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Lorraine - Page 123

  • Les mécaniciens du temps et du patrimoine

    L'église Sainte-Madeleine de Darney (Vosges) possède une horloge de 1908. Elle vient de faire l'objet d'un travail de restauration mené par des amoureux du patrimoine.

     

    henri côme.jpgL'horloge de l'église de Darney a été construite voici un siècle par Eugène Fournier, de Blainville-le-Grand, successeur de la famille Schwilgué qui réalisa la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

     

    Ces mécaniciens du temps et du patrimoine horloger ont démonté entièrement cette horloge. Ces spécialistes ont découvert que les rouages centenaires ne présentaient pratiquement pas de trace d'usure : les aciers sont d'une très grande dureté et la précision atteint la perfection : toutes les pièces sont poinçonnées pour faciliter leur repérage. Chaque pièce a été repolie et tous les écrous bleuis à l'ancienne.

     

    La chambre de l'horloge a été nettoyée puis peinte en deux couleurs : vert bronze et rouge pompéien, couleurs utilisées autrefois pour les armoires anciennes. Des miroirs ont été posés dans le fond du meuble pour que les visiteurs puissent découvrir à la fois le recto et le verso du mécanisme.

     

    L'église paroissiale conserve également son horloge primitive datant de 1789. Mais celle-ci n'est plus en état de marche !

     

    Félicitations aux bénévoles darnéens qui oeuvrent pour l'entretien et la sauvegarde du patrimoine religieux... et horloger.

  • La petite fille du professeur Ernest Denis annoncée au Musée tchécoslovaque de Darney (Vosges)

    ernest denis.jpgLe Musée historique tchécoslovaque de Darney attend prochainement la visite de la petite fille du professeur Ernest Denis (Nîmes 1849-Paris 1921). Il fut professeur d'histoire à La Sorbonne, spécialiste de l'Allemagne et de la Bohême.

     

    Son nom est étroitement lié au combat des tchèques et des slovaques pour la liberté et la démocratie. Avant même la Première Guerre mondiale, il a rencontré à Prague Thomas Masaryk qui était alors professeur à l'université Charles IV, et dès le début du conflit, Ernest Denis s'engage pleinement au service de la résistance tchèque.

     

    En 1915, il fonda à Paris une revue bimensuelle "La nation tchèque" destinée à informer l'opinion publique mondiale sur la situation des provinces tchèque et slovaque, et leur combat contre l'empire austro-hongrois. Plusieurs numéros ont été consacrés à la formation d'une légion tchécoslovaque en France et à son cantonnement à Darney.

     

    Après sa mort, un monument fut réalisé et dressé sur la place Mala Strana. Il sera démoli en 1940 par l'occupant allemand comme le fut le mémorial de Darney.

     

    La visite de sa petite fille est annoncée pour ce début d'année.

  • Musées gratuits pour les jeunes

    La mesure prendra effet le 4 avril. Les moins de 25 ans entreront gratuitement dans les musées.

     

    jeunes au musée.jpg

    Les moins de 25 ans et leurs professeurs pourront aller gratuitement dans les musées et les monuments nationaux à partir du 4 avril prochain, une mesure annoncée par Nicolas Sarkozy, qui prend la place d'une gratuité totale expérimentée et finalement abandonnée. Cette mesure de gratuité "ne tue pas les musées, au contraire, car les jeunes qui ont l'habitude d'aller au musée" iront également quand ils seront adultes, a déclaré le président.

     

    La mesure concerne la centaine de monuments nationaux, comme le Panthéon ou l'Arc de triomphe, le Mont Saint-Michel ou les remparts de Carcassonne, ainsi que les collections permanentes de la quarantaine de musées nationaux, le Louvre, le musée du quai Branly, Fontainebleau ou le château de Pau. Leurs expositions temporaires resteront payantes, précise le ministère de la Culture.

     

    En pratique, elle s'applique aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, les jeunes âgés de moins de 18 ans bénéficiant déjà de la gratuité dans ces établissements. Le coût de la mesure, qui sera compensée financièrement aux établissements, est évalué à 25 millions d'euros par an. Pour 2009, la somme pourra être prélevée des 5% de budget que doit geler chaque année chaque ministère, a précisé le ministère de la Culture.

     

    [d’après Vosges Matin | 14.01.09]

  • Un vrai budget pour le patrimoine ?

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    Le château de Lunéville.

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 13 janvier que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence.

     

    Il "est temps d'entretenir notre patrimoine", a ajouté le président de la République dans ses voeux au monde de la culture, en évoquant "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture, "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".

     

     

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    La cathédrale Saint-Etienne de Toul.

     

     

    Le plan de relance de l'économie lancé en décembre avait déjà annoncé une rallonge de 100 millions d'euros pour la culture et notamment le patrimoine.

     

    On attend de voir…

     

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

    [d’après La Croix | 13.01.09]

  • Dom Calmet revisité par les universitaires lorrains

    Les actes d'un colloque organisé en 2007 à Senones, à l'occasion du 250ème anniversaire de la mort de l'érudit lorrain, viennent d'être publiés.

     

    fabienne henryot et dom calmet.jpgOn le connaît surtout comme l'auteur de la première Histoire de la Lorraine. C'est d'ailleurs les lotharingistes qui ont contribué, au 19ème siècle, à la postérité de l'ouvrage. Mais le bénédictin dom Augustin Calmet est aussi l'auteur d'un traité sur les vampires qui lui a valu beaucoup de reproches.

     

    Voltaire n'aimait pas beaucoup ce bénédictin sur lequel il décocha ses flèches, le traitant de naïf. Dom Calmet ne mérite ni cet excès d'honneur, ni cette indignité. Et c'est tout l'intérêt du colloque organisé à Senones en 2007, à l'occasion du 250ème anniversaire de la mort de l'érudit lorrain, d'avoir replacé le personnage dans une perspective historique.

     

    Les 22 contributions viennent d'être publiées aux Editions Riveneuve, sous la direction de Philippe Martin et Fabienne Henryot. Cette dernière résume le parcours de ce fils de maréchal-ferrant, né à Ménil-la-Horgne (Meuse) en 1672 et mort à Senones, en 1757, où il fut abbé durant 30 ans. « C'est un personnage emblématique de son époque », fait remarquer l'historienne. Il a été formé au collège des bénédictins de Commercy et a intégré l'ordre de Saint-Benoît à l'âge de 24 ans. Ses supérieurs ont immédiatement jugé le brillant esprit, l'impliquant dans les travaux intellectuels de la congrégation et en le faisant participer aux académies monastiques.

     

    Il a d'abord été un exégète de la Bible. Excellent lecteur de l'hébreu et de l'arabe, il est l'auteur d'un « Commentaire littéral sur tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament » qui lui valut une notoriété nationale.

     

    Il séjourne durant dix ans à Paris et revient en Lorraine en 1716. Il est d'abord prieur à Lay-Saint-Christophe, avant d'être nommé abbé de Saint-Léopold à Nancy, puis à Senones, où il prend la tête de l'abbaye en 1729. Dès son retour en Lorraine, Dom Calmet s'attelle à la rédaction de son Histoire des duchés. Il attendra cependant le soutien du duc Léopold avant de se lancer dans ce travail éditorial. Selon Fabienne Henryot, cette histoire a le mérite d'être complète et d'avoir été conçue de manière scientifique et rigoureuse. Toutefois, Dom Calmet a surtout effectué un travail de compilation, mettant bout à bout de nombreux textes puisés ici et là, ce qui rend la lecture de l'ouvrage ardue. En outre, l'auteur, très prudent, a beaucoup pratiqué l'autocensure. Il aura eu le privilège d'avoir été pionnier en la matière.

     

    Auteur fécond, Dom Calmet a rédigé plus d'une soixantaine d'ouvrages historiques et religieux. Il a même écrit un « Traité des eaux de Plombières ». Il fut aussi un excellent gestionnaire de son abbaye. Les actes du colloque permettent de prendre la mesure de cet intellectuel « figure emblématique d'un monachisme qui tenta de s'adapter au monde de la crise de la conscience européenne ».

      

     

    >>  Dom Augustin Calmet. Un itinéraire intellectuel, Fabienne Henryot et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Riveneuve, 2008, 430 p., ill. (26 €).

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.01.09]

  • Remoncourt (Vosges) : la petite cloche réparée

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    La petite cloche réinstallée par l'entreprise Voegelé [cliché Vosges Matin]

     

     

     

    La petite cloche de l'église Saint-Remi de Remoncourt, près de Vittel, avait une fêlure sur une hauteur de 20 centimètres. Dès lors, elle a été descendue en juillet dernier du beffroi roman de l'église paroissiale puis elle a rejoint les ateliers de l'entreprise André Voegelé à Strasbourg, maison fondée en 1908 et spécialisée dans l'art campanaire et la restauration des cloches.

     

    Après une réparation salutaire et un bon nettoyage, elle vient de retrouver ses deux sœurs dans le clocher pour à nouveau transmettre bonnes et moins bonnes nouvelles et rythmer la vie des paroissiens.

     

    On ne peut que féliciter les municipalités qui entretiennent le patrimoine communal - dont fait partie l’église - ainsi que le mobilier qui est affecté au culte ou qui contribue à embellir les édifices : cloches, vitraux, objets d’art (statues, tableaux, etc.)…

     

    Un entretien régulier de ce patrimoine – fragile par ailleurs - contribue à éviter des dépenses trop importantes à terme pour les communes.

  • Le Théâtre de la Passion de Nancy

    Sorti au début de l'été 2008 au moment du spectacle du Théâtre de la Passion donné au Parc des Expositions de Nancy, l'ouvrage retrace l'histoire d'un alerte centenaire. L'aventure du Théâtre de la Passion nancéien a débuté en 1904 grâce à l'action de l'abbé Petit, curé de la paroisse Saint-Joseph, à Nancy.

     

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    L'histoire de la Passion n'est pas liée au temps. Elle a traversé les siècles transmettant le message chrétien à tous les hommes de bonne volonté. Elle fait partie du patrimoine religieux de l'humanité, connu et respecté même par ceux qui n'adhèrent pas à la foi qu'elle engendre.

     

    Cette aventure étonnante et qui dure jusqu'à nos jours, Marguerite et Roland Erbstein, en journalistes, et Hélène Sicard-Lenattier, en historienne, ont voulu la vivre de l'intérieur. Ils rendent hommage à l'abbé Petit, créateur du Théâtre de la Passion de Nancy et à tous les bénévoles venant d'horizons divers qui, depuis plus de cent ans, réussissent l'impossible. Ce livre raconte leur histoire.

     

    >> Théâtre de la Passion de Nancy. 100 ans d'enthousiasme et de foi, Marguerite et Roland Erbstein et Hélène Sicard-Lenattier, éditions du Théâtre de la Passion, 2008, 147 p., ill. (23,50 €).

  • Gaby Bontems dédicace son livre sur Claudon

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    Gaby Bontems présente son ouvrage [cliché Vosges Matin]
    Notre ami Gaby Bontems, l'érudit et fécond historien du village de Claudon (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône), dédicace actuellement à tour de bras les deux premiers tomes de son ouvrage sur l'histoire de Claudon, "Mes racines" et "Des gens industrieux". Un troisième opus est en préparation ; il viendra boucler le cycle de l'histoire contemporaine de ce village du sud-ouest vosgien.

     

    L'auteur, qui est né et a vécu toute sa vie à Claudon en exerçant le métier de marchand de bois, nous révèle l'histoire des humbles gens qui ont "fait" le village. Il a cotoyé de nombreux anciens qui lui ont transmis la petite histoire, celle que les historiens ne peuvent pas connaître, celle qui se transmet grâce à la mémoire collective et individuelle surtout. Bref, la vie du quotidien qui fait la richesse des relations entre les hommes sur ce petit bout de terroir enchassé dans la vaste forêt de Darney.

     

    Le tome 1 est préfacé par Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, et le tome 2 par Jean-François Michel, professeur d'histoire retraité et président de l'association Saône Lorraine.

     

    Deux ouvrages à lire absolument par tous ceux qui aiment la région et s'intéressent à son histoire.

     

    >> Histoire de Claudon en Vôge (2 tomes : "Mes racines" et "Des gens industrieux"), Gaby Bontems, éditions L'Atelier de la Mémoire (25 € le tome). En librairie.

  • Une petite place pour le duc Léopold

    léopold 1er de lorraine.jpgA Nancy, La ville nouvelle dite de Charles III, actuel centre-ville de Nancy, c'est un peu la cité du duc Léopold Ier. Léopold, qui retrouva son duché de Lorraine à l’extrême fin du XVIIe siècle après le départ de l’occupant français, a une place à son nom (appelée « Cour Léopold ») et ne dispose seulement que d’une modeste représentation dans sa bonne cité ducale. Et pourtant, il est avec Stanislas et Charles III le plus grand de nos ducs !

     

    En cherchant bien, on peut dénicher sa trace dans une rue de Nancy : le buste de Léopold est en effet fiché sur la façade du 46-48 rue Saint-Dizier, à proximité de la place du marché, au-dessus d’un magasin de vêtements. Il ne regarde pas du côté de sa place, mais vers la porte Saint-Nicolas. Normal, au début du XVIIIe siècle, la place qui porte son nom n'existait pas et était occupée par des remparts...

     

    Joli buste en médaillon aux volutes baroques du début du XVIIIe siècle, Léopold Ier porte au cœur la Croix de Lorraine. Notre duc releva ses états grâce à active politique de relance économique et de développement démographique. Son fils François III sera le dernier duc héréditaire de Lorraine avant de céder la Lorraine et le Barrois au roi Stanislas, sous la pression du roi de France.

     

    Duc de Toscane sous le nom de François II, le dernier duc de Lorraine deviendra enfin empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de François Ier en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Ce sont les parents de Marie-Antoinette d’Autriche (ou de Habsbourg-Lorraine), épouse du roi martyr Louis XVI. Marie-Antoinette était donc une Lorraine.

  • Une souscription pour les fresques de l'église de Battigny

    L'église romane de Battigny, dans le canton de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), abrite des fresques murales du XVIe siècle, découvertes il y a une vingtaine d'années. La commune et La Fondation du Patrimoine lance une souscription pour leur restauration.

     

    C'était en octobre 2005. À l'occasion d'un colloque international sur la peinture murale qui s'est tenu à Toul, les participants furent invités à découvrir l'église Saint-Germain de Battigny et son trésor. Arrivés en fin de matinée, ils devaient rejoindre Toul pour le déjeuner. À 14 heures, les éminents spécialistes n'avaient toujours pas quitté l'édifice du Sud-Toulois, subjugués par la découverte qu'ils venaient de faire ! L'anecdote, à elle seule, en dit long sur la richesse patrimoniale de la petite église surplombant Battigny, un beau village lorrain, accueillant et préservé, situé entre Favières et Vandeléville.

     

     

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    Eglise Saint-Germain de Battigny (54)

     

     

    Dédiée à saint Germain, elle a fière allure, lorsqu'on l'aperçoit sur son promontoire. Un sentiment renforcé lorsqu'on atteint le pied de l'édifice roman, vieux de mille ans. Belles proportions d'un ensemble surmonté d'une tour rectangulaire, fenêtres en plein-cintre, oculus quadrilobés... Il se dégage de l'édifice quelque chose d'envoûtant... Mais, si l'aspect extérieur mérite déjà le détour, le trésor de l'église de Battigny se situe à l'intérieur, dans la nef et le transept. Un trésor longtemps dissimulé sous une couche d'enduit. Dans les années 80, l'ancien maire, aperçoit des taches de couleurs sur un mur. Il gratte avec son couteau de poche, et découvre de la peinture ocre...

     

     

    fresque église battigny.jpgDès la fin des années quatre-vingt-dix, la nouvelle municipalité prend en compte cette découverte avec rigueur et méthode. Un programme de sondages est lancé et en 2002, Laurence Blondaux, spécialiste renommée, intervient à plusieurs reprises. « Elle a confirmé, dans un rapport éloquent, l'étendue et la qualité exceptionnelles des peintures murales ceinturant l'église de Battigny » souligne Denis Thomassin. Un maire et son équipe municipale, ravis de recevoir le soutien de la Fondation du Patrimoine. Son délégué départemental est venu saluer et encourager la décision de la municipalité qui envisage de prolonger le travail de dégagement et la conservation des peintures murales. Mais, comment une collectivité d'une centaine d'âmes, avec un produit d'impôt de 5.500 € par an peut-elle y parvenir ?

     

     

    C'est là qu'intervient la Fondation du Patrimoine, elle qui a justement pour vocation de « promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, et qui n'est ni classé, ni inscrit » comme le rappelle le délégué de la Fondation. « La Fondation ne se contentera pas d'un simulacre d'accompagnement » ajoute-t-il. « Elle entend apporter sa contribution en signant une convention de souscription. Dès que celle-ci aura atteint 1.225 €, soit 5 % du montant des travaux, l’organisme s'engage à verser à la commune, sur ses fonds propres, une subvention qui viendra compléter la somme recueillie ».

     

     

    Un partenariat apprécié et salué par le maire. « C'est un bel encouragement » confie-t-il. « Nous espérons tous que nos actions conjuguées, nous permettront de livrer aux générations de demain, ces formidables messages du passé ».

     

     

    >> Pour souscrire, on peut adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz - 54000 Nancy) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant bien au dos du chèque la mention « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 %, ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.

  • Charles-Edouard Fixary, un Vosgien "père du froid"

    Ce n'est pas un "fait d'hiver". Nos visiteurs vont découvrir un esprit vosgien particulièrement inventif du XIXème siècle. Il s'agit du liffolois Charles-Edouard Fixary, inventeur d'un système de fabrication du froid.

     

    Fixary.jpgCharles-Edouard Fixary, né à Liffol-le-Grand en 1830 et mort à Paris en 1888, occupe une place éminente parmi les inventeurs français. Ingénieur doué, technicien hors pair ou simplement bricoleur génial ? Quel titre mérite cet inventeur fécond dont la chape de plomb des années et le manque d'intérêt pour l'histoire des sciences et techniques ont fait oublier les multiples apports dans l'industrie frigorifique. Ses "machines à produire du froid" connurent de nombreuses applications, mais c'est sous le nom de "procédé Otto-Fixary" que la diffusion dans toutes les branches de l'industrie, entre 1880 et 1920, de ses procédés de réfrigération rencontra une notoriété aussi large que les zones d'ombre qui entourent sa vie personnelle et en particulier ses études.

     

    Christian Wagner, conservateur du "Musée de l'histoire Bernard-Counot" à Liffol, s'est penché depuis quelque temps sur cet inventeur et a voulu, même si le titre prestigieux de "père du froid" est revenu par convention à un de ses contemporains Charles Tellier (1828-1913), que notre homme ne serait pas un fantôme voué à rejoindre la longue cohorte des inconnus tombés dans les oubliettes de l'Histoire. Car, si le XIXe siècle si prodigue en monuments à la gloire des grands hommes ne lui fit pas l'honneur de la statuaire officielle, la brochure éditée par l'association du Musée de Liffol-le-Grand ne poursuit d'autre ambition que de faire le point sur la vie de l'illustre liffolois ainsi que sur ses réalisations techniques.

     

    L'ouvrage est abondamment illustré et il est édité avec l'aide de la commune de Liffol. Il a fédéré plusieurs érudits locaux ainsi que l'Union des Cercles généalogiques de Lorraine.

     

    >> L'ouvrage sur Charles-Edouard Fixary est en vente dans les librairies de Liffol et de Neufchâteau, et à l'Office du tourisme de Neufchâteau.

  • Les Lorrains ont fêté le 532ème anniversaire de la Bataille de Nancy

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    Pour la 32ème année, les membres de l'association Mémoire des Lorrains et tous ses sympathisants ont joyeusement fêté le 532ème anniversaire de la Bataille de Nancy sur les lieux mêmes où le Grand Duc d'Occident trouva la mort, au monument de la Croix de Bourgogne à Nancy. Cette bataille a eu lieu le 5 janvier 1477, la veille de l'Epiphanie ; elle vit la défaite de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, sous les murs de la cité ducale lorraine. Le jeune duc de Lorraine René II mettait ainsi fin aux vélléités hégémoniques et impérialistes du duc de Bourgogne qui souhaitait reconstituer la grande Lotharingie et relier son duché avec ses territoires flamands.

     

    Sur un sol couvert de neige - comme c'était déjà le cas le 5 janvier 1477 -, Jean-Marie Cuny, l'animateur de l'association Mémoire des Lorrains, dans sa traditionnelle harangue au peuple de Lorraine, a rappelé le souvenir du duc René II ainsi que toutes celles et ceux qui ont fait la grandeur de la Lorraine au cours des siècles (Jeanne d'Arc, René II, François III...).

     

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    Malgré la froidure hivernale, une soixantaine de fidèles Lorrains, toutes générations confondues, l'ont accompagné dans cette commémoration. Rappelons que le 5 janvier était le jour de la fête nationale des Lorrains jusqu'en 1766, date de l'incorporation définitive des duchés de Lorraine et de Bar au royaume de France.

     

    Après avoir assisté au magnifique feu d'artifice tiré au pied du monument de la Croix de Bourgogne, tous les participants ont partagé le vin chaud qui a réchauffé les corps et les coeurs.

     

    Et vive la Lorraine !

     

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    [clichés H&PB]
  • Au secours de la chapelle de Notre-Dame-des-Chaumes (Vosges)

    Pratiquement à l'abandon depuis 1993, Notre-Dame-des-Chaumes vient d'être tirée de son sommeil par l'association propriétaire.

     

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    A la chapelle de la Schlucht, l'urgence ne date pas d'aujourd'hui. Dévalant la montagne depuis la crête en direction des Trois-Fours, le sentier frôle les murs de Notre-Dame-des-Chaumes. Comme les arbres et toute la végétation qui, depuis des années, tranquillement pris ses aises avec cette chapelle longtemps oubliée de tous. Située sur le ban du village du Valtin, cette belle construction s'est lentement dégradée, sans véritablement susciter l'intérêt et la compassion.

     

    Longtemps attribuée à Le Corbusier, sans doute en raison de ses lignes contemporaines, elle a été en réalité dessinée par Maurice Balland, un architecte de Gérardmer. Semblant s'élancer vers le ciel, l'édifice a toujours de l'allure avec son pignon trinitaire et ses hautes baies vitrées qui appellent à l'ouverture spirituelle et à la méditation. Elle est accostée de son campanille qui accueille deux cloches aujourd'hui muettes.

     

    chapelle ND des Chaumes.jpgEntièrement en béton, couverte à l'intérieur de plaques de granit, Notre-Dame-des-Chaumes date de la fin des années 1950. Elle se dresse sur l'emplacement d'une ancienne chapelle en bois édifiée avant la Seconde Guerre mondiale. L'initiative en revenait notamment à la famille Kiesgen qui tenait à cette époque, au col, un hôtel et un magasin.

     

    En 1959, le bâtiment et les sept ares de terrain qui l'entourent ont été confiés à une association. Dès lors, la chapelle fut rattachée à la paroisse du Valtin. Avec le départ du dernier desservant de la paroisse en 1993, la voie était libre pour la forêt toute proche, qui commença à s'emparer inexorablement de la jolie bâtisse.

     

    Elle sera peut-être sauvée par le projet de restructuration de la Schlucht, un serpent de mer qui pourrait enfin aboutir dans les prochaines années. En effet, l'association a été tirée de son sommeil en août dernier par son dernier membre, le maire du Valtin. Devenu président, J Laruelle a fédéré autour de lui le garde-forestier de la commune, un hôtelier, un accompagnateur en montagne et des représentants de l'évêché de Saint-Dié.

     

    A la fin du mois d'août, quelques bénévoles ont entrepris un nettoyage des lieux et, en particulier, des sous-sols de la chapelle. Ils ont également dressé un inventaire des travaux pour engager les plus urgents sans attendre. Les portes sont dans un état pitoyable, les baies vitrées mangées par la mousse, le plafond en lambris manque cruellement d'entretien et la toiture est attaquée par endroits par la végétation. "Nous espérons qu'une réhabilitation plus lourde de l'édifice sera prise en compte dans le budget qui sera ouvert pour aménager le col" confie Jacques Laruelle, situant l'échéance vers 2010. D'ici là, Notre-Dame-des-Chaumes risque de souffrir de l'hiver, à 1130 m d'altitude.

     

    [d'après l'Est Républicain | 31.12.08]

  • Darney : le Soldat de 1870 est rentré dans le rang

    Le monument à la mémoire des combattants de 1870-1871 de Darney était installé sur le rond-point à l'entrée de la ville depuis 1936. Après un nettoyage salvateur, il vient de regagner sa place d'origine, celle de 1912. A découvrir.

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    En raison de la modification de la voirie, il n'était plus possible de le laisser sur le rond-point où il se trouvait depuis 1936. Sur les plans des services de la DDE, le Soldat de 1870 vient d'être installé à l'endroit où il fut inauguré le 14 avril 1912 : c'est-à-dire sur le trottoir à quelques mètres de son précédent emplacement. Le trottoir élargi à cet endroit accueille le piédestal de granit et sa statue en bronze. Désormais, chacun peut venir y lire les noms gravés en lettres d'or des combattants du canton de Darney tombés au cours de la guerre de 1870-1871 contre la Prusse.

     

    Le monument a été érigé juste avant la Première Guerre mondiale par souscription publique avec le concours du Souvenir Français des Vosges et des communes du canton. Au total, c'est 60 soldats qui sont tombés au champ d'honneur au cours de ce conflit désastreux pour la France : Attigny : 3, Belrupt : 3, Bonvillet : 6, Darney : 12, Dombasle-devant-Darney : 3 (dont le commandant Poirot), Escles : 4, Esley : 3, Frenois : 1, Hennezel : 5 (dont le capitaine Page), Jésonville : 1, Pierrefitte : 4 (dont le commandant Delorme), Pont-les-Bonfays : 2 (dont le commandant Parisot), Relanges : 6, Sans-Vallois : 3, Senonges : 4.

     

    Désormais, notre Soldat est accessible en toute sécurité à tout ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre pays et qui souhaitent rendre hommage à la mémoire de ces combattants. Et notre fier fantassin - qui a retrouvé son épée disparue depuis longtemps - de pointer à nouveau de l'index la ligne bleue des Vosges et les chères provinces annexées (l'Alsace et la Lorraine, bien sûr)... mais fort heureusement retrouvées depuis !

  • Meilleurs voeux pour 2009 !

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    Histoire & Patrimoine Bleurvillois présente ses meilleurs voeux pour 2009 à tous ses visiteurs.

     

    Et comme l'on disait encore naguère en Lorraine et dans les Vosges, "je vous souhaite une bonne année, une bonne santé et le paradis à la fin de vos jours !"

     

    Nos anciens lorrains souhaitaient également volontiers "la prospérité, c'est un cochon à la cheminée toute l'année, un bon grenier plein de pommes et une échelle pour y monter !".

     

     Que 2009 soit une année faste pour notre patrimoine local et régional et que toutes les initiatives qui seront prises dans ce domaine soient couronnées de succès !

  • Vers le sauvetage de Notre-Dame-des-Chaumes à la Schlucht (Vosges)

    Pratiquement à l’abandon depuis 1993, la chapelle de Notre-Dame-des-Chaumes vient d’être tirée de son sommeil par l’association propriétaire.

     

     

     

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    La chapelle N.-D.-des-Chaumes dans les années 60 (carte postale)

     

    Construite au col de la Schlucht sur les plans de l’architecte Balland de Gérardmer, cette construction est typique d'une architecture religieuse moderne d’après-guerre. La chapelle semble ouvrir grand son intérieur sur le paysage des montagnes vosgiennes en laissant pénétrer la lumière par une grande baie vitrée transparente et sans vitrail ce qui est rare. On admirera également la finesse du campanile et l'audace du dessin de la construction pointant vers le ciel. Un remarquable travail a également été réalisé sur les matériaux associant pierres en fondation, bois et béton. Dans l’esprit de Le Corbusier à la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône).

     

    L’association propriétaire de Notre-Dame-des-Chaumes vient de s’engager sur la voie d’une réhabilitation de cet édifice cultuel. Cependant, elle ne peut compter que sur les cotisations de ses membres et sur un loyer modique versé par un opérateur de téléphonie mobile, car depuis 1996 un relais est installé sur le site.

     

    Nous reviendrons prochainement sur cette initiative qui mérite d’être encouragée.

  • Nancy : la Porte Stanislas restaurée en 2009

    Le dernier maillon de la ville de Stanislas sera refait en 2009. La porte à son nom, après la porte Sainte-Catherine clôt un cycle. Mais il y a encore beaucoup à faire.

     

    porte stanislas nancy.jpgAprès l'effort très soutenu ces dernières années autour de Notre-Dame-de-Bonsecours, la place Stanislas, la restauration des monuments historiques fait une pause sur Nancy. En effet, les travaux qui vont être lancés au printemps ne vont pas dans un premier temps traiter l'environnement de la porte : les deux immeubles qui la flanquent ont bien mal vieilli. Ils se laissent traverser l'un par un passage pour piétons, l'autre par la rue... Le premier ayant une autre fonction qui agace beaucoup les élus, celle d'urinoire... Pour cette raison, ces passages seront esthétiquement améliorés. Mais rien ne se fera sans avoir au préalable réfléchi à l'ensemble de l'aménagement du secteur de la gare, pour lequel il vaut mieux ne pas se hâter, compte tenu des erreurs commises dans un passé récent...

     

    La porte Stanislas elle-même n'a pas été épargnée puisque ce sera son second ravalement en trente ans. Le précédent a été fait selon la mode de l'époque : sablage avec eau sous pression, ce qui a détruit la couche de calcin qui protège la surface de la pierre et sert d'interface entre les agressions de l'air extérieur et la pierre saine mais fragile en profondeur. Ce ne sont pas seulement les sculptures qui ont été gravement érodées. « Tout le bâtiment bouge », explique Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques. « Il a fallu fretter le monument, en particulier les colonnes, car le ravalement des années 70 a aggravé les désordres. » « Fretter », c'est poser des espèces d'attelles actuellement visibles sur l'édifice.

     

    porte stanislas.jpg« Le monument, à cause de la circulation intermittente est attaqué par un air saturé en permanence de gaz toxiques. Pour diminuer l'impact des gaz d'échappement, une bonne idée serait de reporter le feu tricolore en avant de la porte, pour que les véhicules soient toujours en mouvement quand ils passent dessous. » Mais pour l'heure, place aux travaux, qui débuteront au printemps, après la période des intempéries, sachant que l'étude préalable de l'ACMH est terminée. La restauration ressemblera trait pour trait à celle de la porte Sainte-Catherine et doit elle aussi faire l'objet d'une insertion ultérieure dans l'urbanisme XVIIIe environnant.

     

    Le coût de la Porte Stanislas est de 850.000 €, dont 35 % financés par l'Etat. Le chantier devrait durer au moins jusqu'à l’automne 2010.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.12.08]

  • Jean-Louis Rollin, un artiste bleurvillois reconnu

    Jean-Louis Rollin expose ses oeuvres au casino de Contrexéville jusqu'à la fin de l'année. Occasion inespérée de découvrir un sculpteur et un artiste vosgien talentueux.

     

     

    jean-louis rollin.jpgLors du vernissage de l'exposition, Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges en charge de la culture, rencontrait pour la première fois Jean-Louis Rollin, alors qu'il le connaissait déjà parfaitement à travers une oeuvre que l'instance départementale a acquis en 1986. C'est aussi pour cela que notre élu lui glissa : "Vous portez très haut le renom du département". Jean-Louis est un autodidacte pur.

     

    C'est en 1968 que le jeune artiste découvre la sculpture. "Derrière chez moi j'ai frappé avec un marteau sur une pierre" raconte-t-il. Première pierre, premier visage. "Puis j'ajoute les cheveux, les oreilles, le corps prend forme". Toute la création lui revient à l'esprit.

     

    Jean-Louis Rollin est né à Darney (Vosges). Son père exploitait une scierie à Bleurville. Et c'est tout naturellement que, voici quelques années, il est venu se réaproprier les lieux désormais transformés en atelier de sculpteur. Notre homme vit de son art ; la sculpture est devenue son métier. Il en parle avec passion invitant son interlocuteur à venir découvrir son oeuvre. Ainsi, au casino de Contrexéville, les visiteurs peuvent admirer onze oeuvres qui représentent dix années de création et d'évolution : des visages, des personnages aux lignes pures, des sculptures ajourées de véritables dentelles. Un style tout personnel.

     

    sculpture vosges.jpgRécemment, Jean-Louis Rollin est allé à Bad Rappenau, ville allemande jumelée avec Contrexéville, afin de réaliser une fontaine dans le cadre des 25 ans du jumelage. Notre Vosgien a travaillé sur place durant dix jours sur un bloc de calcaire d'un mètre cube. Une superbe fontaine est née de ses mains.

     

    Son talent, Jean-Louis le transmet aux enfants de l'Ouest vosgien lors d'ateliers qu'il anime.

     

    Après le grès des Vosges, notre sculpteur travaille désormais d'autres pierres comme le marbre. Un véritable artiste dont le talent est désormais reconnu à son juste niveau. Bravo l'artiste !

     

    >> L'artiste accueille les visiteurs dans son atelier situé au 1 chemin de Belle-Perche 88410 Bleurville (tél. : 03.29.09.06.97).

     

    [clichés Christian Thiébaut. Plus d'images sur les oeuvres de J.-L. Rollin sur http://membres.lycos.fr/monthureux]

     

  • Un missionnaire lorrain bientôt béatifié ?

    Ce missionnaire lorrain a été assassiné en Asie en 1959. Son procès en béatification vient de s'ouvrir.

     

    rené dubroux missionnaire lorrain au laos.jpgSur cette photo, le Père René Dubroux porte la longue barbe des missionnaires ; son regard semble tourné vers d'insondables profondeurs.

     

    En ce 12 décembre 1959, deux semaines avant Noël, il visite le village de Palay, au Laos. Caché derrière un buisson, un militant du Pathet Lao (ou Lao Viet, mouvement communiste laotien) bondit vers la sacristie de la chapelle où il se trouve. Il tire un seul coup de fusil. Le missionnaire s'effondre, tué sur le coup.

     

    En seize ans, de mars 1954 à mars 1970, un prêtre laotien, six oblats de Marie-Immaculée (OMI), qui, en Lorraine, animèrent longtemps le pèlerinage marial sur la colline de Sion, cinq membres des Missions étrangères de Paris - dont René Dubroux - et cinq laïcs chrétiens furent ainsi assassinés par les communistes du Pathet Lao.

     

    Les missionnaires étaient arrivés à la fin du XIXe siècle dans ce pays. Afin de développer l'évangélisation, les Missions de Paris avaient demandé aux OMI de les rejoindre. En 1935, les premiers religieux arrivent sur place. Le Père René Dubroux les rejoindra treize années plus tard.

     

    Né à Haroué, au pied du château des Beauvau-Craon, quelques mois après le début de la Première Guerre mondiale (28 novembre 1914), après des études primaires dans son village et secondaires à Nancy, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Saint-Dié juste avant que n'éclate la guerre de 39-45. Puis « il reçoit un appel dans l'appel », indique l’abbé Bruno Gonçalves, en charge de son dossier à l'évêché de Nancy. Il fréquente le Grand Séminaire de Saint-Dié de 1933 à 1939 et reçut le sous-diaconat le 11 décembre 1938, le diaconat le 18 décembre 1938 et la prêtrise le 8 janvier 1939. Il fait alors le choix d'entrer au séminaire des Missions étrangères de Paris.

     

    Affecté au Laos, il reste d'abord deux ans comme aumônier militaire en Indochine avant de rejoindre enfin son poste en 1948. Nommé à Namdik, il y resta neuf ans. Il y développa la foi de ses fidèles et s'efforça également d'améliorer leur sort. Il leur apprit à exploiter la forêt et à vendre le bois. Après ses neuf années entrecoupées d'un retour de quatorze mois en France, il fut nommé dans un autre district. C'est dans ce secteur qu'il fut assassiné. Il est enterré à Thaktet.

     

    La procédure de béatification appelle une étude fouillée préalable et un long procès au Vatican. Cependant, les lorrains - et toute l'Eglise - peuvent espérer un jour prochain pouvoir honorer l'un des leurs sur les autels de leurs églises.

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.12.08]

  • La Gazette Lorraine : une revue du patrimoine et de l'environnement à découvrir

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    Le numéro 72 de la Gazette Lorraine est paru. Cette revue trimestrielle de belle tenue est éditée à Nancy et s'intéresse avant tout au patrimoine et à l'environnement en Lorraine.

    Dans ce numéro d'hiver, vous découvrirez notamment un dossier sur les fermes lorraines ; Louis Guingot, un artiste lorrain Art nouveau ; traditions populaires : la protection de la maison lorraine contre le feu ; une recette de lapin proposée par Jean-Marie Cuny...

    >> En vente en librairie et à l'association CHATEL  44 avenue du Château  54600 VILLERS-LES-NANCY (4,50 € le numéro)

  • La Revue Lorraine Populaire n° 205 est parue !

     

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    Le numéro de décembre 2008-janvier 2009 de la Revue Lorraine Populaire est sorti !

    Toujours un sommaire riche et varié, et de nombreux articles qui vous feront découvrir la Lorraine d'une façon originale :

    - Voltaire et la Lorraine

    - la Sainte-Enfance, la Lorraine et les petits chinois

    - la résurrection de l'église Notre-Dame de Bonsecours

    - à Mirecourt en l'an 1791

    - Viviane Marsegan est la lady laine de Metz

    - la médaille de Verdun

    - Dominique Rapoport : le dessin, l'illustration... une même passion

    et encore d'autres articles et les chroniques habituelles !

    >> En vente dans les bonnes librairies lorraines et à : REVUE LORRAINE POPULAIRE  3 avenue des Deux-Fontaines  57140 WOIPPY (6 € le numéro)

  • Joyeux Noël autour d'une Nativité lorraine

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    Nativité, d’après Georges de La Tour (Vic-sur-Seille, 1593 – Lunéville, 1652)

     

     

    Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis

    (Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté)

     

     

    Joyeux Noël à tous nos visiteurs !

  • Mon pays Claudon en Vôge : le tome 2 est paru

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    Après "Mon pays Claudon en Vôge, Nos racines", Gaby Bontems édite le deuxième tome de cette vaste fresque très documentée d'un village de la Vôge.

    Dans cette saga historique et humaine, Gaby Bontems, marchand de bois retraité bien connu dans la région, évoque le passé du village auquel il est resté très attaché. Pendant trente ans, il a amassé témoignages et documents, interrogé les anciens du village, rassemblé ses propres souvenirs et ceux de sa famille. Le tout constitue ce deuxième volume consacré aux "gens industrieux" de Claudon et de ses nombreux hameaux.

    Habitants de la région ou tout simplement amoureux de l'histoire de notre Lorraine, chacun pourra y découvrir la vie quotidienne au XIXe siècle jusqu'aux années 1950 : les écoles, la vie paroissiale, les affaires municipales, les activités industrielles...

    Bref, une monographie complète et remarquablement bien illustrée de ce village du sud-ouest vosgien qui eut son heure de gloire.

    >> Mon pays Claudon en Vôge. Des gens industrieux (tome 2), Gaby Bontems, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2008, 176 p., ill. (25 €) - Préface de Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine [cette association oeuvre depuis près de 30 ans à la sauvegarde du patrimoine des cantons du sud-ouest vosgien]

  • Patrimoine : à quand la restauration de l’amphithéâtre de Grand (Vosges) ?

    Il est classé parmi les dix plus grands amphithéâtres du monde romain. Différée par un procès, la restauration du joyau de Grand, construit entre 80 et 140, doit reprendre.

     

    Grand amphithéâtre.jpgL'affaire traîne depuis des années. Qui est responsable des défauts constatés sur l'infrastructure de bois de l'amphithéâtre de Grand ? Est-ce l'architecte, l'entreprise qui a réalisé les travaux, le maître d'ouvrage ? Chaque partie se défend, use de recours, s'appuie sur des avis d'experts. Pendant ce temps, le joyau du patrimoine antique, qui a plutôt bien résisté à des siècles d'intempéries, continue de se dégrader.

     

    Loin de protéger la maçonnerie de l'humidité, la pose d'un couvercle de lamellé-collé paraît de nature à la retenir, indique le conseiller général Claude Philippe. Noyée dans des complications juridiques, la rénovation du chef-d'œuvre de l'Ouest vosgien se fait attendre. Pour sortir de l'ornière, le Conseil général des Vosges a formulé une proposition pragmatique l'été dernier. Il a proposé que les services du département mènent une étude pour trouver la meilleure technique de réfection des gradins de l'ouvrage de pierre. Une étude d'un montant de 30.000 €, sur un coût global de l'opération estimé à 2.971.000 €, frais d'ingénierie compris.

     

    amphithéâtre romain Grand.jpg

     

    À ce jour, le Conseil général est toujours en attente de l'accord de l'expert pour le lancement de l'étude qu'il suggère, et pour la détermination de son éventuelle prise en charge. Mais le gâchis continue. Il a commencé il y a près de trente ans. De fin 1991 à 1993, l'État conduit une opération d'un coût de 3.507.000 €. Les travaux visent à préserver du gel les moellons d'origine et les blocs du IIIe siècle de l'amphithéâtre. L'architecte en chef des Monuments historiques, Michel Goutal, a proposé la mise en place d'une couverture en bois exotique imputrescible sur les vestiges. Ce qui aurait dû permettre de limiter, voire supprimer, l'entretien annuel des maçonneries. Cependant, dès 1997, on constate que l'eau stagne, s'infiltre, développe des champignons et lichens, déforme le bois et décolle les lames de lamellé-collé.

     

    amphithéâtre Grand.jpgEn 2003, le Conseil général fait estimer le coût des travaux par un bureau d'études spécialisé : vu le coût en hausse des matières premières, ces travaux sont réactualisés début 2007 à 1,5 million d'euro. Le 18 juin 2004, le département des Vosges fait valoir la garantie décennale des travaux. Il procède à l'enregistrement d'une requête au tribunal administratif et demande au juge des référés de nommer un expert. Rôle de ce dernier : déterminer la nature et l'origine des désordres rencontrés, faire toutes propositions de remèdes, et chiffrer les coûts correspondants aux réparations. Cette procédure de référé en expertise est toujours en cours, et ce malgré la tenue de quatre réunions d'expertise, ainsi que des échanges entre experts. Pour l'heure, si l'origine des désordres est connue, l'expert n'a pas proposé de partage des responsabilités. Une stagnation qui n'arrange ni les financiers de l'opération, ni l'état du monument.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.12.08]

  • La crèche de Pont-à-Mousson saccagée

    Beaucoup d'émotion à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) aujourd'hui où la crèche de la Nativité installée sur la place Duroc a vu ses personnages guillotinés.

    crèche pont à mousson profanée.jpg « Honteux, ignoble, nul, bas, zéro, minable ! ». Les passants sur la place Duroc ne manquaient pas, et avec raison, de qualificatifs pour les actes commis dans la nuit de samedi à dimanche. Toutes les têtes des personnages qui constituaient la superbe crèche de la place Duroc ont été guillotinées. Dans le même temps, la majorité des arbres qui constituaient les jardinières du Pont Gelot a été arrachée pour être jetés dans la Moselle.

     

    Autant d'actes qui laissent les organisateurs et les élus amers alors que les fêtes ont avant tout pour vocation d’animer la cité. Aucun signalement des auteurs n'avait été relevé par les patrouilles de police. Les caméras qui sont en fonctionnement sur la place Duroc et sur le pont Gelot devraient faciliter les recherches engagées par les enquêteurs. Les bandes vidéo étaient en cours de visionnage ce lundi matin. La mairie instruit un dossier avant de déposer officiellement plainte.

     

    Un acte de christianophobie supplémentaire. Après tant d’autres. Qui sont ces imbéciles iconoclastes qui s’attaquent aux symboles de nos croyances religieuses ? Après les cimetières, les lieux de culte, voici maintenant ‘LE’ symbole chrétien par excellence – la crèche de la Nativité – qui est victime de la folie de ces êtres abjectes. On attend les réactions des autorités…

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08 et commentaires personnels]

  • Patrimoine : de l'urbanité dans nos villages lorrains

    Récemment, le Parc naturel régional de Lorraine (secteur de Pont-à-Mousson) avait invité les élus des communes du Parc pour réfléchir à un urbanisme respectueux de la nature et du patrimoine.

     

    village lorrain.jpgLes villages s'insèrent dans un milieu naturel et pourtant il leur faut se développer. Comment concilier ce développement et le respect de l'environnement, du patrimoine bâti ?

     

    Comment faire pour préserver une harmonie, une esthétique ? Bien souvent, on voit dans nos communes des maisons modernes qui n'ont aucun rapport avec le style de la région, qui ne s'insèrent en rien dans le paysage, qui le dénaturent même... Catherine Delannoy, chargée de mission en aménagement du territoire et urbanisme au sein du Parc, et Pierre Becker, architecte conseil du CAUE (conseil architecture urbanisme et environnement), ont proposé des solutions, des idées aux élus des communes du Parc naturel. Avec pour but que ces préconisations fassent boule de neige et profitent aussi aux autres villages lorrains.

     

    Et pour illustrer leur optique, ils parlent tous deux curieusement d'« urbanisme rural ». Ce qui paraît contradictoire à première vue. Et pourtant. « Il faut apprendre à gérer au mieux les espaces naturels sur le territoire de la commune, respecter la biodiversité, reconstituer les haies, les bosquets, les vergers, protéger les zones humides... mais aussi ne pas détruire de la surface agricole. Avant de construire une maison moderne, il faut que les maires privilégient la réhabilitation des maisons existantes. Et qu'ils essaient de construire dans les dents creuses, dans la continuité de l'habitat. »

     

    Une idée reçue à combattre. « Il n'y a pas d'utilité à vouloir se réserver des parcelles de 3.000 mètres carrés à l'écart, sous prétexte qu'on est à la campagne et qu'on veut de l'espace. On peut avoir un jardin de 500 mètres carrés, et posséder un verger dans une autre parcelle. C'est comme ça que faisaient les anciens. »

     

    Construire dans le respect du style local, construire aussi écologique et durable, à quoi les architectes du CAUE peuvent aider. Par exemple, faire en sorte que les nouvelles maisons soient bien orientées, qu'elles récupèrent l'eau pluviale... « Nous pouvons conseiller les maires du Parc en ce sens », explique Pierre Becker. « Il faut aussi qu'il n'y ait pas le lotissement de ‘rurbains’ d'un côté, le village et ses villageois de l'autre et aucune communication entre les deux. Une insertion se fait mieux si tout le monde fait partie de la même entité. »

     

    Les maires ne sont d'ailleurs pas démunis. Outre les conseils de l'architecte du CAUE, ce dernier peut aussi les aider pour l'élaboration du Plan local d'urbanisme qui permet aux élus de maîtriser le foncier. A tous les niveaux. Et de réaliser au mieux ce qui reste l'objectif de 82 % des Français : avoir sa maison à soi, dans un coin sympa et qui doit le rester.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08]

  • Des bijoux pour valoriser deux sites emblématiques lorrains

    Pour Baccarat et pour Sion, un bijoutier lorrain a créé des modèles spécifiques et symboliques. Identité et régionalisme.

     

    Le bijoutier-créateur installé à Blainville-sur-L'Eau vient de réaliser des pièces originales pour deux lieux touristiques : Baccarat et Sion. Il s'est basé sur le nouveau logo de la ville du cristal pour réaliser une broche et sur les fameuses étoiles fossiles pour la « colline inspirée ». La notoriété de ces sites est forte. Cependant, il leur manquait un objet directement identifiable.

     

    bijoux sion.jpgJacky Schwartz, notre bijoutier, a travaillé en étroite collaboration avec les équipes municipales et les responsables du tourisme. « Les crinoïdes, ou encrines, étaient des animaux qui vivaient dans la région au jurassique, c'est-à-dire il y a près de 170 millions d'année », raconte Jacky Schwartz. « Il n'en subsiste que les fameuses étoiles de Sion, les fossiles ramassés par des générations de visiteurs et de pèlerins. Il s'agit des restes de la tige, formée d'un empilement de petits articles, rappelant des vertèbres mais en forme d'étoiles.» Le bijoutier a proposé un projet représentant une étoile décorée d'un animal préhistorique complet. Bien que faisant partie du groupe des échinodermes, il ressemble plutôt à une plante.

     

    « J'ai fabriqué plusieurs modèles différents en cire, afin de permettre un choix », précise-t-il. « Nous avons ensuite réalisé des pendentifs en étain ». « Ils sont proposés dorés ou argentés. Il existe également un objet de déco, genre vide-poches ou presse-papiers, d'une taille plus importante. Toutes les pièces sont gravées du nom de Sion. Le ramassage des étoiles est désormais interdit, alors de cette manière les visiteurs peuvent quand même en rapporter. »

     

    La pièce réalisée pour Baccarat porte également le nom gravé de la commune. La broche, semblable au logo de la ville, est rehaussée d'une pierre qui rappelle le cristal. « Le logo traduit le dynamisme et la modernité de la ville, tout en mettant en valeur les points forts », explique Josette Renaux, maire de Baccarat. « La cristallerie, cœur de notre cité, est placée au centre par sa pampille de lustre. Le savoir-faire des meilleurs ouvriers de France ainsi que le pôle bijou sont suggérés par l'arabesque végétale. L'objectif est de donner une nouvelle impulsion à la ville et de montrer la volonté de l'ouvrir vers le monde. »

     

    Une fiche explicative accompagne ces « bijoux touristiques ». De Sion comme de Baccarat, les nombreux touristes pourront ainsi arborer des souvenirs esthétiques qui seront autant de moyens de promotion de notre belle Lorraine.

     

    >> Les bijoux sont en vente à l'office du tourisme de Baccarat et à la Maison du Tourisme de Sion-Vaudémont.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08]

  • 11 novembre 1918 : la guerre est finie

     

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    A l'occasion de la disparition du dernier Poilu de 14-18 et de la commémoration du 90ème anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le dessinateur Philippe Delestre et le romancier Philippe Claudel unissent leurs talents pour évoquer avec tendresse et humanité le destin de ces combattants français et allemands, victimes innocentes d'un conflit qui a provoqué - au cours d'un face à face de quatre années - la mort de plus de six millions d'hommes.

     

    Les auteurs

     

    > Philippe Delestre est l'un des dessinateurs de presse aujourd'hui les plus connus. Depuis trente-trois ans, il réalise le dessin du jour à la une de L'Est Républicain et il publie régulièrement des recueils de ses dessins. En 2007, il a publié En passant par la Lorraine, préfacé par le célébrissime lunévillois Jean-Pierre Coffe.

     

    > Philippe Claudel, comme Philippe Delestre, vit dans la région nancéienne, à Dombasle-sur-Meurthe. Considéré comme l'un des plus grands romanciers français actuels - ses romans sont traduits en plus de trente langues - Philippe Claudel a reçu en 2007 le Goncourt des lycéens pour Le Rapport de Brodeck et en 2005 le prix Renaudot pour son roman Les Âmes grises. Il vient de réaliser son premier film (Il y a longtemps que je t'aime) en tant que metteur en scène.

     

     

    >> La guerre est finie, Philippe Delestre et Philippe Claudel, éditions Place Stanislas, 2008, 102 p., ill. (19 €)

  • Bientôt la Fête nationale des Lorrains

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    Le Monument de la Bataille de Nancy [cliché Wikipédia]

    L'Association Mémoire des Lorrains prépare activement la célébration de la fête nationale des Lorrains qui aura lieu le lundi 5 janvier 2009 à 18h30 au pied du Monument de la Bataille de Nancy - ou Croix de Bourgogne - à Nancy.

    Comme chaque année depuis 32 ans maintenant, les fidèles de l'association et tous les amoureux de l'histoire de la Lorraine auront à coeur de participer joyeusement à cette manifestation bon enfant. En souvenir de la bataille remportée par le duc de Lorraine René II sur le Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, le 5 janvier 1477, mettant ainsi fin à la volonté hégémonique et impérialiste du duc de Bourgogne.

    Fête nat. des lorrains Ncy 05.01.07 011.jpg

    Tous les amis Lorrains (et les autres aussi bien sûr, même les Bourguignons, les Lorrains ne sont pas rancuniers !) sont invités à venir écouter la harangue prononcée par Jean-Marie Cuny au pied du Monument de la Bataille de Nancy et, ensuite, partager le vin chaud.

    Pour en savoir plus sur la Bataille de Nancy : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Nancy

    Bataille de Nancy 05.01.08 012.jpg
    [clichés H&PB]
  • "Les héros" à l'honneur des Annales de l'Est

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    Le numéro 1 de 2008 de la revue de l'association des historiens de l'Est, les Annales de l'Est, nous propose d'explorer le thème des "héros" à travers l'histoire. Et des héros lorrains en particuliers. Qu'on en juge par cet extrait du riche sommaire :

    - le saint est-il un héros ? E. Suire

    - la ville et ses héros (XVIIIe-XIXe siècles), A. Cabantous

    - héros lorrains, héros français ? Réflexions sur la vie et la mort des héros, F. Roth

    - Jeanne d'Arc dans l'imagerie d'Epinal ou la mise en scène d'une icône populaire (1822-1918), I. Chave

    - Jeanne d'Arc dans les livres d'histoire de France édités depuis 1860, G. Guéry

    - le trésor de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc, C. Stoetzer

    Et toujours des "mélanges" sur l'histoire lorraine : du nouveau dans le peuplement gallo-romain de la Vôge : le cas de Rasey (P. Fetet) ; Toul une ville de clercs et son environnement au Moyen Âge (G. Bönnen) ; les seigneuries ducales en Lorraine et Barrois (1684-1729) (J. Gallet), etc.

    >> Les Annales de l'Est "Des héros", n° 1 / 2008, collectif, 276 p., ill. (23 €)

    >> A commander à : Association d'Historiens de l'Est - UFR des Sciences historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 Nancy