : « Vidit ergo lesus publicanum et quia miserando atque eligendo vidit, ait illi Sequere me » (Jésus vit un collecteur d'impôts et, comme il le regardait avec miséricorde le choisit, puis lui dit : Suis-moi).

    Cette homélie est un hommage à la miséricorde de Dieu et est reproduite dans la Liturgie des Heures de la fête de saint Matthieu. Elle a une signification particulière dans la vie spirituelle du pape : en la fête de saint Matthieu, en 1953, le jeune Jorge Mario Bergoglio connu à l'âge de 17 ans, d'une manière très spéciale, la présence l'amour de Dieu dans sa vie. Suite à une confession, il se sentit touché par la miséricorde de Dieu, l'appelant à la vie religieuse, à l'instar de saint Ignace de Loyola. Une fois élu évêque, Mgr Bergoglio, en souvenir de l'événement qui a marqué le début de sa consécration totale à Dieu dans son église, a décidé de choisir comme devise et mode de vie, l'expression de saint Bède le Vénérable.

    [source : Le Salon Beige]

  • D'Alérions en Alérions, dix siècles d'images héraldiques lorraines

    alérions.jpgLes armoiries sont des emblèmes en couleur appartenant à un personnage, une famille ou une collectivité et dont les caractéristiques sont soumises aux règles des blasons. Ces emblèmes apparaissent au cours du XIIe siècle au sommet de la hiérarchie nobiliaire et sont ensuite adoptés par l'ensemble de la société médiévale aux XIIIe et XIVe siècles.

    La Lorraine n'échappe pas à ce phénomène, comme en témoigne la soixantaine de "monuments" héraldiques présentés dans ce premier ouvrage de référence sur le sujet. Ces "monuments" héraldiques évoquent l'histoire de la région au cours de près de dix siècles : du sceau du duc Simon II (1176-1206) où apparaissent pour la première fois les armes de Lorraine jusqu'au vase de Daum qui, évoquant le souvenir de Jeanne d'Arc, fait écho au ressentiment de l'annexion de 1870.

    Entre ces deux images sont également présentés des feuillets firés d'armoriaux, de recueils généalogiques et de livres d'heures, mais aussi de lettres d'anoblissement, des sceaux, des monnaies, des monuments funéraires, des vitraux... Chaque document est accompagné d'une description des armoiries représentées, qui précise aussi le contexte de la réalisation.

    Comme le précise l'auteur, l'ouvrage ne constitue pas un armorial des grands personnages, des familles ou des villes et bourgs de Lorraine. Il s'agit plutôt d'un vaste panorama des différents types de blasons, armoiries et sceaux les plus "emblématiques" de Lorraine. Une intéressante introduction présente les grands principes de l'art héraldique.

    L'auteur, Jean-Christophe Blanchard, est docteur en histoire médiévale de l'Université de Lorraine. Il a réalisé en 2008 une thèse sur L'Armorial d'André de Rineck.

     

    ‡ D'Alérions en Alérions. Dix siècles d'images héraldiques lorraines, Jean-Christophe Blanchard, éditions Gérard Louis, 2012, 155 p., ill. (39 €).

  • Bleurville (88) : l'énigme de la taque aux blasons

    Nous soumettons à la sagacité des héraldistes et historiens ces clichés qui détaillent les blasons représentés sur une taque de cheminée du XVIIe siècle (1669 ?) conservée dans une maison de Bleurville, village du sud-ouest vosgien.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Vous pouvez envoyer le fruit de vos recherches ou vos remarques à histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Armoiries des villes de Lorraine

    blasons lorrains.jpgQui ne s'est jamais posé la question de la signification des couleurs ou motifs qui ornent les blasons de nos villes et villages ? Cet armorial répertorie les armoiries de 1 588 communes de Lorraine, conformément aux usages héraldiques français, pour les couleurs et leurs règles d'utilisation, le blasonnement et le vocabulaire héraldique.

    Rappelons que la Lorraine actuelle correspond aux territoires relevant anciennement du duché de Lorraine et de Bar, y compris les Trois Evêchés de Metz, Toul et Verdun, les comtés de Vaudémont et de Créhange, ainsi que les principauté de Commercy, de Salm et de Lixheim-Phalsbourg.

    Les communes sont classées par département et la reproduction de leurs armoiries est accompagnée du blasonnement en langage héraldique et d'un court texte explicatif sur leur origine.

    Les armoiries d'une cité sont un étonnant résumé de son l'histoire. Avec cet ouvrage, à la fois livre d'histoire et outil pour héraldiste amateur, vous découvrirez l'histoire intime de nos villes et villages lorrains.

     

    ‡ Armoiries des villes de Lorraine, Michel Froger, éditions Ouest-France, 2012, 192 p., ill. (18,50 €).

  • Le blason de votre département sur vos plaques d'immatriculation

    autocollant-88.jpgLe site http://www.mon-blason.fr propose aux propriétaires de véhicules d'apposer le blason de sa région (ou de son département) sur les plaques d'immatriculation.

    Ces véritables blasons reprennent les armes historiques des anciennes provinces françaises et respectent les règles de l'art de l'héraldique.

    Ils se substitueront sans problème aux vulgaires et impersonnels logos fabriqués par les agences de pub' pour le compte des Conseils régionaux.

     

    ‡ Plus d'infos sur http://www.mon-blason.fr

  • Nancy : le bastion Saint-Thiébaut mis au jour

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    [L'Est Républicain]

     

  • La lettre de Pierre-Dié Mallet retrouvée

    « J'ai cherché cette lettre pendant des années », confie Bernard Mayer, 58 ans, habitant de Seichamps. « Elle m'avait été adressée en 1975 par Pierre-Dié Mallet, peintre, sculpteur et imagier lorrain né à Rambervillers en 1895 et mort à Nancy en 1976 ».

     

    oeuvre P.-D. Mallet.jpgEn déplaçant ces jours derniers des livres dans une bibliothèque, il voit tomber l'enveloppe qui contenait la missive. Tracée à la plume d'une écriture fine et serrée, elle est datée du 21 décembre 1975. Pierre-Dié Mallet y souhaite un bon Noël à toute la famille Mayer de « Siccus campus », appellation ancienne du village de Seichamps. L'occasion pour l'historien et hagiographe de revenir, dans sa lettre, sur l'histoire de Seichamps et de son patron, saint Lambert. Pierre-Dié Mallet a aussi réalisé le portrait de Bernard à l'âge de 8 ans.

     

    Portraitiste minutieux, un genre dans lequel il excellait, Pierre-Dié Mallet aimait reprendre les traits de ses modèles pour réaliser ensuite des tableaux historiques riches en symboles et références. C'est ainsi qu'on retrouve le doux visage de son épouse bien-aimée Jeanne dans sa représentation de Jeanne d'Arc.

     

    « C'est le dernier artiste qui ait fait des représentations historiques, la plupart du temps religieuses », souligne l'éditeur et écrivain régionaliste, Jean-Marie Cuny pour qui Pierre-Dié Mallet a réalisé plusieurs couvertures de la Revue Lorraine Populaire ainsi que celle de son premier livre : « Promenade en Ville Vieille » et celle de son livre de recettes « La Cuisine Lorraine ». « On lui doit de nombreuses statues, celles de Notre-Dame-de-Sion, les divinités gréco-romaines de l'hémicycle de la place de la Carrière, la statue du duc Antoine au-dessus de la Porterie du Musée Lorrain... », précise Jean-Marie Cuny.

     

    Spécialiste de l'héraldique, ses blasons sont répandus dans toute la Lorraine : Gérardmer, Vandœuvre, Champigneulles, Laneuveville, Rambervillers... où il est né. Son blason complet des ducs de Lorraine se trouve à l'Hôtel de la Reine, à Nancy. « C'était un excellent illustrateur mais avec un côté chromo », analyse Mireille Canet, historienne d'art spécialiste de la Lorraine. Grand érudit, élève de Victor Prouvé, du peintre Emile Friant, ami de Jean Lurçat, en relation étroite avec de nombreux artistes, Pierre-Dié Mallet, qui avait choisi d'accoler le nom de « Dié » à son prénom après avoir beaucoup travaillé sur l'iconographie de saint Dié.

     

    Habité par la passion de la Lorraine, il se sentait proche de ses habitants.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 26.01.09]

  • Soyons fiers d’être lorrains : des plaques minéralogiques aux couleurs de la Lorraine à partir du 1er janvier 2009

    A partir du 1er janvier 2009, un numéro d’immatriculation sera attribué à vie aux véhicules neufs. Pour les véhicules d’occasion, qui changent de propriétaire, la réforme s’appliquera à compter du 1er mars.

    Chacun devra choisir un identifiant local : le logo de la région ainsi qu’un numéro de département.

    Pour la Lorraine, le logo retenu est une variante de celui de la Région Lorraine, lui-même adapté du blason historique de notre province.

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    Le logo de la Région Lorraine s’inspire des armoiries de Lorraine dont l’origine serait légendaire. A la fin du Moyen Âge, il était établi que les ducs de Lorraine descendaient du célèbre Godefroy de Bouillon. Celui-ci aurait tué, lors de la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, trois oiseaux d’une seule flèche. Cet évènement extraordinaire devait être le signe divin que Godefroy deviendrait le roi de cette ville, et il aurait ajouté ces oiseaux - appelés « alérions » - sur la bande rouge de son écu.

    Si on salue l'initiative, on peut cependant regretter que l’instance régionale n’ait pas choisi tout simplement le blason traditionnel des armoiries de la Lorraine à la place de ce blason stylisé (et érroné avec inversion de la bande qui en fait une bande de bâtardise...) qui, somme toute, ne ressemble pas à grand-chose.

     

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  • Le blason de Bleurville

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    "De gueules à une couronne de chêne d’or, fruitée de glands de sinople, et tortillée en couronne d’épines ; au chef cousu d’azur chargé d’une crosse abbatiale et d’une hache d’or mise en sautoir, à la croix pattée de gueules brochant sur le sautoir"

    Les attributs du chêne symbolisent le "Chêne des Saints" arbre multiséculaire (fin XVIe s.), planté sur le territoire de Bleurville sur l'ancienne voie romaine menant à Darney. La crosse abbatiale et la croix rappellent l’abbaye bénédictine Saint-Maur fondée par un comte de Toul vers 1030. Enfin, la hache symbolise le travail du bois ; cette dernière activité est encore essentielle aujourd’hui dans la commune puisqu'elle possède un vaste patrimoine forestier.

    Ce blason est utilisé officiellement par la commune depuis 1997.