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Lorraine - Page 121

  • Isches (Vosges) : la fromagerie artisanale ne connaît pas la crise

    Michaël et Ludivine Grethen, les fromagers d’Isches, dans le canton de Lamarche, viennent de recevoir le 1er prix du concours 2008 des futurs créateurs repreneurs d'entreprise.

     

    Ils avaient repris la petite fromagerie d'Isches, dans la plaine vosgienne, en novembre dernier, bien aidés pour cela par la coopérative laitière L'Ermitage de Bulgnéville. Ils y avaient cru, ne comptant pas leurs heures, pour remettre d'aplomb une petite fruitière pourtant promise à l'abandon.

     

    fromagerie isches.jpg

     

    Les mois ont passé et entre-temps, Ludivine et Michaël Grethen se sont inscrits au concours des futurs créateurs repreneurs d'entreprise. Le concours "3i Lorraine" est ainsi arrivé dans les Vosges et son premier prix (7.500 euros), attribué à un couple de trentenaires débordant d'idées et de motivation. « On a travaillé tous les deux dans de petites structures fromagères dans le Doubs, et si on pouvait le faire pour les autres, pourquoi ne pas le faire pour soit. C'est pour ça qu'on s'est lancé dans l'aventure. Il y a tellement de fruitières en Franche-Comté qu'on s'est dit pourquoi pas ici à Isches », explique Ludivine, non sans savoir qu'elle dirige aujourd'hui la dernière fruitière de Lorraine.

     

    Au total, ce sont presque 450.000 euros qu'il aura fallu débourser pour remettre d'aplomb la petite coopérative aujourd'hui devenue SARL. Mais le défi en valait le coup ! La preuve...

     

    fromagerie isches vosges.jpg« Nous ne sommes que deux et nous n'avons que quatre bras, donc nous ne souhaitons pas nous étendre trop », explique encore la jeune chef d'entreprise. Si la fabrication des fromages et une partie de la vente se fait sur Isches, un autre magasin a ouvert à Moriville. Et les clients répondent présents. « Il a fallu créer la clientèle de Moriville, contrairement à Isches où il existait déjà une fromagerie et où les gens étaient donc habitués à venir. Ce qui attire les gens, c'est l'attrait du fromage et le prix. »

     

    Après avoir sélectionné quatre ou cinq producteurs de lait aux alentours, après s'être fait livrer le lait chaque matin, Michaël et Ludivine ne chôment pas puisqu'ils doivent fabriquer les fromages mais aussi les vendre dans un futur point de vente qui devrait ouvrir début mars à Isches. « On fait des fromages à pâte cuite, de l'emmental, de la tomme, de la raclette... Mais aussi des yaourts et de la cancoillotte. Et quelques spécialités qui pour l'instant plaisent bien », conclut encore Ludivine Grethen. Comme la tomme cendrée aux graines. Pour les prochaines fêtes pascales, les deux fromagers ont mis en cave des tommes pour le moins originales : aux pépites de chocolat ou au cacao.

     

    • Renseignements sur www.everyoneweb.fr/grethenchoux

  • L'Austrasie

    Les 26ème Journées d'Archéologie mérovingienne se sont tenues en septembre 2005 à l'Université Nancy 2, sous l'égide de l'Association française d'archéologie mérovingienne. Cette association a pour but de rassembler les chercheurs spécialisés dans cette période.

     

    austrasie.gif

     

    Le choix du lieu s'imposait, dans la mesure où Nancy fut en quelque sorte le berceau de l'archéologie mérovingienne, avec les travaux d'Edouard Salin (1889-1970). Le cadre géo-historique défini, l'Austrasie, comprise dans son acception géographique la plus large, de la Champagne à la Thuringe, a permis de réunir plus d'une quarantaine de contributions de chercheurs français, belges, allemands et suisses dans des domaines aussi variés que l'archéologie de l'habitat et de son environnement, les productions et les échanges, la christianisation, l'archéologie funéraire et l'anthropologie.

     

    Rappelons que, durant la période mérovingienne, l’Austrasie désignait un royaume franc couvrant le Nord-Est de la France actuelle, des bassins de la Meuse et de la Moselle jusqu’aux bassins moyen et inférieur du Rhin. La capitale en fut d’abord Reims, puis Metz. La Lorraine en était le cœur géographique et politique.

     

    Ce royaume est apparu à la mort de Clovis en 511, lorsque le territoire de celui-ci est partagé entre ses fils. Berceau de la dynastie carolingienne, l’Austrasie disparaît en 751 avec le dernier roi mérovingien pour être intégrée dans le grand royaume franc que réunirent Pépin le Bref et Charlemagne.

     

    >> L'Austrasie. Sociétés, économies, territoires, christianisation, Jacques Guillaume et Edith Peytremann (sous la dir.), PUN, 2009, 444 p., ill. (45 €)

  • Les Lorrains aiment la Lorraine

    Les Lorrains veulent défendre leur région contre les critiques de l'extérieur. L'étude commandée par le Conseil Economique et Social de Lorraine, bat en brèche les idées reçues.

     

    Les plus optimistes la qualifient de « brouillée ». Les plus pessimistes - « ou les plus lucides » s'interroge Roger Cayzelle - la considèrent « grise, terne et sans relief ». Soit. Au-delà des sempiternels lieux communs véhiculés par l'histoire, l'inconscient collectif ou le vécu, la récente étude commandée par le Conseil économique et Social sur l'image de la Lorraine bat en brèche un certain nombre d'idées reçues. Fruit de nombreuses heures d'auditions et de discussions avec les habitants des quatre départements de Lorraine, le travail, réalisé sous la direction du sociologue Jean-Yves Trepos, met le doigt sur un certain nombre d'éléments presque inattendus, sinon inédits.

     

    drapeau lorraine.pngD'où il ressort que les 670 représentants de l'échantillon - sans « notables » - se regroupent autour d'une idée majeure : l'envie de défendre leur région. Presqu'une déclaration d'amour. « En privé, ils veulent bien admettre que la Lorraine présente un certain nombre de handicaps tel que le climat » résume le président du CES, « mais ils ne veulent pas qu'on leur rabâche de l'extérieur, au contraire, ils sont prêts à agir pour la défendre ».

     

    Presqu'une réaction d'amour-propre, qui s'inscrit en faux contre l'idée trop généralement reçue d'une population caressée par le fatalisme d'habiter un périmètre froid, balayé par la crise, peu envié des régions voisines. Ce que l'étude résume par une « capacité à se dresser contre les stigmatisations à propos de la météo, de la mono industrie, de l'attractivité, des qualifications et du déficit identitaire ».

     

    Fiers d'être Lorrains, ou pas loin. Un sentiment particulièrement défendu par les plus jeunes, contrastant avec les plus âgés, « plus sensibles à l'idée du déclin régional et plus refermés sur eux-mêmes ». « La preuve, ils sont même assez nombreux à considérer que notre région possède de véritables atouts touristiques » illustre le président. Ils se définissent comme « fiers d'être porteurs de valeurs populaires tels le courage et la solidarité » note Jean-Yves Trepos. La séparation en deux sous-ensembles (Vosges-Meuse face à Moselle-Meurthe-et-Moselle) ne suffit pas à taire un élan collectif des sondés pour une invitation à un apaisement des querelles. Le sociologue résume la substance : « Arrêtez de vous chamailler, définissez un projet politique majeur ».

     

    Telle qu'elle ressort de l'étude, l'information est clairement affirmée : la population est lasse des gué-guerres de tranchée entre les métropoles régionales Nancy et Metz. Alors, Messieurs les élus, au travail !

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.03.09]

  • L'ouvrage posthume d'Albert Fäh : "Les tragédies des années noires 1939-1945"

    Le Vosgien Albert Fäh, décédé en octobre 2008, offre à la jeunesse d'aujourd'hui souvent mal informée des événements qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale, un recueil d'articles provenant d'horizons divers. Tous relatent les tragédies vécues par les Français au cours de ce conflit.

     

    tragédies des années noires.jpg

     

    Albert Fäh, ancien déporté, fut président de l'amicale du Maquis de Grandrupt (Vosges) jusqu'à son décès. Après son engagement dans la Résistance et son calvaire en déportation, il s'est investi sans compter pour la mémoire des combattants de toutes les guerres et des déportés.

     

    Ce recueil est l'oeuvre ultime qu'il a écrite à destination des plus jeunes, en particulier des lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation.

     

    L'association vosgienne Entente Résistance Internement Déportation a voulu, en l'éditant, rendre hommage à son président fondateur, patriote dans l'âme, fidèle aux idéaux qui ont fait la grandeur de la France, M. Albert Fäh, et faire perdurer le souvenir de celles et de ceux qui se sont engagés pour la liberté.

     

    Cet opuscule comporte 14 chapitres qui sont autant de tragédies. Pour se souvenir et pour demeurer vigilant.

     

    >> Les tragédies des années noires 1939-1945, Albert Fäh, éditions du Sapin d'Or, 2008, 102 p., ill. (10 € + 3 € frais de port)

    >> Si l'ouvrage est réservé en priorité aux jeunes lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation, chacun peut le commander auprès de : Monsieur le Président de l'ERID, 3 place de l'Hôpital, 88240 FONTENOY-LE-CHÂTEAU

  • A propos de la réorganisation territoriale : « L'Alsace-Lorraine a disparu » déclare François Roth

    Universitaire, historien et politologue, spécialiste de la Lorraine, François Roth doute que la fusion envisagée entre l’Alsace et la Lorraine « aille très loin ».

    françois roth.jpgProfesseur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Nancy 2, François Roth va publier prochainement un ouvrage sur « L'Alsace-Lorraine, histoire d'un pays disparu ».

     

    - Une nouvelle Alsace-Lorraine, ça sent un peu la guerre de tranchées ?

     

    - Vous avez raison de dire « nouvelle » parce que si une entité était créée regroupant les deux régions administratives actuelles, ce serait une nouvelle Alsace-Lorraine. L'Alsace-Lorraine historique n'est pas celle-là. Elle ne comprenait que les trois départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, annexés par l'empire allemand en 1871. Elle a disparu en 1918 même si elle reste présente dans les mentalités et dans l'espace public. Les Mosellans parlent d'ailleurs plus volontiers de l'Alsace-Moselle.

     

    - Il en reste des traces ?

     

    - Evidemment, il reste le droit local alsacien-mosellan, le régime concordataire et une école publique un peu confessionnelle, ou des régimes de remboursements et de retraites réputés plus avantageux qu'en « France de l'intérieur »...

     

    - Cette fusion des deux régions est possible selon vous ?

     

    - Il faudrait l'accord des élus et des populations, cela me paraît très difficile pour la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges qui n'ont jamais appartenu à l'Alsace-Lorraine historique, et même le pays de Metz serait réticent à mon avis. Se poserait tout de suite le problème de la capitale régionale, qui ne pourrait être que Strasbourg, c'est-à-dire une capitale très décalée géographiquement et qui serait perçue comme très alsacienne. Il faudrait également concilier deux législations. Et je n'exclus pas le problème politique, puisque la région pourrait basculer à droite et je vois mal les élus lorrains actuels – de gauche - soutenir cette fusion...

     

    - Est-ce qu'elle serait utile ?

     

    - Un peu plus de 2,3 millions de Lorrains et un peu plus de 1,8 million d'Alsaciens, ça ne fait tout de même pas une grande région comparée aux régions allemandes. Ce pourrait être une étape avant la fusion des quatre régions du Nord-Est mais ça me paraît bien improbable de faire cette réforme sans soulever des tempêtes !

     

    - Nicolas Sarkozy peut l'imposer ?

     

    - Je le vois mal engager une réforme comme ça en deuxième partie de quinquennat alors qu'il va sortir essoré de la crise... Je ne pense pas que tout ça aille très loin.

     

    - Mais le problème existe ?

     

    - Le problème de la réforme des régions est ouvert depuis 15 ou 20 ans... Tout le monde est d'accord pour dire que nos régions sont trop petites mais dès qu'on parle de fusion plus personne n'est d'accord... Et dans l'hypothèse qui nous occupe, les difficultés sont politiques mais aussi psychologiques et culturelles ! Les Alsaciens n'ont d'ailleurs jamais revendiqué d' « annexer » la Lorraine. La vraie région utile pour eux serait de réunir l'Alsace, le Bade-Wurtemberg et le pays de Bâle. Mais avec la Suisse, c'est encore plus compliqué !

     

     

     

     

    Pour Christian Pierret, ancien député de Saint-Dié, c’est « une chance pour les Vosges »

     

    christian pierret.jpgL'identité des Vosges est très forte. Paradoxalement, l'intégration du département dans un ensemble plus vaste, regroupant Alsace et Lorraine pourrait la renforcer, analyse Christian Pierret, ancien maire et ancien député des Vosges. « Je pense qu'il y a une chance pour les Vosges. Même avec la fusion avec l'Alsace, Saint-Dié-des-Vosges resterait la capitale économique de tout le massif vosgien, la ville la plus importante. Actuellement, les régions françaises sont trop petites à l'échelle européenne (…) ».

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 25.02.09]

  • Vaucouleurs : l’épopée johannique revisitée

    Jeanne d'Arc reste dans les cœurs des lorrains, et pour toujours, l'enfant du pays qui sauva la France. La reconstitution historique de son départ a été revécue à Vaucouleurs, 580 ans après, dans une émouvante ferveur.

     

    jeanne à la porte de france.jpgÉcuyère émérite, Jeanne a pris un nouveau départ ce dimanche 22 février, de Vaucouleurs, pour une chevauchée fantastique qui remonta les siècles jusqu'en 1429. La reconstitution historique de cette épopée glorieuse a attiré, comme chaque année, la population locale sur les hauteurs de la cité, autour de la porte de France, vestige préservé de l'ancienne citadelle.

     

    Revêtus de pieds en capes d'étoffes chamarrées, empruntées à cette période de la fin du Moyen-Âge, les participants ont brossé en plusieurs tableaux la vie à cette époque de la royauté ballottée par les turbulences de la Guerre de Cent Ans. À la tête d'une escorte mise à disposition par le capitaine Robert de Baudricourt, Jeanne rejoindra Charles VII à Chinon. La suite est connue de tous les écoliers. À la tête d'une petite armée, elle délivre Orléans, fait sacrer Charles VII à Reims, mais ne parvient pas jusqu'à Paris, est capturée à Compiègne et remise aux Anglais. Elle sera déclarée hérétique par le tribunal de Rouen et brûlée vive en 1431.

     

    Toute la journée, le cœur de ville a vibré aux sons des ménestrels qui ont donné le ton musical à cette joyeuse animation.

     

    départ jeanne d'arc.jpgPour se désaltérer, la cervoise et l'hypocras étaient de circonstance. Un vigneron du Puy-en-Velay a remis au goût du jour cette vieille recette de vin rouge ou blanc composée à base de miel, épices, orange et rose. Sous un chapiteau, les visiteurs qui voulaient repartir avec un souvenir avaient le choix entre des cartes postales, des ouvrages johanniques et les moulages en plâtre de synthèse du Vosgien de Soulosse-sous-Saint-Elophe, Daniel Schmitt.

     

    Avant de quitter ce lieu chargé d'histoire, une visite commentée à l'aide de baladeurs individuels dévoilait la face cachée du culte de Jeanne pendant la Grande Guerre. L'occasion de mieux comprendre l'engouement pour notre héroïne nationale qui s'amplifia après la défaite de 1870. Jeanne « sainte de la frontière » était alors devenue le symbole patriotique de la Revanche.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.02.09]

  • Patrimoine de Vaudémont : le devenir d’une ferme lorraine traditionnelle

    L’analyse des entretiens menés auprès des acteurs locaux concernant l’animation d’une ancienne ferme lorraine à Vaudémont a été rendue publique.

     

    « Un travail d'analyse des plus complets » : tel est le constat des acteurs du développement local invités à prendre connaissance des conclusions du stage effectué par Stéphanie Copine, stagiaire de Nancy-Université-formation continue (CUCES), au sein de l'équipe départementale du site de Sion. Un stage réalisé dans le cadre de sa formation préparatoire au diplôme d'opérateur de développement local. Une amorce de réponse aux multiples questions qu'avait engendrées l'achat par le conseil général de la ferme Vautrin à Vaudémont.

     

    Vaudémont ferme Vautrin.jpg
    Ferme Vautrin à Vaudémont

     

    Les contacts pris auprès des différents élus, opérateurs socio-économiques et personnes ressources ont conduit la stagiaire à proposer un certain nombre d'animations, de constats, d'actions classées par thèmes : idées générales, les publics concernés, la vie rurale et l'environnement, les aspects sociopolitiques, l'architecture, la culture et le terroir. Une multiplicité de thèmes qui néanmoins ont des points communs. Ainsi, la ferme sera un lieu d'accueil et de brassage culturel, un besoin de rassemblement émergeant des différents contacts. L'idée étant d'en faire un lieu pédagogique pour jeunes, élèves de tous âges, mais aussi des touristes avec une idée : « Ne pas se substituer à l'existant, être en complémentarité avec les acteurs locaux ».

     

    D'où la présence de responsables d'associations comme l'APAVA, qui assure la promotion de Vaudémont, ou les Foyers ruraux, ou encore la Maison du tourisme en Pays Terres de Lorraine qui se sont montrés fort intéressés par les propositions comme l'idée de montrer une maison rurale se projetant vers l'avenir avec une place pour la culture vivante. Et, compte tenu « des expériences difficiles de ce genre de structures, il ne faut pas en faire un écomusée ».

     

    Une telle multiplicité de propositions nécessitera un choix qui sera fonction de la thématique générale que l'on dédiera au site. Et certainement de l'aspect financier.

     

    Toujours est-il que dès à présent on peut penser qu'à la suite des réflexions des participants, l'on n'ira pas vers un tourisme de masse mais « l'on préférera un tourisme respectueux à l'adresse de personnes intéressées par les vieilles pierres, le calme, l'histoire, la nature, la gastronomie ». Tant il est vrai que certains ont souhaité utiliser les lieux pour assurer la transmission du savoir-faire des ancêtres des lieux comme la gastronomie avec l'organisation de séances d'initiation à la cuisine de nos grands-parents. Ou encore comprendre l'architecture de l'époque. Mais aussi créer des événements culturels.

     

    La présentation de Stéphanie Copine s'est poursuivie avec la projection d'une carte recensant les différents points forts touristiques à 5, 10, 15 et 30 km de la colline de Sion. C'est dire que la Ferme Vautrin pourra s'intégrer dans différents circuits touristiques avec cette idée de complémentarité de l'existant.

     

    Une multitude de propositions qui sera intégrée dans les travaux de rénovation de la bâtisse qui est un véritable témoin de la vie rurale traditionnelle aujourd'hui disparue. Une rénovation qui est déjà sur les rails ainsi que devait l'annoncer le conseiller général en charge du site de Sion : « Les travaux du couvert et des murs vont démarrer. Ils seront confiés à des entreprises locales au savoir faire reconnu ». Une nouvelle vie pour la ferme Vautrin commence.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.02.09]

  • Une messe pour Stanislas

    Proposée par l'association des Amis de Lunéville et le père Jacques Bombardier, une messe a été célébrée pour le repos de l'âme de Stanislas le Bienfaisant.

     

    messe stanislas.jpgStanislas Leszczynski, est décédé le 23 février 1766 à Lunéville à l'âge de 89 ans, des suites d'une chute dans un âtre du château. Jusqu'en 1790 une messe était dite pour le repos de son âme à chaque anniversaire de sa mort. Puis cette tradition s'éteignit.

     

    L'association des Amis de Lunéville, qui est un centre d'études et de recherche sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, a repris en 2007 cette tradition.

     

    Une première messe fut célébrée cette année-là en l'église Saint-Jacques de Lunéville. Elle fut suivie d'une deuxième en 2008 qui rassembla plus de six cents personnes. Cette année, l'association décida que cette messe pourrait être dite en l'église de Bonsecours de Nancy, construite par Stanislas, où repose son corps depuis sa mort, tout comme celui de son épouse Catherine Opalinska et le coeur de celui de sa fille.

     

    Le père Bombardier, curé de cette église, avait lui aussi eu la même idée. « On célèbre bien chaque année une messe en la chapelle des Cordeliers pour les ducs de Lorraine, pourquoi pas une messe pour Stanislas le bienfaisant, à Bonsecours. De plus, célébrer cette année après la restauration terminée de Bonsecours était un signe important de respect de la mémoire de Stanislas Leszczynski. L'offre de l'association de Lunéville tombait donc bien à propos ». Pour des raisons de calendrier, cette messe a été programmée vendredi dernier, avec un décalage de trois jours. Dans la nef magnifiquement restaurée, une centaine de personnes prenaient place pour cet office. La messe était accompagnée par la Scola grégorienne d'Alsace, sous la direction de Benoît Neiss et accompagnée par l'organiste Cécile Bohlinger.

     

    Au cours de l'homélie, le prêtre rappela le parcours de « Stanislas, un homme pieux, qui priait chaque jour en s'allongeant sur le sol bras en croix jusqu'à un âge avancé », rappelant qu'il avait vécu « des moments difficiles d'errance et de révolte, mais qui fut pour la Lorraine Stanislas le bienfaisant, protégeant les arts et les lettres et instituant des droits et des protections pour les plus faibles et les miséreux ». Un membre de l'association lu la prière de Stanislas, toute confite d'amour et de respect divin.

     

    En la fin de la messe, les fidèles sont allés se recueillir sur le tombeau du roi de Pologne et dernier duc de Lorraine et de Bar.

     

    >> Association des Amis de Lunéville, 1 rue du Général-Leclerc, 54300 Lunéville

    >> Site Internet de l’association : www.maisondelorraine.org

  • Une statuette de Jehanne accueillie au musée de Vaucouleurs

    la petite jehanne entourée des élus.jpgElle a les mains liées par une chaîne. Droite. La pâleur de son visage en ivoire contraste avec le bronze doré de son armure. Du haut de ses 35 cm, une statuette de Jeanne d'Arc vient de rejoindre le musée de Vaucouleurs. Dans le musée, trop petit pour pouvoir exposer les 300 œuvres consacrées aux images de Jeanne, cette dernière arrivante, bien à l'abri derrière sa protection de verre, a le visage triste d'une martyre. « Nous devons cette représentation au sculpteur Louis Ernest Barrias (1841-1905). Elle a été achetée en 2008 auprès de la galerie Elstir à Paris avec le soutien financier de l'État et de la région Lorraine, au travers du FRAM (Fonds d'acquisition des musées), pour la somme de 11.500 euros », précise Franck Mourot, attaché de conservation départemental des musées de la Meuse. Lorsque le sculpteur Barrias a été sollicité pour réaliser cette statue, qui devait trouver sa place devant la basilique Notre-Dame-du-Bon-Secours à Rouen, elle n'avait pas encore été béatifiée, ni canonisée.

     

    Mais elle représentait la guerrière qui avait chassé les Anglais hors de France et devait rappeler aux Français la nécessité de bouter les Allemands de Lorraine, terre d'origine de la Pucelle, alors annexés par les Prussiens. « Nous savons que son visage a été inspiré par une tête en pierre, provenant de l'église Saint-Éloi à Orléans. On a longtemps cru qu'il s'agissait d'un portrait de Jeanne d'Arc et de nombreux moulages et copies ont été exécutés mais aujourd'hui, on y voit un saint Maurice ». En effet n'ayant aucune représentation du visage de la pucelle d'Orléans, les différents artistes se sont inspirés en fonction des époques de différents modèles. Totalement protégée par son armure cachant totalement sa chevelure, la statuette a été exécutée dans les ateliers Susse, en plusieurs tailles allant de 15 à 60 cm. Le modèle acquis par le musée dit « de luxe », a les mains et le visage en ivoire et haut de 35 cm. Jeanne a donc reçu de nombreux élus meusiens. « Il y a en Meuse un potentiel énorme de richesses patrimoniales et une fondation patrimoine devrait voir le jour avec une première enveloppe de 500.000 euros », a annoncé le président du Conseil général.

     

    [d’après l’Est Républicain | 18.02.09]

  • Préparation de la saison estivale par les associations de sauvegarde du patrimoine en Saône Lorraine

    Maison prieurale Saint-Maur.JPGLe bureau de l'association des Amis de Saint-Maur se réunira le samedi 7 mars à 10h30 à Bleurville afin de préparer le programme des animations de l'été et faire le point sur les dossiers de subventions pour l'entretien de la toiture de l'église abbatiale. Le bureau accueillera un nouveau membre et attribuera l'honorariat à une bénévole.

     

    Couvent des cordeliers les Thons 08.08.06.jpgPar ailleurs, le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunira également le 7 mars à 14h00 à Monthureux-sur-Saône afin de faire le point sur les emplois de la saison 2009 sur les sites gérés par l'association.

  • Religion et politique au sommaire des Annales de l'Est

    annales de l'est.jpg

    Au sommaire de la dernière livraison des Annales de l'Est consacrée à "Religion et politique" :

     

    - Religion et Révolution d'après les délibérations de municipalités vosgiennes, J.-P. Rothiot

    - Tradition, politique et religion en Lorraine de 1815 à nos jours, J. El Gammal

    - Les Eglises chrétiennes et l'Etat durant l'annexion de la Lorraine-Moselle à l'Empire allemand, F. Roth

    - Les gaulistes et la laïcité sous la IVe République : la défense de l'enseignement libre comme argument électoral du RPF, F. Audigier

    - Moyeuvre, la plus grande forge d'Europe au XVIe siècle, K. Horikoshi

    - Les rivalités entre les maires et le clergé durant les fêtes publiques sous la Restauration dans le departement de la Meurthe (1814-1830), F.-X. Martischang

     

    Et encore plusieurs autres articles de fond sur le thème "Religion et politique" en Lorraine.

     

    >> A commander à : Association d'Historiens de l'Est - UFR des Sciences historiques - 3 place Godefroy-de-Bouillon - 54000 NANCY (23 € le numéro)

  • Notre-Dame de Bonsecours à Nancy : messe à la mémoire de Stanislas le 21 février

    ND Bonsecours 05.06.08 008.jpgL'abbé Jacques Bombardier, prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri et curé de Notre-Dame de Bonsecours, célébrera une messe pour le repos de l'âme du roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar Stanislas Leszczinski ce samedi 21 février à 18 heures en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy.

     

    Stanislas est décédé à Lunéville le 23 février 1766 au terme d'une longue agonie, après s'être brûlé accidentellement devant la cheminée de sa chambre.

     

    Rappelons que c'est Stanislas qui, en 1738, entreprit de reconstruire l'ancienne chapelle des Bourguignons et actuelle église de Bonsecours. Il conserva l'antique statue de la Vierge au Manteau de Mansuy Gauvain. Il choisit aussi de faire de cette église baroque le lieu de sa sépulture et de celle de son épouse. Le coeur de sa fille Marie, épouse du roi Louis XV, les y a rejoints.

     

    stanislas.jpg
    Stanislas Leszczinski, roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar
    (Musée Lorrain, Nancy)
  • Tradition lorraine : la bière de Saint-Nicolas-de-Port renaît

    Les Brasseurs de Lorraine, en collaboration avec le Musée de Saint-Nicolas-de-Port, ont remis la mythique boisson en bouteille. Elle sera présentée au Salon de l'Agriculture.

     

    Ils avaient déjà œuvré ensemble pour la Duchesse de Lorraine, bière sortie à l'occasion des 250 ans de la place Stanislas. Les Brasseurs de Lorraine (Pont-à-Mousson) - la plus importante des micro-brasserie de la région (2.000 hectolitres par an) - et le Musée de Saint-Nicolas-de-Port ont de nouveau collaboré pour sortir un breuvage qui risque de cartonner : la bière de Saint-Nicolas, en hommage aux Grandes Brasseries du même nom, créées en 1930 et définitivement fermées en 1985, une douzaine d'années après leur rachat par Stella Artois.

     

    benoît taveneaux bière st nicolas.jpg« Les plus grandes brasseries françaises ont été lorraines - Champigneulles, Tantonville, Bar-le-Duc, Maxéville, Vézelise ou encore Amos, à Metz, et Ville-sur-Illon, dans les Vosges - et pour Saint-Nicolas, cette nouvelle production est tout simplement une renaissance », commente Benoît Taveneaux.

     

    C'est lui, le président du Musée de Saint-Nicolas (créé en 1988), qui a eu cette lumineuse idée. « Comment ? En apprenant que le nom ‘bière de Saint-Nicolas’ n'était plus protégé. Nous l'avons donc déposé à l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) et nous le détenons donc pour dix ans. Nous avons souhaité travailler avec les Brasseurs de Lorraine parce que nous les connaissons, ils participent aux activités du musée. De plus, ils possèdent un réseau de distribution très étendu. Le musée touchera des royalties sur les ventes mais ce n'est pas le plus important. Ce sera la cerise sur le gâteau. Non, ce que nous désirions surtout, c'est conserver le patrimoine intellectuel lorrain ».

     

    Disponible en bouteilles de 33 centilitres mais aussi en fûts de 5, 10 et 30 litres, la bière de saint-Nicolas sera présentée mardi prochain à Paris lors de la traditionnelle journée lorraine du Salon de l'Agriculture (21 février-1er mars), puis aux professionnels au Musée de Saint-Nicolas, le 12 mars, à 19 h. Musée où elle sera ensuite servie en exclusivité aux visiteurs.

     

    A la fois tendance et rétro, l'étiquette représente un coq rouge - logo de la bière de Saint-Nicolas à sa grande époque - et un verre style ancien pot. La contre-étiquette est illustrée par une photo de l'une des magnifiques cuves de l'ancienne brasserie portoise. « Elle ressemble à la bière de l'époque », note Régis Bouillon, l'un des deux patrons des Brasseurs. « Ambrée, de fermentation haute, avec deux malts différents et non filtrée ». « La Lorraine est une terre de bières », souligne Jean-François Drouin, l'autre brasseur. « Et nous avons fait le constat qu'à part Champigneulles, qui appartient à des Allemands, il n'y avait plus rien. Avec ce projet, qui mêle entité économique et musée, nous avons voulu reconquérir, ne pas tout abandonner au passé. Nous faisons revivre une espèce de fantôme ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.02.09]

  • Hommage au Colonel Driant

    Les autorités civiles et militaires étaient rassemblées, samedi, place du Colonel-Driant à Nancy, où se tenait la traditionnelle cérémonie annuelle d’hommage au colonel Driant.

     

    hommage driant nancy.jpgJean Largueze, délégué général du Souvenir Français, Jean-Yves Bon, président départemental des Diables Bleus, Claude Grandemange et Aline-Sophie Maire, conseillère municipale étaient présents.

     

    Devant la plaque commémorative dédiée au héros de la Grande Guerre, un discours a été prononcé puis les gerbes du souvenir ont été déposées en présence de M. Breyton, sous-préfet de Toul représentant le préfet de Meurthe-et-Moselle. Le colonel Driant n'était pas seulement un grand officier dévoué à son pays et incarnant la résistance héroïque de ses chasseurs, il était aussi un grand homme politique, député de Meurthe-et-Moselle et écrivain.

     

    Sa mort fut l'illustration d'une bataille, celle de Verdun, où les hommes s'opposèrent vaillamment aux canons. Emmenées par Claude Grandemange, adjoint au maire délégué aux manifestations militaires et patriotiques, les personnalités ont salué les 24 porte-drapeaux placés sous la direction de Mlle Blott, présidente adjointe de l'Amicale des porte-drapeaux ; on remarquait parmi eux la présence de trois porte-drapeaux de la Sidi-Brahim. Ils saluèrent également la participation de l'Harmonie nancéienne.

     

    Ensuite Claude Grandemange, dans son rapide discours sur les faits de guerre de Driant et de ses bataillons, signalait qu'un mausolée fut érigé après-guerre par d'anciens combattants dont le général Castelnau, à proximité du PC de Driant où l’on peut y lire : « ils sont tombés silencieux sous le choc comme une muraille ». En ce jour nous avons une pensée pour ces 400.000 soldats fauchés lors de cette grande bataille « Les peuples ne perdent la vie que lorsqu'ils perdent la mémoire », a-t-il conclu, citant le maréchal Foch.

     

    [d’après l’Est Républicain | 16.02.09]

  • Les Maisons Paysannes des Vosges militent pour la sauvegarde du bâti rural traditionnel

    mpv.jpg

  • L'amicale du Maquis de Grandrupt (Vosges) se souvient

    maquis grandrupt.jpg
    [source : Vosges Matin | 12.02.09]

  • Bleurville : le bulletin municipal 2008 est paru

    Le bulletin municipal édité par la mairie de Bleurville est paru début février.

     

    bulletin bleurville 2008.jpgIl fait le point sur la vie municipale et sur les différentes activités qui ont animé la commune durant l'année 2008. Dans son mot d'accueil, Monsieur le Maire rappelle les décisions prises au cours de l'année, notamment la transformation du bureau de poste en agence postale communale dont la gestion est confiée désormais à la mairie.

     

    La parole est donnée aux différentes associations du village qui présentent leurs activités variées : gymnastique adultes et enfants, comité des fêtes, jumelage Chichery-Bleurville, les Amis de Saint-Maur, l'Union Sportive du Val de Saône, Enfance et Temps libre, l'association des chasseurs...

     

    Un point est fait également sur les animations qui ont égayé la commune durant l'année (fête patronale, spectacle de "la lune écarlate", marché de Noël...) ainsi que sur les travaux menés durant la première année du nouveau conseil municipal.

     

    L'histoire de Bleurville est également présente avec un article sur le Chêne des Saints et une évocation des combattants de la Première Guerre mondiale de Bleurville morts au champs d'honneur.

     

    Un dessin d'une jeune bleurvilloise, Elise Rollin, illumine sympathiquement ce bulletin annuel.

     

    >> Le bulletin est remis à chaque famille de la commune. Pour les personnes originaires de Bleurville qui souhaitent garder le contact avec le village, il est possible de se le procurer en prenant contact avec la mairie de Bleurville, 1 rue du Moulin, 88410 BLEURVILLE.

  • Un militaire vosgien tué en Afghanistan

    Le capitaine Patrice Sonzogni, 45 ans, est né à Saulxures-sur-Moselotte, dans les Vosges. Cet officier du 35ème régiment d'artillerie de Tarbes accomplissait sa dernière mission lorsqu'il est tombé sous les balles d'un taliban mardi 11 février.

     

    capitaine patrice sonzogni.jpgLe capitaine Patrice Sonzogni, était né à Saulxures-sur-Moselotte, près de Remiremont. Il a vécu en Lorraine jusqu'à l’âge de sept ans, avant de suivre son père qui a successivement travaillé chez Peugeot à Sochaux puis à Mulhouse.

     

    Le capitaine Patrice Sonzogni, qui a été tué le 11 février en Afghanistan, avait 45 ans. Il était marié et père de deux filles. Il était une figure du 35ème régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes, au sein duquel il a servi pendant plus de vingt ans.

     

    Engagé le 1er janvier 1983, comme sous-officier, il est affecté au 35ème RAP en mars 1984, au sein duquel il effectue deux séjours en Centrafrique comme chef de pièce. En 1989, il rejoint l'équipe CRAP (commando de recherche et d'action dans la profondeur) de son régiment et participe à ce titre à la première guerre du Golfe (opération Daguet) en 1991. Lors de l'offensive terrestre, il pénètre sur le territoire de l'Irak le 24 février. Blessé, il est rapatrié sanitaire le 28 février 1991.

     

    En 1992, il est muté au 1er Régiment d'artillerie à Montbéliard comme adjoint au chef d'équipe d'observation dans la profondeur (EOP) et il est promu adjudant en 1993. Il effectue un premier séjour en ex-Yougoslavie avant de revenir au 35ème RAP, en 1996. Il repart alors en Centrafrique, puis, à deux reprises, en Bosnie, comme chef d'équipe des commandos parachutistes (GCP, le nouveau nom des CRAP). Adjudant-chef, puis major, il est envoyé au Kosovo fin 2000, où il dirige une équipe de liaison et d'observation.

     

    En août 2001, il est nommé dans le corps des officiers des armes au grade de lieutenant puis il occupe la fonction de Chef d'équipe des commandos parachutistes. Il effectue de nouveau plusieurs séjours dans les Balkans (Kosovo, Macédoine). Il se spécialise dans le renseignement avant d'être promu capitaine en 2005. Pendant trois ans, il commande la Batterie d'acquisition et d'instruction du régiment.

     

    Il est désigné pour effectuer une mission en Afghanistan le 23 novembre 2008 où il servait au sein de l'armée nationale afghane.

     

     

    Il était décoré de la Légion d'honneur.

     

    RIP

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]

  • Fédération des sociétés savantes des Vosges : la résurrection

    Le 7 février dernier, à Epinal, plusieurs responsables d'associations et sociétés savantes du département des Vosges se sont réunis afin de redonner vie à la fédération des sociétés savantes du département qui était en sommeil depuis de longues années.

     

    jp rothiot federation stes savantes vosges.jpgLa fédération s'est dotée de nouveaux statuts pour mener à bien de nouveaux objectifs :

     

    - péreniser les Journées d'études vosgiennes organisées annuellement

    - garantir une meilleure lisibilité aux actions des différentes associations et sociétés savantes des Vosges

    - faciliter la publication des actes des Journées d'études ainsi que l'organisation de projets départementaux (manifestations autour du patrimoine, colloques...)

     

    jp rothiot.jpgUne vingtaine d'associations venues de tout le département ont montré combien le désir de s'investir au sein de cette fédération était réel. Un conseil d'administration provisoire a été installé et un bureau a été élu. Le président : Jean-Paul Rothiot, le 1er vice-président : Jean-François Michel, le 2ème président : Pierre Heili, secrétaire : Isabelle Chave, secrétaire adjoint : Jean-Claude Fombaron, trésorier : Jean-Marc Lejuste, trésorier adjoint : Xavière Joudrier.

     

    Ces personnes sont issues des associations membres fondateurs de la fédération : la société d'émulation des Vosges, la société philomatique vosgienne, la société d'histoire locale de Remiremont et de sa région, l'association du Vieux-Châtel, le groupe "histoire" de l'association des amis de la bibliothèque municipale de Senones, l'association Saône Lorraine.

     

    Cette fédération des sociétés savantes est ouverte à toutes les associations du département des Vosges qui ont pour objet l'étude historique et/ou géographique de leur territoire, ainsi que la défense et la promotion du patrimoine. Plus les associations seront nombreuses à rejoindre la fédération départementale, plus elle pourra mieux faire connaître l'histoire et la richesse patrimoniale des Vosges.

     

    >> Renseignements auprès de M. Jean-Paul Rothiot, président provisoire de la fédération : jp.cl.rothiot@orange.fr

  • Le livre "La forêt de Darney" en souscription

    Un événement dans le monde de l'édition régionale : la réédition tant attendue de l'ouvrage "La forêt de Darney" (paru en 1985 et totalement épuisé) dans une nouvelle version revue et augmentée.

     

    forêt de darney.jpg

     

    Plus de 30 auteurs spécialistes dans les domaines de la gestion des ressources forestières, de l'environnement, de l'archéologie, de l'histoire, de la géographie, de la conservation du patrimoine, de l'industrie, ont collaboré à la refonte de ce livre consacré à la forêt de Darney sous la direction de Jean-François Michel, historien et président de l'association Saône Lorraine, de Jean-Pierre Husson, géographe, et d'Hubert Flammarion, historien.

     

    C'est désormais une somme de connaissances - à jour des dernières évolutions - sur cette vaste forêt du sud-ouest vosgien qui est mise à la disposition du grand public et de tous les amoureux de cette région des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

     

    Cela donne un remarquable ouvrage relié de 448 pages entièrement imprimé en quadrichromie réalisé par les éditions Dominique Guéniot.

     

    >> L'ouvrage est en souscription jusqu'au 31 mars 2009. Pour souscrire, il suffit d'envoyer ses coordonnées à M. Jean-François MICHEL  -  3 avenue de Lattre-de-Tassigny  -  57000 METZ en y joignant votre règlement

    >> Prix de l'ouvrage : 45 € (ajouter 6 € frais de port)

    >> Important ! Possibilité de le retirer au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône ou au musée de Hennezel (cela vous évite les frais de port !) => le préciser dans votre bon de commande

    >> sortie prévue : 19 avril 2009

    forêt de darney 4e couverture.jpg
  • La ferme musée de la Soyotte à Sainte-Marguerite

    ferme soyotte.jpgFondée en 1955, la Soyotte, groupe d'art et de traditions populaires, a acheté et rénové à Sainte-Marguerite, à proximité de Saint-Dié-des-Vosges, une ferme typiquement vosgienne de la fin du XVIIIe siècle.

     

    "Lé moho dé soyotte" (la maison de la soyotte, en patois vosgien !) présente l'habitat du paysan au XIXe siècle, cuisine dallée, four à pain, cave à fromage, coin jouets, grenier à foin... 7000 objets pour retrouver toute l'ambiance de la maison des grands-parents.

     

    C'est aussi les outils des artisans d'autrefois : le travail du bois, du cuir, du fil, du métal est passé en revue à travers l'outillage de plus de 70 métiers

     

    L'association propose des animations ainsi que des démonstrations de savoir-faire : dentelle aux fuseaux, broderie au ruban, broderie perlée, fil au rouet, tissage, tuiles en bois, vannerie...

     

    C'est aussi une maison de pays qui propose des produits du terroir vosgien : terrines, petits crus de fruits vosgiens, miel, alcools, confitures, confiserie, bières... mais aussi des gourmandises plus culturelles : livres et cartes postales sur les Hautes-Vosges, vidéos sur les métiers anciens des Vosges...

     

    >> Ouverture du mardi au samedi

    >> le dimanche, entre Pâques et la Toussaint

    >> plus d'infos sur http://soyotte.free.fr

  • A Vaucouleurs le 22 février, fête du 580ème anniversaire du départ de Jehanne d’Arc

    La cité meusienne de Vaucouleurs se prépare à fêter le 580ème anniversaire du départ de Jehanne d’Arc par la Porte de France en 1429. Les festivités auront lieu le dimanche 22 février.

     

    >> Le programme :

     

    > Dès 9 h 30 :

    Accueil des villageois de Domremy

    Ouverture du marché médiéval

    Ouverture du salon des auteurs

    Ouverture de la bourse aux objets johanniques

    Ouverture du Musée

    Exposition "Jehanne, une Sainte des Tranchées"

    Début des animations médiévales (nombreuses troupes)

     

    > 10 h 00 : messe célébrée en l’église paroissiale par Mgr Maupu, évêque de Verdun

     

    > 11 h 00 : cérémonie officielle devant la statue équestre de Jehanne

     

    > 14 h 00 :

    Pièce de théâtre à l'Espace Lyautey

    Contes à la crypte

    Concert de la chorale à la chapelle castrale

    Concert de flûtes à bec à l'église Saint-Laurent

     

    > Vers 16 h 00 : reconstitution historique du Départ de Jehanne

     

     

    30e pèlerinage domremy-vaucouleurs 18.05.08 017.jpg
    La Porte de France et la chapelle castrale à Vaucouleurs

     

     

    >> Rappel historique :

     

    statue jeanne d'arc vaucouleurs.jpgLa ville commandée par le capitaine Robert de Baudricourt, abritait une garnison fidèle à Charles VII, mais très isolée entre les domaines du duc de Bourgogne, vassal du roi d'Angleterre, et ceux du duc de Lorraine, vassal de l'empereur d'Allemagne. Jehanne y vint, sans doute en janvier 1429, pour demander une escorte pour se rendre auprès du roi. Éconduite par le capitaine, elle tenta de gagner la France par ses propres moyens, accompagnée de son oncle Durant Laxart. Sur le chemin de Chinon, elle s'arrêta à l'ermitage de Saint-Nicolas de Sepfonds et rebroussa chemin. Emmenée jusqu'à Toul par Bertrand de Novellompont, elle y rencontra le duc de Lorraine Charles II auquel elle demanda en vain la compagnie de son gendre René d'Anjou.

     

    De retour à Vaucouleurs, elle obtint de Baudricourt une escorte pour la mener devant Charles VII. Elle prit son départ aux environs du 15 février. Le voyage dura 11 jours, passant par Saint-Urbain, Auxerre, Gien et Sainte-Catherine-de-Fierbois.

  • Des Justes meusiens honorés

    La dernière cérémonie de remise de médaille de Juste à Longeville-en-Barrois (Meuse) a réveillé les mémoires. Deux nouvelles familles viennent de renouer des liens grâce à cette cérémonie.

     

    justes.jpgUne nappe de brouillard enveloppe la voie ferrée à Longeville-en-Barrois. Trois silhouettes se détachent, comme surgissant d'une histoire lointaine. Celle de l'évasion de dix-neuf déportés juifs du convoi 62, le 20 novembre 1943. C'est ce souvenir commun qui unit les enfants de Roger Gerschel et le fils de René Bernard.

     

    Deux autres familles ont pu reprendre contact dans les mêmes conditions. L'un des évadés, Joseph Cajgfinger, un tailleur de Metz, avait été, en effet, recueilli par Achille Domice, un éclusier de Longeville-en-Barrois. A l'initiative de Robert Cajgfinger, Achille et Simone Domice ont reçu, à titre posthume, le titre de Justes parmi les Nations par le Mémorial Yad Vachem de Jérusalem.

     

    La cérémonie, qui s'est tenue dans la Meuse, a réveillé les mémoires. En particulier celle de Jean-Claude Gerschel et sa sœur, les enfants d'un autre évadé : Roger Gerschel. «Nous savions que notre père avait été caché par quelqu'un à Longeville-en-Barrois. Rien de plus ». Peu de temps après la cérémonie, la famille Gerschel s'est rendue à Bar-le-Duc en train, effectuant le même parcours que leur père et leur oncle Georges.

     

    Arrêtés à Chalon-sur-Saône, Roger et Georges Gerschel ont été internés à Drancy, l'antichambre de la mort. Rapidement, les deux frères, décrits comme des forces de la nature, ont rejoint un groupe de résistants qui travaillaient jour et nuit dans la clandestinité. Objectif : creuser un tunnel pour faire évader tous les prisonniers. Dénoncés, quatorze d'entre eux ont été placés dans le wagon du convoi 62. Le même désir unissait les hommes, qui ont réussi à cacher des outils de fortune.

     

    Les résistants savent que le train allait ralentir dans la montée de Lérouville, mais les barreaux ne cèdent pas facilement. Au dernier moment, ceux que l'on nommera par la suite « les diables de Gerschel » ont arraché les grilles à mains nues. Dans le wagon, la plupart des déportés sont pétrifiés par la peur. Cinq se décident à sauter par la lucarne. Parmi eux, Joseph Cajgfinger et Charles Magier qui, amputé d'un pied, sera sauvé par des cheminots avant l'arrivée d'une patrouille allemande.

     

    Roger Gerschel, qui a perdu son frère, erre dans l'obscurité. Sur le pont de Dammarie, il croise René Bernard, un ébéniste, qui rentre chez lui à vélo après une journée de travail. « Mon père m'a toujours raconté qu'il n'avait pas hésité une seconde », raconte Jean-Paul Bernard, qui vit à Naives-devant-Bar. « Il l'a fait monter sur le cadre de son vélo et l'a ramené chez lui à Longeville-en-Barrois ».

     

    Depuis le début de la guerre, Jean-Paul Bernard est hébergé avec sa femme chez sa propre mère Louise Bernard. Cette dernière accueille le fugitif sans poser de question. Et pourtant, un soldat allemand, qu'elle est obligée d'héberger, dort dans une chambre du rez-de-chaussée. Dans la pure tradition de l'hospitalité lorraine, Jean-Paul Bernard et son frère, servent du sanglier et une truite. Roger Gerschel n'oubliera jamais ce festin.

     

    Le lendemain, le photographe barisien Victor Althusser, le chef de la résistance, lui fait des faux papiers. L'évadé peut alors retrouver les siens.

     

    Soixante-cinq ans après, les Gerschel ont fait une demande de reconnaissance de Justes parmi les Nations pour Jean-Paul Bernard, sa femme et sa mère. « Mon père a fait du bien toute sa vie. Et il n'a jamais réalisé à quel point », conclut Jean-Paul Bernard.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.02.09]

  • La Revue Lorraine Populaire n° 206 est parue !

    La diversité (c'est "tendance" actuellement en plus...), c'est bien ce qui caractérise la nouvelle livraison de la Revue Lorraine Populaire de février-mars 2009. Alors, si vous n'êtes pas encore abonnés, précipitez-vous chez votre libraire ou commandez votre exemplaire au siège de la RLP ! Encore mieux, abonnez-vous !

     

    RLP 206.jpg

     

    Au sommaire du n° 206 :

     

    > la foire grasse de Lunéville

    > les origines de la querelle Nancy-Metz

    > l'Armistice de 1918 et le Souvenir Français

    > Fresson : quatre générations de pâtissiers-chocolatiers

    > le 8ème régiment d'artillerie de Commercy

    > le périple du baron de Lavaux dans la Vôge au XVIIIe siècle

    > souvenirs d'élections en 1945-1946 en Meurthe-et-Moselle

    > le patrimoine gourmand de la Lorraine

     

    Et comme tous les deux mois, encore de nombreux autres articles et anecdotes qui vous feront découvrir et encore mieux aimer notre Lorraine !

     

    >> En vente à REVUE LORRAINE POPULAIRE - 3 avenue des Deux-Fontaines - 57140 WOIPPY et dans toutes les bonnes librairies (6 € le numéro).

    >> Abonnement à la Revue Lorraine Populaire : 33 €  (1 ans, 6 numéros). Envoyez vos coordonnées et votre règlement à l'adresse ci-dessus.

  • Bitche va accueillir le 16ème bataillon de chasseurs

    insigne 16e BCP.jpgSelon le ministère de la Défense, le 16ème bataillon de chasseurs basé à Saarburg (Allemagne), reliquat des Forces Françaises stationnées en Allemagne (FFA) depuis la Seconde Guerre mondiale, sera rapatrié à Bitche (Moselle). Il remplacera le 57ème  régiment d'artillerie dissous en 2010.

     

    Il s’agit d’un début de compensation pour la Lorraine après l’annonce de la disparition de plusieurs unités dans la région à échéance 2011. D’autres villes lorraines – Dieuze, Metz, Commercy, etc. - attendent avec impatience l’arrivée de nouvelles unités ou de nouveaux services de la Défense.

     

    Par ailleurs, Strasbourg s’apprête également à accueillir dès cette année un bataillon allemand appartenant à la Brigade Franco-Allemande. C’est plus de 600 hommes qui s’installeront à Strasbourg-Illkirch en lieu et place du 1er régiment de génie dissous.

     

    Enfin, le 3ème régiment de hussards, un des deux régiments français de la Brigade franco-allemande, sera dissous après 2012 et remplacé par une autre unité mais basée en France. Quant au 110ème régiment d'infanterie, l'autre régiment français de la Brigade franco-allemande, il restera stationné en Allemagne, à Donaueschingen.

     

     

    [AFP | 07.02.09]

  • Lorrain star au Père-Lachaise

    Savez-vous que l'une des tombes les plus visitées du cimetière parisien du Père-Lachaise est celle d'un Lorrain, et plus précisément d’un Vosgien ? Elle y est même l'objet d'un véritable culte.

     

    victor noir.gifEtrange destinée que celle de Victor Noir - de son vrai nom Yvan Salmon - qui naquit le 27 juillet 1848 à Attigny, entre Darney et Monthureux-sur-Saône. Tout le destinait à reprendre l'activité d'horlogerie paternelle - qui exploitait aussi le moulin du village -, mais le manque de vocation et une altercation un peu vive avec son père poussèrent le garçon de 13 ans à rejoindre son frère Louis, de 11 ans son aîné, à Paris. Là, il finit par entrer "en journalisme" à La Marseillaise, une publication anti-bonapartiste.

     

    Obscur employé de rédaction, en 1870 il provoque en duel le prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III, et périt sous ses balles. Et c'est là que Noir-Salmon accède à la célébrité. Les Républicains "récupèrent" sa mort ; 100.000 personnes suivent ses obsèques et le Second Empire ne lui survivra guère.

     

    En 1891, sa dépouille est transférée au Père-Lachaise où il commence une nouvelle vie, grâce au talent du sculpteur Amédée-Jules Dalou qui crée pour lui un magnifique gisant. Parti en pleine jeunesse, Victor est représenté avec des attributs masculins assez expressifs derrière le drapé du pantalon. Il n'en fallait pas plus pour créer la légende : toucher cet endroit stratégique apporterait la fécondité chez les jeunes femmes. Et à voir combien le bronze qui sied aux illustres est lustré à cet endroit de sa personne, on mesure la notoriété de notre Vosgien !

     

     

     

    gisant victor noir.jpg

     

     

     

    Victor Noir aura effectué la partie la plus brillante (dans tous les sens du terme) de sa carrière post mortem. Au champ du repos éternel, il se trouve aussi choyé que Jim Morrison et Oscar Wilde, excusez du peu... Au point que la mairie de Paris avait, il y a quelques années, dressé des barrières pour le protéger. Elle l'a finalement rendu à ses fans.

     

    Fauché à 22 ans, alors qu'il allait se marier, il a bien mérité quelques petits bonheurs posthumes.

     

     

    [d’après Vosges Matin | 07.02.09]

  • La dynastie Guingot s'expose à Epinal

    expo guingot.jpg

     

    Le Musée départemental d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal retrace une des plus belles pages de la vie artistique des Vosges du XXe siècle, en évoquant dans cette exposition la dynastie d'artistes vosgiens Louis, Henri et Mercédès Guingot.

     

    Leurs six décennies de création nous restituent l'Art Nouveau à Nancy avec Louis Guingot, l'inventeur du camouflage militaire ; l'Art Déco avec Henri Guingot, le sculpteur, qui fut également le créateur du musée international de l'image à Epinal ; la gravure et le dessin figuratif de l'après-guerre avec Mercédès Guingot.

     

    >> Exposition au Musée départemental d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal, 1 place Lagarde, jusqu'au 20 avril tous les jours de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h, fermée les dimanches matins et les mardis.

    >> édition d'un catalogue (32 €)

    >> Conférences autour de l'expo :

    - L'Art Nouveau, par Roselyne Bouvier, professeur et historienne de l'art à Epinal : lundi 9 mars à 18h

    - Les artistes et le camouflage, par Renaud Bouchet, historien de l'art : lundi 16 mars à 18h

    - Henri Guingot, le sculpteur et le conservateur, par Philippe Bata : lundi 30 mars à 18h

    >> Entrée gratuite jusqu'à 16 ans

  • Des financements pour la restauration du patrimoine en Lorraine

    Le gouvernement a annoncé récemment des mesures budgétaires exceptionnelles en faveur de l'entretien et de la restauration des monuments historiques dans les régions. En Lorraine, ces mesures concerneront les édifices suivants :

     

    >> la tour de la Mutte de la cathédrale de Metz

    >> la cathédrale et le cloître de Saint-Dié

    >> le château de Lunéville

    >> l'église paroissiale de Vézelise

    >> les archives départementales des Vosges

    >> les réserves du Musée Lorrain à Nancy

     

    Selon le Premier Ministre, cette enveloppe budgétaire doit permettre d'accélérer un grand nombre de chantiers "Monuments historiques" sur l'ensemble du territoire.

     

    En réalité, il s'agit surtout d'achever des projets engagés souvent depuis plusieurs années mais qui n'aboutissaient pas faute de réels moyens de financement.

     

    Si ces mesures doivent être saluées, il n'en reste pas moins qu'il ne s'agit toujours pas d'une véritable politique de programmation de l'entretien des Monuments historiques à moyen et long terme. Et surtout, ces moyens budgétaires ignorent la masse des édifices classés (publics ou privés) qui souffrent d'un désengagement de l'Etat depuis de trop nombreuses années.

     

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    La cathédrale de Metz
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    Le cloître de la cathédrale de Saint-Dié
    église vézelise.jpg
    L'église de Vézelise
  • A découvrir dans les rues de Nancy : les heurtoirs 18ème siècle

    heurtoir_rue_st_nicolas.jpgDe nombreuses portes de demeures de la Ville neuve de Charles III, réaménagée sous le règne de Léopold Ier, possèdent de jolis heurtoirs. Tel celui en fer forgé particulièrement travaillé qui orne la porte d'entrée du 30 de la rue Saint-Nicolas. Il témoigne de la grâce fleurie d'une époque où l'on savait joindre le beau à l’utile. C'était l’époque du duc Léopold, dans les premières années du 18ème siècle, le temps du dernier bonheur de la Lorraine indépendante.

    Ce heurtoir de 1720 frappe par sa grande beauté et son esthétique. Il est heureux que ces objets aient été conservés jusqu’à nos jours.

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    Heurtoir (1724) rue Montesquieu




    [clichés Est Républicain et H&PB]

  • Saône Lorraine à la découverte de Paris

    L’association Saône Lorraine propose à ses adhérents et sympathisants pour la 3ème fois un voyage printanier à Paris.

     

    Conférence JF Michel 19.08.07 005.jpgCe voyage sera couplé avec une visite de l'exposition "Le beau XVIe siècle" qui sera visible à l'église Saint-Jean de Troyes, spécialement restaurée pour l'occasion, avant d'entamer un séjour à Paris. Le prix est de 390 € par personne. Le logement se fera dans un grand hôtel.

     

    Au programme de cette excursion culturelle concoctée par Marie-Françoise et Jean-François Michel, les animateurs de l’association Saône Lorraine :

     

    -         mercredi 22 avril à 7 h, départ en car de Nancy (place Godefroy-de-Bouillon), d'Épinal à 8 h, de Darney puis Monthureux-sur-Saône. L'arrivée est prévue à Troyes pour midi. L'après-midi est consacré à une visite de l'exposition de l'église Saint-Jean précédant Paris.

     

     

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    -         Jeudi 23 avril, visite du musée des Arts et Métiers avec un coup d'œil sur la bibliothèque, l'après-midi, une visite guidée du quartier de la Bibliothèque (les bâtiments de la bibliothèque qui possède l'armoire des Trinitaires de Lamarche, les passages couverts, le Palais Royal…). Après le dîner, une conférence sur les "Camondo, mécènes, victimes et bienfaiteurs."

     

     

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    -         Vendredi 24 avril, la matinée débute par une visite de la rue Saint-Antoine (église Saint-Louis, Hôtel de Sully, couvent de la Visitation, la Bastille et le faubourg Saint-Antoine). Après le déjeuner, départ en car pour le musée Nissim de Camondo, extraordinaire conservatoire du mobilier et du décor XVIIIe siècle.

     

     

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    -         Samedi 25 avril, retour vers les Vosges et Nancy.

     

    >> Renseignements et inscriptions avant le 15 février auprès de Jean-François Michel, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

     

    >> Chèque à libeller à l'ordre de Saône Lorraine (390 € par personne inscrite ou 540 € pour une chambre individuelle).